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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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New Yoork, ville de lumière, ville où tout est permis mais surtout une ville où on pouvait être qui ont voulait sans risquer de croiser une personne qui nous connaissait. Enfin la probabilité était clairement diminuée vis-à-vis de tout son autre bled du type Storybrooke. J’adorais la sécurité que cela m’apportais. Fini de courir après mes ennemis, fini de les surveiller au doigt et à l’œil craignant pour ma vie et mes secrets. C’était comme une seconde naissance, une naissance parfaite et où j’avais le droit de choisir quel rôle jouer et comment le jouer, d’ailleurs dans cette aventure magique et revigorante j’avais ma meilleure amie, ma sœur de cœur, l’unique personne pour laquelle je pourrais consentir à mourir ou à me mettre véritablement en danger : Regina Mills.
Debout au beau milieu d’un loft luxueux tout en haut d’une tour de verre et dont la vue donnait sur l’ensemble de la ville de New York je me retournais vers le vendeur qui essayait de nous le vendre bien trop cher, enfin bien plus que ce que nous étions prête à mettre en investissement. Un sourire machiavélique sur les lèvres je susurrais au vendeur ouvrant des négociations sanglantes en douceur :
« Monsieur Woodley, comprenez que nous aimons vraiment cet endroit, je suis sur que vous pouvez nous l’offrir en gage de votre sollicitude. Ne dit-on donc pas que tout le monde à droit à une seconde chance ? »
Tournant autour de lui comme un serpent autour de sa proie, je laissais un index impérieux glisser contre sa trachée avant d’ajouter à l’attention de Regina :
Une nouvelle vie, voilà ce à quoi les deux amies d’enfance rêvaient. Et hors de question pour ces deux femmes de caractère de rêver leurs vies, elles comptaient bien vivre leurs rêves. Fraîchement débarquées à New York, il leur fallait désormais un pied à terre, un lieu de vie à la hauteur des exigences des créatures royales qu’elles étaient. Anne avait insisté pour visiter immédiatement ce loft situé au dernier étage d’une tour, donnant une vue imprenable sur Central Park. Regina avait donc consenti à cette visite et le dénommé Woodley, agent immobilier de profession, les avait donc escortées pour tenter de leur vendre ce bien.
Il était vrai que l’appartement semblait idéal, plusieurs chambres ayant chacune leur salle de bain avec jacuzzi, ascenseur privé qui montait directement dans l’entrée du loft, de l’espace, une cheminée, trois dressings, bref, l’essentiel pour que les deux ténébreuses se sentent chez elles. Le tour de l’appartement effectué, ce cher Mr Woodley rappela le prix du bien, ce qui effaça momentanément le sourire qui ornait les lèvres de la méchante reine. Cette dernière observa alors son amie qui, loin de se laisser démonter, commença à tourner autour de l’agent immobilier pour tenter de l’intimider. Ce dernier ne savait plus sur quel pied danser. Mi intimidé, mi ironique, il laissa échapper un petit rire maladroit.
« Mesdames, vous n’êtes pas sérieuses… »
Anne demanda son avis à Regina qui, sourire carnassier aux lèvres, s’approcha à son tour.
-Tu m’ôtes les mots de la bouche, ma belette.
La magie était très faible à New York et Regina savait qu’elle ne disposait pas d’autant de pouvoirs que dans la Forêt Enchantée, et c’était bien ce qui l’avait faite hésiter pour ce voyage. Mais soit, elle avait envie d’aventures avec sa meilleure amie, alors elle avait accepté. Avançant d’un air menaçant vers l’agent immobilier, elle se planta devant lui.
-Je suis sure que vous ne voulez pas nous offenser, et je crois même que vous comprenez que cela vaut mieux pour vous, n’est-ce pas ?
Incrédule, se demandant s’il n’était pas tombé sur deux folles, Mr Woodley recula d’un pas.
Vous n’êtes pas sérieuse, voilà bien une phrase que je haïssais, avais-je une tête à singer des pitreries pour l’amusement du peuple ? Je volais cet appartement luxueux, je le voulais et rien au monde n’allait pouvoir m’empêcher de l’avoir encore moi ce gueux qui nous prenait pour deux femmes qu’il rêverait de mettre dans son lit en guise de caution. Un sourire carnassier illuminant mon visage, je jetais un regard complice vers Regina tout en stoppant ma ronde autour de lui quand elle m’apprit qu’elle était du même avis que moi. Notre causé était honorable, nous voulions une seconde chance, le seul hic c’est que nous n’allions pas la demander avec délicatesse et je me délectais d’avance de la résistance que ce promoteur immobilier allait déployer pour nous offrir ce bien. Regina endossa rapidement le rôle de la méchante en menaçant délicatement le promoteur immobilier tandis que j’arrivais par derrière pour laisser rouler mon ongle contre son cou consciente que cela allait rapidement prendre une tournure qui allait ravir l’agent immobilier avant de tout bonnement devenir son plus grand cauchemars.
« Vous ne voulez pas nous contrarier Woodley, nous vous demandons une concession simple comme le monde, cet appartement. Ca peut se passer en douceur… »
Susurrais-je en caressant docilement la courbe de son cou tout en déposant un baiser sur sa nuque usant de tout mes talents de strip-teaseuse et de croqueuse d’homme pour jouer au montagne russe avec ce New-Yorkais qui riait tandis que l’aube d’une érection se profilait sur le tissu de son pantalon, tandis qu’il répondait :
« Mais c’est impossible »
Cessant mon petit jeu, je m’éloignais et offrait en guise de préliminaire à l’homme qui avait oser me dire non une jambe de bois qui le fit chuter de sa hauteur avant que je sorte ma dague pour la faire tourner entre mes doigts experte en terminant ma phrase avec sadisme :
« … ou de manière plus douloureuse, vois-tu Woodley je déteste qu’on me dise non, et mon amie déteste ça aussi. Nous t’avons laissé une chance, et tu y crache dessus. C’est un véritable gâchis … Regina que dirais-tu si nous testions les limites de tes pouvoirs en ce monde, je pense que Woodley ne nous prend pas au sérieux, comme tant d’hommes avant lui il pense que nous ne sommes pas de taille… »
Regina devait l’admettre, Anne avait eu raison d’insister pour visiter cet appartement : il était parfait. Il le leur fallait, c’était devenu en l’espace de quelques minutes leur nouvelle obsession. Seulement voilà, un obstacle se dressait devant les deux amies, un obstacle du nom de Woodley. Cet homme ne savait pas à qui il avait affaire, cela se voyait au peu de crédit qu’il semblait accorder aux menaces à peine voilées des deux beautés en face de lui. La reine soupira, commençant à s’agacer du comportement peu chevaleresque de cet homme. La belle blonde commença à se charger de l’intimider devant le sourire de son amie qui l’admirait à l’œuvre.
-Impossible ? répéta Regina après l’agent immobilier avec un air faussement étonné. Allons Woody, je peux t’appeler Woody n’est-ce pas ? Il va falloir faire un petit effort, sinon…
A peine eut-elle prononcé ces mots que l’homme se retrouva au sol, ce qui tira à la reine un petit rire sadique. Pendant ce temps, la tueuse avait sorti son fameux poignard qu’elle manipulait avec une si grande dextérité.
-Ce que tu es habile, Belette, cela m’impressionnera toujours, déclara-t-elle avec un sourire sincère à son amie.
Cette dernière lui proposa alors de tester les limites de ses pouvoirs dans ce monde. Elle savait qu’il ne subsistait que très peu de magie, mais probablement assez pour des tours simples, les premiers qu’elle avait appris, comme faire apparaître du feu. Il était évident qu’une téléportation à longue distance serait impossible, mais au moins faire mal et faire peur, c’était possible, probablement. Avançant vers son amie, Regina marcha sur le ventre de l’homme à terre pour pouvoir passer par-dessus et rejoindre Anne. Elle se retourna ensuite tandis que l’agent immobilier se tordait de douleur après d’être reçu des talons d’escarpins dans la peau, et retourna ses paumes de mains. Une flammèche un peu tremblante apparut dans chacune d’elles mais s‘éteignit.
-Oh ! Arrête de chouiner, tu m’empêches de me concentrer ! Ma Belette, fais-le taire s’il te plait.
Elle recommença en mettant cette fois ses mains face à face. Là, une boule de feu un peu plus conséquente apparut et le sourire de la reine également.
-Ah voilà qui est mieux.
Elle lança un regard noir à ce cher Woodley avant de lui lancer la boule de feu dessus, faisant intégralement brûler sa chemise. Puis, elle claqua des doigts pour que le feu disparaisse.
-Est-ce qu’il t’en faut davantage, ou vas-tu te décider à nous céder cet appartement ?
Tout comme moi ma meilleure amie n’appréciait guère l’évocation du mot impossible. Lorsqu’elle répétait les mots du vendeur, je voyais ce dernier trembler de peur ses poils se dressant dans sa nuque preuve de sa méfiance, tandis que Regina prenait naturellement la place du mauvais flics et moi celui du bon, si tentait que je sois capable d’entrer dans cette peau. Tournant autour comme une lionne autour de sa proie je jouais des mes charmes sur lui, l’appâtant par le sexe, le. nerf de la guerre. Rapidement ce dernier laissa sa virilité s’exprimer, observant cette dernière se tendre avec souffrance contre son pantalon de tailleur, je ne pus m’empêcher d’avoir une moue de compassion mêlée à un regard sadique. Rapidement ce dernier se retrouva à genoux et je sentais un sourire sadique étirer mes lèvres tandis que je sortais mon poignard en le faisant rouler entre mes doigts tout en riant au compliment de mon amie :
« Nous excellons toutes les deux dans notre art, c’est ce qui nous rend aussi exceptionnel, n’es-tu pas d’accord Woody ? »
Proposant par la suite de tester les pouvoirs de Regina dans ce nouveau monde avec un air machiavélique j’entendais l’agent immobilier geindre ce qui le rendait clairement moins attrayant mais qu’importe, observant cette dernière tentait de créer une boule de feu, je ne pu m’empêcher de grimacer face à son échec :
« T’inquiète pas ma loutre je sais que tu vas y arriver ! »
Finissant par m’asseoir à califourchon sur lui, je passais la lame de mon poignard sur sa joue prenant garde de ne pas le blesser tout en susurrant en titillant ce dernier avec l’habilité d’un professionnelle :
« S’il te plait tiens toi correctement mon mignon je ne voudrais pas t’abimer avant que l’on ai pu jouer tous les deux … Toi aussi tu trouve cela dommage n’est-ce pas ? Tu sais ce qu’il te reste à faire pour nous contenter ? N’est-ce pas que tu le sais ? »
Ce dernier hochant la tête tel un chien à la merci de son maitre je souriais de toutes mes dents, notamment parce que j’entendais le crépitement du feu derrière moi tandis que Regina se régissais de sa victoire tandis que l’attention de Woodley résidait essentiellement dans son érection qui n’avait de cesse de gonfler, me retirant avec souplesse en une roulade je faisais signe. Regina d’y aller et observait sa chemise bruler avant que le feu ne sois stopper par mon amie et que j’applaudisse tandis que Woodley sortait de son mutisme :
« Mais qui êtes-vous ?
- Qu’importe mon mignon tu sais désormais que nous reculerons devant rien pour avoir cet appartement, retiens seulement que tu es face à deux merveilleuses femmes capable de tout pour avoir ce que l’on est venu chercher. Cette journée peut se dérouler à la perfection ou devenir ton pire cauchemars, dans un cas comme dans l’autre cet appartement sera à nous …
Je vais perdre mon travail … »
Agenouillée à ses côtés je laissais mon poignard taquiner son torse légèrement musclé tout en ajoutant :
« Mais tu auras contenter deux femmes ! »
Me relevant je lui écrasais les doigts avec mon escarpin en demandant :
« A moins que tu préfères qu’on tente deux trois trucs sur toi ma loutre tu aurais une idée ? Une préférence, je ne sais plus si j’ai emporté quelques unes de mes confections chéries ? »
Une nouvelle vie s’offrait à elles, et Anne et Regina ne pouvaient se permettre de négliger des détails aussi importants qu’un logement décent pour des femmes de leur envergure. Il leur faudrait ensuite trouver du personnel compétent. Mais pour l’heure, la négociation de l’obtention du loft semblait difficile, il fallait un peu mieux convaincre l’agent immobilier. Anne se chargeait de le charmer, ou carrément de le chauffer, sous le regard mi amusé mi dégouté de la reine qui trouvait cet homme repoussant. Mais bon, son amie avait ses méthodes et elles étaient efficaces, alors elle ne se permettrait pas de la juger.
La méduse voulait que son amie teste ses pouvoirs dans ce monde, et Regina savait qu’ici, ils seraient limités. Néanmoins, encouragée par son amie, n’ayant pas peur du fiasco, elle se lança. Evidemment, elle le sentait, elle devait y mettre beaucoup plus d’énergie et de concentration pour un résultat bien maigre par rapport à l’étendue de ses pouvoirs de l’autre côté. Malgré tout, elle parvint à mettre le feu à la chemise de l’agent immobilier. Sourire satisfait aux lèvres, elle arrêta les flammes alors qu’il ne restait plus un centimètre carré de tissu sur le torse de l’homme médusé de peur et d’incompréhension.
-Tu avais raison ma belette. Ah, je crois que personne ne sait aussi bien s’amuser autant que nous deux.
Applaudie par Anne, Regina lui fit un petit signe de tête en guise de salut tandis que Woodley essayait de s’enquérir de l’identité de ses deux interlocutrices. Agacée, la méchante reine laissa son amie lui répondre, et ce de manière très explicite. Ça ne le regardait pas mais en revanche, il avait plutôt intérêt à obtempérer.
-Que sont une chemise et un travail à côté de la vie, que tu pourrais perdre tout aussi facilement…
Tout en parlant, la belle brune resserra ses doigts ce qui eut pour effet d’étrangler à distance le malheureux. Elle relâcha la pression au bout de cinq secondes, histoire de lui ajouter un peu de stress sans pour autant le tuer. D’un certain côté, Regina espérait que Woodley ne coopèrerait pas trop vite. Anne venait de proposer de tenter des expériences sur lui et cette idée lui parut fort amusante.
-Oh, on pourrait voir si sa famille brûle aussi bien que sa chemise ?
En général, ce genre de menace, si les précédents exemples n’avaient pas suffi, permettait d’assurer un succès. La méchante reine tourna un regard sadique vers leur victime du jour qui se mit à trembler de tous ses membres.
-Et mon amie excelle en confection de poisons. J’espère que tu as une famille nombreuse…
Torturer cet homme en jouant sur sa fibre sexuel, masculine, qu’en usant de moyen de tortue tout autre tel que le feu était jouissif. J’adorais jouer à cela. Tout comme Regina d’ailleurs, elle le disait haut et fort, nous étions les seules à savoir s’amuser ainsi. Je savais qu’avoir réussi son petit tour de passe passe lui faisait un bien fou. Elle retrouvait un peu de ce qui l’avait défini pendant tellement d’année, tout comme moi retomber dans les tréfonds de son âme ranimer sa flamme. Le dénommé Woodley ne demandait qu’une seule chose : savoir qui nous étions. En mon sens cette question était ridicule. Regina semblait penser la même chose si je m’en tenais à son langage corporel. Ayant endossé le rôle du gentil flic dans notre duo je me lançais dans de vague explication faussement gentille qui déconcertait plus que toutes autres chose l’agent immobilier. Je sentais que plus les minutes passeraient et plus j’allais souffrir de devoir être la gentille de l’histoire et pour cause sa niaiserie me tapais sur le système nerveux. Il gémissait qu’il perdrait son travail. Pensait-il réellement qu’on en avait quelque chose à faire de son travail. C’est d’ailleurs ce que lui fit comprendre mon amie dont je saluais la perspicacité d’un geste de tête :
« J’aurais pas dit mieux ma loutre »
Rapidement le jeune homme se retrouvais étranglé à distance et je me sentais sourire d’un air sadique avant de prendre place auprès de mon amie pour murmurer à son oreille :
« J’adore quand tu fais cela »
J’aurais tout donné pour être capable de tel prouesse mais la magie ne s’apprend pas lorsqu’on en a pas dans le sang, on ne peux pas la faire venir.
« Je reviens je vais voir ce que j’ai emmené comme jouet »
Annonçais-je avant de me rendre vers nos valises, pour ouvrir la mienne et en ressorti quatre fioles dont je ne me souvenais plus tellement de qui contenait quoi. Qu’importe je verrais bien l’effet qu’elles auraient sur notre victime, revenant une fois que Regina eu menacer l’intégralité de sa famille. Me manifestant en faisant claquer mes talons j’annonçais tout en posant mes fioles sur une table :
« J’ai emporté que cela ma loutre, mais je ne sais plus qu’elles sont leur effet ça sera la surprise ! »
Tournant autour de notre victime je partais chercher son téléphone portable avant de me poster à côté de Regina en déverrouillant son portable avant d’aller sur ses messages pour chercher une potentielle victime :
« Dit moi à ton avis qui est-ce qu’il aime le plus ? »
Gasmask
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Finalement, tout leur arrivait sur un plateau : une nouvelle habitation et une petite fête de bienvenue en la personne du pauvre agent immobilier qui ferait office de réjouissance. Cet idiot avait un peu trop tiré sur la corde et les deux beautés maléfiques commençaient à perdre patience et avaient donc décidé de s’amuser avec lui, à présent qu’il était entendu, du moins de leur côté, que ce superbe appartement était le leur désormais. Regina étrangla à distance l’inconnu pour lui faire comprendre qu’il n’était absolument pas en position de négocier. Anne lui murmura combien elle aimait cela et son amie lui rendit un clin d’œil. Alors, Woodley, d’une main tremblante, ouvrit sa mallette et en sortit un contrat une fois que la reine l’eut relâché.
« T… très bien… signez ici… » balbutia-t-il avant de passer ses mains sur son cou.
Frappant dans ses mains pour manifester sa joie, Regina s’approcha avant de faire apparaître une plume dans sa main.
-Ce contrat-là me plait mieux que ceux du Ténébreux !
Elle signa au bas de la page avant de tendre la plume à Anne. L’agent immobilier avait déjà paraphé et mis son nom, ce qui permettait aux deux demoiselles de pouvoir continuer à l’abîmer sans risque. Anne alla chercher dans ses affaires de quoi commencer la petite fête. Pendant ce temps, Regina avança vers Woodley d’un pas félin, un regard et un sourire menaçant sur le visage. L’ancienne méduse revint, quatre fioles en mains, annonçant qu’elle ne savait plus trop à quoi elles correspondaient.
-Tu sais que les seules surprises que j’aime viennent de toi, ma belette. Commençons.
D’un geste du poignet, elle envoya valser l’agent immobilier sur la table, il s’y retrouva allongé sur le dos tandis que les lignes de fer forgé se nouèrent autour de ses poignets et cheville pour l’immobiliser. -Par laquelle veux-tu commencer, très chère ?
C’est alors qu’Anne sortit le téléphone portable de Woodley. Quelle étrange technologie. Regina, curieuse, s’avança plus près pour regarder de quoi il retournait. Une photo de famille servait de fond d’écran.
-Oh, j’avais raison, il a une famille nombreuse, regarde, il y a trois enfants. Oh, faisons-les venir ma belette, ce serait tellement drôle. Comment fonctionne cette chose ?
Woodley se mit à gémir et supplier que l’on épargne sa famille. -Ferme-la, vermine ! lui intima-t-elle d’un ton autoritaire avant de reporter son attention sur l’appareil que tenait son amie.
Elle se mit à réfléchir à la question qu’Anne venait de poser.
-Je ne saurais dire. A ton avis, a-t-il une préférence pour l’un de ses enfants ou pour sa femme ? C’est difficile à dire.
Ce fut avec une extrême déception que je regardais l’agent immobilier nous donner le contrat. Il n’avait pas tenu longtemps. Ne vous y méprenez pas j’étais contente que nous soyons arriver à nos fins mais qu’on se le dise, depuis le début de cette confrontation (si tenté qu’on peux appeler cela ainsi), je savais que nous parviendrons à avoir cet appartement sans débourser un seul centimes. Souriant à Regina en la voyant frapper dans ses mains, je me rapprochais d’elle pour voir le fameux contrat pré-signer. Quel horrible erreur pensais-je tout en acquiesçant aux propos de ma meilleure amie :
« Je suis bien d’accord avec toi, ça le ferait pâlir d’horreur de voir un tel contrat. »
Prenant la plume que Regina me tendait, je signais juste à côté d’elle avant de sourire d’un air machiavélique à l’agent immobilier. Il pensait naïvement que tout était terminé. Il pensait que nous allions le laisser partir. Il pensait qu’il rentrerait auprès de sa femme et qu’il pourrait la baiser tranquillement pour oublier ses mésaventures, mais il n’en serait rien. Dès qu’il avait placé un pied dans cet appartement son sort avait été scellé. Enfin, non au départ j’avais voulu lui laisser la vie mais dès lors que la magie était apparue à l’équation, j’avais décidé de le tuer. Regina avait fiât de même. Il en savait beaucoup trop. Sortant mes potions que j’avais vulgairement rangé, si bien que j’ignorais bien laquelle faisait quoi je regardais Regina emprisonner l’agent immobilier pendant que j’ouvrais mes bébés pour sentir le contenu à la recherche de leur vertus.
« Je cherche, nous devons être prudente ma loutre, si nous abusons de ma réserve, nous n’aurons plus rien, je ne pense pas que cette ville m’offrira les ingrédients nécessaires à leur confection. »
Elle devait l’entendre, même si ça me faisait mal de devoir avouer que cette ville allait mettre à mal un de mes plus grande passion. Pour l’heure Woodley nous suppliait de lui laisser la vie sauve avant de se mettre littéralement à hurler quand je lui volais son téléphone pour chercher des informations sur sa famille. Laissant le cellulaire à Regina, je saisissais une de mes fioles que j’ouvrais avant de plonger une de mes dagues les plus fines à l’intérieur. D’un pas déterminée je retournais auprès de Woodley en le saisissant violemment par la mâchoire pour l’obliger à ouvrir la bouche pendant que Regina me demandait qui est-ce qu’il préférait dans sa famille :
« Je l’ignore, regarde si y en a un de plus récurent sur les photos ! »
Répondais-je tout en insérant la dague dans sa bouche pour entailler sa langue. Son cri transperçant mes tympans je le giflais avant d’essuyer a dague sur sa chemise pour revenir vers Regina.
« On sera dans quelque seconde quel son les attribue de la potion que j’ai utilisé, j’ai un doute soit elle nécrosera la langue, soit elle se désagrège, ou sinon elle gonflera et explosera. Dans un cas comme dans l’autre, il cessera de nous casser les oreilles avec ses complaintes. »
Repartant vers mon ami, je passais les photos une part une, cherchant une réponse à sa question avant que je ne propose :
« La petite dernière tu en dis quoi ? »
Gasmask
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Enfin, l’appartement était officiellement à elles. Ce stupide morceau de papier le stipulait. Regina était ravie, même si la tâche s’était avérée extrêmement facile. Anne semblait déçue, mais son amie espérait la divertir un peu en usant de sa magie pour emprisonner leur cher agent immobilier. Le voilà donc ligoté à la table en verre par des tiges de fer forgé. Impossible pour lui de s’échapper, et même ne serait-ce que d’y penser. Les deux amies plaisantèrent sur ce contrat qui faisait bien pâle figure à côté de ceux du Ténébreux, et le pauvre mortel se demandait bien de quoi elles parlaient, mais ne fut pas assez sot pour la ramener sur ce sujet.
La belle blonde était partie en pleine recherche de quelle potion utiliser sur leur petit cobaye du jour. Il fallait dire que la reine était admirative de ce qu’était capable de faire son amie sans magie. Elle aussi savait confectionner des potions, mais c’était plus amusant d’arracher des coeurs selon elle. Mais elle reconnaissait volontiers les talents de sa meilleure amie. Cette dernière savait néanmoins faire preuve de prudence, comme l’attestait sa dernière réplique. -Tu as raison ma belette, ne gâchons pas tout tout de suite, nous risquerions d’en être nostalgique.
L’utilisation du drôle d’appareil qu’ici ils appelaient « téléphone portable » les occupa un petit moment. Bien vite, Anne s’était familiarisée avec le gadget et trouva sans problème les photos. Puis elle retourna à ses potions pour calmer un peu l’agent immobiliser qui ne cessait de geindre. Pendant ce temps, Regina continuait à faire défiler les images de cette famille Ô combien trop parfaite à son goût. Cela lui faisait penser à son idiote de belle-fille. -Je crois que tu as raison, c’est la petite dernière qu’il a en préférence, je viens de voir passer pas moins de quatre portraits. Elle ressemble à Blanche, rien que cela, c’est un crime.
Elle tourna la tête vers eux en entendant hurler le père de famille, sans doute moins sous le coup de la lame empoisonnée que sur le fait d’imaginer sa petite fille torturée comme il l’était présentement. Anne annonça alors les possibilités quant à la potion qu’elle venait d’utiliser, et le sourire de sa reine s’agrandit.
-C’est du talent à l’état pur dont tu disposes, ma belette. Tu m’inspires tellement, tu sais.
Puis, lui rendant le téléphone, elle s’approcha de la victime gémissante.
-Tu as entendu ? Cesse de nous casser les oreilles, sinon je t’arrache les cordes vocales de mes mains. J’avoue que ma spécialité, c’est plutôt les coeurs, mais je suis prête à faire une exception pour toi.
Le pauvre homme tremblait à présent, tout en gémissant, chaque fois que l’une des deux femmes diaboliques s’approchait de lui. -Bien, je crois qu’il a compris, déclara Regina, tout sourire, se tournant vers son amie. Donc, envoyons un message à chacun des membres de sa famille pour qu’ils le rejoigne. Que la fête commence !
Voilà qui serait parfait comme pendaison de crémaillère. -Oh et dis-leur de nous rapporter du champagne. Ils ont bien cela dans ce monde, n’est-ce pas ?
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Sam 19 Aoû - 20:07
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