Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Tristan Delcambre qui nous a rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par sa fiche de présentation pour luicsouhaiter la bienvenue, ou sur sa fiche de liens.
Le retour de Carrie
Merci à la belle Carrie qui nous rejoint à nouveau dans le staff.
Soutenez nous
Pour ça rien de plus simple. Rendez-vous par ici Où cliquez sur les coquelicot présents sur la page d'accueil
Je n'avais jamais été le genre d'homme à être quelqu'un de philosophique. Je ne croyais pas au karma ou l'univers. Je ne me disais simplement que notre route était peut-être tracée ou encore que quelqu'un dirigeant nos vies, quelqu'un de plus grand que nous savait ce qu'il faisait. Pourquoi m'avoir fait souffrir de la sorte ? Je n'étais qu'un bébé lors de ma disparition. Je n'avais rien fait qui aurait pu justifier une telle souffrance et pourtant, je me retrouvais en plein dedans. Je prenais une inspiration en parlant de mon coeur brisé. Cette histoire avec mon ex-copine à qui j'avais offert ma virginité n'avait clairement pas été une bonne idée. Je m'étais trompé sur elle alors qu'elle ne voulait que le prince. Elle voulait ma couronne en fait. Une couronne que je ne me sentais pas apte à porter. Comment ma mère pouvait-elle faire preuve d'une telle patience avec moi alors que je lui en faisais voir de toutes les couleurs ? Chaque mot et émotion était difficile à sortir pour moi. J'avais l'impression de mélanger les pinceaux de mes pensées. Non ... Je me sentais complètement perdu.
- Mais je ne sais pas qui je suis maman ... Je ne sais pas si je suis un pirate, un voleur, un prince, un sorcier ou simplement une sorte de chevalier. Je ... Je suis complètement perdu. Je ne me sens pas digne d'être ton fils et encore moins celui de papa ...
Mes yeux qui devenaient ensuite vitreux en la regardant. Il faut le dire, ma mère était une bonne mère bien qu'elle me couvrait un peu trop à mon goût. Elle avait cette tendance à me prendre pour un bébé alors que ce n'était pas le cas. Je ne pouvais pas lui en vouloir à ce niveau. Elle avait manqué un nombre d'étapes tellement importantes, mais ça me cassait tout de même les couilles parfois. Je l'écoutais me proposer d'apprendre davantage de choses sur la magie. L'idée étant loin d'être mauvaise. Combien de temps allais-je partir dans cette quête ? Je devais me préparer adéquatement. Je me passais une main dans le visage pour chasser mes larmes qui étaient arrivées sur mes joues malgré moi.
- Hum je ... Je veux bien prendre quelques sessions avec toi pour en apprendre sur la magie et quelques sorts. Ça pourrait être pratique même si je t'avoue que je suis plus du genre offensif que défensif.
Un petit rire nerveux avant de m'approcher d'elle et là ... Je la prenais dans mes bras pour la serrer avec douceur. Mon menton allait sur son épaule.
- Je t'aime maman
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Il n’y avait rien de pire pour une mère que de sentir son enfant en souffrance. J’étais devenue mère avec Henry, puis CJ, et Roland par la force des choses. Mais ces enfants-là, que j’aimais de tout mon coeur, je ne les avais pas portés. Pour Richard et Lina, que j’aimais de la même manière, c’était différent. Il y avait ce lien invisible et intrinsèque qui nous unissait indubitablement. J’avais tout manqué de l’enfance des jumeaux, mais à présent que nous étions tous réunis, je voulais être là pour eux, être la mère qu’ils méritaient d’avoir. Et apprendre que mon Richard avait souffert d’une peine de coeur soulevait le mien. Néanmoins, je n’étais pas dupe, je savais que c’était le lot de tout un chacun. Qui n’avait jamais eu de peine de coeur ? L’Amour était la plus belle chose qui soit, mais il pouvait aussi faire souffrir aussi intensément que le bonheur qu’il était capable d’apporter. Alors que je tâchai au mieux de mes capacités d’épauler mon fils, je l’entendis m’exprimer son trouble identitaire. Je sentis mon coeur se serrer encore davantage en l’entendant énoncer qu’il ne se sentait pas digne d’être notre fils, à Robin et moi. Aussitôt, ma main saisit la sienne. J’étais loin de me douter qu’il s’infligeait une telle pression.
- Oh Richard… Laisse-moi te dire une chose : tu es libre d’être qui tu as envie d’être. Et sache que ton père et moi sommes très fiers de toi, fiers que tu sois notre fils. Tu ne dois pas te mettre une telle pression sur les épaules, nous n’attendons rien de toi ou tes frères et sœurs, autre que le simple fait d’être heureux. Soyez vous-mêmes, et soyez heureux, c’est tout ce qui compte pour nous. Tu es né prince, mais tu peux devenir qui tu veux, Richard. Tu as ce choix, cette liberté. Et tu n’es pas obligé de prendre une décision tout de suite. Prends le temps de vivre, d’explorer, d’essayer.
J’avais une telle envie de le serrer encore dans mes bras. Toutes ces étreintes qui nous avaient été retirées par la fée noire le jour où elle avait enlevé mes bébés. Mais je savais que Richard était un jeune adulte de vingt-deux ans, et non le bébé de deux ans qu’il aurait dû être. Je ne pouvais pas le câliner comme le poupon qu’il n’était plus. Je devais respecter ses choix. Je lui proposai ensuite de le guider avec sa magie. Je ne savais que trop bien combien celle-ci pouvait nous consumer et il était hors de question que je laisse mon fils devenir un être aussi abject que ce que j’avais été.
- Tu verras que l’offensif et le défensif sont parfois très proches. Je vais t’apprendre tout ce que je sais, autant que faire se peut, d’accord ? On peut commencer demain matin si tu es d’accord.
Mais soudain, comme si mes prières avaient été entendues, c’est lui qui me prit dans ses bras. Je sentis mon coeur bondir, comme gonflé d’un souffle nouveau. Aussitôt, je passai mes bras dans le dos de mon grand bébé. Je savourai cette étreinte comme le plus beau des cadeaux, les yeux fermés, avant d’entendre finalement la plus belle phrase du monde. Mes yeux devinrent brillants d’émotion, heureusement, il ne pouvait pas me voir avoir les larmes aux yeux.
- Moi aussi je t’aime, mon chéri, au-delà des mots.
Je caressai doucement son dos, espérant l’apaiser un peu de toutes ces choses qu’il m’avait confiées. Sa peine de coeur, son souci identitaire, ses doutes. Je voulais pouvoir le libérer de tout cela pour qu’il soit serein et qu’il avance, droit et fier, sur le chemin de la vie.
- Je te remercie de t’être confié à moi. C’est le plus beau cadeau qu’un fils puisse faire à sa mère, lui dis-je avec douceur en me décalant doucement pour lui faire face, espérant que mes larmes avaient disparu.
N'allez pas croire que j'étais insensible à l'amour que me portait mes parents. J'étais simplement frustré, découragé et perdu. Un cheminement en dents de scie qui avait le don de me faire plus de mal que de bien au final. Je cherchais à savoir qui j'étais en fait. J'avais eu tellement de rôle dans ma vie que je ne savais plus où je retrouver dans tout ça. Je regardais ma mère parler et j'avais un léger sourire en coin. Elle était sage ma mère. Elle avait toujours les bons mots et de la patience avec moi. On m'avait pourtant dit qu'elle était très impulsive avec ses émotions, mais ce n'était pas ce que je voyais. Ce n'était pas ce que je ressentais également. Je me contentais de faire un "oui" de la tête pour lui signifier que j'avais compris ses sages paroles. La suite n'était pas tellement prévue. Elle était instinctive tout comme le fils que j'étais en ce moment. La prendre dans mes bras pour lui dire son premier "je t'aime" de fils à mère. Je le pensais. J'aimais ma mère. Je savais que je n'étais pas parfait, mais tout de même, elle méritait cette marque d'amour autant que j'avais besoin de la dire à haute voix. Je respirais son odeur rassurante en fermant les yeux. Il y avait une partie de moi qui était comme un petit garçon en ce moment.
Je gardais mes yeux fermés en sentant sa caresse apaisante dans mon dos. Je me redressais alors qu'elle se décalait et je regardais ses yeux. Bien trop brillants les yeux de ma petite maman. Je prenais mon pouce pour enlever une petite pointe de larmes au coin de ses yeux. Pas un mot à ce niveau. Je ne voulais pas la décevoir et encore moins lui briser le coeur. J'avais une sorte de sourire un peu nerveux sur le coin de mes lèvres avant de laisser tomber mon bras un peu mollement.
- Je ne suis pas le meilleur dans me confier. Ce n'était pas avec Gothel que c'était possible.
Avec ma jumelle, c'était différent. Il y avait cette fusion si particulière qui était propre aux jumeaux. Nous avions une immense complicité ensemble. J'allais près du feu avant de me tourner un peu vers ma mère encore.
- Je me dis que le destin va encore frapper et tout chambouler. Tu m'aideras à préparer mes choses pour partir à la recherche de Raiponce ?
Commencer par les terres ici avant de finalement trouver le moyen de changer de monde. Loin de me douter qu'elle était en fait déjà de ce côté de la barrière. Je me passais une main sur la nuque avant de soupirer.
- Je devrais me coucher. Je t'avouerais que je n'ai pas tellement dormi depuis quelques nuits. Ça tournait en boucle dans ma tête. Tu aurais pas un truc pas trop vorace pour me faire dormir quelques heures en paix ?
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
J'avais l'impression que nous nous rapprochions considérablement, mon fils et moi. Richard fendait l'armure, enfin, et acceptait de se confier à moi, et cela me conférait un bonheur indescriptible. Mon petit garçon que je n'avais pas vu grandir, et qui avait tant pris de moi... J'espérais tant pouvoir l'aider dans tous ces tracas qui lui obscurcissaient l'esprit. Nous nous ressemblions beaucoup et tout ce que je voulais, c'était qu'il ne prenne pas le pire de moi.
- Je suis comme toi, j'ai mis du temps avant de parvenir à me confier. Je trouve que tu t'en sors très bien.
Je me devais de l'encourager. Je savais mieux que quiconque les ravages que pouvaient engendrer une peine de coeur, et je trouvais mon petit prince bien mélancolique. Je voulais lui montrer que la vie était belle et qu'il allait trouver l'amour lui aussi.
- Bien entendu, je t'aiderai de mon mieux, tout ce que tu voudras dans la mesure du raisonnable bien sûr.
J'étais triste de le voir si abattu. Il m'expliqua qu'il n'avait que très peu dormi ces derniers temps, et je le comprenais parfaitement. Je hochais la tête lentement tout en caressant sa joue tendrement.
- Tu as besoin de repos, cela se comprend.
J'esquissai un sourire légèrement amusé à sa demande. Ma réputation ne m'avait-elle pas précédée ?
- Tu ne me demandes pas un sort du sommeil, j'espère ? Plaisanterie mise à part, il vaudrait mieux te préparer une infusion plutôt que tenter quelque chose de magique. La magie ne doit pas être utilisée sur soi-même pour ce genre de chose, ce peut être dangereux.
Je fis apparaître dans ma main un godet remplit d'une infusion de camomille.
- Voilà qui devrait t'apaiser un peu, dis-je en lui tendant le contenant encore fumant.
Je n'allais certainement pas donner à mon propre fils un maléfice quel qu'il soit juste pour faire un petit somme. J'avais appris que les sorts du sommeil, aussi minimes soient-ils, envoyaient vers de terribles cauchemars, et ce n'était certainement pas ce dont mon petit Richard avait besoin. Je m'approchai et l'embrassai sur le front.
- Repose-toi, nous nous retrouvons demain matin.
Je lui adressai un sourire plein de tendresse, reconnaissante comme jamais de ce moment partagé avec lui. Jamais je n'en aurais tant espéré après tout ce que nous avions vécu, après tout ce que lui et sa soeur avaient vécu loin de nous.
Accueil
Mar 19 Juil - 12:53
