You are finally back home

C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Il ne semble pas emballer à l’idée que tu l’aides pour retrouver son bien, mais tu es déterminée, et tu vas l’aider quoi qu’il en soit. Une sorte de vengeance sur la vie, pour palier au fait que toi tu ne peux toujours pas retrouver ton bien à toi. Alors qu’il feuillette le livre que tu lui as tendu il semble se décomposer. Tu le savais déjà en fait, tu te doutais clairement de la réaction qu’il a à ce moment précis, ça te la fait à toi aussi il y longtemps. C’est pour ça que tu as acheté tout ses livres pour enfants. Tu souris quand il te raconte une anecdote qu’il a eue sur son personnage. Evidemment allez dire à ces étrangers qui parcours Storybrooke que la méchante reine c’est le maire, que blanche neige et professeur des écoles et que le chaperon rouge est serveuse de cafet ! C’est assez risible quand même. Subitement tu arques un sourcil devant sa question. Toi, un personnage, c’est amusant. Tu te relèves alors et vas chercher un joli livre à l’allure ancien, aux bords dorés. Alice au pays des merveilles « je ne sais pas si je suis vraiment un personnage, mais j’ai quelque points commun avec un personnage secondaire de ce conte. Le Lièvre de Mars, mars March…. J’ai été transformée en lièvre dans la forêt enchantée par Rumple, donc peu être que je m’en rapproche un peu » tu ouvres le livre a la page illustrée ou se trouve le dessin de ce fameux lièvre. « Et je viens de Wonderland donc …voilà »

« Tu verras que ce sont des représentations, ce n’est pas collé au réel. Par exemple toi t’es aussi petit qu’un iguane, je ne pense pas que tu ressembles à cette petite chose. Les auteurs ont écrits ces contes basés sur des faits que je ne sais toujours pas où ils ont pu nous connaitre. » Tu lui souris espérant ne pas trop l’avoir choqué sur la vérité de cette ville. « C’est pour ça que Régina est très à cheval sur la sécurité de nos identités, s'il n’y avait pas ces étrangers qui venaient visiter la ville ça serait plus facile pour nous tous. » Refermant les livres tu lui tapotes les mains « tu vas t’y habituer, au pire je te laisserais faire une petite déprime dans le coin de l’appart si t'a besoin de décompenser socialement » rigolant tu veux le taquiner pour détendre l’atmosphère. « Si tu as des doutes, sur la personne à qui tu parles, pur savoir si c’est un étranger ou un habitant du monde magique tu lui demandes si la malédiction passe bien, dans le salon sa passe crème, les gens me trouve déjà très bizarre alors si tu t’y mets personne s’en rendra compte. »

« Mais dehors évite de faire ça, les gens vont jaser. C’est pénible mais c’est la société qui veut ça » tu viens piquer un biscuit pour le tremper dans ta tasse de thé. Petite douceur en ce moment extasiant de rencontre. Avant de percuter massivement [color=#ff0033]« HO si tes le dragon du conte de Mulan, tu connais Mulan, tes un dragonnnn !!!! tu peux te transformer dis dis dis dis ??? j’ai jamais vu de dragon de ma vie !!! »

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Mushu avait toujours joué avec les mots et, par conséquence, façonnée la vérité à son avantage. Comme il l'avait dit à la première personne qu'il avait eue sous sa protection : l'important n'était pas ce que tu savais réellement faire, mais ce que les autres te croient capable de faire. Cette phrase résumait parfaitement sa ligne de conduite. Or, cette façon d'agir semblait impossible dans ce monde étrange. Tout cela a cause de ce dessin qu'il contemplait avec horreur, une illustration affreusement trop proche de la vérité qui devait figurer dans tout les livres de contes de ce monde. Heureusement, toute son histoire n'y figurait pas. On ne parlait que de la partie de sa longue vie qui concernait Mulan. Quelque part, ce n'était pas plus mal que son nom reste associé à sa plus grande réussite. Si on l'avait gommé du récit, il en aurait été vexé.

L'Asiatique écarta ce problème dans un coin de sa tête. Il ne doutait pas un seul instant avoir les compétences de tourner cette information à son avantage, même si cela semblait mal parti. En attendant, il laissa s'exprimer sa curiosité, en demandant si Rozen se trouvait également dans ce livre. Le temps qu'elle aille cherché un autre livre, un ouvrage ayant plus fié allure, l'ex-dragon eut le temps de boire une nouvelle gorgée le temps après avoir reposé le livre pour enfants sur ces genoux, toujours ouvert sur l'illustration montrant sa rencontre avec Mulan. Il regarda l'illustration du Lièvre de Mars avec intérêt puis avec une moue dubitative en comparant avec Rozen. "L'illustration ne rend pas honneur à l'original." Commenta-t-il, toujours flatteur.

La demoiselle le rassura tout en enfonçant involontairement le couteau dans la plaie concernant les représentations. "En réalité, j'avais vraiment cette taille-là à ce moment de l'histoire, mais c'était parce que je devais guider et conseiller Mulan en toute discrétion. Ce n'était pas avec ma vraie taille que j'aurais pu l'aider à se faire passer pour un homme dans le campement. Apparemment, ce détail a été complètement occulté par ce récit." Prétexta-t-il avec une franchise parfaitement feinte. Il ignore s'il devait interpréter le tapotement sur ces mains comme un signe que Rozen le croyait ou bien pour une tentative de réconfort devant son mensonge. "Je note l'astuce, merci." Commenta-t-il devant le petit conseil pour séparer les anciens habitants de leur monde du commun des mortels.

"Je sais, je sais, on m'a déjà dit la longue liste de chose à ne pas faire. Ne pas parler de dragon, ne pas faire de magie, ne rien porter de notre monde d'origine, etc, etc." Dit-il avec un geste maniéré signalant que toutes ces précautions l'ennuyaient, mais qu'il s'y tiendrait. Il faillit boire de travers lorsque Rozen réagit violemment à un détail de la conversation. "Bien sûr que je connais Mulan, je suis son gardien. C'est grâce à moi qu'elle a sauvé le royaume d'une invasion de guerriers Huns. Elle ne peut rien faire sans moi." Répondit-il en redressant fièrement la tête. Par contre, il parut à la fois triste et ennuyé par la demande qui suivit. "J'aurais aimé te faire une démonstration, mais, sans ma perle, je suis coincé sous cette apparence. C'est pour cela que c'est si important que je la retrouve. Je ne peux pas me présenter devant Mulan ou le Grand Ancêtre ainsi ! Je ne fais pas un gardien très convaincant, beaucoup moins qu'en tant que dragon, en tout cas." Il poussa un soupir. "Ce n'est déjà pas simple de s'y retrouver dans ce monde étrange, mais, en plus, je dois m'habituer à être humain." Se plaignit-il.

Comme ce n'était pas dans ces habitudes de se morfondre, il aimait se faire plaindre, mais à petite dose uniquement, il eut un sourire en regardant Rozen. "Je suis tout de même heureux d'être ton premier dragon. J'espère que... Que tu n'es pas trop déçu ?" Osa-t-il demander avec une pointe de crainte. Faire bonne impression était terriblement important.

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Son petit compliment sur la représentation du lièvre déplumé et fou allié te fait sourire, un petit compliment sur ta personne est toujours bon à prendre. Sachant que tu ne suis pas spécialement les critères de beauté de la norme sociale. Entre tes habits psychédéliques, tes cheveux bicolores, ton maquillage original et tes dents du bonheur. « Merci t’es trop chou » avec un petit clin d’œil pour marquer le coup. Vient alors les explications sur la véritable identité de ton invité, tu restes très étonnée quand il t’annonce avoir vraiment eu cette taille. De petit Pokémon de poche. Mais c’est compréhensible, comme il le dit, avoir un camion de dragon de trois tonnes c’est loin d’être discret pour cacher une femme soldate. Tu hoches la tête pour acquiescer. Par contre une chose vient alors te tiller, comment est-il passé de gardiens magiques dragons à ….Humain ? Tu le fixes quelques secondes avant de secouer légèrement la tête en l’écoutant. Évidemment qu’il est au courant des règles qui régissent la ville, on tanne les nouvelles venues tout comme les anciens à en faire des overdoses.

Tu soupires grassement en comprenant son agacement, tu t'es déjà retrouvée au poste du shérif pour avoir osé promener tes roses dans le centre ville… Ridicule de fermer quelqu’un pour ça, par contre quand il y a des vols ou des arnaques là y a plus personne ! Tu sors de tes pensées et le regardes quand il t’avoue devoir s’habituer à être humain, tu penches alors la tête. « Tu as toujours été un dragon alors ? » C’est vrai il aurait pu être victime d’un maléfice comme toi lorsque tu as été transformée en lièvre tout poilu. Tu souris alors quand il se plaît à dire être ton premier dragon, en effet tu en a jamais-vu, ça ne cours pas les rues à Wonderland. Et durant ton mince périple dans la forêt enchantée tu n’as pas eu l’occasion d’en voir non plus. Seulement dans les livres que Belle te lisait à l’occasion. « J’en suis très heureuse, me tarde juste de te voir sous cette forme-là, tu seras d’un adorable !!! » Tu pointes alors l’image de Mushu Gardien de Fa. Finissant ta tasse tu le regardes alors puis l’heure. « Tu veux qu’on aille voir dans le salon comment aménager ton poste pour tes premiers jours de travail ? »

Tu le laisses finir ces petits biscuits tranquillement, vous avez le temps tu as pris ta journée pour lui. Une fois terminé tu te lèves et le laisses t’emboîter le pas, vous redescendez les escaliers et une fois dans le salon tu te regardes tout enjouer « Alors voilà ton future poste ! » Tu lui prends alors rapidement la main et le tires derrière le comptoir. « Tu ferras le même travail que moi, mais au début pour t’habituer tu seras sur tout dans la préparation du thé, on verra le fonctionnement de la caisse plus tard. » L’amenant à une étagère aussi grande que le mur tu pousses l’escarbot et le regardes « tout est marqué sur les petits pots, ta toutes les saveurs. Les deux étagères du bas c’est les mélanges tout prêts ! » Tu vas vite chercher une carte du salon et lui montre « tu vois, les mélanges sont ici, t’a juste à prendre le pot et faire chauffer l’eau. Les trois étagères supérieures c’est les parfums uniques. T'as un parfum par pot. » Tu lui montres alors une minie étagère sur le côté « ici c’est les parfums du mois, ils ne sont pas …Heu…Représentable toute l’année, ils ne sont pas sur la carte, mais sur le tableau à la craie sous le comptoir. »

Tu continues, on comprend vite que ce business c’est une grande partie de ta vie. Tu sais de quoi tu parles et tu gères ton salon d’une main de maître. Régina a bien choisi ton job encore une fois tu la remercies. « Bon maintenant pour faire le thé. Tu vas voir c’est hyper simple ! » Tu le détournes pour aller dans la réserve et ressortir un vieux tableau en plastique poussiéreux « j’avais fait ça pour une empoté, elle devait travailler chez moi par ce que ces parents était de la haute. C’était durant la malédiction, donc évidemment, je n'ai pas pu refuser, mais c’est très utiles comme truc » tu le poses devant lui « t'a les minutes et les doses de thé à mettre en fonction de la quantité, tasse ou théière, mélange ou nature ect. Je te le laisse tu te l’accroche ou tu veux pour t’aider au début après ça viendra tout seul. Après tout t’es chinois non !! » Tu le taquines sur le cliché du chinois connaisseur en thé.

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Lentement, Mushu assimilait le fait qu'ici, leurs histoires étaient inscrites dans des livres. Au début, il en fut choqué surtout en parcourant rapidement le conte qui lui était dédié jusqu'à tomber sur une illustration un peu trop fidèle à son goût concernant son apparence de dragon. Ensuite, les paroles de Rozen lui permirent de délimiter la marge de manoeuvre qu'il avait sur ce récit. Après tout, son interlocutrice n'avait aucune ressemblance avec l'illustration du lièvre qu'elle lui avait montré, donc, il devait toujours pouvoir arrondir les angles en ce qui le concernait. Cette pensée finit de le rassurer et il put enfin aborder les choses sous un aspect positif. Finalement, c'était plutôt flatteur d'être connu, d'avoir les gens qui savaient qui vous étiez rien qu'en entendant votre nom ! Quoi qu'il n'ait peut-être pas le loisir de s'en vanter, vu toute les consignes qu'on lui avait administrées à son arrivé concernant la magie et sa véritable identité.

Il était très difficile de renoncer à ces réflexes de dragon, après en avoir été un pendant un siècle et demi ! En plus de s'habituer à ce monde étrange, l'Asiatique devait se réhabituer à être un simple humain. À avoir des cheveux, une peau qui ne vous fourni aucune protection contre le froid ou le feu, à être plus grand... Ce genre de détails qui pouvait sembler idiot, réciter ainsi, mais qui était très perturbant lorsque vous les subissiez.

Mushu hésita lorsque Rozen lui demanda s'il avait toujours été un dragon. Il n'avait pas encore réfléchi à comment tourner cette partie de son histoire. "Je suis devenu un dragon en devenant gardien de la famille Fa." Expliqua-t-il, mentant à moitié, (ou plutôt, comme il aimait le dire : arrondissant les angles). "C'était..." Il marqua une hésitation douloureuse durant laquelle il tourna sa tasse de thé dans ces mains comme s'il voulait en absorber la chaleur. "C'était il y a si longtemps, que j'avais oublié." Avoua-t-il piteusement. Il ne tarda pas à détourner le sujet en affirmant être flatté d'être le premier dragon que Rozen rencontrait. En réalité, il brûlait d'envie de poser des questions sur l'effet d'être transformé en lièvre. C'était la première fois qu'on lui parlait de métamorphose, donc il était curieux, mais il redoutait de froisser son interlocutrice en évoquant le passé.

"Très bien... Euh... Je te promets de te faire une démonstration dès que j'aurais récupéré ma perle." Promit-il un peu perturber d'être qualifié d'adorable avec pointage de l'illustration à l'appuit. D'habitude, il s'offusquait lorsqu'on évoquait sa taille de lézard, mais, est-ce qu'on pouvait s'emporter face au qualificatif d'adorable ? Ce n'était pas vraiment péjoratif, n'est-ce pas ? Heureusement, la proposition de sa logeuse concernant la visite de son espace de travail mis fin à ce débat intérieur.

Enthousiasme et curieux, Mushu se dépêcha de finir son thé et goba une poignée de biscuit, façon écureuil, avant de suivre le mouvement. Le temps de retourner au salon de thé et il avait avalé ce qu'il avait enfourné en bouche. C'était étrange comme le fait de savoir qu'on allait se trouver de l'autre côté du comptoir changeait votre perception d'une pièce. Il voyait le salon sur un autre angle, en quelque sorte. Rozen le prit par la main pour le guider derrière le comptoir. Mushu s'arracha à sa contemplation des lieux pour se concentrer sur les explications. Il ne doutait pas assurer même sans cela, mais, autant mettre toutes les chances de son côté en se montrant attentif !

Le jeune homme lança un coup d'oeil circonspect en direction de ce qui devait être 'la caisse'. Encore une construction métallique à l'aspect bizarre ! Cela devait être à la mode dans ce monde puisqu'il en voyait partout ! Il se sentit plus dans son élément devant l'étagère contenant les différentes sortes de thé. Du moins, jusqu'à recevoir une nouvelle pluie d'explication. L'Asiatique baissa les yeux ou les leva selon les éléments pointer par Rozen. Ok, faire du thé semblait plus complexe que prévu, mais il en fallait plus pour le démoraliser. Ce ne devait pas être chinois... Enfin, si, d'une certaine façon, certaines variétés l'étaient apparemment, enfin bref...

"En bas, les mélanges, en haut les parfums uniques, sur le côté ceux du mois." Résuma-t-il à voix haute en pointant les parties concernées telle une hôtesse de l'air indiquant les sorties de secours dans un avion, pour montrer qu'il avait tout compris.

Rozen sortit un tableau en plastique d'une propreté discutable. Mushu regarda les explications avec étonnement. Lui qui croyait qu'il suffisait de faire chauffer de l'eau pour savoir faire du thé ! Avait-il sous-estimé ce travail ? Son orgueil le poussait à répliquer que non, ça ne pouvait pas être si compliqué. Il saisit le tableau et lut les inscriptions en plissant des yeux, à croire qu'il était face à une énigme. "Que je suis quoi ? Oh oui, tu m'avais dit qu'il y avait ce pays qui ressemblait au mien." Réalisa-t-il, ne comprenant pas tout de suite la blague. Cette comparaison le rassura. "Je savais faire du thé là-bas alors je serais en faire ici !" Affirma-t-il. "Je dois savoir autre chose avant de commencer ?"

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SIl est prêt te faire une démonstration tu t’en pinces les lèvres, avoir un dragon dans l’appartement c’est le truc le plus chouette qu’il t’aies arrivé depuis le levé de la malédiction. Tu applaudis comme à chaque fois que tu exprimes ton contentement. Il devra s’y habituer. « J’espère que tu la retrouveras vite, et si ta besoin n’hésite surtout pas, j’ai une batte et je sais m’en servir si tu veux qu’on casse les jambes d’un voleur ! » Avec le ton le plus sérieux du monde tu ponctues ta phrase d’un petit clin d’œil polisson. Tu es sérieuse mais ne veux pas l’effrayer non plus. Il apprendra que la violence fait partie de ta vie. Même si on te donnait le bon dieu sans confession en voyant ta bouille de gamine. Ne jamais se fier aux apparences.

Tu le vois motiver, ça te fait plaisir. Tu comprends que tu ne t’es pas trompé sur sa personne. Il commence à énumérer, répéter ce que tu lui as instruit. Parfait-il à retenue. Tu hoches la tête heureuse avec le grand sourire qui te caractérise tant. Tu rigoles alors grandement en voyant qu’il ne percute pas le mot « chinois » en effet, dans ce monde c’est un asiatique, chinois, japo…. , quoi non il a vraiment le visage d’un chinois ! Mais tu n’en fais pas plus sur les références, hochant la tête une seconde fois tu lui laisses le s’habituer à l’entourage. Ce doit être différent de se trouver de l’autre côté après avoir passé son temps à venir picorer à l’œil. Il te demande s’il doit savoir autre chose pour commencer, et bien, tu réfléchis. Tu regardes autour de toi, un long silence avant de percuter sur quelque chose. « ho si un truc super important quand tu est de l’autre côté du comptoir. C’est toi le roi, et tu fais en sorte de manipuler le reste pour leur faire croire qu’ils ont tous les droits. Mais c’est toi qui te gardes le droit de servir ou non la personne c’est ma politique. » Tu le fixes « compris ? »

Tu le piques sur l’épaule et le regardes « je t’ai dit qu’il n'y avait pas de tenue, tu t’habilles comme tu le souhaites ! » Venant lui pincer les joues comme un enfant tu t’approches de lui avec une bouche en cul de poule. « J’ai tellement hâte de travailler avec toi choupinou !!! » Le lâchant tu recules un peu. « Bon je ne sais pas trop quoi dire pour le moment, tu veux rester ici ce soir pour voir si l’appart te vas, fin de toute façon ta déjà dis que tu veux rester, t’es coincé !! » Rigolant, tu viens lui embrasser la joue. Et vas dans la réserve lui rapporter un ballotin de thé. « C’est le thé au yuzu que tu aimes bien » tu fais une petite moue ne sachant plus trop quoi faire. Vu l’heure il serait temps d’aller en ville, tu le piques subitement sur le nez. Tu viens on va voir pour des meubles et des draps ect pour ton aménagement ? ok ? » Sans lui demander son accord tu montes chercher ta veste et redescend rapidement. « tu sais comment tu veux la décorer??»

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Son arrivée dans ce monde avait très mal commencé. Mushu fut donc enchanté de voir enfin la chance tournée en sa faveur, au-delà de ces espérances. Un travail, un toit et une aide précieuse, sa vie s'était améliorer en un temps record. Dire que tout cela était parti de plusieurs tasses de thé obtenu à l'oeil et d'une question d'ardoise à payer ! Le moral gonflé à bloc, l'ex-dragon semblait prêt à assurer dans ce nouveau travail, même s'il n'avait jamais fait ce genre de boulot avant. Servir du thé, ce ne devait pas être compliqué.

Rozen mit à mal cette certitude en lui montrant la collection impressionnante de variétés de thé existant. C'était impressionnant, tout comme la passion de la demoiselle concernant son petit commerce. Désireux de se montrer bon élève, Mushu résuma les explications avec un renfort de geste.

Puis, il y eut une blague. L'Asiatique avait la quasi-certitude qu'il s'agissait d'un trait d'esprit, mais n'en comprit pas immédiatement la subtilité. Bon, au moins, il avait fait rire son interlocutrice avec son incompréhension. Certains pouvaient se vexer quand on ne rigolait pas à son humour, comme lui, par exemple.

Mushu inspecta son futur lieu de travail du regard. C'était vraiment étrange de se retrouver de l'autre côté du comptoir. Il demanda tout naturellement s'il devait savoir autre chose. Même si, dans sa tête, il n'allait pas faire ce travail très longtemps, il tenait à bien le faire, car, oui, à ce stade, il était encore persuadé que cette situation n'était que temporaire, qu'il n'en avait que pour quelques jours, deux semaines, grand maximum, avant de récupérer son bien et pouvoir rentrer chez lui. Au pire, il improviserait. Il trouvait toujours quelque chose.

Rozen lui affirma alors que c'était lui le roi, mais qu'il devra manipuler les clients pour faire croire que c'était eux qui avait tous les droits. "Ça, je sais le faire." Déclara-t-il avec un immense sourire. Plus il en apprenait sur ce travail et plus il en venait à la conclusion que ce job était fait pour lui ! Avant qu'il ne pousse plus loin sa réflexion, on lui pinça la joue. L'Asiatique fut surpris, autant par les gestes que par les paroles. C'était la première fois que quelqu'un disait avoir hâte de travailler avec lui. D'habitude, c'était lui qui insistait sur le fait qu'il s'agissait d'un honneur. "Tu ne seras pas déçue." Répondit-il avec un sourire, lorsque la surprise fut passée.

Il rigola alors que Rozen lui signala qu'il était coincé ici. Elle avait vraiment une personnalité rafraîchissante... Et pleine de surprise comme le prouva le baiser sur la joue, suivit du ballotin de thé. Mushu le regarda comme s'il s'agissait d'un sac remplit de lingot d'or. "Oh merci !" S'exclama-t-il. Il n'osa cependant pas le prendre, n'étant pas certain qu'il s'agissait d'un cadeau ou si la demoiselle s'était juste contenté de lui indiquer où se trouvait son thé préféré. Il n'avait pas l'habitude des cadeaux. Ce geste le poussa à se demander à quand remontait le dernier présent reçu, et il n'arriva pas à s'en souvenir. Retrouver son titre de gardien, ça comptait comme un cadeau ? Certainement pas vu tout les efforts qu'il avait fait pour cela ! Elle lui piqua le bout du nez, ce qui le sorti de nouveau de ces rêveries. Rozen lui parla de décoration, un point auquel l'ex-dragon avait du mal à répondre puisqu'il n'avait jamais eu de coin à lui depuis qu'il était devenu gardien.

"Euh... Non. En tant que dragon, je n'ai jamais vraiment eu de chambre. Je restais au temple des ancêtres en attendant qu'on ait besoin de moi." Expliqua-t-il. Avoir un espace à lui allait être quelque chose d'inédit pour lui. Il essaya de se souvenir à quoi ressemblait sa chambre du temps où il n'était qu'un simple humain, membre de la famille Fa et non son gardien. Il se souvenait juste qu'il y avait beaucoup de matériel de couture, normal pour un tailleur, cela dit. "Ok, je te suis, allons voir tout ça ! Et n'oublions pas les vêtements, j'insiste. Je refuse de porter de la seconde main pour mon premier jour de travail." S'exclama-t-il, curieux d'en découvrir un peu plus sur le fonctionnement des commerces ici. Il aurait pu argumenté qu'il était inutile de faire autant d'achats puisqu'il ne comptait pas rester trop longtemps, mais, Mushu avait une devise : ne jamais refuser quelque chose qu'on lui offrait puisqu'il s'agissait d'un cas rare, et, si possible, voir si on peut obtenir un peu plus en tirant sur la corde. Alors, il se laissa entraîner par la propriétaire des lieux, se laissant guider à travers les rues de la ville.