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 Il faut que nous parlions.

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Message# Sujet: Il faut que nous parlions.   Il faut que nous parlions. Icon_minitime1Sam 8 Sep - 4:21



Mary Margaret Blanchard feat. Regina Mills


Il faut que nous parlions.


Mon loft était vide quand je m’étais réveillée. Les rayons du soleil avaient eu raison de mon sommeil. Je me levais machinalement après avoir regardé l’heure : 07h30. Je descendais l’escalier d’un pas léger et scrutais ma cuisine. Cela me faisait bizarre de ne pas saluer Henry dans cette dernière. J’adorais ce genre de moment que nous avions eu durant l’absence d’Emma. Une certaine complicité se créait de plus en plus entre nous deux, bien que celle-ci était déjà excellente au départ. J’allais machinalement vers la boîte à pain pour me faire des tranches de pains grillés avec du beurre de cacahuète et de la confiture de framboises. Ça c’était un petit bonheur presque aussi intense que la tasse de chocolat chaud saupoudré de cannelle que j’avais l’intention de boire plus tard dans la journée. Je m’installais confortablement dans mon sofa, par la suite, avec mon repas et une couverture chaude pour manger. J’étais dans un état de relaxation des plus mémorables malgré les derniers événements intenses en ville.

J’étais encore dans ma petite bulle toute rose quand j’entendis mon téléphone portable sonner. Je soupirais un peu, n’ayant absolument aucune envie de sortir de mon coqueron douillet de couverture. Je m’extirpais néanmoins après quelques minutes en m’étirant. Cette technologie avait quelque chose d’accablante. C’était certes pratique de pouvoir être rejoins en tout temps, mais il brimait l’intimité. J’arrivais donc près de l’îlot central pour regarder la provenance de ce fameux message. Mon visage faisait une mine bien surprise.

- Regina ?


La provenance du message me surprenait légèrement. J’étais certes de plus en plus à l’aise et amie avec mon ancienne belle-mère, mais au fond de moi je restais sur mes gardes. Après tout, elle m’avait empêché de voir ma fille grandir. Je ne lui en tenais cependant pas grande rigueur à l’heure actuel. Surtout que cette dernière avait vécu des épreuves absolument tragiques. Elle me proposait de venir me voir vers 9h30 ce matin même. Dans le langage de Regina, cela voulait dire qu’elle serait présente à 9h15. Je m’empressais de lui répondre un message simple.
« Oui sans problème, je t’attends pour 9h30 ».

Je regardais ensuite autour de moi, j’avais eu un laissé allé visible depuis la visite de mon petit-fils. Je me retroussais donc les manches pour faire un ménage rapide du loft et faire la vaisselle. J’avais même le temps de faire des biscuits aux pépites de chocolat. Vers 9h00, je montais à l’étage pour m’habiller. Je décidais de porter un pantalon noir avec une camisole blanche et un cardigan rose fuchsia. Un foulard beige allait orner mon cou. Je me sentais à l’aise dans mes vêtements et j’espérais que Regina ne serait pas trop habillée pour l’occasion. Elle aurait sans doute  un sujet de discussion des plus sérieux. Avec elle, on ne rigolait pas souvent. Je redescendais dans la cuisine par la suite pour sortir mes biscuits qui four et les mettre dans une jolie assiette. Je partais également du lait sur le feu pour faire des chocolats chaud. J’étais la tête dans mes préparatifs quand j’entendais cogner à la porte. Je me dirigeais vers cette dernière pour l’ouvrir en affichant un sourire des plus sympathiques. Je n’avais aucunement regardé l’heure.

- Bon matin Regina, entre je t’en pris


Je refermais la porte derrière elle, tout en restant joviale et courtoise.
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Message# Sujet: Re: Il faut que nous parlions.   Il faut que nous parlions. Icon_minitime1Dim 9 Sep - 20:55



Mary Margaret Blanchard feat. Regina Mills


Il faut que nous parlions.


Tout avait changé à Storybrooke. J’avais été destituée de mes fonctions de maire par Frollo lors de son coup d’état. Il fallait dire que je n’avais pas beaucoup lutté, je ne voulais pas mettre en danger les deux bébés que je portais, ni Robin que je venais tout juste de retrouvais et dont la mémoire revenait lentement mais sûrement. Je ne vivais pas au mieux la situation, ma fierté en avait pris un coup, mais au final, seule m’importait la sécurité de ceux que j’aimais : mon compagnon et mes enfants. Et dans mes enfants, le premier était Henry que je « partageais » avec Emma. Aussi me devais-je parler à la grand-mère de mon fils, qui n’était autre que ma belle-fille, de mon projet pour les mettre tous en sécurité. Je savais qu’elle serait compréhensive, et nous avions beau être extrêmement différentes, Mary-Margaret et moi avions ce but commun : protéger notre famille.

Je l’avais appelée tôt ce matin-là pour lui dire qu’il fallait que je lui parle, et celle que j’avais si longtemps cherché à tuer avait accepté de me recevoir chez elle à 9h30. C’est donc avec dix minutes d’avance que j’arrivai devant chez mon hôtesse. Je montais un peu péniblement les escaliers. Je devais le reconnaître, jamais je n’aurais pensé que la grossesse me fatiguerait autant. Mais sans doute y avait-il aussi tous les soucis qui m’assaillaient et les angoisses diverses et variées que j’essayais de ne pas projeter sur Robin. Je toquai donc à la porte et la princesse m’ouvrit.

- Bonjour Mary-Margaret, dis-je poliment en entrant alors qu’elle m’y avait invitée.

Je me tournai ensuite vers elle.

- Je suis désolée de te déranger aussi tôt, mais j’ai à te parler.

Je remarquai alors cet air souriant et jovial. Comment pouvait-elle être aussi… positive ? Voilà ce qui m’avait toujours agacée chez elle. J’étais à peu près certaine qu’elle allait me servir l’espoir à toutes les sauces quand je lui ferais part de mes inquiétudes.

- Tu n’es pas sans savoir que la ville n’est plus aussi sécuritaire qu’avant. J’ai pensé à une solution pour nous mettre tous en sécurité : laisser sciemment la ville à Frollo et ses complices, pendant que nous, et tous ceux qui voudront nous suivre, nous repartirions pour la Forêt Enchantée.

Oui, j’y étais allée franco, mais à la vérité, nous n’avions pas de temps à perdre. Je sortis de la poche de ma veste en cuir un billet que je comptais photocopier et faire distribuer dans les boîtes aux lettres des habitants de Storybrooke. Un mot dans lequel je présentais mes excuses et leur proposais un rendez-vous pour quitter Storybrooke et regagner notre ancien monde.

- Ce n’est pas de gaieté de coeur que je propose cela, c’est juste que… dans l’état dans lequel je suis, je ne peux pas lutter contre Frollo, et je veux que mes enfants soient à l’abri. Ici, je ne peux rien faire. Mais si nous partons tous ensemble, nous serons à l’abri dans mon château, et je pourrai mettre au monde mes bébés et nous aurons le temps de réfléchir à un plan d’action pour revenir.

J’espérais qu’elle abonderait dans mon sens et qu’elle convaincrait Emma d’accepter aussi. Il était hors de question pour moi qu’Henry reste dans cette ville, et je voyais mal son autre mère accepter de le voir partir sans elle.

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Message# Sujet: Re: Il faut que nous parlions.   Il faut que nous parlions. Icon_minitime1Dim 16 Sep - 4:31



Mary Margaret Blanchard feat. Regina Mills


Il faut que nous parlions.


Je laissais ma belle-mère entrer dans le loft avec gentillesse en refermant la porte avec douceur derrière elle. Elle méritait du calme en ses lieux et je me doutais qu’elle ne voulait pas me confronter. Son air me semblait grave, par habitude j’affichais mon charmant sourire positif. Après tout, il y avait toujours des solutions pour tout. Elle commença rapidement à parler dans un long monologue. J’écoutais avec soins chacune de ses paroles. Elle y était allé avec franchise : elle voulait quitter Storybrooke pour accoucher à l’abris, elle n’était pas en état de se battre contre Frollo. Je me dirigeais derrière mon Îlot central et terminais la préparation de deux tasses de chocolat chaud durant ce temps.  Son point de vu était d’une logique implacable. Je plaçais les deux tasses avec les biscuits sur l’îlot. J’avais choisi des tasses blanches avec des fleurs délicates peintes à la main.

- Hum … Je vois que tu n’y va pas par quatre chemins… Prends le temps de t’assoir Regina, c’est important de se reposer quand on attend des bébés…

Je lui indiquais une chaise à la table de cuisine. J’apportais les tasses fumantes de chocolat chaud et les plaçais à deux places côte à côte. J’amenais ensuite les biscuits. Je m’assoyais de manière à être de biais avec elle pour lui faire face. J’attendais que cette dernière soit bien installée avant de commencer à parler. Mon intonation se voulait positive. Je voyais le retour dans la Forêt Enchantée comme un moyen d’avoir un répits. De reprendre des forces et de devenir plus forts. Mon sourire ne quittait pas mon visage.

- Je sais que tu le fais pour ceux que tu aimes et je comprends parfaitement ta démarche … Après tout j’ai bien envoyé ma propre fille dans un autre monde pour la sauver. Quelle mère ne ferait pas se sacrifice pour ses enfants ?

Je prenais une longue gorgée de cacao. Cette pensée me fit perdre mon sourire j’avais tellement perdu de moment avec ma fille. Pour la sauver, pour qu’elle nous sauve tous et elle l’avait fait! Je n’aurais pas pus être plus fière d’elle. Je ravalais la boule dans ma gorge avant de rapporter mon regard vers Regina. Enceinte, elle était magnifique. La maternité semblait l’adoucir et l’assagir.

- Je veux te soutenir dans ce projet.  Tu peux compter sur moi. David ne sera pas difficile à convaincre, il ferait n’importe quoi pour mettre sa famille en sécurité. Le plus difficile sera sans doute de convaincre Emma. Henry ne peut pas rester dans cette ville je te l’accorde. Cet endroit devient trop dangereux pour lui … En fait, il devient dangereux pour chacun de nous. Nous risquons nos vies à chaque minute qui passe. Il y a de l’espoir dans se que tu dis et je crois en toi Regina.

Je déposais ma main sur celle de Regina avec délicatesse. Je la pressais doucement. J’étais en mesure de convaincre bien des gens et ma fille serait la première que je convaincrai pour retourner dans la Forêt Enchantée.

- Regina … Tu mérites ton bonheur.


J’étais sincère, elle le méritait amplement.

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Message# Sujet: Re: Il faut que nous parlions.   Il faut que nous parlions. Icon_minitime1Lun 17 Sep - 15:45



Mary Margaret Blanchard feat. Regina Mills


Il faut que nous parlions.


Cela me faisait tout drôle de me retrouver chez ma belle-fille, cette princesse que j’avais cherché à tuer pendant bien des années, celle qui avait été en quelque sorte à l’origine de la noirceur qui s’était insidieusement installée dans mon coeur en rompant la promesse qu’elle m’avait faite, ce qui avait causé la mort de mon premier amour. Il m’avait fallu du temps, énormément de temps pour pardonner, et surtout j’avais commis beaucoup d’atrocités au nom du chagrin et de la vengeance. Aujourd’hui, je n’irais pas jusqu’à dire que tout était oublié, mais désormais j’avais réussi à tourner la page. Et étrangement, je venais en ce jour chercher de l’aide, un soutien, auprès de Mary-Margaret.

A peine arrivée, après l’avoir remerciée de le recevoir aussi tôt le matin, je l’avais informée de mes intentions de quitter Storybrooke avec ma famille, qui était partiellement la sienne, et tous ceux qui seraient volontaires pour se soustraire aux méchants qui avaient pris possession de la ville. Égale à elle-même, ma belle-fille chercha à me ménager. L’inconvénient à être enceinte que cela se voit – merci les jumeaux- , c’était que tout un chacun vous prenait pour une chose fragile. Cela ne me facilitait pas la tâche à tenir mes bonnes résolutions, au contraire, ça avait tendance à raviver la flamme de la colère et l’envie de montrer que j’étais toujours capable de décimer qui je voulais. Évidemment, je n’en ferais rien, je me contentai alors de lever les yeux au ciel avant de m’asseoir sur son invitation. J’avais l’impression que la princesse ne comprenais pas l’urgence de la situation. Il fallait mettre au courant le plus de personnes possible, sans alerter Frollo et sa clique. Bon au moins, elle comprenait. Je hochai la tête.

- Même si tu as mis mon plan de l’époque en péril en le faisant, je reconnais aujourd’hui que ce sacrifice que tu as fait en valait la peine.

Elle venait d’apporter deux tasses de chocolat chaud fumant. C’était d’elle que venait le goût d’Henry pour la cannelle dans cette boisson. J’avais toujours trouvé ça écœurant et m’était longtemps posé la question d’où pouvait lui venir ce goût un peu vieillot. Et puis quand tout s’était éclairci quant à sa filiation, j’avais compris. Je devais reconnaître que si je m’étais un peu plus intéressée à Blanche-Neige quand elle était enfant, j’aurais fait le rapprochement. Mais à l’époque, j’étais bien trop en colère pour penser à autre chose que lui arracher les yeux. Étrangement, cette fois, l’odeur de la cannelle ne me vrilla pas l’odorat. Je n’eus pas besoin d’user de magie pour en enlever discrètement le parfum, en fait, ça passait plutôt bien. Je reposai la tasse, écoutant mon interlocutrice. Elle me soutenait et bizarrement, je me sentais soulagée. Je savais que elle, on l ‘écouterait. C’était certain. Venant de moi, l’intention de repartir dans la Forêt Enchantée ne passerait pas auprès de tout le monde comme une tentative de les sauver, mais si Blanche était mon porte-parole, alors nous arriverions à quelque chose, j’en étais persuadée.

- Merci, soufflai-je.

Mary-Margaret ne put évidemment pas s’empêcher de glisser le mot « espoir » dans sa phrase, ce qui me tira un sourire ironique, mais au moins, elle adhérait à mon idée. J’étais ravie. Je m’apprêtai à lui montrer le modèle de lettre que j’avais rédigée quand je sentis sa main se poser sur la mienne. Surprise, je la regardai et l’écoutai parler. Je n’avais que peu l’habitude que l’on doit aussi tactile avec moi. Outre mes enfants, Robin et mes deux meilleurs amis, rares étaient ceux qui osaient m’approcher au point de me toucher. Comme si je pouvais les changer en statue juste par ce contact. Blanche n’en finirait jamais de me surprendre. Et ses paroles me touchèrent. J’étais déstabilisée, il fallait le reconnaître. Emue aussi. Foutues hormones.

- Je… merci… Mary-Margaret, c’est… très gentil.

Je ne savais pas quoi dire. J’avais fait de sa vie un enfer pendant si longtemps, j’avais maudit tout un royaume à cause d’elle, je l’avais privée de sa fille pendant vingt-huit ans, et elle m’offrait un chocolat chaud et toute sa gentillesse. Je me sentais encore plus minable.

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Message# Sujet: Re: Il faut que nous parlions.   Il faut que nous parlions. Icon_minitime1Lun 1 Oct - 2:15



Mary Margaret Blanchard feat. Regina Mills


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Je fus surprise. Ma belle-mère me remercia non pas une, mais bel et bien deux fois. Je lâchais sa main avec douceur pour rapporter ma tasse fumante à mes lèvres. J’adorais l’odeur de la cannelle et du chocolat et étrangement Regina aussi. Dans mes souvenirs, elle avait toujours trouvé cette habitude étrange. Elle y prenait goût sans doute à cause des jumeaux. J’avais un petit sourire aux lèvres qui me pouvait disparaître. Je pensais aux bébés qu’elle portait en son ventre et j’étais bien contente pour elle. Sentir la vie en soi est un privilège que les hommes ne peuvent pas nous enlever. Je rigolais légèrement à cette pensée. Imaginer David enceinte avait quelque chose de rigolo. Il serait sans aucun doute la pire diva de l’univers. Regina allait sans doute se demander pourquoi je gloussais ainsi comme une poule en buvant mon liquide. Je poussais l’assiette de biscuits fraîchement sortie du four vers elle.

- Biscuits ? Je les ai fais ce matin, mais si tu désires autre chose simplement à me demander. Je sais qu’enceinte certains aliments nous soulève le cœur alors que d’autres nous rendent complètement folle. Je t’avertis cependant … Je n’ai aucune pomme dans cette maison.

Ah les pommes, je les avais en horreur depuis l’épisode de la pomme empoisonnée, tellement en horreur que même mes élèves ne m’en apportaient jamais. Je recevais des poires, des bananes et des kiwis. J’avais même déjà reçu un ananas, mais jamais une foutue pomme. Je leurs disais en être mortellement allergique, se qui dans un certain sens était loin d’être faux. Je reprenais mes esprits. La femme en face de moi devait avoir un plan quelconque pour retourner dans notre contrée bien aimée. J’avais déjà hâte de voir la tête de Henry lorsqu’il verrait le château de Regina. Il l’avait vu dans le livre de conte, mais les images de ce dernier sont loin de représenter la splendeur et l’immensité des lieux. Je repensais à l’odeur de la forêt en fermant les yeux. J’avais presque l’impression de sentir de nouveau l’odeur du bois et de l’humidité. J’adorais cette odeur, elle me rappelais David. J’ouvrais les yeux et de nouveau la bouche pour parler avec mon grand sourire sympathique sur le visage.

- J’imagine que tu as un plan pour aviser la population de ton projet. Te connaissant tu as mûrement réfléchis à ce dernier avant de venir me voir alors je t’écoute avec attention.

Souvent Regina était impulsive, mais pour ce genre de cas, elle était excessivement méticuleuse. Enceinte, elle devait être pire. J’étais contente de ne pas avoir à subir ses foudres hormonales. Ces dernières devaient être de toutes beautés. J’avais cependant l’impression qu’elle était plus calme et plus posée. Elle changeait tranquillement et c’était pour le mieux. Personne de voulait avoir la méchante reine de nouveau dans le décor. Frollo était un adversaire suffisamment irritant pour le moment avec ses larbins.


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Message# Sujet: Re: Il faut que nous parlions.   Il faut que nous parlions. Icon_minitime1Mar 23 Oct - 19:02



Mary Margaret Blanchard feat. Regina Mills


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Jamais je n’aurais pensé être un jour assise chez ma belle-fille à siroter un chocolat chaud qu’elle m’aurait préparé sans avoir envie de vomir à l’écouter être gentille. J’avais énormément changé et j’en prenais la pleine mesure. En fait, être sympathique avec elle et accepter qu’elle le soit avec moi n’était pas si difficile et c’était même agréable. Je devais absolument éviter de le dire à Neïlina sans quoi je savais qu’elle grimacerait. Ma meilleure amie n’était facile à convaincre en ce qui concernait pardon et rédemption. Je ne pouvais néanmoins me permettre de replonger dans mes vieux travers. Robin étant revenu, je n’avais plus aucune raison de ressentir autant de noirceur, bien que les actions de Frollo me rendaient folle de rage. Je relativisais. J’avais ma famille, mon grand amour était bel et bien en vie et mes deux bébés à naître allaient bien. Je devais protéger ces êtres chers qui constituaient mon trésor le plus précieux, et pour cela, il fallait que nous nous mettions à l’abri le temps d’organiser la riposte.

En bonne hôtesse qu’elle était, Mary-Margaret me proposa des biscuits qu’elle avait faits elle-même. Elle avait déjà été enceinte et donc savait sans doute mieux que moi ce que je traversais et ce n’était pas toujours facile. Le rapport à la nourriture avait quelque peu changé pour moi et j’avais tendance à un peu trop me laisser tenter. Avant le retour de Robin, je mettais ça sur le compte de la déprime, mais je devais me rendre à l’évidence, j’étais comme toutes les autres. Aussi, l’assiette de biscuits si appétissants qu’elle poussa devant mon nez eut raison de peu de rigueur que j’essayais de m’imposer en vain.

- Avec plaisir.

Alors que je me saisissais d’un gâteau, sa remarque sur les pommes me fit sourire. Blanche n’avait pas perdu son humour. Moi j’avais soudain honte d’avoir éprouvé autant de plaisir, de jubilation et de joie à la voir croquer dans cette fameuse pomme empoisonnée par mes soins. Pourtant, ces sentiments n’avaient été qu’éphémère, cela n’avait pas ramené Daniel et mon coeur était resté vide et noir. J’avais fait fausse route si longtemps… Mais je n’étais pas ici pour ressasser le passé, mais bien pour parler avenir. Ma belle-fille me demanda si j’avais un plan pour prévenir les habitants de Storybrooke. Reposant près de ma tasse le biscuit dans lequel j’avais mordu, je hochai la tête.

- Oui, bien sûr. Je pensais faire passer cette lettre à chaque habitant de la ville, pour les aviser du projet de déménagement.

Joignant le geste à la parole, je sortis de mon sac la lettre que j’avais rédigée, expliquant la date et le lieux de rendez-vous pour le départ dans la Forêt Enchantée, sous une semaine, et que j’accueillais dans mon château ceux qui n’auraient nulle part où dormir, et ce aussi longtemps qu’il le faudrait. Je savais que d’autres voudraient regagner leurs royaumes respectifs, et ils étaient libres de le faire.

- Qu’en penses-tu ? Une fois sur place, je pensais réunir des volontaires dans une sorte de conseil de guerre pour préparer le retour. Mais avant, je voudrais mettre mes enfants au monde et m’assurer de leur bonne santé. Ensuite seulement je reprendrai Storybrooke avec l’aide des volontaires qui souhaiteront se joindre à moi.
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