Le début d'une histoire... Feat Long John Sliver

Pour ce qui est de parler doucement, je suis entièrement d'accord. Je ne pensais pas que les pirates avait le sens de la logique.
Avant que je ne puisse lui tendre la bouteille de whiskey, il en avait déjà bu une certaine quantité pour l'aider à tenir le coup.

Je regarde ce qu'il reste de liquide ambré.


J'imbibe le tissus trouvé un peu plus tôt et m'installe sur le lit qui grince comme un vieux rocking-chair. La poussière me fait éternuer, c'est désagréable au plus haut point.

Je jette un coup d’œil sur la main de ce cher capitaine, pour lui aussi ce sera désagréable. La main est pratiquement en lambeaux et au vu de l'odeur, je pense que l'infection n'est pas très loin. Il aura besoin de suture finalement...

Je me relève d'un bon et fouille un peu partout de nouveau, j'essaye de trouver n'importe quoi qui puisse faire l'affaire.
Sous l'une des vieilles chaises je remarque une vieille épingle qui sert à tenir le tissus. Je la saisis, avec ma magie crée une source assez chaude pour stériliser l'aiguille et passe une goutte d'alcool dessus. Quand au fil, je prends un bout de ma robe et l'effile pour récolter de quoi recoudre la plaie.

Une fois cela fait, je me rassois et verse d'un coup le whiskey sur la plaie. Rien de tel que de ne pas voir la chose venir.
Avec le tissus, je frotte le trou béant ensanglanté de manière à retirer toutes les saletés accumulées au fil des heures.

Et enfin, je prépare mon aiguille pour suturer le tout et espérer qu'il ne perde pas cette main.


Je le regarde dans les yeux, je ne suis pas la plus convaincante c'est vrai, mais il n'y a pas le choix s'il veut un jour pouvoir se resservir de sa main.

Je plonge l'aiguille dans la chaire encore rose et entreprend de faire des points assez serrés. Je ne fais pas attention à ses réactions, je reste concentré pour finir cela au plus vite.

Au bout de 8 points, je fais un nœud à l'aide de mes dents pour que cela tienne jusqu'à la cicatrisation. Merci aux enfants perdus d'être tombés tant de fois et d'avoir été mes petits patients!

La main parait plutôt belle, je n'en suis pas peu fière et sourit à la vue de mon travail.


Ma magie me regagne à mesure que je m'éloigne du personnage. Ce bouclier va s'avérer bien plus problématique que je ne le pensais.

Partir ou rester ?

Nous ne devons pas rester trop longtemps dans cette taverne, déjà on se sait pas qui est à l'intérieur peut-être que certains m'ont reconnu et ma nouvelle amie se remarque assez vite, surtout dans un endroit pareil. Mais il faut que je reprenne des forces avant de repartir sinon je n'arriverai jamais à mon navire. Je t'entends la demoiselle fouiller un peu partout dans la chambre et elle revient avec une vieille bouteille de Whisky et des lignes qui ont un aspect plus que douteux mais vue la situation je ne vais pas faire la fine bouche. C'est déjà très gentil à elle d'avoir accepté de me suivre dans cet endroit et de me soigner maintenant. Pendant qu'elle fait une deuxième inspection des lieux j'engloutis quelques gorgées d'alcool.

-C'est si mal en point que ça ? J'espère que vous pourrez faire quelque j'avoue que ça m'arrangerait.

Elle finit par revenir avec une aiguille et du fil qu'elle prendre directement de sa robe, en tout cas elle donne du sien on ne peut pas dire le contraire. Elle me voue une haine tenace mais elle fait tout ce qu'elle peut. Je préfère ne pas regarder ce qu'elle fait de toute manière je le sentirai passé de la même manière. Je me concentre sur les plafonds et je crois que sans m'en rendre compte je me mets à prier. Surement pour pas mourir aujourd'hui.

Sans me prévenir elle verse l'alcool directement sur la plaie béante. Je ne m'attendais pas à celle-là. La douleur est terrible, autant j'ai plus ou moins réussi à contenir a première vague de douleur mais celle-là …. ouf …. Je me mords les lèvres pour ne pas crier mais je n'arrive à retenir un râle de souffrance. En plus mon infirmière a la "délicatesse" de me prévenir que la suite ne serai pas mieux et elle a mille fois raison. Je croise une dernière fois son regard comme pour lui dire d'y aller et elle y va. Quand elle plante une première fois son aiguille dans la chaire j'ai l'impression que c'est tout mon corps qui est transpercé. Je me retiens de me tordre de douleur, ça n'arrangerai pas ma plaie. Je ferme les yeux en espérant éloigner la souffrance mais rien ne passe. Je sens les 8 points qu'elle m'a faits dans la main. Je finis par pousser un long soupire car je viens de me rendre compte que depuis de longues secondes je retenais ma respiration. Je n'ai pas la tête à la plaisanterie, je n'entends presque pas sa phrase.

-Je pensais qu'après ma jambe je ne pourrai pas connaitre pire douleur et pourtant …. Je ne quitte pas le plafond des yeux. -Vous voulez bien me donner du papier je vais écrire à mon équipage.

Pendant que je réfléchis aux mots que je vais écrire à mes hommes, surtout au cas où ma lettre est interceptée personne à part eux ne doivent comprendre, je jette quelques regards à ma sauveuse pour m'assurer qu'elle va bien, dans le sens où ce n'est pas une situation rêvée d'être là, surtout qu'elle me déteste toujours.

-Un jour vous le direz pourquoi vous me détestez autant alors qu'on ne se connait pas ? Et j'ai du mal à croire qu'une personne comme vous n'ayez personne d'autre à aller voir et préfèrez rester avec moi.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le début d'une histoire... Feat Long John Sliver

J'étais plutôt fière des points que j'avais réalisé sur la plaie du pirate. Au moins avec cela, il ne ressemblera plus à une passoire ambulante.
Il m'a fait mention de sa jambe coupée. Alors que je me relève du lit, je me surprend à la regarder. Sa jambe métallique.

Je lui tends du papier afin qu'il puisse écrire à son équipage comme il le souhaite. J'espère vivement que nous pourrons partir rapidement, plus nous restons ici, plus nous risquons d'être tué.

Alors que je me dirige vers la fenêtre, il me demande pourquoi je le haïssais et si j'étais réellement seule.
Je me stoppe dans mon élan. Sa question me prend au dépourvu, celle qui remet en doute le fait que j'étais seule. Qu'il sache que je déteste m'importe peu, mais je ne lui permettrai pas de fouiner dans mes affaires.

009900]]" J'ai un passif avec les pirates. Rien à voir avec vous en particulier. Vous n'êtes que des pilleurs, violeurs et meurtriers." dis je en scrutant de nouveau discrètement à la fenêtre.[/center]

Je ne suis pas tranquille. Une fée au milieu de brigands... Ce n'est pas la plus intelligente des choses à faire.


Je marque un temps de pause dans ma réponse. Est ce bien raisonnable de lui mentir?
Je suis si proche mais en même temps si éloigné de mon but. Rien ne me garanti que les enfants perdus sont encore vivant là bas. Peut être que j'entreprends un périple inutile? Je ne peux pas prendre le risque de lui dire ce que je suis, je préfère arriver vivante là bas plutôt que de périr bêtement des mains d'un vaurien.


Je croise les bras sur ma poitrine et laisse tomber mon regard de nouveau sur sa jambe artificielle. Il a du passer un sale quart d'heure, mais pourquoi lui avoir pris sa jambe? Il a du se frotter au mauvais bougre.

Le début d'une aventure

La douleur n'est pas une chose qu'on peut apprivoiser malgré tout ce qu'on vit. Je pensais qu'après mon amputation je serai débarrasser des souffrances superficielles mais j'avais tort. Je dois aussi reconnaitre que ma main est en lambeau. Si ma bonne fée n'était pas intervenue très vite elle aurait surement dû me la couper. Et comme mon ami le capitaine Jones je serai déjà à la recherche d'un crochet. Mais par chance, si on peut dire, Ever a fait un très bon travail. Malgré la sensibilité de ma main à chaque touchée à chaque pression sur ma peau, elle a réussi à recoudre ma plaie.

Une fois qu'elle finit je la regarde discrètement pour avoir son ressentie sur ce qu'elle a fait et elle semble satisfaite. Ça m'a beaucoup rassuré. C'est à ce moment que la vieille bouteille de Whisky me manque. J'entends la jeune femme se relever et je tente de faire de même pour m'assoir sur le bord du lit. Je tremble encore un peu légèrement sous le choc de l'opération mais j'arrive quand même à me tenir debout. C'est là que je vois qu'elle a regardé ma fausse jambe, comme si c'est la première fois qu'elle la voyait. C'est pas très beau à voir je le reconnais, souvent pour des gens qui me connaissent pas, ça inspire la pitié mais je n'ai pas besoin de ça. Mais je n'ai pas l'impression qu'elle soit comme ça cette fille.

Sans plus tarder, elle m'apporte du papier et une plume. Je commence à écrire mon message en faisant bien attention. J'espère qu'ils ne sont pas très loin et qu'ils arriveront vite. Pendant que j'écris je commence à discuter. Vu qu'on risque d'être un petit moment coincé ici autant ne pas trop s'ennuyer et surtout savoir à qui j'ai affaire. En tout cas elle ne s'attendait pas à sa parce qu'elle s'arrête et met un temps pour me répondre.

Elle a une vision à la fois vraie et fausse des pirates.

- C'est bien ce que je dis, vous ne me connaissez pas. Je comprends votre pensée mais c'est dangereux de l'appliquer à tout le monde. Meurtriers, pilleurs, violeurs ce sont de grave accusation que vous portez.

Tous les pirates ne sont pas comme ça et heureusement. Je sais que la plupart des gens nous détestent pour ce qu'on représente et pour ce qu'une minorité fait subir à la population. Mais nous ne sommes que des hommes voulant toutes leurs libertés. Ne pas être sujets d'un quelqu'un roi ou empereur. Nous voulons voyager, faire nos propres règles et c'est là que la différence entre les pirates est visible.

-Depuis que vous m'avez dit que vous veniez avec moi, cette question me reste en tête. Pourquoi venir avec un pirate que vous ne pouvez pas supporter plutôt que de retourner vers ce que vous aimez. Vous avez besoin de moi pour les retrouver et vous devez vraiment beaucoup les aimer pour faire ce sacrifice de ma compagnie.

Mais elle me répond qu'elle reste avec moi pour me soigner, elle ne peut pas me laisser comme ça. Je lui dois une fière chandelle pour ce qu'elle a fait je l'admets. Elle me confirme qu'elle a une affaire à régler à Neverland. Ce n'est pas un endroit très commun pour y faire des rencontres. C'est le pays de Peter Pan, ce n'est pas l'homme le plus appréciable au monde selon les rumeurs que j'ai entendues et Crochet m'a confirmé les dires.

-Ce n'est pas un endroit très fréquenté, c'est même plutôt dangereux. Vous voulez venir en aide aux enfants perdus ou à Peter Pan ?

Puis la conversation revient sur ma jambe. Je décide de lui raconter une partie de mon histoire peut-être que son opinion changera un peu et qu'elle se dévoilera plus à moi aussi.

-Non ce n'est pas toujours une partie de plaisir mais parfois il arrive qu'elle nous ouvre les yeux. Quand je suis devenu pirate j'étais un simple cuisiner. Très mauvais au demeurant. J'avais été engagé de force car je détenais des informations pour trouver le plus gros trésor qui pouvait exister. L'équipage me voyait comme un traître et ne me faisait pas confiance. Pourtant ils étaient devenu ma seule famille et je voulais être reconnu de mes paires. j'ai tout essayé mais rien n'a fonctionné. Jusqu'à ce jour tragique. Notre navire avait été prit en otage pendant l'absence de notre capitaine. Nos ennemis voulaient prendre notre batiment et nous enrôler dans leur équipage sinon ils nous tuaient. Il était hors de question de leur donner ce qu'ils voulaient. Pendant l'assaut j'avais fait une manœuvre qui à sauver la plupart de l'équipage d'une mort certaine. C'est là que j'ai commencé à avoir leur reconnaissance et c'est là que nos ennemis m'ont choisie pour être leur porte-parole. Ils m'ont demandé de leur donner les noms de ceux qui pourraient se rebeller pour pouvoir s'en débarrasser, mais j'ai refusé de leur dire quoi que ce soit. Alors pour me forcer à parler ils m'ont brisé la jambe à coup de massue. Ils m'ont frappé 8 fois. Tous les os de ma jambe se sont brisées. Quant au final, notre capitaine est revenu et que nos hommes ont repris le contrôle du navire, il était trop tard pour moi. Ils ont dû m'amputer. En remerciement pour ce que j'ai fait l'équipage m'a désigné quartier maitre. Alors oui parfois ce n'est pas le paradis mais je ne regrette rien.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le début d'une histoire... Feat Long John Sliver

C'est vrai, je ne le connais pas, ses intentions encore moins. Je sais que je l'ai piqué dans sa fierté avec mes propos. Pas de demies mesures chez les fées... Malgré que nous puissions prendre forme humaine (celle que je dois malheureusement garder pour le moment) nos émotions sont beaucoup trop envahissantes pour que nous puissions les gérer. J'ai souvent, par le passé, blessé des personnes uniquement parce que j'étais dans une colère monstre et je ne contrôlais pas mes mots...

Soit dit en passant, le mal est fait et si je commence à baisser ma garde personne ne sait ce qu'il peut advenir.
Il continue de me cuisiner, comme si mes piques ne l'arrêtait pas.
Son visage est détendu pourtant, j'ai beau essayer de le pousser à bout, il me parait impassible.
Je détourne le regard toujours dirigé vers la fenêtre. Les rues grouillent de passants, que ce soit des marchands ou des types imbibés par l'alcool... Le quartier n'est pas très bien fréquenté, je m'en souviens à présent. Je faisais toujours en sorte de contourner ce lieu en passant par devant la cathédrale ou le sonneur de cloches faisait résonner ces belles mélodies...

Je sors de ma rêverie au moment où il prononce les mots "enfants perdus" et "Peter Pan". Je tourne alors vivement la tête ce qui trahit mon indifférence.
Non, il ne peut pas me cerner, pas de cette façon.

Profitant qu'il enchaîne la conversation sur ses aventures je me focalise de nouveau sur mon interlocuteur. Je le remercie silencieusement de ne pas insister sur Neverland.

Son récit est digne des pires légendes de marins, se faire briser la jambe puis amputer doit faire parti de ses pires souvenirs. Les pirates n'ont jamais réellement la liberté qu'ils réclament. Son récit en est la preuve.
Pourquoi se confie t'il ainsi? Il doit avoir une confiance aveugle parce que je lui ai recousu la main.

A la fin de tout ce monologue, j'avoue me trouver bien bête de l'avoir autant envoyé balader. Je décroise mes bras et les laisse tomber le long de mon corps. J'essaye de ne pas trop prendre de risque...mais... Pourrais-je lui faire confiance?

" Je suis désolé, pour tout ça" dis en lui indiquant sa jambe du menton.