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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Ce matin-là, Robin profita du départ de Roland pour se rendre jusqu'à l'endroit où ils avaient, quelques jours auparavant poser ce qui ressemblait à des fondations. Le but étant de construire une cabane, un but auquel Robin peinait à adhérer. Bien sûr pour ne pas décevoir Roland, il n'avait rien laissé paraître et c'était même convaincu d'y parvenir. Après tout, il avait aidé plusieurs des siens à bâtir des cabanes lorsqu'ils vivaient encore dans la forêt de Sherwood. Un bel ouvrage même à ceci près que les moyens ici et là-bas n'étaient pas les mêmes et qu'il était tout bonnement incapable de se servir d'une scie voire même d'un marteau. « -Quel abrutit ! » lança-t-il à son égard en observant les quelques branches au sol. Frustré, il balaya du bout du pied ces branches et les feuilles mortes et se rappelant au bon souvenir du dénommé Marco plus connu sous le nom de Gepetto dans l'Ancien Monde. Alors sans attendre, notre héros quitta les lieux et entreprit de rejoindre la Centre-ville en marchant toujours les mains dans les poches comme à l'accoutumer. Il se retrouva donc, une vingtaine de minutes plus tard, devant le Garage Marine « -Excusez-moi ! » lança à l'apprenti de Marco qui se retourna et ferma le capot d'une voiture bénéficiant jusqu'alors de toute son attention. « -Dites, je cherche Marco ! Vous savez où je peux le trouver ? » Le jeune homme attrapa un chiffon et s'essuya les mains couvertes de suie. « -Il est dans son bureau, je crois qu'il fait les comptes ! » Robin acquiesça tout en remerciant le jeune homme. D'un pas décidé, il rejoignit donc le bureau du créateur de Pinocchio.
« -Marco !? » Le vieil homme releva aussitôt la tête et sourit à son nouvel arrivant tout en prenant le temps de lui serrer la main.
« -Robin c'est ça ? »
« -Oui c'est bien ça ! »
« -Que puis-je donc faire pour vous ? »
« -Voilà, en fait, je venais faire appel à vos talents de menuisier. J'ai promis une jolie cabane à mon fils pour qu'il puisse s'amuser et inviter des copains à venir. Je crois que j'ai vu les choses en grand. Je sais que vous maîtrisez le bois comme personne, alors je me demandais si vous accepteriez de m'aider ? »
« -Ah mon garçon, c'est avec plaisir que je vous aurez aidé, mais je n'ai que très peu de temps libre. Le garage tourne beaucoup en ce moment. À croire que les habitants de notre chère ville, ne savent plus conduire »
« -Oui, je comprends tout à fait. »
« -Toutefois, je me permets de vous conseiller de vous rendre chez Marvin Kandinski. Il fabrique des jouets pour les enfants, il fait du bel ouvrage, je pense qu'il pourra certainement vous aider ! D'ailleurs, je crois même qu'il est ouvert à cette heure ! »
« -Ah oui vraiment ? Dans ce cas merci beaucoup Marco, c'est vraiment, c'est vraiment très gentil de votre part. Je vais m'y rendre de ce pas alors ! Je vous souhaite bon courage pour toutes ces réparations et bonne journée ! » Robin tourna les talons et quitta sans attendre le bureau du vieux Marco pour rejoindre une fois encore le centre-ville. Un peu en galère, car toujours étranger, il dut s'arrêter à plusieurs reprises pour solliciter l'aide des habitants qui tout sourire, pour une fois, lui indiquèrent la direction à prendre. L'homme se retrouva donc devant la maison de Mr Kandinski. Il prit une grande inspiration et toqua à la porte. Quelque secondes plus tard cette même porte s'ouvrit sur un jeune homme « -Excusez-moi ?!Vous êtes Mr Kandinski c'est ça ? »[/color] tenta-t-il en guise de première approche.
L’hiver arrivait à grand pas et avec lui plusieurs des plus grosses périodes de commande de l’année. Noël et la Saint-Sylvestre n’était en effet plus qu’une question de semaines. Pour fêter l’évènement, Mary-Margareth voulait offrir des cadeaux très particuliers pour ses élèves. Elle m’avait dès lors demander de créer des robots à l’effigie des plus célèbres mascottes de la saison. C’est ainsi que j’entreprit la construction d’animatronics sous forme d’ours et de manchots. Passionné par mon travail, je faisais toujours mon possible afin que ma clientèle obtienne satisfaction en étant impressionnée par mes prouesses techniques que seul mon cerveau était capable de réaliser. Ce travail constituait l’une de mes plus grandes passions. J’aimais plus que tout l’idée de pouvoir faire plaisir à ces chères petites têtes blondes ! Aider les enfants à réaliser leurs rêves et à développer leur imagination était devenue pour moi une véritable vocation. Je ne reculais jamais devant les défis techniques qu’ils me proposaient ! Leur permettre d’obtenir l’ami imaginaire dont ils avaient toujours rêvé était une mission des plus sacrées ! Pour la réalisation de mes petits robots, j’avais d’ailleurs proposé à Mary-Margareth Blanchard un cours de dessin un peu particulier. Chacun des enfants étaient libres de choisir un modèle d’ours ou de manchot et de le colorier selon ses désirs. Ils étaient également libres d’ajouter des artifices sur leurs plumes ou leurs pelages. Ces dessins constitueraient les croquis sur lesquels je travaillerais pour réaliser mes créations. Mon but était que chacun des enfants puissent repartirent avec les animaux qu’ils avaient dessinés de leur propre main ! J’étais plutôt fier de ce joli projet.
Laisser libre cours à l’imagination des enfants signifiait également que je devais me plier à leurs exigences. Certains de ces dessins représentaient de véritable défi technique. Je ne disposais en effet pas de toutes les couleurs apposées sur ces derniers et devaient donc me débrouiller pour obtenir la bonne couleur. Pour ce faire, je m’étais résolu à préparer mes peintures chimiquement ce qui requérait un très grand soin de ma part ! Chacun des dosages devaient être effectués avec précautions afin d’éviter que la solution ne finisse pas exploser ! Les premiers essais furent très concluant. Les couleurs que j’obtenaient étaient parfaites… jusqu’au moment où je dosais mal l’une d’entre elle. Un vacarme assourdissant se fit alors entendre dans le laboratoire où je travaillais. Fort heureusement, il n’y avait pas une grande quantité de solution. Cela suffit pourtant à éjecter de la peinture bleue marine sur tous les meubles et murs de mon laboratoire. Même moi, je n’avais pas été épargné. Ma blouse anciennement blanche ne pouvait que regretter sa belle couleur d’autrefois et moi visage s’en trouvait totalement coloré. Résolu à effacer cette vilaine couleur de mon visage, je me précipitais à la salle de bain. Je laissais alors là mon laboratoire dont je m’occuperais plus tard. Passant rapidement à la salle de bain, je pris soin de laver chaque partie de ma peau ainsi que mes cheveux qui avaient été touchés par la peinture chimique. C’est à ce moment-là que je descendis au salon, un linge de bain sur mes épaules et mes cheveux encore mouillés. Je me rendis alors qu’une personne m’attendait devant la porte. Je ne l’avais pas entendu sonné et j’espérais de tout cœur qu’il ne se trouvait pas ici depuis très longtemps. Peut-être que ce client n’avait pas entendu la déflagration ? Je me dirigeais alors vers la porte tout sourire sans prendre garde au ridicule de ma présentation.
- Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
Dernière édition par Marvin E. Kandinski le Sam 11 Mar - 8:48, édité 1 fois
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
La journée ne faisait que commencer et pourtant, Robin avait déjà parcouru la moitié de la ville à la recherche d'un bon samaritain habile de ses mains. Il se tourna d'abord vers Marco, qu'il connaissait davantage sous le nom de Gepetto. Un patronyme qui n'avait ici plus aucune valeur. Néanmoins, le travail de Marco continuait d'être reconnu, il lui arrivé même de l'exposer avec le consentement de Mary-Margareth qui n'avait de ce fait, pas hésité à lui commander la petite mangeoire pour oiseau qui se trouvait à présent près de la fenêtre de sa classe. Du bel ouvrage en l'occurrence. C'est d'ailleurs l'institutrice à qui jadis Robin avait enseigné l'art du tir à l'arc, qui lui avait évoqué les dons de menuiserie de l'ami Marco. Un détail que Robin relégua au second plan, jusqu'à ce matin. Et puis, aux vues des premiers essais de cabane, réalisés quelques jours auparavant, il savait qu'il n'était pas à même, et ce, malgré sa bonne volonté, à réaliser quelque chose dont Roland pourrait être fier. Et là était tout l'enjeu de la chose. Robin se soucier plus de l'intégration de son fils, que de la sienne. Roland avait plus que quiconque le droit au bonheur au vu de tout ce qu'il avait dû traverser malgré son jeune âge. Mais plus encore, le petit Merry-man pouvait prétendre à une vie « normale » comme le faisaient les petits garçons et les petites filles de son âge à l'école. La cabane était de ce fait, le point d'ancrage de cette nouvelle vie, le petit quelque chose qui permettrait à Roland de se sentir chez lui et de partager cela avec d'autres enfants de son âge. En fait, à bien y réfléchir la cabane était, pour Robin, la bonne excuse pour permettre au petit garçon de mieux se sociabiliser, une étape importante dans cette nouvelle vie.
Marco, ne put, malgré son envie, répondre à la demande du jeune père, qui venait de comprendre bien malgré lui, que le père de Pinocchio exerçait un tout autre emploi et que la menuiserie n'était plus ici qu'un passe-temps. Bien sûr, il ne pouvait lui en vouloir. Il s'apprêtait donc à quitter le garage, quelque peu dépité par cet échec, mais notre Marco, le cœur sur la main et ne comprenant que trop bien la détresse d'un père lorsqu'il était question de faire plaisir à son enfant, confia à l'archer l'adresse d'un dénommé Marvin Kandinski, lui-même très habile de ses mains et fabriquant de jouets pour enfants à ses heures perdues. C'est le cœur léger et le sourire aux lèvres, que le voleur au grand cœur se lança non sans mal à la recherche de l'habitation de ce Mr Kandinski. Légèrement anxieux, le père de Roland cogna contre la porte, essayant de trouver à l'avance ses mots dans l'optique de convaincre son futur interlocuteur. Les secondes défilèrent, il réitéra son action. Des bruits de pas se firent entendre et la porte s'ouvrit sur un homme tout sourire et bleu sur une partie de son visage. La bouche entrouverte, Robin ne put caché sa surprise et en perdit presque son latin. « -Vous… vous avez du bleu sur le visage ! » dit-il en désignant les parties colorées. « -Je crois que je vous dérange n'est-ce pas ? Si c'est le cas, j'en suis vraiment désolé. En fait, je viens du Marine garage, c'est Marco qui m'a donné votre adresse. Ah, mais quel impoli je suis, je ne me suis même pas présenté à vous ! Je suis Robin de Locksley, enfin Robin des Bois. Je suis embêté pour ne rien, vous cachez ! Voilà, avec mon fils, nous avons décidé de construire une cabane. Pour tout, vous avouez, je ne suis pas un grand bâtisseur. Je pensais demander de l'aide à Marco, mais il semble accaparé par le travail. Il m'a donc dit de venir vous voir, que vous fassiez du bel ouvrage ! Accepteriez-vous de m'aider ? Je n'ai que peu de moyens pour le moment, je viens à peine de trouver un emploi, mais je, vous paierez, pas dans l'immédiat, mais plus tard. Je suis un homme de parole, vous pouvez me croire ! »
Un linge posé sur mes épaules et les cheveux mouillés, j’avais ouvert la porte à mon visiteur sans même me douter que mon visage portait encore les marques du léger incident arrivé quelques minutes plus tôt. L’expression de surprise de l’inconnu me ramena subitement à la réalité. Il ne put alors s’empêcher de me faire une remarque sur la peinture qui décorait si maladroitement ma frimousse. J’éclatais alors d’un léger rire cristallin et passa maladroitement la serviette sur mon visage, quelque peu honteux de l’accueillir dans un tel état.
- Je suis vraiment navré ! Il faut reconnaître que ce n’est pas vraiment une manière convenable de recevoir ma clientèle ! Que voulez-vous… ce sont malheureusement les risques du métier !
Reprenant ensuite mon sérieux, je prêtais plus attention aux propos de l’homme qui se tenait devant moi. Il m’expliqua alors la raison de sa présence en ces lieux. Occupé à enlever la peinture de ma joue qu’il avait précédemment désigné, j’arrêtais subitement mon geste en entendant le nom de l’inconnu. Ce patronyme m’était on ne peut plus familier ! Bien sûr, la réputation du voleur au grand cœur ne manquait pas de le précéder dans notre monde actuel où il était devenu une véritable légende ! Mais ce n’était pas cela qui retenait véritablement mon attention ! En réalité, j’avais entendu parler de lui par l’un de mes tous nouveaux amis, Fa Mushu. Au fur et à mesure de nos conversations, il m’avait confié sa certitude que l’archer était à l’origine du vol de la perle qui lui permettait de conserver sa forme animale originelle. Il tenait plus que tout à la retrouver et ainsi se libérer de son enveloppe charnelle humaine. Je m’étais promis de l’aider mais n’avais jamais trouver une excuse valable pour m’approcher des fameux Merry Men. Aujourd’hui, il semblait que la chance frappait soudainement à ma porte d’une manière très surprenante. Il ne fallait pas que je laisse passer cette chance !
Avec beaucoup de patience, je l’écoutais parler de ses projets et de cette cabane qu’il rêvait de pouvoir offrir à son petit garçon. Cet homme me fit alors la meilleure des impressions. Avant même d’être un voleur, Robin était un père très attaché à son fils et qui n’avait comme seule ambition que de faire plaisir à son fils. Touché, je laissais apparaître un sourire sur mon visage et répondit à sa requête le plus aimablement du monde.
- C’est une intention des plus louables, Mr de Locksley. Je suis vraiment flatté que Marco ait pu vous pousser à faire appel à mes services ! Il est vrai que je suis pas mal occupé avec les fêtes qui approchent à grands pas ! Cependant, je n’ai jamais renoncé à faire plaisir à l’un de mes clients ! Je ferais donc de mon mieux pour répondre à vos attentes… Mais je vous en prie, entrez ! Nous serons plus à l’aise pour parler de vos projets !
Je m’écartais alors de la porte, laissant Robin pénétré dans la maison. Puis, le précédant sur notre route, je le menais tout droit jusqu’au salon. D’un geste presque maniéré, je lui indiquais alors les canapés de la pièce.
- Bien, mettez-vous à votre aise ! Je dois m’absenter quelques minutes le temps d’enlever les restes de cette satanée peinture ! Puis-je vous proposer un verre en attendant ? Un café, une eau minérale ou quelque chose de plus corsé ?
Après avoir déposé la boisson commandée sur la petite table du salon, je m’absentais quelques minutes et rejoignis la salle de bain. Je réapparus quelques minutes plus tard, la peau aussi fraîche que celle d’un nouveau-né et les cheveux secs ! Une apparition qui convenait bien mieux à un commerçant de mon rang. Saisissant sans plus tarder mon inséparable bloc-notes et un stylo, je m’assis en face de lui.
- Avant de commencer, je tiens à préciser que vous n’avez nullement besoin de vous préoccuper du paiement pour le moment. Nous verrons cela en temps voulu ! Il faut aussi que vous sachiez que je n’ai pas le talent de Marco pour travailler le bois. Cela représentera un véritable défi mais si vous êtes prêt à me faire confiance, je ferais mon possible pour vous satisfaire ! Il va de soi que j’adapterais mes prix en conséquence. Est-ce que cela vous convient ?
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Aucune familiarité n'émana du visage qui se présenta à Robin lorsqu'il eut achevé de toquer à la porte. L'homme que l'on nommait Mr Kandinski était un de ceux qui faisaient partit de la vague initiale, mais plus encore, il devait certainement émanait d'un royaume inconnu aux yeux de l'archer, qui n'en demeurait pas moins ravi de voir de nouveaux visages. Et en plus, l'homme semblait sympathique au vu du rire qui émana de sa gorge suite à la remarque de l'archer intrigué de voir de la couleur sur le visage de son interlocuteur. « - Ne vous excusez pas ! L'heure est plutôt matinale. Je ne suis pas encore totalement acclimaté à vos us et coutumes, mais il me semble que ça ne se fait pas de venir tarauder quelqu'un d'aussi bonne heure ! J'ai encore beaucoup de progrès à faire pour tout assimiler ! » Marvin aimable à souhait, tenta de se défaire de la peinture qui ornait son visage, du bout du doigt Robin essaya d'ailleurs de le guider, vainement si l'on puis dire. Il détailla ensuite la raison de sa venue, à savoir la construction d'une cabane pour son fils avant de se présenter conscient de son oublie. Marvin restait silencieux et écoutait avec attention les doléances de messire Locksley, qui n'étant pas familier avec cet homme ignorait qu'il avait parmi ses fréquentations l'une des rares personnes capables de faire sortir l'archer de ses gongs, le bien-nommé Mushu. Et puisqu'il ignorait le lien, il était loin de se douter que l'Asiatique était venu pigner dans les bras du fabricant de jouets, accablant comme il savait si bien le faire, ce pauvre Robin.
« -Donc voilà ! » ajouta-t-il pour clore son soliloque et ainsi laissé la parole à son interlocuteur qu'il espérait ne pas importuner. Mais plus encore, il espérait l'avoir convaincu, le cas échéant, il se retrouvait avec rien ni personne, remettant ainsi en question son projet de cabane et donc la surprise qu'il voulait offrir à Roland. Par chance, puisque de toute évidence, elle semble être du côté du voleur au grand cœur, Marvin répondit positivement à la requête de Robin. De toute évidence, son initiative avait touché le fabricant de jouets qui malgré le surplus de travail, était prêt à se lancer dans la conception d'un nouveau projet. Surprit et enchanté à la fois, le voleur prit la main de Mr Kandinski pour la lui serrer avec la vitalité qui le caractérisait tant. « -Merci, merci ! Si vous saviez comme je vous suis reconnaissant. Je dois vous avouer que le cas échéant, je n'avais aucun argument supplémentaire pour vous convaincre. » Convaincu de la bonne foi de son visiteur, Marvin se décida à le laissé entrer. Robin acquiesça ravi de retrouver un peu de chaleur puis suivi le fabriquant de jouets jusque dans son salon où il l'invita à s'asseoir en désignant les canapés. « -C'est décoré avec goût ! » déclara le voleur en prenant place tandis que Marvin lui proposait un verre. « -De l'eau minérale ça suffira, merci. Au vu de l'heure matinale, je me vois mal vous demandez du whisky ! » L'hôte prépara aussi la commande qu'il déposa sur la table du salon avant de disparaître chasser les dernières traces sur son visage. Robin en profita pour mieux observer le salon. La décoration raffinée n'était pas à son goût, mais il fallait reconnaître que la pièce n'en demeurait pas moins imposante.
Quelques minutes s'écoulèrent, Robin en profita pour consulter son portable, dernier présent de Madame le Maire en personne. Malgré sa bonne volonté, il peinait encore à s'en servir, par chance hormis Regina personne n'avait son numéro, ce qui le délesté de la pression d'une réponse trop importante, ou trop immédiate. Alors qu'il parvenait enfin à déverrouiller l'écran de son portable, Marvin fit son apparition propre comme un sous neuf. Il prit place face à son invité, armé d'un bloc-notes commençant avant tout à lui faire part de quelques informations. « -Je l'entends bien Mr Kandinski, toutefois je ne veux pas que l'on pense que je suis malhonnête et encore plus qu'on me pointe du doigt en prétextant que tout le monde me fait la charité. » Il récupéra le verre d'eau pour le détester d'une gorgée « -Veuillez m'excuser, je ne devrais pas m'emporté de la sorte. Je vous paierai soyez en certain. Pour ce qui est du reste, j'ose imaginer que si Marco vente vos talents, c'est pour une bonne raison. Je suis de ce fait, plus que disposer à vous faire confiance. Je peux même vous prêter main forte si vous voulez. Bien sûr, je n'ai certainement pas votre dextérité, mais je peux...je veux me rendre utile. Nous pourrions commencer par nous rendre à l'endroit choisi histoire que vous puissiez vous inspirer du milieu. Qu'en pensez-vous ? »
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