Et si ... Ouais c'est arrivé... Et merde.

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Regina - Hades

J’ignorais comment nous étions arrivé ainsi, mais j’étais assis aux côtés de ma femme dans cette Plymouth Barracuda 1970 de couleur noir avec le toit ouvrant. J’étais en amour avec cette voiture, quasiment plus qu’avec la reine des enfers actuelle je devais l’avouer. Elle au moins elle ne me cassait pas les couilles chaque trois secondes pour des conneries. Quoi de pire que d’être tombé amoureux de la méchante Reine de la forêt enchantée.

Je ne comprenais pas ce qui m’avait pris les jours où je l’avais embrasser, baiser et ensuite marié. Je devais avoir un coup dans le nez à moins que ça ne soit mon petit cocktail de cocaïne en cachette qui m’avait fait faire ses choses. Tout cela pour dire que madame avait eu envie de vacances … DES PUTAINS DE VACANCES. J’étais donc le cul assis derrière le volant à parcourir les États-Unis. Je devais avouer que de sortir de mon cocon douillet me plaisait. Nous avions conclus de nous rendre par les petites routes vers Los Angeles. Sauf que … les petites routes c’était long et chiant. J’avais donc décidé de prendre un raccourcie. De toute façon, il fallait bien faire ronronner ce beau bébé de V8 sous mon cul. J’accélérais, le pied au plancher durant une ligne droite. Ma vie allait à 200 km/h tout comme la voiture en ce moment. Oh allez personne n’est mort d’une petite frousse.

Je montais le volume de la radio comme un adolescent. Je freinais brusquement pour faire un dérapage contrôler dans un chemin de pierre. Seigneur que c’était bon. Est-ce que j’écoutais Regina? Pas du tout. Je me mettais même à chanter la musique qui jouais. J’avais un petit faible pour Mötley Crüe. Le pari que j’avais fait avec ces types était génial. Ils avaient eu une carrière de fou, des emmerdes limites et moi j’avais passé du sacré bon temps. Mais c’était une autre époque, avant que la malédiction de miss prémenstruel ne fasse irruption.

J’avais dit que je l’aimais cette bestiole étrange sur le banc passager à ma droite? Je sais plus trop en fait. Je prenais la bière qui se trouvait dans un sac en papier pour prendre une longue gorgée et la remettre dans le porte gobelet … Tiens le paysage est familier. On est déjà passé par ici? Je croyais avoir déjà vu ce petit village de merde. Je me tournais vers Regina dans baisser la musique et je me contentais de gueuler tout simplement.

- BÉBÉ ON N'EST PAS DÉJÀ PASSÉ PAR ICI?

Je remettais le pied au plancher comme si de rien n’était, il y avait une belle ligne droite et je devais l’honorer avec mon beau muscle car. Allez... ronronne ma belle. Ronronne.

acidbrain

♕ **INSCRIPTION** : 15/01/2017

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Regina - Hades

Parfois on fait des erreurs. Des erreurs de jeunesse, des erreurs qu’on commet étant bourré… Et certaines erreurs ont le malheur de chambouler toute une vie. C’était visiblement ce qui m’était arrivé. Sans vraiment trop me rappeler pourquoi, je m’étais retrouvée mariée avec Hadès. Sans doute un coup de ma mère qui avait réussi à me convaincre que ce serait un bon plan de carrière : régner sur les Enfers, c’est cool non ?

La vie avait continué, et il fallait reconnaître que c’était usant. Ce type était insupportable, et j’avais vraiment besoin de changer d’air. Au bord du burn out, je lui avais donc imposé deux semaines de vacances. Et c’est ainsi que nous étions dans sa foutue bagnole de collection bruyante au possible, roulant à fond la caisse depuis des lustres. Je commençais à perdre patience, l’itinéraire avait dit que nous aurions dû être arrivés voilà une heure, et cet imbécile d’Hadès continuait à faire du 200, probablement dans la mauvaise direction.

- On est perdus… marmonnai-je.

Mais ce connard augmenta le volume de la radio, me vrillant les tympans avant de faire un de ces putain de dérapages que j’avais en horreur. Sans un foulard qui retenait mes cheveux, j’aurais été toute décoiffée.

- ARRETE DE FAIRE CA BORDEL !

Je m’apprêtai à baisser le volume lorsqu’il redémarra en trombe. Sale con. Je mourrais d’envie de l’étriper. Puis, alors que nous passions aux abords d’un village qu’on avait déjà traversé, cet imbécile que demanda si on n’était pas déjà passés par ici. Là, c’en était trop, j’éteignis la radio.

- Bien sûr que oui, ça fait trois fois que je te dis qu’on est perdus parce que tu sais pas lire une foutue carte et que ta fierté débile de mâle tout aussi débile n’a pas voulu utiliser le GPS ! Laisse-moi conduire, t’as assez joué !

Je tirai sur le frein à main pour l’obliger à ralentir, et j’étais sure qu’il le ferait, il ne prendrait pas le risque d’abîmer sa précieuse bagnole de merde.

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Regina - Hades

Est-ce que j’écoutais? Non. Est-ce que j’avais envie de l’écouter? Pas du tout. En fait, si elle n’aurait pas eu de pouvoirs ça ferait un sacré moment que je l’aurais envoyé dans ma petite rivière personnelle pour un repos éternel, mais Regina était Regina et moi … J’étais moi, aussi flamboyant que j’étais. La flamme bleuté n’était-elle pas la plus chaude? Tout ça pour dire que j’étais dans ma petite bulle de relaxation remplie de testostérone lorsqu’elle a osé ce fameux geste qui me fit rager comme jamais.

- EH! D’où tu touches cette radio? T'as des testicules pour gérer cette zone ? T’as tes règles ou quoi? On ne touche jamais la radio d’un.

Elle se mit à gueuler, comme d’habitude et je ne pouvais pas terminer ma phrase. Un vrai caractère de merde. Elle ne supportait rien et encore moins ma présence. Elle restait sans doute à cause de ma vigueur au lit. J’avais un sacré talent dans ce domaine. Là, elle fit le geste intime ULTIME. Elle osa toucher le frein à main de ma belle Plymouth Barracuda 1970. Je mettais les freins pour éviter que la transmission ne saute en enlevant le frein à main et rétrogradant rapidement les vitesses.

- Tu touches ma putain de radio et ensuite tu oses PRESQUE abîmer mon bébé? T’es pas bien? Une thérapie sur la gestion de la colère ça te branche?! Si tu mets de la musique classique on rentre en Enfers !

Je caressais le volant de ma voiture avec douceur. Une douceur que je n’avais pas avec ma femme. Cette bagnole était toute ma vie en ce moment. Elle me permettait d’évacuer les tensions et de me sentir vivant durant quelques minutes. J’avais un boulot plutôt intense et elle était là quand il le fallait.

- La méchante reine n’a pas voulu te faire de mal ma chérie. Elle a simplement oublié de manger sa putain DE POMME CE MATIN.

Mes cheveux devinrent en flamme bleu directement. Je fermais les yeux pour me calmer sinon ça allait mal finir. Je réalisais finalement que je n’avais pas écouter un seul mot de ce que Regina m’avait dit. J’avais juste compris « ARRÊTE DE FAIRE ÇA BORDEL ». Mais faire quoi? Je ne faisais rien de mal. Je conduisais prudemment, pour moi. J’écoutais de la musique, pour moi et c’était aussi mes vacances , à moi.

- T’as dit quoi ma belle brune? Je ne t’ai pas écouté.

Je lui faisais un petit sourire pas du tout désolé. Je n’allais pas m’excuser d’être moi-même en ce moment. C’était hors de question. J’étais Hades le dieu des Enfers quand même. Les excuses ne sont pas dans mon ADN et malheureusement pas vraiment dans le sien non plus. Ce voyage promettait d’être fabuleux… ou pas.

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Il me passait par la tête mille et une façons d’assassiner cet odieux connard, afin de le faire retourner au plus vite dans son fichu royaume de merde. Pour l’heure, je ne pouvais plus supporter sa façon immature d’agir, de m’ignorer, de me rendre folle exprès, car il était évident qu’il se comportait de la sorte dans l’unique but de m’énerver, et le pire, c’est que cela fonctionnait. Bref, j’avais commencé par baisser le son de sa radio au point d’enfin entendre au loin le doux son du silence… bien vite brisé par les protestation de ce débile profond qui me servait de mari. Je m’empressai de rétorquer, ne le laissant pas continuer sur son ramassis de stupidités pour enfin tirer sur le frein à main dans l’espoir que nous ralentissions enfin, voire que nous puissions nous arrêter.

- Je m’en tape de tes menaces, je VEUX mes vacances et je les aurai !

Et tout exprès pour l’emmerder, je mis une station de radio classique en bidouillant un petit sort pour qu’il ne puisse plus en changer tant que je ne l’aurais pas décidé. Il continuait à s’enflammer, au sens propre comme au figuré, et j’avais les oreilles totalement vrillées par ses cris plaintifs de mâle réfréné dans ses ardeurs. J’en avais marre, j’étais à bout et ces vacances, j’en avais besoin. Et ce n’était pas ses pseudo douces paroles qui avouaient qu’il n’avait pas écouté qui me calmeraient. La voiture enfin arrêtée, je soufflai bruyamment et fis parler ma magie pour interchanger nos places et à peine la fumée violette nous entourant dissipée, j’effectuai un mouvement du poignet pour que la ceinture de sécurité ligote fermement Hadès à son fauteuil, et celle du siège arrière également, venant cingler son visage pour le bâillonner.

- Voilà de vraies vacances, un monde où tu fermes ta grande bouche !

Satisfaite, je jetai un œil à la carte et redémarrai la voiture tout en balançant de papier déplié sur le visage de l’insupportable dieu des Enfers.

- Comment chéri ? lui dis-je d’une voix doucereuse. Je ne t’ai pas écouté !

Cette fois, nous étions sur le bon chemin, puisque je m’étais donné la peine, moi, d’étudier le trajet.

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La ménopause … Je ne voyais pas ce que ça pouvait être d’autre. Elle était chiante, chiante et re re chiante! Je n’avais même pas eu le temps de cligner des yeux que je me retrouvais sur le siège passager avec la ceinture de sécurité qui me ligotait et me bâillonnait. Journée de merde … vraiment. Je lui faisais les yeux gros yeux sans bouger au début me contentant de marmonner dans mon bâillonage au goût dégueulasse. Je n’avais pas besoin de ce genre de fibres, mes intestins se portaient parfaitement bien étant donné que coucher avec Regina était l’équivalent d’un puissant laxatif par la suite. En gros, elle me faisait solidement chier. Je levais les yeux au ciel à sa remarque comme quoi elle ne m’avait pas écouté.

Je regardais le paysage environnant en ayant les oreilles qui saignaient grâce à la musique classique. Les instruments à cordes me cassaient les oreilles. Je bougeais la main doucement pour tenter de changer la chaîne sans succès. J’allais devoir endurer ce carnage musicale pendant que madame conduisait ma belle voiture délicate. Je m’endormais finalement alors qu’elle conduisait jusqu’à je-ne-sais-où. Je crois que nous allions à la mer ou bien en montagne, je n’en étais plus aussi certain. J’avais peut-être bu un peu lorsque nous avions eu la charmante crise du : je-veux-des-vacances-j’en-ai-marre-des-enfers. Je ronflais comme un vieux moteur diesel sur la fin de sa vie. J’en étais presque charmant avec la salive coulant à cause du bâillonage.

Je me réveillais lorsque le véhicule stoppa. On était où exactement? Je claquais des doigts et retirais les ceinture. Je m’essuyais la bouche avec ma main gauche que j’essuyais sur l’épaule de Regina. Le soleil brillait et j’étais un tantinet aveuglé.

- On est où? Dans le Tennessee? On aurait dut aller à Las Vegas.

L’idée de voir des femmes presque nues ou nues avec des plumes dans le cul me plaisais quand même beaucoup. Mais madame hormones voulait des vacances dans le calme et la tranquillité. Je m’étirais lentement avant de m’approcher d’elle pour l’embrasser avec une certaine passion. Je regardais ensuite le niveau d’essence.

- Bébé, il faut mettre de l’essence dans la voiture sinon le moteur va faire des siennes et je n’ai pas envie d’abîmer cette sublime machine. Ne jamais tenir le niveau en bas du quart.

Je lui pinçais gentiment le nez en rigolant. Elle était mignonne quand elle était fâchée.

- Tu te sens mieux maintenant?

Autant jouer le petit couple modèle et parfait … ou pas.

acidbrain

♕ **INSCRIPTION** : 15/01/2017

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Regina - Hades

L’immortalité, c’est vraiment la plaie, surtout lorsqu’il s’agit de la passer avec le type le plus dégénéré de l’histoire de la folie…

Voilà quelles étaient mes pensées quotidiennes depuis… depuis quand déjà ? Bien trop longtemps selon moi. Le doux silence ou presque qui s’était installé dans la voiture quand mon infernal mari s’était enfin endormi ne dura que trop peu, hélas. Ses ronflements infernaux étaient toujours plus agréables à entendre que le son de sa voix lorsqu’il cherchait une connerie à dire ou à faire pour me rendre chèvre. Alors que je garais sa poubelle, il s’éveillait, se défaisant de ses liens et de son bâillon improvisés, avec mon aide. Ce connard me remercia en essuya sa bave immonde sur moi. Je ne dis rien, me contentant de lever les yeux au ciel et faisant disparaître toute trace avec un peu de magie.

- Dans le Wyoming, corrigeai-je. De toute façon, peu importe où nous serions allés, tu aurais protesté pour le simple plaisir de me contredire.

J’avais besoin de calme, de sérénité et un chalet auprès d’un lac avec vue sur la montagne où je pourrais me plaire à imaginer Hadès perdu dans la neige, sans pouvoir pour se sortir de là, à se geler les noix et se faire dévorer par des bêtes sauvages, me relaxerait sûrement. J’aurais bien aimé faire du yoga, mais aucun prof de yoga se retrouvait en Enfer, c’est étrange non ? Sans que je comprenne, Hadès m’embrassa avant de me dire qu’il fallait remettre de l’essence. Ce mec était vraiment cinglé. Bipolaire ? Schizophrène ? Je ne savais pas exactement de quelle pathologie mentale il souffrait depuis bien trop longtemps, mais en tout cas, il était difficile à suivre et ça m’épuisait. Je sortis de la voiture, laissant la portière ouverte, - il ne faudrait pas qu’il m’accuse d’avoir claqué trop fort -, pour respirer l’air pur de cet espace verdoyant et calme où aucune âme en complainte ne soupirait ou ne hurlait de douleur, où l’odeur était fraîche et non alourdie par je ne sais quoi. Je me tournai vers lui alors qu’il me demandais si je me sentais mieux.

- Est-ce que tu vas être capable de bien te comporter ?

Parfois, il avait un sursaut de gentillesse, mais je soupçonnais qu’il jouait la comédie dans l’unique but d’être encore plus désagréable par la suite. Espérant qu’on arrive à un compromis, je levais la main en direction de sa voiture chérie.

- Voilà, le niveau d’essence est remonté.

Pourvu que ça suffise à éviter une nouvelle crise.

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Regina - Hades

Le Wyo quoi? C’était où le Wyoming au juste? Clairement pas proche de l’Alaska en tout cas. Je secouais à tête en soupirant fortement. Clairement Las Vegas aurait été un endroit de choix pour moi. J’aurais pus avoir la sainte paix et vraiment m’amuser. Je ne savais pas pourquoi, mais je n’avais pas envie de lui faire trop honte … du moins pas pour l’instant. La balade en voiture avait été une épreuve en soit. Je sortais de la bagnole pour m’allumer une cigarette et je m’appuyais contre ma somptueuse bagnole. Mais quel trou perdu le Wyoming. Je rigolais gentiment lorsqu’elle me demanda si je pouvais me comporter convenablement. Je savais bien me tenir lorsque les circonstances l’exigeaient. Je continuais de fumer en mettant mes lunettes de soleil aviateur. J’étais assez sexy en vrai, même si elle se refuserait de l’admettre, j’avais une paire de fesse d’acier, des abdominaux de dieux et une gueule irrésistible.

- Je peux bien faire ça pour toi ma belle noirceur. Si tu ne la joues pas trop belle-mère en furie qui fait une fixation sur les pommes. C’est gentil d’avoir remis de l’essence. Il ne faut pas abîmer les belles voitures. Il faut en prendre soins comme on prend soins d’une belle femme et je prends soins de toi.

Bon … prendre soins d’elle était un peu superflus. Regina s’occupait très bien d’elle-même toute seule et elle n’avait pas besoin de moi pour ça. Ce mariage arrangé était sans aucun doute l’un des plus dangereux qui avait pus avoir lieu. Nous étions deux âmes rancunières avec une force magique intense. Le ténébreux à la peau d’alligator n’avait qu’à bien se tenir. Nous avions ne pas nous entendre nous nous soutenions dans une certaine limite. Je terminais ma cigarette et le jetais au sol avant de l’écraser avec mon pied sans grande délicatesse. Je me tournais vers Regina en baissant mes lunettes sur le bout de mon nez.

- Alors madame Olympus, vous aviez prévu quoi comme activités dans ce trou perdu? Je me doute que tu as prévue mille et une chose pour me rendre légèrement fou et hors de moi. Rassure moi et dit moi qu’il y a au moins un arrêt dans un bar? Et puis d’abbord …. C’est près de où le Wyoming? C’est l’état américain en l’honneur de Winona Ryder? Tu sais qu’elle a passé un pacte avec moi pour éviter la prison? Vilaine jeune fille … Un peu bizarre par contre… Enfin bref ,ma belle pomme empoisonnée, qu’est-ce qu’il y a au menu? Je t’avertis je déteste les fruits de mer … J’ai l’impression de bouffer les spermatozoïdes de Poséidon et ça me donne la nausée.

Ce qu’elle ignorait c’était que ce serait donnant-donnant. Je lui faisais plaisir en me comportant bien, mais elle allait devoir éventuellement me faire plaisir à moi aussi et j’étais du genre un peu capricieux.

acidbrain

♕ **INSCRIPTION** : 15/01/2017

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Regina - Hades

Le paysage était sublime, des montagnes et la forêt à perte de vue, un magnifique lac, le calme, la paix, pas de hurlements d’âmes emprisonnées à vous filer la migraine H-24, la vue de la lumière du jour… C’était tout simplement parfait pour des vacances reposantes. Et, malgré ce que pouvait penser mon ignare de mari, il y avait quand même une petite ville pas loin. Je souris au surnom qu’il me donna avant de grimacer légèrement. Fallait-il vraiment qu’il passe l’éternité à me rappeler cet épisode désastreux avec mon ex-belle-fille ? Je repris immédiatement un sourire en coin.

- Comme tu peux le voir, aucun pommier à l’horizon. Par ailleurs, tu as beau te moquer de mon histoire avec Blanche, tu n’as pas été plus capable de te débarrasser de ton neveu… Mais nous ne sommes pas ici pour parler des vieilles histoires de famille, n’est-ce pas ma flammèche infernale ? ajoutai-je avec un sourire.

Lui, prendre soin de moi ? C’était la meilleure de l’année, je n’avais pu retenir un haussement de sourcil à cette remarque, mais je préférai ne pas relever, sans quoi, nous n’aurions pas fini. Je le regardai remettre ses lunettes de soleil. Il fallait reconnaître que ce look lui allait bien, même si j’avais horreur de l’odeur de la cigarette qui me rappelait trop ce brûlé infernal malodorant qui peuplait le royaume de mon mari. Ce dernier me posa la question concernant les activités que j’avais prévues. Je souris.

- Ne t'en déplaise, le monde ne tourne pas autour de toi, très cher, le mien en particulier. J’ai prévu de faire des choses, si tu veux te joindre à moi, tu peux, mais tu es libre de ne pas le faire. Mais… J’aimerais vraiment qu’on essaie de passer des vacances normales sans s’envoyer du feu au visage. Tu crois que c’est possible ?

Je lui pris la main pour l’emmener au bord du lac où un pont en bois menait vers l’eau.

- Que dirais-tu d’un peu de yoga pour commencer ? Ça nous ferait du bien. Ensuite on pourrait faire de la peinture, c’est inspirant toute cette belle nature. Et ce soir, si tu n’as pas été trop chiant, on peut aller dans un bar. Et je te préviens que si tu joues au con, j’y fous le feu et tu ne pourras plus y aller de toutes les vacances. Ça te va ? ajoutai-je d’une voix doucereuse.

acidbrain

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« Aucun pommier à l’horizon ». Je ne pouvais me retenir de rire. Ma femme faisait preuve d’un humour sans limite et d’une auto-dérision sans faille. Elle me surnomma sa flammèche infernale. Ce nom … on aurait dit le nom d’un mauvais pokémon de feu. Je me retenais de la traiter de vieille limace flasque car j’avais décidé d’être « gentil » dans la limite du possible. J’aimais bien quand elle haussait un sourcil, elle avait sans aucun doute pris cette manie de moi, je le faisais tellement souvent lorsqu’elle me parlait et encore pire lorsque SA mère me parlait. Cora avait organisé ce mariage en ventant les mérites et les prouesses de sa fille en plus de sa beauté. Elle avait un peu, beaucoup, embellit les choses disons le. Regina était une superbe femme, mais les brunes ce n’étaient pas mon délire en tant normal. Il faut croire que je m’étais fais à l’idée de me promener avec elle. Elle ne me faisait plus aussi honte qu’avant. Je posais un doux baiser sur sa joue alors qu’elle prenait ma main pour m’entraîner au bord d’un lac.

- Le feu est l’élément qui nous définie le mieux ma pomme d’amour. Que serait notre relation sans un peu de pyrotechnie par moment. Mais, si ça peut te faire plaisir je veux bien ne pas te faire brûler les cheveux dans son sommeil.

Là, commençait ensuite l’énumération des activités de la journée. Du quoi? Faire de la quoi? Oh non! Oh! Non! Non! Non! Non! Hors de question que je fasse du yoga au bord de l’eau et de la peinture. Je n’étais pas ici pour faire une thérapie sur la gestion du stress, de la colère et des émotions. Je me figeais net en la regardant tout en haussant un sourcil. Je lâchais sa main avec douceur pour reculer d’un pas.

- Attends du yoga … Laisse moi réfléchir …

Je reculais encore un peu et je penchais la tête d’un côté puis de l’autre en regardant ses fesses. Un sourire se dessinait sur mon visage et je relevais mon regard sur elle en descendant un peu mes lunettes sur le bout de mon nez.

- Tu sais mon coeur, je ne suis mais le plus flexible mais si tu mets ton pantalon de lycra noir bien moulant avec une camisole, je pourrais trouver la motivation nécessaire pour faire cette activité calmement. Pour ce qui est de la peinture … J’espère que c’est à numéro je n’ai jamais fais ça de ma vie. En fait, je crois que je n’ai jamais dessiner. Ma mère devait sans doute trouver cette activité inu … Attend peinture … paysage … toi … Je pourrais bien faire ton portrait si tu es en habit d’Eve avec une jolie pomme dans les mains sur le bord de l’eau.

Je ne jouais pas au « con ». J’étais simplement sincère. Pourquoi je ne profiterais pas moi aussi de cette activité pour admirer la faune féminine des Enfers?

- Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens motivé.

Je me ré avançais vers elle et posais une main sur sa hanche après avoir remis mes lunettes adéquatement.

- Roar.

acidbrain

♕ **INSCRIPTION** : 15/01/2017

Coucou, je passe dans le coin juste pour le plaisir de squatter votre rp ^^

Je ne sais pas ce que je foutais ici... pour dire vrai, je suis du genre à prendre des décisions sur un coup de tête et à réfléchir bien plus tard à mes actes. Certains diront de moi que je ne suis qu'un irresponsable et certainement pas le genre de personnes à qui l'on peut se fier. Peut-être – sûrement – mais je n'en demeure pas moins libre et je n'ai de comptes à rendre à personne. « Tu comptes aller où comme ça ? Je te rappelle que tu es encore sous contrat Rob ! » Oui, j'étais encore sous contrat et devais m'occuper des animations de tout un groupe de vieux croulants qui seraient, à n'en pas douter, bien mieux dans leur maison de retraite de luxe. Mais non, il fallait les bichonner, être au petit soin avec eux sous prétexte qu'ils avaient pour la plupart, mis le prix pour être en droit d'attendre un service impeccable. Si encore, c'était agréable, je ne trouverai rien à y redire, si seulement... « - Désolé, mais trouve-toi quelqu'un d'autre. On avait convenu quelques cours de tirs à l'arc, pas que je dois jouer les toy-boys pour des mégères asséchées depuis belle lurette » Il trouvait que j'exagérais « comme toujours » sauf que ce n'était pas lui qui subissait les assauts incessants de ces vieux fossiles qui n'avaient d'intéressants que le portefeuille et encore si j'en étais réduit qu'à ça, effectivement l'on pourrait dire de moi que je ne suis rien de plus qu'un toy-boy. « - Désolé mec, mais je me tire. Et si vraiment, tu veux m'entuber avec le dit contrat, rien ne m'empêchera de t'entuber en allant dire à qui veut l'entendre que tu embauches aussi pour des petits services pas très orthodoxes. » Oui, j'y étais peut-être allé un peu fort, mais cela ne l'a visiblement pas empêché de me régler tout ce qu'il me devait et de me laisser partir sans plus de cérémonial.

Je venais donc de regagner ma liberté. Adieu le club de vacances pour vieux riches fortunés et bonjour la liberté ! Une douce étreinte que je savourais sur ma moto, les cheveux au vent et les lunettes de soleil sur le bout du nez. Quelle sensation ! Quel plaisir que d'avaler les kilomètres, sans contraintes et sans personnes pour vous les rappeler. Et après quelques heures à sillonner les routes, je me rendis compte en scrutant le panneau qui se présenta à ma vue, que j'avais quitté plusieurs états et que le Wyoming m'ouvrait les bras. L'hiver était bel et bien là et très vite, je compris qu'une petite laine ne serait pas de trop. Il me fallait aussi faire quelques réserves histoire de ne pas sentir mon estomac crier son mécontentement. La première station ferait l'affaire. C'est donc pourvu d'un paquet de crackers, de deux sandwichs cernés dans du pain suédois et d'une canette de soda, que je retrouvais mon fidèle destrier pour reprendre la route. Il ne m'a fallu toutefois pas plus de dix minutes pour être à nouveau à l'arrêt. Le paysage était magnifique, assez pour m'obliger à me poser pour mieux le contempler. « - Wow... » Les couleurs de l'hiver avaient assailli le paysage, mais la luminosité et la teinte orangée des feuillages de certains arbres, conférait au lieu, un quelque chose de magique. Récupérant non sans mal mon appareil photo, je pris quelques clichés des lieux et plus encore du lac. Mon regard se posa alors sur un couple, mais plus encore sur la femme. Jamais encore je n'avais vu pareille beauté « - Oui mais elle est accompagnée Don Juan. » Je pris discrètement quelques clichés, que pouvais-je faire de plus ?

We’re here now, and this is true.

# Sujet: Re: Et si ... Ouais c'est arrivé... Et merde.