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 Qui es-tu réellement Absolem ?

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Message# Sujet: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Sam 20 Jan - 9:53

ABSOLEM
&
JULIETTE
RÉVÉLATION DE DEUX ÊTRES DE WONDERLAND QU'UNE SEULE CHOSE RÉUNIS : ALICE

Mon royaume. Son atmosphère apaisante et rassurante m'avait manqué. En me réveillant ce matin dans mes quartiers je m'étais sentie soulagée. C'était ma maison. Naturellement, je m'étais retournée dans le lit pour retrouver Roméo et l'embrasser tendrement, mais il n'y avait personne, comme d'habitude. Même en vingt-huit ans, je n'avais pas perdu ce tic. Ce rituel matinal, dont l'absence me ramenait violement à la réalité. Passant une main dans mes cheveux je voyais la rougeur de mes poignets et des courbatures se faisaient sentir, preuve que mon corps avait subi de lourde épreuve.

" Vous devriez vous reposer Juliette "

Sursautant à l'entente de cette voix, je me retournais vers sa provenance et apercevais Alfred lover dans le rockingchair au fond de ma chambre. Ce dernier leva les mains pour me calmer avant d'ajouter :

" Je suis seulement là pour veiller à ce que votre esprit se répare dans les meilleurs conditions Juliette. Derrière la porte votre garde royale vous garde, vous ne risquez rien. Dawn se repose tout comme le reste des personnes que vous avez ramené avec vous. Vous êtes en sécurité maintenant. "

Ce dernier se levant il marchait doucement vers moi, en abordant un sourire paternel. Il m'avait toujours regardé avec un regard tendre, un regard aimant, mais sans aucun autre désir malsain sous-jacent. Jusqu'ici, j'avais gardé le silence, à quoi bon parler, il pouvait encore lire dans mes pensées tant que je lui en interdisais pas l'accès. Malgré tout j'hochais la tête, et prenais un peu d'eau avant de me recoucher en murmurant :

" Je vais devoir repartir Alfred ! Je ne peux pas rester ici tant qu'il n'est pas revenu ou tant que je ne suis pas sûr qu'il ne veuille plus de moi "

Alfred posant sa main sur le cadre de mon lit il hochait la tête avec un air entendu :

" Je sais, mais avant il vous faut vous rendormir majesté. Dormez, demain nous parlerons des modalités de votre départ. "

Laissant échapper un soupir, je me retournais dans mon lit et lui demandais de sortir de mes quartiers, en prétextant que j'avais besoin d'air et de me retrouver seule. Comme souvent, Alfred m'obéissait avant de sortir, j'apercevais brièvement les armes de ma garde personnelle et je me laissais m'enfoncer dans mon lit. Tout passait et repassait dans ma tête, Romain s'était-il aperçu que j'avais une nouvelle fois disparu ? Une part de moi espérait que ce soit le cas, mais une autre priait pour qu'il n'ait rien remarqué. Comment expliquer à un amnésique cartésien que j'avais traversé les mondes pour me retrouver dans le désert aride des terres du Sud où j'avais été promise à un prince qui m'avait enfermé dans son harem et privé de mes pouvoirs ? Non je ne pouvais pas lui dire ça. Et Louise qu'allais-je pouvoir lui dire ? Je haïssais Rozen pour sa maladresse, tout comme je l'adorais de toutes mon âme.
Je restais ainsi à réfléchir à ma situation jusqu'à ce que cela me rende dingue et qu'une autre pensée me vienne : mon fils. Me levant, je partais enfiler une robe rose parme, qui comme toutes mes robes royales étaient parsemés d'un fin voilage protégeant mon corps et camouflant ses marques disgracieuses. A peine sortie de mes quartiers, les deux gardes royaux qui gardaient la porte de mes quartiers me firent une révérence, avant de commencer à me suivre.

" Je sais parfaitement me déplacer seule, allez donc vous reposer, et c'est un ordre, je n'ai que cure de ce que les mages vous ont demandé de faire. "

Ses derniers acceptèrent conscient que j'étais bien la seule dans ce royaume dont l'autorité ne pouvait être remise en question et je partais en cuisine où mes femmes de chambres se levèrent en sursaut peu préparer à ce que j'apparaisse aussi tôt. Leur faisant signe de ne pas s'affoler je buvais un verre d'eau et partais en informant les gardes à l'extérieur du château que je ne voulais pas être dérangée.  Tout le monde savait pertinemment ce que j'allais faire. J'avais fait cela pendant vingt-huit ans. Partant dans le jardin je ramassais des rose blanche et rouge que je nouais en forme de couronne après avoir coupé une partie des épines avec mon poignard. Une fois la couronne faite, je partais vers la tombe de mon fils et de ma sœur. Sur le chemin, je formais un bouquet de lys, les fleurs préférées d'Alice. Le cœur lourd, je me retrouvais devant la tombe de ma sœur ou je déposais le bouquet après avoir posé un baiser sur les fleurs. Me retournant vers la tombe de mon fils, je sentais une larme rouler sur ma joue et je déposais la couronne de rose avant de m'agenouillais devant ses dernières en prenant soin de ne pas salir ma robe. Les yeux clos, je m'humectais les lèvres, j'allais commencer à leur parler quand j'entendais des bruits de pas.

" Quels mots est-ce qu'il faut que j'explique dans la phrase : je veux être seule ! "
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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Dim 21 Jan - 12:17

ABSOLEM
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JULIETTE
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De retour à Wonderland, le Royaume Blanc de la Reine Juliette. Je me doutais bien que nous finirions par revenir ici, mais j’avouais que je ne m’y faisais pas. Ce royaume faisait remonter bien trop de souvenirs pour me laisser de marbre. J’aimais cet endroit, son merveilleux, son fantasque et même si nous n’étions pas là pour très longtemps, même si nous étions accueillis au château très gentiment, je n’avais pas envie de rester là. Aussi, j’observais, quelque peu en retrait, j’observais le retour de la reine dans son royaume, la joie de ses Hommes de la retrouver mais aussi la tristesse de savoir qu’elle devait bientôt repartir. Les mages semblaient tout même assez soulagés de la savoir en relativement bonne santé et de la savoir bien entourée. Je parlais de Rozen, pas de moi, non, ils me regardaient comme s’ils craignaient que je ne fasse quelque chose d’incroyablement diabolique ou encore d’incroyablement stupide. Alors je leur offrais mon plus beau sourire avant de vivre notre petit groupe.

J’étais certain que le mage...Alfred m’avait reconnu, lui, je pouvais le voir dans son regard. Alice avait dû par le passé parler de moi, ou encore peut-être l’avait-il vu ? M’enfin, qu’importe. Je n’étais pas là pour longtemps, aussi bientôt je suivrais ma magnifique nièce dans son aventure folle.

Dans la chambre qu’ils m’avaient assigné, je réfléchissais, me replongeant dans un passé bien lointain à présent. Un passé où la jeune Alice venait à ma rencontre pour que nous discutions. Enfin, discuter était un grand mot. Je l’écoutais, lui donnait parfois des conseils énigmatiques, mais peu à peu, nos rendez-vous m’étaient précieux. Son sourire, sa présence m’apaisait à l’époque. C’était sans doute la raison pour laquelle j’étais resté aussi longtemps auprès de la Reine Rouge, Freya, tout coïncidait. La période la plus heureuse mais aussi la plus lointaine de mon objectif de conquête du trône des enfers coïncidait avec ma rencontre avec la jeune femme et mon amitié avec Freya.

Je soupirais. Je devais bouger, je devais prendre l’air, aussi, décidais-je de rendre une petite visite à mon amie d’autrefois. Sans doute mon choix pour Cora avait précipité la chute de la jeune fille, pourtant je ne devais pas réfléchir de la sorte. A la guerre comme à la guerre. La vie n’est pas belle, elle est triste et moche, remplie de haine, de désirs et de désespoirs, rien que cela. Pourtant je voulais rendre hommage à celle qui avait su autrefois me redonner le sourire.
Des lys en main, sa fleur préférée, je me rendis dans ce lieu qui ne lui rendait pas justice, tandis que quelqu’un m’avait devancé. Juliette. Elle était là, vers la tombe d’Alice tandis qu’elle s’énervait de ne pas pouvoir être seule.

Je m’avançais, le bouquet en main, m’avançant assez pour y déposer à mon tour le bouquet sans lui répondre. Puis passant la main sur la pierre froide, juste un instant, je regardais Juliette avec un sourire qui ne me montait pas jusqu’aux yeux avant de dire : « La solitude peut parfois être le pire des tourments… », puis regardant la tombe de la jeune fille, j’ajoutais, « Ma chère Alice, je regrette que tu ne sois pas là pour apprendre les bonnes manières avec ta sœur... », les deux jeunes femmes ne se ressemblaient pas tellement, pourtant je me surprenais à imaginer ce que la cadette aurait pu devenir. Je restais là, un moment, discutant silencieusement avec mon amie, je n’étais pas sûr qu’elle aurait apprécié mes actes, mes paroles mais bon, je lui en faisais part dans ma tête tout de même. Même si je montrais là à Juliette une facette de moi-même que peu de personnes connaissaient, je m’en fichais, j’étais là pour Alice, un instant de paix, de recueillement tout simplement. Aussi lui murmurais-je : « Désolé de ne pas être venu plus tôt... », ajoutais-je avant de reporter mon attention sur la Reine Blanche. « Ne devriez-vous pas vous reposer avant de repartir ? », lui demandais-je sans aucune pointe de reproches, juste un peu de curiosité. Après tout, elle était une amie proche de ma nièce, aussi devais-je être gentil, pour l'instant.
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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Dim 21 Jan - 13:28

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J'étais persuadée que s'était encore un des mages ou un de mes soldats qui m'avaient suivi. Je n'étais pas d'humeur à être coucouner ou brimer. J'avais le droit de faire et de me rendre ou bon je voulais je n'étais plus une enfant. Il était temps qu'ils se le mettent en tête. Mais quand la personne s'avança pour déposer un autre bouquet de lys sur la tombe de ma sœur je relevais les yeux vers lui. Absolem. La confusion devait se lire sur mon visage. Je l'écoutais parler, comment connaissait-il ma sœur ? Elle ne m'avait jamais parlé d'un homme tels que lui. Riant à sa remarque je perdais une larme avant de me mordre la lèvre :

" Alice se serait offusquée que vous disiez une chose pareille, bien que vous ayez raison. Je n'ai jamais compris mais à ses yeux j'étais une déesse. Elle était pourtant une personne beaucoup plus belle que moi. J'aurais aimé réussir à la protéger et arriver à temps. "

Ma voix trahissait toute la souffrance gisant autour de sa mort et de celle de Jules. Ils étaient morts et voilà ce qu'il restait désormais deux tombes qui ne rendaient pas honneur aux personnes qu'ils étaient ou auraient pu être. Soupirant aux remarques d'Absolem, je sentais mes doigts jouer avec la couronne de fleur.

" Me reposer. Vous avez tous ses mots aux lèvres. Je ne pensais pas que vous vous y mettriez aussi. Je ne suis pas fatiguée et je ne souhaite pas rester enfermée dans mes quartiers. J'ai pris leur potion. J'ai laissé Alfred faire ce qu'il avait à faire. Pour l'instant ils craignent pour ma vie et me surprotègent mais ça ne sert à rien et au fond d'eux ils le savent également. Plus je me soumettrais au moindre de leur désir, moins on pourra s'en aller. "

Mes mots étaient dits sur un ton aimable. Je connaissais les habitants de mon royaume mieux que personne. J'étais leur reine, mais ils m'aimaient comme un membre de leur famille, surtout les mages qui avaient toujours pris la place du père dont Rosaline et moi avions toujours souffert de l'absence. Lui souriant gentiment, je regardais la pierre tombale de mon fils. J'osais à peine imaginer son petit corps en dessous. J'avais laissé Roméo l'enterrer. J'étais une ordure. Une nouvelle larme s'échappa de mes yeux, avant de me relever gracieusement.

" Où avez-vous connu Alice ? "

Me retournant vers lui, je croisais mes bras sur ma poitrine. M'humectant les lèvres j'entendais le glapissement des aigles de la garde royale s'élever autour de nous. Ses dernières se posèrent sur les branches de l'arbres que Roméo avait planté entre les deux tombes et ses derniers me firent une révérence. Baissant la tête en signe de salutation, je leur souriais avant de leur demander d'aller chasser.

" Je suis désolée de vous demander cela de manière aussi abrupte, mais elle ne m'avait jamais parlé de vous… "

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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Dim 21 Jan - 14:09

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Alice, ma douce Alice, quel dommage qu’elle ne soit plus là pour me raconter ses histoires, ses envies d’aventure, ses petits tracas, ses réflexions sur la vie, il fallait dire qu’elle avait une opinion sur tout, et tout était intéressant, nous pouvions parler, ou ne pas parler des heures durant. Une bouffée d’air frais dans un monde farfelus. Aussi nos rendez-vous secrets avaient prit un peu plus d’importance à chaque rencontre, au début je la retrouvais pour tromper mon ennui, pour m’amuser un peu, me jouer de la demoiselle, mais peu à peu, j’avais été touché par sa candeur, sa force, ses espoirs. Oui, peu à peu, je venais non plus pour me moquer, mais pour la comprendre, et voir jusqu’où elle était prête à aller, ce qu’elle allait devenir dans le futur. Si elle finirait par trahir ses espoirs, ses désirs, ou si elle continuerait à aller de l’avant.

Je souris un peu plus franchement à la remarque de Juliette, oh oui, Alice aurait tenté de me faire ravaler mes paroles avec un air faussement en colère, oui, elle aurait même été mignonne bien que je m’en serai gardé de le lui dire. Les deux sœurs qui belles, c’était un fait, elles avaient toutes deux un charme certain, et j’aurai parié que la cadette aurait fait tourné les têtes des jeunes hommes avant de s’en trouver un gentil, doux et protecteur. Elle aurait alors été la douce princesse du royaume blanc qui aurait retrouvé son ami de temps en temps pour se plaindre des mondanité et du manque d’action. Oui, j’imaginais bien la future Alice et cela me peinais, aussi décidais-je de changer de conversation, demandant à Juliette si elle ne devrait pas se reposer un peu. Tout le monde semblait vouloir couver la Reine, mais pas moi, je demandais cela par politesse et aussi parce qu’elle était importante pour Rozen mais aussi pour son lien de sang avec mon Alice.

« Vous pouvez toutefois vous laisser chouchouter un peu pendant que vous êtes ici. Cette interlude vous sera profitable, avant de repartir. Après tout, vous ne savez pas quand vous pourrez revenir... », lui dis-je alors gentiment. « Mais, faites ce que vous souhaitez, au pire des cas vous ne supporterez pas le voyage et je rentrerai seul avec ma nièce... », ajoutais-je un peu en guise de provocation. Etre trop gentil aurait entaché ma réputation de démon… mais ça...elle ne pouvait pas le savoir.
Lorsque la Reine se releva gracieusement, elle me demanda alors où j’avais connu sa sœur car elle n’avait jamais parlé de moi. Je lui souris alors franchement, avant de lui répondre : « C’était notre petit secret. Après tout, la princesse du Royaume Blanc avec une figure emblématique du Royaume Rouge, cela pouvait être mal interprété par l’un comme l’autre des Royaume... », commençais-je avant de continuer… « Nous nous sommes rencontré il y a longtemps, je cherchais un moment de solitude et elle cherchait l’aventure… puis, peu à peu, nos rendez-vous sont devenus réguliers avant de cesser complément une fois la guerre déclarée. », un tournant dans son histoire et dans la mienne.

J’acceptais de livrer une partie de mon histoire avec Alice à Juliette, après tout, elle en avait le droit, elle était sa sœur et je savais à quel point la jeune fille aimait sa sœur. Elle l’adorait, l’admirait et voulait devenir comme elle un jour, aussi forte, aussi belle… Alice ne voyait pas à quel point elle était lumineuse et à quel point elle parvenait à attirer les gens auprès d’elle. Elle n’avait pas besoin de ressemblait à la Reine, non, elle possédait sa propre force, son propre pouvoir. « Peut-être Alice vous a-t-elle parlé de moi, sans pour autant dévoiler mon nom, elle m’avait surnommé ‘la chenille’, cela vous parle peut-être plus… ? », c’était une possibilité à ne pas écarter, mais au pire, ce n’était pas grave, je l’avais connue, conseillée parfois et c’était tout ce qui compter. Qu’importe que les autres soient au courant. Elle avait aussi été mon Alice.
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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Dim 21 Jan - 17:15

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Absolem me connaissait très mal, je n'étais pas du genre à me laisser me faire chouchouter. L'ancienne Juliette, celle de Vérone aurait été ainsi. Mais cette Juliette-là avait péri il y a bien longtemps dans les slaves de la haine entre les Montaigu et les Capulet. Haussant les épaules je laissais échapper un léger rire :

" Ce n'est pas tellement mon style de faire cela, et ne pariez pas sur ma faiblesse, j'ai connu pire que cette passade dans les terres arides. "

Mon regard se perdait légèrement sur le bouquet de lys que j'avais apporté à Rosaline, les cris de cette dernière le jour où je m'étais fait fouetter sous ses yeux me revenaient en mémoire réveillant ainsi la douleur endormie dans mes cicatrices dorsales. Son visage enseveli de larmes je la revoyais prendre la place l'espace d'un instant avant qu'une rafale de vent me ramène à l'instant présent et que je ne passe une main dans ma chevelure tout en me relevant gracieusement. Des secrets, j'ignorais que ma sœur en avait avec moi. C'était complètement idéaliste pour moi de penser qu'elle n'en avait jamais eu. Elle était une jeune femme exceptionnelle et nous avions une relation très fusionnelle, mais elle avait son jardin secret, comme toute jeune fille de son âge.

" La guerre a été déclaré le jour de sa mort. Je ne voulais pas d'une guerre, j'en avais jamais voulu jusqu'au jour où on a ordonné l'exécution de Rosaline. Je ne sais pas pourquoi elle a voulu qu'on se retrouve là-bas, mais une chose est sûre elle est tombée dans un piège. J'aurais dû être plus rapide. Je ne me rappelle même plus de ce qui m'avait retardé ce jour-là. "

Je ne savais pas pourquoi je disais cela. Pourquoi est-ce que je racontais cela à lui. Je ne savais rien et en plus il était une figure emblématique du royaume rouge, était-il à l'origine de sa mort ? Non, il semblait aimer ma sœur. Ma douce Rosaline. Ce dernier se rappela à mon bon souvenir en me parlant du surnom qu'Alice lui avait donné. La chenille, laissant échapper un léger rire je sentais mon regard se baisser sur sa pierre tombale :

" La chenille, c'était vous ? Oui elle m'en a parlé alors, elle vous appréciait beaucoup. J'avoue que j'ai eu du mal à croire que vous étiez une vraie personne, Alice était tellement évasive lorsqu'elle parlait de vous. Mais je savais qu'elle semait sa garde royale, les aigles prenaient toujours le relai, j'ignorais par contre qu'elle entrait sur les terres rouges, … "

Nul doute que si je l'aurais su j'aurais littéralement fait une crise de panique et sa garde aurait était décuplé, pour le coup même Roméo aurait été du même avis. Pourquoi jouait-elle avec le feu ? Pourquoi était-elle incapable de se contenir ? Mes mains se posant sur mon ventre je pensais à Jules, elle en aurait été la marraine et aurait été exceptionnelle dans ce rôle.

" Cora me les a retirés. Un jour elle paiera, même si je dois y laisser la vie. "

Ma voix était sombre en disant cela, j'avais appris que Cora était la mère de Regina, elle était entourée d'alliée, mais je n'en avais que cure. Cette femme m'avait pris ma sœur, mon fils, elle n'aurait jamais dû s'en prendre à eux.

" Je suppose que si vous étiez une figure emblématique du royaume rouge vous allez vouloir protéger Cora et me tuer sur le champ après ce que je viens de dire ? "

Sur ses mots je me retournais vers lui, plantant mon regard dans le sien. Je n'avais pas peur. La mort ne m'avait jamais effrayé. J'étais forte et courageuse, je n'étais pas du genre à fuir, si tel était son envie, rien ne l'en empêcherait. J'avais congédié ma garde, les aigles, nous étions seuls. Naturellement, s'il faisait cela, il allait devoir fuir rapidement et sans se retourner, il avait vu l'attachement que mon peuple me portait. Il était assez intelligent pour savoir que ma mort provoquerait un soulèvement sans pareil.


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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Ven 26 Jan - 13:40

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Même si Juliette avait tout de l’héroïne modèle, elle ne se laissait pas bercée par de douces illusions, même le temps d’un instant, juste…profiter de la chaleur de son foyer avant de repartir vers une nouvelle bataille. Non, elle n’était pas de ce genre là et me le fit bien comprendre. En soi, je n’en avais que faire, après tout, elle était maître d’elle-même et tant que cela m’affectait pas Rozen, alors tout irait pour le mieux. Je ne savais pas ce qui nous conduisait à nous épancher de la sorte tous les deux, mais nous livrions un peu de nos souvenirs, même si celui que la Reine Blanche évoquait n’était pas le plus joyeux, loin de là.

Je savais bien que Cora voulait la tête de la jeune Alice, du fait de la prophétie et même si j’aimais le fait pour mon alliée d’avoir pris immédiatement les devant, nous aurions pu trouver sans doute une autre solution. Alice avait donc péri sous les ordres de mon alliée, malgré mes mises en garde parfois voilées. Trop gentille, trop pure pour voir les ténèbres ancrées dans le cœur et l’âme des gens. Je ne savais pas réellement ce qui avait conduit Alice si près de nos terres autrefois, ni même ce qu’elle souhaitait dire à sa sœur. Toutefois apprendre sa mort n’avait peu touché. J’avais apprécié la légèreté de la jeune fille, mais aussi le fait qu’elle était tourmenté, l’espoir l’humaine… Oui, elle m’avait touché, et je ne pouvais pas dire que la savoir sous terre m’enchantait pleinement.

Je livrais alors à Juliette l’un de nos petits secrets, un stupide surnom qu’Alice m’avait donné puisque je refusais de lui donner mon vrai prénom, changeant de pseudonyme à chacune de nos rencontres. Elle avait fini par m’affubler du surnom de « chenille ». J’étais la chenille un peu loufoque de notre chère Alice. « Nos lieux de rendez-vous étaient variés, mais toujours à l’abris des regards, ainsi nous pouvions prendre tout le temps que nous voulions, pour parler ou ne pas le faire d’ailleurs… Votre sœur avait toujours une façon bien à elle de me signaler sa présence. Une petite dose de folie chez ce petit bout de femme… », ainsi Alice avait parlé de moi à sa grande-sœur… assez pour laisser penser que peut-être, la chenille était un personnage de fiction. C’était assez cocasse vu qu’avec elle je me conduisait différemment qu’avec les autres. Après tout, j’aurai pu très bien la tuer moi-même dès le premier jour de notre rencontre, l’amener à Cora et hop, le tour aurait été joué, non. J’avais passé du temps avec la jeune fille, une jeune fille têtue au point de ne pas écouter mes mises en gardes. Quel gâchis…

Juliette fit des déclarations qui n’étaient pas à prendre à la légère. Je soutenais son regard, totalement sérieux. A ce jour, je n’avais rien contre elle personnellement, mais je protégeais mes alliés, et Cora était l’une d’entre eux, une alliée mais aussi au fil du temps, un genre de meilleure amie. Ne vous y trompez pas, l’amitié entre « méchants » et relative mais disons que nous nous entendions bien et que l’on se comprenait.

« Je suis en effet un allié de Cora et en cette qualité, nous serons sans aucun doute ennemis le moment venu. Je ne compte pas pour autant vous tuer pour vos déclarations. Si je devais tuer toutes les personnes qui déteste Cora ou moi-même, nous ne serions sans doute que peu nombreux à nous amuser ici-bas. », je fis une légère pause, « Toutefois je ne vous ferai pas de cadeau malgré votre lien avec ma nièce. Aujourd’hui, je suis là pour elle, c’est également une des raisons qui fait que je ne vous tuerai pas. », je lui fis un peu, mais yeux pétillants de méchanceté mais également d’amusement, « Nous ne serons pas amis et nous ne souhaitons pas le devenir. Aussi, je vous propose une trêve durant le voyage. Vous n’aurez rien à craindre de moi jusqu’à ce que nous soyons arrivés à destination. »

Cela voulait également dire qu’après notre arrivée à Storybrooke, tous les coups seraient permis et que, si le cœur nous en dit, nous pourrions continuer la guerre débutée il y a longtemps.

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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Ven 26 Jan - 23:14

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Je ne savais pas quoi penser de ses rendez-vous qu'avait eu Rosaline avec cet homme. De toute manière avoir une opinion avait-il la moindre importance ? Il était un secret de ma sœur, un secret qui me poussait à me demander s'il y en avait d'autres. Est-ce à cause d'un de ses secrets que Cora avait voulu sa mort ? J'écoutais les mots d'Absolem sans lâcher la pierre tombale de ma sœur. Elle me manquait tellement. Vingt-huit ans sans elle n'avait pas comblé le trou béant que son décès avait créé. Je ne m'habituais toujours pas à son absence et une chose en moi me soufflait que ça serait toujours ainsi. Je l'avais aimé plus que de raison. Elle avait été ma force, ma raison de vivre pendant une année de pure horreur. Rosaline était la plus belle partie de mon âme. La perdre me rapprochait de plus en plus des ténèbres et je n'étais pas certaine qu'une seule personne sur terre puisse y faire quelques choses, y compris mon mari. Surtout depuis qu'il avait perdu la mémoire, je craignais qu'aucun retour en arrière ne soit possible. Je redoutais cette solitude. Ce vide, j'avais peur. La folie d'Alice, un faible sourire étira mes lèvres tandis qu'une larme roulait sur ma joue avant que je ne l'essuie pour déverser ma haine sur Cora d'une voix dénudée d'émotion. Je haïssais cette sorcière. Elle m'avait pris ma sœur et mon fils, et par effet ricochet mon mari. La folie m'avait sans doute saisi. C'était certainement ce qu'on aurait dit pour justifier mon comportement, lorsque je me décidais à provoquer ouvertement Absolem. Pour être une figure emblématique encore en vie du royaume rouge, il était forcément un allié de cette reine complètement hors de contrôle. Cette déduction me donnait envie de vomir, il osait se dire ami de ma sœur alors qu'il n'avait rien fait pour la sauver. Une part de moi espérait me tromper. J'espérais qu'Absolem me contredise, mais après la surprise dans son regard il confirma mes dires et je sentais mes poings se fermer. Ses yeux pétillaient d'amusement et de méchanceté pendant que les miens transpiraient la colère et la haine. Il n'avait rien à faire ici. Laissant échapper un léger rire je contractais ma mâchoire :

" Vous pensez vraiment que j'ai envie de jouer sur vos liens familiaux avec Rozen pour assurer mon absolution ? "

Secouant la tête, tout en sentant une rafale de vent s'abattre sur moi, je fermais les yeux, avant de m'apercevoir que les feuilles mortes dessinaient sous nos yeux le visage angélique de ma défunte sœur. Mes pouvoirs exprimaient la puissance de ma souffrance qui serait certainement éternel. Mon regard se perdant dans le portrait quasiment parfait de Rosaline, je me mordais la lèvre avant de murmurer :

" Elle était votre amie et l'avez laissé se faire tuer … "

Fermant les yeux, je sentais mes doigts jouer avec mes cicatrices :

" Si elle était votre amie comme vous le dites, vous auriez dû tenter de la sauver ou au moins me prévenir de ce que préparait Cora. Après tout ce qu'elle a vécu, elle méritait de vivre une longue vie paisible et heureuse, elle ne méritait pas de mourir des crocs d'une louve affamée. "

Me retournant vers lui le visage décomposé par la souffrance, pendant que je détruisais d'un geste de la main ce que ma magie avait créé sans mon consentement :

" Vous voulez une trêve et prolongée ma durée de vie soit, qu'il en soit ainsi, mais permettez-moi de vous poser une question Absolem : Qui êtes-vous réellement ? "


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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Mar 8 Mai - 19:05

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JULIETTE
RÉVÉLATION DE DEUX ÊTRES DE WONDERLAND QU'UNE SEULE CHOSE RÉUNIS : ALICE

Je regardais la jeune femme avec beaucoup de sérieux, après nous étions en train de parler d’avenir et de futures batailles et cela, je ne pouvais que me montrer des plus précautionneux. Aussi, je la mis en garde, les alliés d’aujourd’hui pouvait sans aucun doute devenir les ennemis de demain. Le choix d’un camp dans la bataille qui faisait rare entre la reine rouge et la reine blanche étant déjà tout trouvé, les cartes étaient donc déjà sur la table. Je préférais seulement mettre au clair certains détails pour que, je jour venu, nous n’ayons aucune déconvenues. On pourrait dire que je la jouais fair-play mais peut-on être bien sûr de la parole d’un démon ? Ça… seul le temps pouvait le dire…

« Je ne pense rien. Je ne fais que préciser un certain point, qui, je suis certain sera sans doute important le moment venu. De plus, si c’est l’absolution que vous cherchez, sachez que ce n’est point auprès de moi que vous la trouverai. Je n’en ai ni les moyens, ni l’envie et puis qu’en bien même, ce n’est pas mon rôle. »

Le paysage changeait peu à peu, au fil du temps et de nos paroles, sans doute l’un des effets de la magie de la Reine, une magie puissante et fascinante, une magie qui possédait une âme. Un cocktail incroyablement dangereux mais excitant à la fois… Puis comme l’humanité est une espèce totalement désespérante, la jeune femme se mit à me reprocher de n’avoir rien fait pour sauver Alice. Qu’en savez-t-elle ? Rien, mais elle parlait sans savoir. Elle accusait sans connaître les tenant et les aboutissant, ce qui avait le don de me faire rentrer dans une colère noire. Mes yeux n’étaient alors plus que ténèbres, ma chaleur corporelle avait alors grimpé en flèche.

« Ne m’imputez pas la mort d’Alice sur le dos. Elle était mon amie certes, mais ce n’était pas mon rôle de la protéger. C’était le vôtre. Je l’ai mise en garde à plusieurs reprises, si elle n’a pas su saisir sa chance je n’y peux rien. Sa mort est en effet tragique, mais c’est ainsi. », je fis une pause, essayant de calmer mes pulsions, mes ardeurs qui n’ont rien à voir avec les affres du désirs et des plaisirs. « On fait tous des choix et nous en assumons les conséquences. Alice et vous-même ne faites pas exception. », lui dis-je assez sèchement.

La Reine accepta la trêve le temps du voyage. Ainsi notre combat ne se déroulerait pas sur le chemin du ‘retour’, c’était une bonne chose de moins à se soucier ou tout du bien, une bonne chose de reportée. C’est alors qu’elle me posa une question tout à fait amusante, une question surprenante aussi. Qui étais-je ? Comment répondre simplement alors qu’il existe une multitude de réponses ? Je soupirais alors, ne rompant pas le contact oculaire avec la jeune femme au visage déformé par une souffrance toujours aussi présente.

« Je suis celui que vous voulez bien voir, très cher. Je suis tellement de choses et je peux en être tellement d’autres qu’il m’est difficile voire impossible de répondre clairement à votre question. Toutefois, une chose est sûre : je serai vôtre pire cauchemar si vous entravez mon chemin. », je me rapprochais outrageusement de la Reine, me m’étant à sa hauteur et susurrant à son oreille : « Vous pensez avoir vécu l’enfer et même par moment le vivre encore… mais ce n’est rien à comparé de ce que je suis capable de vous infliger. ».

Je m’éloignais à nouveau, tranquillement, le regard toujours aussi froid et la colère latente, je toisais ouvertement Juliette. « L’enfer n’est pas toujours ce que l’on croit être. », lui dis-je avant de toucher une nouvelle fois la tombe d’Alice puis de partir rejoindre ma très chère nièce. Bientôt nous nous rencontrerons à nouveau, dans des circonstances clairement différentes, ainsi ce jour venu, je laisserai ma colère s’exprimer. En attendant, je tiendrais parole, ce voyage était une période de trêve. Que ça lui laisse le temps de peser ses mots et de comprendre qu’il faudrait plus que ses pouvoirs pour m’arrêter.

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Message# Sujet: Re: Qui es-tu réellement Absolem ?    Qui es-tu réellement Absolem ?  Icon_minitime1Jeu 10 Mai - 16:37

ABSOLEM
&
JULIETTE
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Négocier des traités de paix, une tâche complexe qui imposait aux deux partis de savoir exactement qu’est-ce qu’on pouvait sacrifier pour arriver à un consensus acceptable. D’ordinaire c’était mon mari qui faisait cela, mais j’avais eu à le faire à plusieurs reprises pendant ses vingt-huit première année. Autant dire que je n’étais pas aussi douée que lui. Mon tempérament beaucoup plus fougueux et inconscient me poussait toujours à déclencher une guerre. Je n’étais pas des plus patiente et encore moins en matière d’affaire. Faire face à un ami de mon ennemi me rendait dingue. Il était l’ami d’Alice et pourtant le meilleur ami de Cora. Les deux liens étaient incompatibles l’un avec l’autre. Face à la tombe de ma sœur et mon fils je me retrouvais perdue dans mes pensées, perdue dans ma souffrance. Mes larmes roulaient sur mes joues pendant que mes pouvoirs se déchainaient pour dessiner sous nos yeux le portrait de ma douce et tendre sœur.

« Je sais »

Voilà les seuls mots que j’avais pu prononcer face à ses remarques. Je savais que c’était à moi que revenait la tâche de protéger ma cadette. Depuis le jour de sa naissance j’avais eu ce rôle. Je devais protéger Alice et protéger Jules. J’étais la seule capable de la protéger. Pourtant, j’avais échoué. Je les avais perdus le même jour, et ceux à cause de Cora. Reprenant le contrôle de mes pouvoirs je faisais échouer les feuilles mortes et autres composants de la forêt autour des tombes.

Désireuse de vouloir en savoir plus sur mon nouvel ennemi, je lui posais la question. En guise de réponse ce dernier fut des plus généraliste. Je l’écoutais sans le regarder. Il était dangereux, je sentais sa magie, j’avais vu sa magie, et je savais que si un jour j’avais à me battre contre lui j’aurais de très grande chance de succomber. Si un jour se combat venait, il faudrait que je m’offre corps et âme à ma magie en acceptant sa beauté autant que sa noirceur dévastatrice. Seulement, en étais-je capable ? Je n’en savais rien et je n’avais pu trouver de réponse qu’Absolem se pencha à mon oreille pour susurrer que j’avais cru connaitre l’enfer, mais que ce n’était rien par rapport à ce qu’il pouvait m’infliger. Tournant les yeux vers lui, je le regardais imperturbable avant d’hocher la tête en signe de compréhension. Ce dernier s’en alla et je le regardais partir figer dans mon masque de glace. Une fois seule je m’agenouillais entre la tombe de ma sœur et celle de mon fils pour toucher leur pierre tombale. Laissant parler mon chagrin je pleurais et une tornade protectrice nous entourait.

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