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 Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce

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Message# Sujet: Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce    Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce  Icon_minitime1Sam 25 Aoû - 10:15

Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce
Juliette
Roméo était parti au combat alors que je dormais encore. J’avais à peine saisi la pression de ses lèvres sur mon front, son doux murmure quand il était parti était encore semblable à un songe étrange. En me levant, je n’avais pas bien saisi la situation. Je le pensais en entrainement avec ses hommes. Ce n’est qu’en descendant dans la salle à manger, mes mains posées sur mon ventre qui me donnait l’impression que dans quelques jours j’allais exploser, que je comprenais qu’il était parti dans une vraie guerre. Une vraie guerre alors que je pouvais accoucher dans quelques jours. Sur le coup, j’étais littéralement furieuse. Il avait osé me faire ça et sans prendre la peine de me le dire en face. Sentant le ciel gronder à cette pensée je sentais le bébé me donner un coup dans le foie comme pour me punir d’avoir une vilaine pensée pour son père et je gémissais en prenant appui contre une des chaises en inspirant et expirant profondément. Les premiers serviteurs qui passèrent par-là ne tardèrent pas à accourir pour me demander de m’asseoir et faire venir les mages. Lorsque ses derniers arrivèrent je les fusillais du regard :

« Pourquoi l’avez-vous laissé partir ? »

Lâchais-je acide, tout en me tenant le ventre tandis que ses derniers bredouillaient quelques paroles inaudibles, espérant certainement qu’Alfred allaient venir à leur rescousse, mais avant qu’ils ne puissent émettre la moindre excuse je jurais :

« S’il revient amoché je vous jure que je vous tuerais ! Une guerre sérieusement ? Vous étiez censés prévenir de ce genre d’attaque ! Alfred tu étais censé voir si le royaume allait être attaqué ! »

Alfred baissa la tête, acculé par mes reproches mais n’ajoutait rien. Il savait que quoi qu’il dirait je l’accablerais encore plus fort. Mes nerfs étaient à rude épreuve. J’allais accoucher et cette perspective me faisait peur. Tant de femme mourrait en couche, je ne voulais pas faire partie de la liste, mais pire que tout, je ne voulais pas accoucher sans mon mari. Une des servantes du château revint sur la pointe des pieds pour me servir une tasse de thé que je savais infusée avec la fleur de raiponce. Je reconnaissais cette odeur entre milles. La remerciant avec un faible sourire, j’inspirais profondément et Perceval se détacha de la lignée formée par ses congénères pour s’avancer vers moi. Ce dernier me tendait une enveloppe cachetée avec les initiales de ma sœur.

Perceval : « La princesse votre sœur, m’a confié la tâche de vous remettre cette lettre »

Lui prenant l’enveloppe qu’il me tendait je brisais le seau en le remerciant avec de déplier le papier sous le regard intrigué des mages. Alice voulait que je la rejoigne à la cascade. Elle disait qu’elle m’avait préparé une surprise et cette attention me fit sourire :

Alfred : « Mademoiselle Alice va bien ? »

Le fusillant du regard pour avoir osé parler sans permission je refermais la mettre et la tenais fermement en répondant d’un ton froid :

« Oui elle veut simplement que je la rejoigne »

Alfred : « Dans votre état ? Ce n’est pas raisonnable, ou est-elle ? Je vais envoyer quelqu’un la chercher ! »

« Il me semble que je ne vous ai pas demandé votre avis Alfred ! Je suis assez grande pour savoir ce que je peux ou ne peux pas faire ! »

Godric : « Majesté, loin de moi l’envie de vous dire quoi faire, mais le roi ne serait pas d’accord pour cette sortie »

Me retournant vers le mage qui possédait le même don que mon mari, je le fusillais du regard ce qui eut pour effet de le faire baisser la tête :

« Et grâce à votre incompétence, il n’est pas là pour me donner son avis sur la question. En son absence, je vous saurais gré de rester à votre place et de prendre la parole quand je vous donne le droit ! Maintenant disposez et essayez donc de vous rendre utile pour une fois ! »

Ma cruauté était sans fin. Je savais que chacun de mes mots les blessées un peu plus, mais j’étais furieuse et je ne comptais pas le moins du monde m’excuser de me montrer aussi peu avenante et conciliante. J’avais les hormones en vrac. Je pesais deux fois mon poids naturel. Je ne voyais plus mes pieds depuis des mois et mon mari était parti se battre pour préserver la paix dans notre royaume. Les mages disposèrent la tête baisser sans oser ajouter quoi que ce soit, et je buvais un peu de mon thé en tentant de résister à l’envie de chevaucher mon aigle à la rechercher de l’armée de mon mari. Il arriverait à temps j’en étais certaine d’ici là j’allais devoir m’occuper l’esprit.

« Tu restes bien au chaud toi, jusqu’à ce que ton idiot de père revienne. Tu me laisses le temps de le gifler et tu peux faire ta sortie »

Sentant un nouveau cou dans le foie, je toussais un peu plus en riant tout en m’accrochant au dossier de la chaise en inspirant et exprimant avec application :

« Ok je retire ce que j’ai dit ton père n’est pas un idiot, et je ne le giflerais pas, mais reste tranquille s’il te plait on doit aller voir ta tante. »

Caressant mon ventre avec une espèce de vénération dans le sourire, je finissais mon thé tandis que mes servantes venaient m’apporter de quoi me sustenter pour le petit déjeuner en marchant littéralement sur des œufs. Mon recadrage des mages vis à vis de leur fonction semblait avoir ébranlé le reste du personnel qui avait également peur de prendre pour leur grade.

Une heure plus tard je me mettais en route après avoir gracieusement ordonné à ma garde personnelle de rester au château au cas où Romain ait besoin de renfort. J’avais Dawn avec moi et c’était largement suffisant en mon sens, qu’est-ce que je pouvais bien risquer ?  Si j’avais su j’aurais fait les choses autrement.

Alors que j’étais quasiment arrivée à destination, un cri strident me parvint, son cri, sa voix. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine avant que je ne prononce son nom en un murmure. Soutenant mon ventre proéminent des deux mains je me mettais à courir aussi vite que je le pouvais. Dawn était passé devant et son propre cri me parvint et en quelques secondes je l’avais rejointe. Un cri s’échappa de ma gorge lorsque je la vis sous un loup gigantesque qui s’en alla me laissant admirer avec horreur son œuvre. Ma sœur n’avait plus de tête. Un nouveau cri s’échappa de ma gorge tandis que mes yeux coulaient. Le ciel hurlait sa fureur au rythme de mes sanglots, ce n’est que lorsque je me laissais aller totalement à mon désespoir en hurlant un non brisé en serrant le corps et la tête démembré de ma sœur contre mon corps que la foudre ma frappa violement en irradiant tout autour de moi. Dawn évita les éclats de justesse et je restais là à pleurer jusqu’à ce qu’une nouvelle douleur ne me saisisse. Mes jambes furent mouillées d’un liquide chaud et mon ventre se tordait de douleur. C’était la première fois que j’avais aussi mal. Lâchant le corps de Rosaline, je soulevais mon jupon et voyais une chose que j’avais vu une seule fois de ma vie et c’était avec ma mère. J’avais perdu les os.

« Oh non je ne t’en prie pas ça, on avait un pacte »

Lâchais-je en hurlant de douleur avant que le ciel ne gronde à nouveau sous le coup de chaque contraction :

« Dawn va chercher Roméo, je t’en prie »

Mon aigle refusa en faisant claque son bec, je savais qu’il avait peur que le loup gigantisme revienne, mais de mon côté je n’en avais plus rien à faire. Les larmes roulaient sur mes joues et j’hurlais de douleur avec à ma gauche le corps de ma sœur et à la droite sa tête. Jamais je n’aurais pu rêver de pire endroit pour mettre au monde mon enfant. J’appelais mon mari complètement désespéré. Je poussais sans pouvoir m’en empêcher. J’avais mal à en crever, j’étais en nage, j’étais terrifiée. J’ignore combien de temps ça a duré. Combien de temps je suis resté à agoniser pour libérer l’enfant qui jusqu’à ce matin encore s’amuser à me donner des coups lorsque je parlais mal de son père.

Une fois mon supplice fini je pleurais encore plus en me penchant en avant pour trouver le corps du bébé trop silencieux. Il était mort. En comprenant cela mon cœur se brisa tandis que je serais et enfant que nous n’aurions jamais dans mes bras en me balançant de douleur. C’était un garçon.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
Pando
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Message# Sujet: Re: Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce    Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce  Icon_minitime1Sam 25 Aoû - 10:16

Mort de Rosaline & Perte de Jules - Naissance de Raiponce
Fée Noire
Il me fallait ce bébé. Depuis que l’histoire de sa prophétie était parvenue à mes oreilles, je le voulais. L’enfant d’un amour pur et sincère et également l’enfant issu de l’union du ciel et de la terre. Cette gamine était une mine d’or, adulte elle contrôlerait les quatre éléments, si je devais l’avoir à mes côtés. Je le voulais et j’allais l’avoir en détruisant les défenses du couple royale de l’intérieur. Pour ce faire quoi de plus facile que d’utiliser l’animosité d’un des conseillers du couple royal ? Il ne m’avait pas fallu longtemps pour le détourner de son serment pour en faire un nouveau.

Mon petit espion avait été d’une aide précieuse. Depuis que la reine approchait du terme de sa grossesse, elle buvait une potion involontairement, une potion que Perceval (le fameux mage espion) mettait dans son thé matinal. Cette merveilleuse concoction, accélérait la pouce du bébé et donc allait me permettre d’atteindre rapidement mon but. En parallèle j’avais mené une petite armée pour distraire l’attention du roi et me permettre d’approcher la reine plus facilement. J’avais aussi pensée à mettre les pouvoir du mage voyant en stand-by histoire qu’il ne fasse pas tout foirer et ensuite je n’avais eu qu’à trouver un stratagème pour isoler la reine blanche. On aurait pu croire que ça aurait été la partie la plus compliqué de ma quête mais il n’en fut rien. Le caractère volcanique de la demoiselle avait fait le plus gros du travail. En apprenant le départ de son bien aimé, son sang n’avait fait qu’un tour et elle avait répandus la fureur dans tous son royaume, la fausse lettre que j’avais forcé sa cadette à écrire avait été un bon moyen pour la souveraine de quitter les murs de son palais en quête d’un peu de légèreté. Il n’avait suffi que d’une hypnose pour attirer la fameuse Alice et le tour était joué.

Tout aurait pu se passer dans le calme et la bonne humeur, mais la reine du royaume voisin avait trouvé opportun de faire tuer Alice le même jour. Quand la princesse du royaume blanc avait vu son corps séparé de sa tête, j’avais retenu un juron. Voilà un truc que je n’avais pas prévu. Malgré ce léger contretemps, je menais mon plan à bien et finalement cet assassinat imprévu avait été une aubaine pour moi, car je n’avais pas eu besoin d’avoir recours à la magie pour provoquer l’accouchement de la reine, le choc de voir sa cadette ainsi démembrée avait fait tout le travail pour moi. Caché derrière la fontaine, je faisais bien attention que tout se passe comme prévu. Il était essentiel que le bébé vienne en vie.

Alerté par la tempête orageuse que la reine avait involontairement créée, Perceval me rejoignait rapidement avant de pousser un hurlement d’horreur face à la scène sanguinaire qui se présentait sous nos yeux pendant que Juliette Montaigu se tordait de douleur en suppliant son aigle d’aller chercher son mari.

Perceval : « Vous aviez promis de laisser Alice saine et sauve ! Elle n’avait rien à voir dans cette histoire ... »

Levant les yeux au ciel, je me retournais vers lui en ajoutant avec un air détaché :

« Je n’ai rien à voir avec sa mort, c’est la reine de cœur qui a envoyé son chien lui trancher la gorge. »

Voyant que le mage allait protester je le transformais en vers de terre et attendais que l’accouchement prenne enfin fin. Ce qui croyez-moi avait été un jour sans fin. Cependant après ses longues minutes d’attente le cri du nouveau-né se fit entendre et je retrouvais le sourire. Alors que la reine le tenait en riant dans ses bras je la paralysais d’un geste de main, lui prenais son enfant pour le remplacer par un bébé mort quelques heures plus tôt dans les bras. Dans un souci de perfectionnement je lui modifiais ses souvenirs ainsi que ceux de son piaf. Prenant la princesse dans mes bras, je la faisais taire en lui mettant un biberon dans la bouche et repartais comme j’étais venue en rendant son apparence au mage en même temps que je redonnais vis à Juliette et son aigle. Les rires furent remplacés par un cri déchirant et je voyais la culpabilité luire dans les pupilles du mage du feu. Mettant la princesse dans ses bras j’ajoutais en fixant mon sortilège sur la mémoire des deux protagonistes :

« Rappelez-vous que si vous parlez je vous tue ! Elle s’en remettra tout comme tout le royaume. Faites comme si rien ne s’était passé et notre contrat prendra fin dans la joie et la bonne humeur »


J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 
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