When the lights fade out

J'avais vraiment passé une très mauvaise journée. Bien évidemment, j’étais de très mauvaise humeur, et oui, ma sœur y était pour quelque chose. Je l’avais cherché dans une bonne partie de la ville et j’avais fini par la trouver. Elle se recueillait sur la tombe de son cher archer. Elle souffrait terriblement de cette perte et ce n’était vraiment pas pour me déplaire. Durant notre entrevue, nous ne nous sommes pas gênée pour nous envoyer des piques et une chose était certaine, elle ne m’avait pas ménagée. Elle m’avait envoyé mes quatre vérités en plein visage. Voilà pourquoi j’étais en colère. Comme on dit, il n’y’a que la vérité qui blesse. En revanche, détail très intéressant, il se trouvait que ma chère sœur attendait un heureux évènement. Elle avait essayé de le cacher en portant des vêtements amples, mais je n’étais pas idiote. Elle venait de perdre son grand amour et elle avait vraiment beaucoup de mal à s’en remettre. Mais non ! Je ne vais pas tuer ses enfants, je sais que je suis mauvaise mais pas à ce point. Retourner ses enfants contre elle allait être beaucoup plus drôle. Je ferai tout pour qu’il la déteste autant que je la déteste. Je lui voue une haine sans fin et tant que je ne l’aurai pas tué, je continuerai de la traquer et de la faire souffrir autant que possible. Elle a volé mon enfance, elle a volé ma malédiction. C’est moi qui aurait du la lancer, c’est moi qui aurait du être l’élève favorite de Rumple. Elle m’avait tout prit sans la moindre gêne et elle s’en fichait complètement. Je ne pouvais pas laisser ce crime impuni. Je marchais donc d’un pas décidé vers ma maison. Un bon repas et un bon verre de vin allaient me remonter le moral en partie.

Mais lorsque j’arrivais devant ma porte, je sentais une présence. Quelqu’un s’était incrusté chez moi sans même y être invité. D’un mouvement du poignet, je fis apparaître une flamme verte et pénétra à l’intérieur de ma maison. Qui était là ? Pourquoi ? Je ne le savais pas, mais je n’étais vraiment pas d’humeur à jouer… J’entendais que l’intrus en question était en train de parcourir ma maison de long en large. Je décidais donc de l’attendre sagement tout en étant assise dans mon fauteuil. Il allait être obligé de passer par le salon pour ressortir de toute façon. Il ne tarda pas à arriver. Je restais calme. Même si j’étais très puissante en magie, je n’avais pas envie de mettre ma maison sans dessus dessous juste pour lui. Je levais mes yeux vers cet homme que je ne connaissais pas. « Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous faîtes chez moi ? Je n’aime pas du tout les personnes qui entrent chez moi sans que je ne sois prévenue. » J’haussais un sourcil à sa question, une connexion internet ? Vraiment ? Et pourquoi pas un repas et une bouteille de vin hors de prix tant qu’on y est ? Je plongeais mon regard dans le sien. « Je vous conseille de me dire qui vous êtes et ce que vous voulez. Et je vous préviens, je ne suis pas du genre à poser la question plusieurs fois. » J’avais les jambes croisées et ma flamme verte dans le creux de ma main.

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When the lights fade out

J'e n’en revenais pas, cet homme, que je ne connaissais pas du tout, était clairement en train de me provoquer. Ce qui en soit, était loin d’être une excellente idée. De ma main libre, je serrais le poing, je devais me calmer et ne pas lui envoyer ma boule de feu dans la figure. Je mourrais d’envie de le faire pour tout dire, mais si je détruisais ma maison, je risquerai d’attirer l’attention des habitants ainsi que celle de ma sœur, et je n’en avais vraiment pas envie. Je ne le quittais pas des yeux, mon regard était toujours aussi froid, tout comme ma voix d’ailleurs. « Comment osez-vous me parler de la sorte ? » Il continuait de me parler avec son insolence. Il était calme et le ton de sa voix aussi. C’était le genre de chose qui avait tendance à faire monter ma colère d’un cran supplémentaire. C’était donc ça qu’il voulait, les technologies de ce monde qui avaient tendance à me dépasser encore à ce stade. « Eh bien je suis désolée de vous décevoir, mais comme vous pouvez le constater, ma maison n’est pas abandonnée. Vraiment ? Internet est utile ? Pour tout vous dire, je ne l’ai jamais utilisé. » Pour moi, ce monde était encore étrange à mon goût, je considérai que les anciennes méthodes sont les meilleures.

Même si ça me faisait mal de l’admettre, il avait raison. Ce battre oralement comme des chiffonniers n’allaient absolument rien nous apporter. « Vous avez raison, cette guerre ne mènera nul part. J’aimerai donc savoir qui vous êtes car après tout, c’est vous qui êtes entré chez moi sans y être invité. » Et il avait plutôt intérêt à se montrer coopératif et à cesser d’être insolent. Car, pour le moment, il ne savait pas à qui il avait à faire. Ceci dit, je ne le savais pas non plus, mais je n’avais peur de personne. La vengeance qui coulait dans mes veines était ma plus fidèle alliée. Je me fis apparaître un verre de vin et j’en buvais une gorgée sans pour autant baisser ma garde. Après tout, je ne savais toujours pas qui il était et encore moins ce qu’il voulait, à part internet. J’étais en position de force pour le moment en tout cas. Il avait besoin de rester chez moi encore un peu. « J'espère donc que votre réponse sera satisfaisante, car apparemment, vous ne savez pas qui je suis, pour le moment en tout cas. » J’espérais que ce dernier n’allait pas me poser de souci, car clairement, j’avais bien plus important à faire pour le moment. Ma sœur était psychologiquement dans un état de faiblesse, c’était donc le moment idéal pour moi de la frapper. Il fallait que je le fasse vit, je n’avais donc pas le temps d’être ralentie par qui que ce soit. Mon plan était parfait et je voulais le respecter à la lettre. Je devais bien avouer que je n’avais pas vu venir ce léger contre temps.

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When the lights fade out

Je ne bougeais pas d’un centimètre, pour le moment en tout cas. Mais il était clair que je prenais vraiment sur moi pour ne pas lui balancer ma boule dans la figure. J’étais en train de me voir le changer en signe ou en un objet du quotidien. Là, il aurait au moins une bonne utilité. Je gardais mon regard dans le sien et mine de rien, j’adorai l’entendre parler. « Cette ville me donne vraiment envie de vomir pour tout vous dire… Et j’ai hâte d’en finir afin de rentrer au pays d’Oz. » Oh ça oui, il avait entièrement raison c’était bien plus captivant de dominer que d’être dans la situation inverse. D’un geste de la main, je fis disparaître ma flamme. Il n’avait pas l’air dangereux mais il était vraiment insolent et une chose était certaine, il adorait me provoquer. Oh, ça se voyait vraiment que ce dernier ne me connaissait pas, car dans le cas contraire, je doute qu’il se serait engagé sur ce terrain. Je le regardais faire, il avait vraiment l’air de savoir s’y connaître et de savoir ce qu’il faisait. Je le regardais faire avec admiration. Il avait vraiment l’air de maîtriser cette technologie. « Les bonnes vieilles méthodes ne sont elles plus aussi efficace ? Car en ce qui me concerne, je ne sais pas si internet peut-être si fiable que cela. Si ? » Je serrai les dents, je commençais vraiment à en avoir marre, il était en train de me prendre pour une idiote et il poussait ma patience à bout. Ce n’était clairement pas une bonne idée. S’il ne voulait pas que je réduise le tableau de file en cendres, il avait vraiment intérêt à cesser de faire le malin. « Ne jouez pas au plus malin avec moi je vous prie… » J’avais donc vu juste, il ne savait pas du tout qui j’étais.. Je serrais tellement le verre dans ma main, guidée par ma colère, que je risquerai sans doute de le casser. Il fallait vraiment que je me calme. Je serrais les dents. « Je vous écoute. » Il avait vu juste sur certains points ceci dit. Mais je n’aimais pas sa façon de s’adresser à moi. Cet homme méritait vraiment une bonne leçon. Il voulait jouer ? On allait jouer alors avec monsieur provocation. D’un mouvement de poignet, je fis disparaître le tableau avec tout les fils qui semblait tellement l’intéresser. « Ca suffit maintenant… Si vous voulez revoir votre précieux tas de fils, vous aller me dire qui vous êtes tout de suite. Votre arrogance commence très sérieusement à m’agacer. » Je fis disparaître mon verre de vin et je me levais. Je m’approchais de lui. Je ne savais pas qui il était mais les menaces, je savais les faire moi aussi. Que cet homme soit puissant ou non, il ne me faisait pas peur. « J’ai horreur de me répéter, donc, je vous écoute… » Il avait intérêt à cesser de jouer les provocateurs.

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When the lights fade out

J Très franchement, je commençais à perdre patience face à cet homme. Il était clairement en train de jouer avec mes nerfs. Je ne comprenais vraiment pas pour quelle raison il avait envie de me voir énervée. Quel était l’intérêt de tout ça finalement ? Et ce qui m’agaçait vraiment au plus haut point, c’était qu’il était en train de m’expliquer comment faire pour tourmenter ou faire parler une personne. Là, ça devenait carrément vexant. Je n’avais pas besoin de lui pour ça, je n’en étais pas à mon premier coup d’essai. Pour qui se prenait-il ? Quand il s’approcha de moi et qu’il plongea son regard dans le mien, un délicieux frisson me parcourut. Une chose était certaine, il était vraiment plus que doué. « Mais j’ai observé, et j’ai constaté que seul l’électricité vous intéresse vraiment. C’est pour cette raison que vous êtes ici il me semble. » J’haussais un sourcil à mon tour. « Je n’ai pas besoin de cours sur comment mener un interrogatoire, merci beaucoup…. J’arrive toujours à mes fins aussi incroyable que cela puise paraître. » Pour le coup, j’étais clairement vexée qu’il me parle ainsi. «Le bras droit de la mort ?» Ce serait donc Hadès, le fameux Dieu des enfers ? Etrangement, tout un tas de questions me traversait l’esprit. Je savais qu’il ne mentait pas, car pour le coup, ça aurait vraiment été gonflé de sa part.

Une chose était certaine, Dieu des enfers ou non, il était absolument hors de question que je m’incline devant lui. Mais que Diable faisait-il ici ? Pour quelle raison ce dernier n’avait plus de pouvoir ? « Tiens, tiens tiens, voyez-vous ça…. » Je me mis à tourner autour de lui en croisant les bras, un petit sourire en coin se dessinait sur mon visage. [b]« Et que s’est il passé pour que le célèbre Dieu des enfers se retrouve aussi docile qu’un petit agneau ? »[/b] Je savais très bien que lorsque ce dernier retrouverait ses pouvoirs, je paierai mon arrogance. Mais franchement, l’occasion était vraiment trop belle. Ceci dit, j’avais plutôt intérêt à faire profile bas et à faire en sorte que ce dernier devienne mon allier et non mon ennemi. Car avec lui à mes côtés, ma vengeance ne pourrait être que magnifique. On pourrait peut-être faire équipe après tout. Mais avant toute chose, ce dernier devait se douter que je devais avoir tout un tas de questions à lui poser.

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