Prince de la chance, la vie commence pour toi et moi... 
- Ariel & Eric -

Vingt huit ans. C’est si long. Surtout quand on est seule. Mon coeur s’était brisé quand j’ai compris que cette fichue malédiction avait emmenée mon mari dans ce nouveau monde loin de moi. Ma famille n’était même plus de mon côté, papa était envouté par Ingrid et j’avais dû me cacher. Mais j’ai pu à nouveau me montrer et aider à vaincre Ingrid. Puis, je suis allée à Storybrooke et je pouvais enfin être humaine grâce à ce bracelet… Je devais le retrouver maintenant. Je ne pensais pas le revoir après tout ce temps. Pendant vingt huit ans, il avait été absent de ma vie. J’avais été si seule. Il me manquait tellement. Me voilà à présent là, debout sur mes deux jambes, mon bracelet bien en évidence autour de mon poignet. Mes longs cheveux roux regroupés en une queue de cheval. Je porte une tenue d’ici, une tenue prêtée par Belle. Je retrouve les chaussures à talons, j’en portais dans notre monde et j’arrivais à peu près à marcher avec. Au moins, je n’avais pas l’air d’une imbécile, complètement perdue. D’après Regina, Eric était poissonnier. Voyez tout de même l’ironie de la chose, Regina a fait de mon époux un vendeur de poissons, comme si ce n’était pas assez ironique. J’avais peur de le revoir. Comment allait-il réagir après tout ce temps ? Vingt huit longues années loin de lui, savait-il que j’étais en vie ? Pensait-il ne jamais me revoir ? Je n’en savais rien mais je sentais mon coeur battre de plus en plus vite dans ma poitrine. Je sens la main de Belle autour de mon bras, comme pour me rassurer. Elle me montre Eric d’un mouvement de la tête.

« Il est si beau… » sont les seuls mots qui sortent de ma bouche.

Et c’est ce qu’il y a de plus vrai. Mais comment l’aborder ? Je le regarde couper la tête d’un poisson. Mon dieu, m’en veux-t’il ? Je frisonne légèrement à cette idée avant de m’approcher de lui. Pendant une seconde, je me retourne pour repartir dans l’autre sens mais Belle me pousse à aller vers lui. Après tout ces aventures, je méritais tout de même de retrouver mon amour adoré, je méritais de retrouver mon prince mais lui…comment allait-il réagir ? Je prends une grande inspiration avant de me tourner et de me diriger vers lui. Mes talons claquent sur le bois du port avant que je ne m’approche de mon mari.

« Bonjour Eric. » énonçais-je avec un sourire.

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- Ariel & Eric -

Je ris quand il me prends dans ses bras et me fait tournoyer. Il m’a tellement manqué. Toutes ces années loin de lui, c’était tellement atroce. Mais le voilà maintenant, là, devant moi. Je passe mes mains autour de sa nuque et plonge mon regard dans le sien. Je souris, les larmes aux yeux de l’avoir retrouvé. Tellement émue. Je ne pensais pas l’être autant. Je lui souris encore, niaisement, comme si je n’avais pas d’autre moyens de communication. Je me perds à le regarder, il est si beau, si…Si charmant. Je venais de retrouver mon prince et il était clair que je n’allais plus le lâcher, jamais. J’enlace mes doigts dans les siens alors qu’il me demande comment tout cela pouvait être possible, j’étais surtout certaine qu’il était surpris par le fait que je sois humaine.

« C’est grâce à ça. » lui dis-je en lui montrant le bracelet « Je conserve mes jambes sur terre même au contact de l’eau tant que je porte le bracelet. » lui dis-je avec un sourire « C’est un cadeau de Regina. » ajoutais-je.

Je me blottie dans ses bras. Je n’ai plus envie de le lâcher, je ne veux pas m’éloigner de lui, je n’ai plus envie de le perdre. Mon coeur battait enfin à bon rythme, je sentais sa douceur, sa bienveillance et son amour. Je réponds à son baiser avec bonheur avant de le regarder dans les yeux. Je savais qu’il se demandait où j’étais pendant tout ce temps. Je respire longuement.

« Quand la malédiction de Regina vous a tous amenés ici, j’étais au Pays Imaginaire. Je n’ai pas été prise par la malédiction. Quand je suis revenue chez nous, j’ai vu que tu n’étais plus là alors j’ai voulu aller à Atlantica pour comprendre ce qu’il se passait mais avec la malédiction d’Ingrid, mes soeurs, papa et tout le royaume des sirènes étaient envoutés, j’étais toute seule. Jusqu’à ce que Regina et les autres viennent détruire le miroir d’Ingrid. C’est par Regina que j’ai su que tu étais là Eric. Je n’ai pas cessé de te chercher dans notre monde. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé. Mais je n’ai pas hésité à venir ici quand elle m’a dit que le Sort noir t’avait amené ici. »

Et dire que j’aurais pu être amenée ici avec lui si je me trouvais au palais au moment où le Sort a été jeté. Par chance, enfin si je peux dire ça comme ça, je n’y étais pas…Mais au final, j’ai été seule pendant toutes ces années…Une larme roule sur ma joue alors que j’embrasse à nouveau mon mari. Je ne tarde pas à poser mon regard sur les poissons avant de rire légèrement.

« J’espère que ce ne sont pas des amis à moi. » dis-je avant de reprendre en rompant l’étreinte mais en gardant ma main dans la sienne « Racontes moi… »

Prince de la chance, la vie commence pour toi et moi... 
- Ariel & Eric -

Je savais qu’Eric n’apprécierait pas trop le fait que Regina me soit venue en aide. Après tout, par le passé, elle m’avait ôté ma voix, elle nous avait séparés tous les deux par le biais de cette malédiction mais elle avait changée et elle me l’avait prouvée alors je pouvais peut être montrer à Eric qu’elle est digne de confiance. Je pose mon regard sur mon mari avant de reprendre la parole.

« Oui, elle m’a aidée. Elle voulait réparer ses erreurs du passé, tu sais, je crois vraiment qu’elle a changée. » énonçais-je à mon mari « Ici, la magie de papa est différente alors je suis heureuse d’avoir ce bracelet, qui me permet de conserver mes jambes même au contact de l’eau. » énonçais-je à mon mari.

J’enlace mon mari. Il m’avait tellement manqué. Sa douceur, son odeur même et surtout son amour. Bon là, pour le coup, mon mari sens beaucoup le poisson mais bon, c’est une odeur que je connais plus que bien alors je trouve que ça va, il est potable. Et puis, je l’aime, il pourrait sentir le thon que ce serait pareil. Je ris en lui demandant si les poissons qu’il coupe ne sont pas des amis à moi avant de finalement lui demander qu’il me raconte ce qu’il a vécu ici, pendant tout ce temps. Il m’a tellement manqué, j’ai envie de savoir.

Je comprends rapidement à son regard que ça n’a pas du être amusant tous les jours, il semble même assez triste. Je me mords la lèvre inférieure quand il m’explique tout. Alors comme ça, il m’a cherchée pendant tout ce temps ? Je ne peux m’empêcher de sourire. Comment aurais-je pu en douter en même temps ? C’est mon mari, c’est normal qu’il me recherche non ? Je l’avais fait aussi dans notre monde. Je pose mon regard sur Eric et lui fait un sourire rassurant en caressant sa joue.

« Je sais mon amour. » énonçais-je avant de l’embrasser à nouveau. Je ferme les yeux et me blottit contre lui, ma tête dans son cou. Je profite de sa présence, me laissant bercer par les battements réguliers de son coeur « Je n’ai jamais cessé de te chercher dans notre monde tu sais. J’ai vraiment cru que t’y trouverais. Je serais venue plus tôt si j’avais su... » énonçais-je à Eric « J’ai tout un monde à découvrir ici. » dis-je avec un sourire « Alors comme ça...Tu es...Poissonnier ? »

Prince de la chance, la vie commence pour toi et moi... 
- Ariel & Eric -

« Et je n’aurais rien demandé de plus. Je suis si heureuse d’être là, avec toi. » lui énonçais-je avec un sourire.

Me blottir dans ses bras, ça m’avait manqué. Lui dire « je t’aime » m’avait atrocement manqué et qu’il soit là, près de moi, me faisait un bien fou. Oui, par le passé, Regina n’avait pas été bienveillante à notre égard, elle m’avait volé ma voix, elle avait été véritablement la Méchante Reine mais elle avait changée et aujourd’hui, grâce à elle, dans ce monde où la magie de mon père est différente, je peux garder mes jambes sans avoir à craindre l’eau. Je pouvais rester auprès de celui que j’aime et ça, c’est plus que merveilleux, je dois bien l’avouer.

Je ne quitte pas mon prince des yeux avant de lui expliquer que je n’ai jamais perdu espoir, je l’ai cherché de partout dans notre monde, j’ai ouvert de multiples portails, espérant le retrouver. Avec le cas Ingrid en plus, c’était assez compliqué de ne pas être totalement perdue. Mais maintenant, il était là, dans mes bras et le sentir près de moi, c’est ce qui me plaisait le plus. Je lui souris avant de poser sa main sur mon coeur qui battait à m’en rompre la poitrine avant de relever le regard vers lui.

« Je sentais que tu étais en vie, mon coeur a toujours battu au même rythme que le tien, si tu étais mort, je serais morte aussi, je l’aurais sentie. » énonçais-je à Eric.

Toujours dans ses bras, je souris en le voyant être devenu poissonnier dans ce monde avant que je n’en vienne à lui parler de ce monde que j’avais à découvrir et je serais la plus heureuse au monde de le découvrir à ses côtés. Comme avant. Comme quand je suis tombée encore plus amoureuse de lui, je ne pouvais pas parler, je pouvais juste rêver et lui sourire pour lui faire comprendre qui j’étais au fond de moi. C’était compliquée d’être muette mais le temps a fini par bien faire les choses et j’ai retrouvé ma voix. Je me mords la lèvre inférieure avant de sourire.

« Je serais tellement heureuse de découvrir ce monde avec toi, je suis sûre qu’il regorge de secret comme notre monde à nous. » lui énonçais-je avec un sourire.

Je ris légèrement en regardant les poissons dont il s’occupe avant de sentir son odeur, même lui, il sentait le poisson et c’était une odeur assez plaisante, je dois bien l’avouer. Après tout, je suis une sirène hein donc cette odeur, je connais bien. Toujours mes doigts enlacés dans les siens, je regarde les poissons, puis Eric.

« Oui c’est vrai que c’est assez drôle, comme quoi, le temps fait quand même bien les choses. Mais j’aime bien ce métier parce que tu sens le poisson, et j’apprécie cette odeur. Je sais que c’est bizarre mais c’est vrai. » Je blottie ma tête dans son cou avant de lever le regard vers lui « Non, tu es humain mon chéri, tu as besoin de te nourrir, je le sais. Et puis, ceux là, je ne les connais pas. » lui dis-je en lui faisant un clin d’oeil « Tant que tu ne t’attaques pas aux poissons comme Polochon ou aux crabes, je ne te ferrais pas la tête. » lui dis-je avec un sourire avant de l’embrasser à nouveau « Alors, tu as des choses à me faire découvrir ? » demandais-je.

Prince de la chance, la vie commence pour toi et moi... 
- Ariel & Eric -

J’étais tellement heureuse de retrouver Eric, de le sentir contre moi, de pouvoir sentir sa chaleur contre ma peau, de pouvoir sentir son odeur et surtout de pouvoir poser mes lèvres sur les siennes. De pouvoir lui dire « je t’aime » sans devoir regarder le ciel. Pouvoir le regarder, juste le regarder, c’était la meilleure chose au monde et là, c’était possible, il était là, devant moi, dans mes bras. Je souris à Eric, j’étais certaine que ce nouveau monde regorgeait de secrets et qu’on pourrait les découvrir ensembles. Je pose mon regard sur mon mari avant de reprendre la parole.

« Tu sais… Tous les mondes regorgent de secrets et même sans doute encore plus qu’Atlantica ou notre royaume. » énonçais-je à l’homme que j’aime.

Je voulais qu’il ait conscience que tous les mondes possèdent leurs lots de surprises et de magie et je voulais découvrir celui là avec l’homme que j’aime, plus que tout. Je ne voulais plus lâcher sa main, jamais. Je respire longuement, blottie dans ses bras avant de lui dire que je ne crains pas l’odeur du poisson et que j’aime cette odeur sur lui avant de lui dire que tant qu’il ne touchait pas à mes amis poissons, ça ne me dérangeait pas. Je ris légèrement avant de reprendre en lui faisant un clin d’oeil.

« Tu en doutais encore mon amour ? »

Je regarde Eric. Il est si beau, les traits de son visage sont si beaux, chaque parcelle de sa peau m’avait manquées, la douceur de ses traits et son amour. C’est sans doute qui m’avait le plus manqué. Je me mords la lèvre inférieure et souris quand il me dit qu’il ne touchera jamais à Polochon ou Sebastien.

« Tu es vraiment le mari idéal Eric ! » lui dis-je avec un sourire avant de reprendre « Mais…pendant tout ce temps, tu habitais sur ton bateau ? » demandais-je à l’homme que j’aime.

Ce serait assez rigolo qu’il vive effectivement sur son bateau, dans un sens, nous passions beaucoup de temps sur les bateaux dans notre monde. Je suis une sirène oui mais sous forme humaine, je ne sais pas très bien nager alors quand je n’avais pas mes nageoires à la place de ma paire de jambes, il était clairement plus judicieux de voyager en bateau. Je ne quitte pas Eric des yeux, attendant une réponse de sa part.