La situation était un peu déroutante pour le petit archer. en effet il avait extatique de retrouver sa mère qu'il pensait morte et pour lui Régina était devenue comme une deuxième mère. Désormais il la voyait beaucoup moins. Le jeune garçon était un peu perturbé par tout ça et ne disait pas grand chose. Que ce soit en famille ou en classe, il ne comprenait pas tout.

Ca lui faisait plaisir de pouvoir revoir les anciens amis de sa belle-mère ainsi que ceux de son père. Eux essayaient toujours de le faire penser à autre chose, comme si rien ne s'était jamais passé. Ca l'énervait qu'on le traite toujours comme un petit garçon. Quoi qu'il en était un et ne comprenait pas toujours tout.

Il savait qu'aujourd'hui Juliette et Petit Jean venaient le chercher, il s'amusait toujours avec eux. Ils inventaient toujours tout plein d'aventure ensemble et ça faisait passer le temps. C'est donc avec hâte, que dès que la sonnerie retentit, Roland attrapa le sac, puis dévala les escaliers pour descendre dans la cour puis sortir de l'école. D'un regard il repéra les deux personnes avec qui il passerait la fin d'après-midi jusqu'à ce que ses parents rentre. Un large sourire aux lèvres il alla les embrasser

"Salut! Alors vous avez prévu quoi?"

Comme à son habitude Roland ne tenait pas en place. Quoi de plus normal pour un enfant de son âge? Et puis à force d'avoir été assis pendant toute la journée, bon à part les quelques minutes de récréation, il avait maintenant envie de jouer. Les devoirs ça serait pour plus tard.

MISSION GARDERIE

PETIT-JEAN & ROLAND

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Même avec toute la réticence du monde, Petit Jean avait fini par s'acclimater à cette nouvelle vie. Il avait fini par s'habituer au calme relatif qui beignait cette ville étrange. Il avait cessé de se réveiller en redoutant de découvrir un nouveau champ de bataille, arrêter de chercher son arme au moindre bruit suspect perçant la quiétude des bois où il logeait. La première fois qu'il avait constaté la baisse des températures, il avait redouté une invasion des troupes d'Ingrid, avant de finalement réaliser que ce changement était parfaitement normal. Il avait même commencé à s'adapter aux coutumes vestimentaires locales. De sorte que, lorsqu'il alla retrouver Juliette, il avait délesté son armure pour une tenue non seulement plus Storybrookienne, mais surtout plus chaude. Il avait toujours la mine soucieuse lorsqu'il attendait ou était seul avec ces pensées, comme si une part de lui était encore là-bas sur les champs de bataille. Cette mine soucieuse disparu en voyant Juliette. Son regard s'éclaira et un sourire apparut alors que la reine s'approcha pour lui sauter dans les bras. Sa bonne humeur faisait plaisir à voir.

"Après un tel accueil, je serais prêt à tout, même à affronter un dragon." Plaisanta-t-il avant de se laisser guider jusqu'à l'école. La ville avait beau être petite, il lui arrivait encore de confondre certaines rues. Voilà pourquoi il était ravi et soulagé que l'ancienne reine l'accompagne dans l'expédition du jour.

"Ça... Va." Dit-il avec lenteur en hochant la tête et regardant fixement devant lui, un peu pris au dépourvu par la question et démontrant qu'il était un piètre menteur. Certaines choses continuaient à l'inquiéter, mais ce n'était ni l'endroit ni l'heure pour en parler. Il se sentait un peu idiot de garder les préoccupations liées à la guerre qu'il avait quitté bien présente dans son esprit. "Je m'y fais, bien que certains points me paraîtront éternellement bizarres et déroutants, j'ai l'impression." Continua-t-il, désireux d'éviter les sujets glissants. Il voulait retourner cette question, mais craignait d'involontairement remuer le couteau dans la plaie. Alors il écarta cette envie, se disant que Juliette en parlera d'elle-même si elle en éprouvait le désir. "Comme ceci par exemple." Dit-il en voyant Juliette regarda sa montre. On aurait pu croire qu'il s'était jeté sur le premier exemple venu, pourtant, il ne mentait pas. Ce petit mécanisme capable de donner l'heure ne cessait de l'étonner à chaque fois qu'il voyait quelqu'un en posséder un.

Ensuite, un autre sujet attira son attention alors qu'ils passaient devant la mairie. Un bâtiment qu'il ne pouvait regarder sans un regard lourd de reproche. Peut-être que son interlocutrice l'avait remarquée puisqu'elle demanda des nouvelles de Robin. L'Agrabien se força à détourner le regard de la bâtisse où travaillait l'ancienne méchante reine. Malgré l'aide apportée par cette dernière, il avait du mal à penser le mot 'ancienne' en se rappelant du titre de Regina. Il poussa un soupir et se massa la nuque avec sa main libre.

"Je ne reconnais pas Robin, ces derniers temps. Quand il m'a appris la nouvelle, j'ai cru qu'il était enfin revenu à la raison, mais... On dirait que c'est tout l'inverse. Je suis aussi inquiet que toi." Avoua-t-il après avoir pesé ces mots. "J'ai dit à Marianne qu'elle ne devait pas s'inquiéter, qu'il lui fallait du temps. Bon sang, avec son retour, il nous faut tous du temps. J'espère avoir raison. Je garde la sensation d'être un mauvais ami à souhaiter qu'il retrouve ces sentiments pour Marianne au lieu de tenter de..." Il s'interrompit, se refusant d'évoquer même en spéculation que Robin puisse reconquérir le coeur de Regina. "Bref, je ne suis pas du meilleur conseil dans cette histoire." Finit-il par conclure.

Le soldat se tut alors que le fils de l'archer s'approcha. Inutile de dire qu'ils devaient tenir leur préoccupation mutuelle loin des oreilles du jeune Roland. Que Roland ne lui en veille pas après ce qui s'était passé dans le château d'Ingrid était toujours un immense soulagement pour Petit Jean. Lui, il gardait au travers de la gorge le souvenir qu'il avait failli commettre l'irréparable. Chassant cette pensée, il se pencha pour accueillir le garçon dans ces bras. "Hé, bonhomme, comment vas-tu ?" Demanda-t-il avec sa jovialité habituelle. "Que dirais-tu d'un jeu de piste ? Le temps s'est rafraîchi, dans certains coins de la forêt le sol est raidi par un givre naissant, c'est idéal pour les empreintes." Il lança un bref regard à Juliette comme s'il cherchait son approbation.

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hrp : désolé pour l'attente :maiseuh: