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 [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]

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Message# Sujet: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Dim 6 Aoû - 17:46

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Je devais faire mes preuves.
La magicienne avait été formelle : elle ne m’aiderait à ramener mon frère qu’en échange de mes services. Il fallait qu’ils soient bons.
Je ne m’étais jamais guère soucié de l’avis qu’on a de moi. Ceux à qui je plais savent me le dire ; ceux pour qui c’est le contraire ne m’importent pas. Ma valeur, elle n’est importante qu’à mes yeux. Le seul qui pouvait m’influencer, c’était Mael.
Mael… Rien que de penser à lui, j’avais la gorge serrée. Je serais prête à tout pour le revoir, y comprendre à me mettre au service de cette magicienne au cœur glacial. Je ne suis pas dupe, je sais que ce n’est pas une bonne personne. Je sais aussi que je serais amenée à faire des choses dont je ne serais sans doute pas fière pour elle, mais, étrangement, cela passe au second plan. Il n’y a que mon frère qui compte. Entendre à nouveau le son de sa voix, croiser l’éclat pétillant de son regard, la chaleur de son sourire, la douceur de ses bras…
Je commence déjà à l’oublier. L’idée a beau me révulser, c’est pourtant la vérité. Je n’arrive plus à me souvenir de son odeur. Bientôt, trop tôt, tout aura disparu de lui. Or, je ne suis rien sans lui. C’est ma seule certitude.
Je sentais le regard de la magicienne dans mon dos. C’était peut-être le fruit de mon imagination, mais peut-être pas, alors il fallait que je frappe fort. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait, mais, jusque-là, il s’était toujours trouvé la présence rassurante de mon frère pour me guider. Au gré des souvenirs, j’entendis presque ses conseils.

« Choisis le plus grand et le plus fort. Tu inspireras la crainte à tous et tu gagneras le respect de certains. Tu es une femme, tu vas forcément prendre ton adversaire au dépourvu. Mais, parce qu’il sera devant les autres, il voudra prouver sa valeur. Joues sur son ego et pousse-le vers la colère. Elle est mère de toutes les imprudences. Garde ton sang-froid et uses tous les avantages que la nature t’a donnée. Tu les connais. Si tu prends des coups, encaisses-les sans sourciller. Ca aussi ça inspirera le respect. »

Il ne me fallut pas longtemps pour accrocher du regard la large silhouette d’un homme qui parlait à un groupe d’hommes. Sa carrure était aussi impressionnante que l’aplomb avec lequel il faisait face à ses comparses. Je n’hésitais qu’un instant avant de m’avancer vers eux.

_ Hey, toi, lançais-je de ma voix la plus autoritaire, avant de préciser pour que ma cible n’ait aucun doute. Non, pas toi, le plus moche, à droite… Ca te dirait de te prendre une dérouillée ? Je m’ennuis un peu, là, maintenant…

J’ai toujours été du genre franche du collet. Si Mael avait été là, il aurait précisé que ça m’a joué des tours plus d’une fois. Mais il n’était pas là. Et je devais tout faire pour y remédier.
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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Lun 14 Aoû - 21:45

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Voilà plusieurs semaines qu'il était au service d'Ingrid. Lorsqu'il avait été emmené dans ce château, il y était entré en tant que prisonnier, en tant qu'ennemi capturé. Il avait cru mourir, mais, au lieu de cela, il avait bénéficié de la clémence de la magicienne. Dès qu'il avait posé ces yeux sur le miroir, tout était devenu limpide. Il avait eu la vision d'un monde unifié sous la tutelle d'un même souverain. Il avait vu la fin des règnes tyranniques menés par des despotes indignes de la couronne comme cet odieux Jean Sans-Terre. Il avait vu ce qu'il avait désiré y voir, une vision qui assurerait son obéissance.

Le but d'Ingrid était, alors, devenu également le sien, au point qu'il était prêt à mourir si sa reine lui en donnait l'ordre. Sur les champs de bataille, les occasions de périr ne manquaient pas. L'Agrabien en revenait pourtant toujours vivant. Malgré son obéissance aveugle, chaque combat lui laissa un arrière-goût amer. Si seulement tout le monde pouvait ouvrir les yeux, comme lui, beaucoup de bataille aurait pu être évité. Il regrettait ces morts inutiles, mais son épée n'hésitait pas un seul instant au cours des combats, même lorsqu'il se retrouvait devant ces anciens alliés. C'était la guerre, il était un soldat.

La folie des batailles lui faisait d'autant plus apprécier les accalmies. Les maigres moments où on pouvait savourer le fait d'avoir survécu et se réjouir des nouvelles têtes qui rejoignaient leur rang. Qu'importe qu'officiellement, Kay était le bras droit de la reine, beaucoup d'homme de leur armée se tournait vers Petit Jean lorsqu'il s'agissait d'obtenir une information, un conseil ou de partager un verre. Sans doute à cause de la différence de carrure, l'Agrabien imposait plus facilement le respect que le frêle Kay. Il y avait aussi une autre nuance qui séparait ces deux personnes, leur manière de parler aux autres soldats. Kay les prenait de haut, là où Petit Jean leur parlait d'égal à égal.

Il discutait justement avec une poignée de jeunes recrues lorsqu'il fut accosté par une demoiselle. Pas le genre de demoiselle qu'on croisait au grand événement ou dans les tavernes. Une guerrière, cela ne faisait aucun doute. La surprise d'être traité de 'le plus moche' fit place au rire devant le culot de la donzelle. "Une dérouillée, dis-tu ?" Répéta-t-il, amusé. "Tu ne manques pas de cran. Très bien, si tu t’ennuies, je suis ton homme. Que choisis-tu pour me mettre une dérouillée ? L'épée ou les poings ? Et pourrais-je savoir le nom de celle qui me défie ?" Demanda-t-il. L'un ou l'autre choix l'indifférait, il regardait la guerrière avec curiosité et un sourire jovial. Même les plus vaillants hésitaient avant de l'affronter à l'entraînement. On ne pouvait qu'admirer l'audace dont faisait preuve la demoiselle.

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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Mar 15 Aoû - 21:59

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Il y a plusieurs types d'hommes. Tout comme il y a plusieurs types de femmes. En général, je les identifie plutôt bien, à force de côtoyer toute sorte de mâles. Mais, là, j'avais visé légèrement à côté.
L'homme avait une carrure d'ours, je sais de quoi je parle : j'ai déjà vu un ours, de bien trop près à mon goût. Mais c'est une autre histoire.
Bref, j'avais cru qu'il voudrait me rentrer dedans, non sans avoir peut-être essayé de me dissuader. Le respect, en général, les hommes ne me l'accordent pas de prime abord. Ils rient, se gaussent, ou alors je les dégoûte. Certains (et ce sont ceux qui m'amusent le plus je dois bien l'avouer) veulent me sauver, comme la pauvre petite chose perdue que je ne suis absolument pas. Mais il est rare qu'un mâle me considère comme, potentiellement, une égale. Pas chez les combattants.
Le géant eut un rire. J'aurai pu m'en vexer, mais je n'y décelais pas de moquerie. Je sus aussitôt qu'il ne m'enverrait pas bouler, encore moins pour me demander de faire la vaisselle ou une autre connerie du genre. Non, quand le géant se tourna vers moi, après cet éclat tonitruant, la lueur dans son regard marquait autant l'amusement que l'intérêt.

_"Une dérouillée, dis-tu ? Tu ne manques pas de cran."

Mon premier élan fut de surenchérir. Envoyer un truc du style "et je ne manque pas de poings à te foutre sur la gueule", mais son sourire me faucha. Pas de moquerie là dedans, juste une franchise brute de décoffrage, le genre de manières qui me plaisent, d'ordinaire.
Sauf que je n'étais pas là pour ça. Je ne cherchais pas un ami. Je voulais ramener mon frère, et Ingrid, seule, pouvait le faire.
J'étais allée la voir avec méfiance. Enfin, on m'avait traînée jusqu'à elle pour être plus précise. Ses troupes venaient de prendre la citadelle que je défendais, par appât du gain plus que par loyauté. Je n'avais même pas été blessée dans l'assaut...
Les gardes s'étaient chargés de me rouer de quelques coups, histoire de me maîtriser, mais je savais les encaisser depuis trop longtemps pour m'arrêter à ce détail. Quand ils étaient venus me chercher, j'avais cru ma dernière heure arrivée. Je n'étais pas particulièrement inquiète, cela fait des années que j'ai fait la paix avec l'idée de mourir. Une part de moi en fut même soulagée, certaine de retrouver Maël dans le quelque part qui suit l'existence.
Elle l'avait su. Je ne sais ni comment ni pourquoi, mais elle avait deviné ce brasero sur lequel il lui avait suffi de souffler un peu pour raviver les flammes. Elle m'avait montré Maël, montré ce médaillon pour le ramener. Dans son miroir, tout semblait possible.
C'est pourquoi il me fallait triompher de l'ours ou, au moins, me montrer à sa hauteur. A présent que j'étais plus près, j'évaluais son attitude pour déceler le moindre indice qui pourrait m'aider.
Déjà, il était droitier. Je pourrais donc jouer en prenant l'épée sur la gauche, et alterner pour mieux le dérouter. J'étais aussi habile d'un côté que de l'autre, ça m'avait servi plus d'une fois. Il était massif, bien-sûr, donc il serait moins rapide. Mais il semblait néanmoins souple et compenserait à n'en pas douter sa lenteur par plus de force. L'aplomb et la tranquillité qu'il affichait étaient des preuves de son habileté... Ou d'une folie sans égale. Mais je penchais prudemment pour la première option.
Il portait une cuirasse légère mais parfaitement ajustée à son torse, preuve qu'elle lui appartenait depuis un moment déjà. J'avisais un plus grand nombre de bosses sur son épaule gauche. J'en conclus qu'il ne devait pas lever assez haut son petit bouclier. Sa taille, le lui permettait, sans doute. Mais il me suffirait d'un bond pour l'atteindre à cet endroit...
Il me restait aussi les jambes.

_ "Très bien, si tu t’ennuies, je suis ton homme. Que choisis-tu pour me mettre une dérouillée ? L'épée ou les poings ? Et pourrais-je savoir le nom de celle qui me défie ?"

Sa dernière question me surprit. Je ne voyais pas l'intérêt qu'il pouvait avoir à demander mon nom. Néanmoins, puisqu'il avait l'intelligence de me considérer correctement, je pouvais lui accorder un semblant de pareille.
Mais autant commencer par le début.

_ L'épée, lançais-je, sans marquer la moindre hésitation. Et la dague, si toutefois tu es capable de faire deux choses à la fois ? Ce n'est pas donné à tous les hommes, je te le concède...

Du calme, songeai-je en réalisant que je me prenais à mon propre jeu. Mon agressivité se retournait contre moi et me faisait passer pour une créature hargneuse. Or, ce sont le plus souvent celles qui sont acculées... Ce qui était mon cas.  

_ Je m'appelle Aeline Axley.

J'aurais pu lui demander son nom, mais je n'en avais cure sur l'instant. Et puis, j voulais reprendre l'ascendant. Le désarçonner. Ce que je n'étais pas parvenue à faire jusqu'à présent.
Autour de nous, un attroupement s'était créé. Naturellement, je sentais le groupe contre moi. Certains riaient déjà, d'autre lançaient des paris. Clairement, ils attendaient que je me dégonfle. Serrant les dents, je me jurais de ne pas leur faire ce plaisir. Prenant un instant pour me recentrer sur ce qu'il me fallait faire, le vide gagna mon esprit et il n'exista plus rien d'autre que l'ours, qui patientait à quelques mètres de moi.
Je le regardais droit dans les yeux et affirmait ma prise sur le pommeau de mon épée. Elle était longue et se maniait à deux mains. J'avais armé à droite, pour ne pas trahir trop vite mon ambidextérité.

_ Prêt ? demandais-je, parce que je ne voulais pas gagner autrement que proprement.

Lancer un assaut sans prévenir était en dessous de moi... Et de lui. Par habitude, mais aussi parce qu'il m'inspirait le respect, je le saluais formellement d'un mouvement de lame.
Puis la danse commença.
Les premiers pas furent lents et calculés. J'évaluais ses appuis tout comme il devait scruter les miens. Nous nous mîmes à tourner doucement tout en réduisant peu à peu l'espace qui nous séparer. Je patientais un peu pour voir s'il daignerait donner le premier assaut, mais il ne semblait pas pressé. Après tout, ce n'était pas lui qui avait lancé le défi. Je fis mine de réfléchir tout en ralentissant, faussement troublée par cet état de fait. J'ouvris un peu ma garde, passant plus en latéral, ce qui est une position plus faible et plus exposée, puis je fondis sur lui avec toute la rapidité dont j'étais capable.
Je ne visais pas les parties vitales, consciente que tuer un des meilleurs soldats de son armée ne m'attirerait pas les sympathies de la reine des glaces. Mais, grâce à sa cuirasse, j'avais de la marge avant de le blesser. Ma lame rencontra la sienne, dans un bruit fracassant. L'impact me colla des fourmis jusqu'à l'épaule. Je lâchais une main, la gauche. Il le prendrait peut-être comme une erreur. Les hommes autour de nous le crurent en tous les cas, redoublant de quolibets à mon encontre.
Mais j'avais plus d'un tour dans mon sac. Ma dague ou mon poing pouvaient tout aussi bien entrer en jeu...
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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Lun 4 Sep - 23:10

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Rare était les hommes qui osaient le défier aussi franchement, alors, les femmes... Cette situation inédite avait éveillé son intérêt tout comme il attisait sa curiosité. Qui pouvait donc être cette guerrière ? Qu'elle ne connaisse pas sa réputation n'était pas une excuse suffisante. Sa corpulence parlait beaucoup plus que n'importe quel racontar sur son compte. Est-ce qu'elle surestimait ces compétences ? Hé bien, si c'était simplement cela, il serait vite fixé. La situation était suffisamment curieuse pour qu'il la trouve amusante. Pas amusante dans le genre moquerie, mais plutôt aussi intrigante que divertissante.

Un rire jovial s'était échappé de ces lèvres. Depuis combien de temps, n'avait-il plus ri ainsi ? Servir la reine des glaces, combattre dans cette nouvelle guerre, manquait clairement d'occasion de le faire. Cette femme avait du cran, ça, il ne pouvait pas le lui enlever et il serait prêt à parier qu'elle avait également la langue bien pendue, malgré le fait qu'elle ce retenu de surenchérir. Ce détail lui arracha un nouveau sourire.

Il s'avança tandis que, dans son dos, ces comparses lançaient déjà des paris, misant sur lui, bien évidemment. Ce fait flattait un peu son ego, mais il se força à ne pas trop se monter la tête avec ce genre de réflexion. Petit Jean se savait inspecté sur toutes les coutures, plutôt que d'en faire de même, il demanda avec quelles armes allaient se jouer la dérouillée promise. Il était confiant, pas au point de pêcher par orgueil et faire une erreur durant le combat qui s'annonçait, disons simplement qu'il avait conscience de sa propre force, ce qui n'était pas incompatible avec le fait de ne pas sous-estimer son adversaire du jour. D'ailleurs, il en profita pour lui demander son nom. Juste au cas où ce dernier lui semblerait familier et aussi, encore et toujours, à cause de sa curiosité grandissante. Ce n'était pas son genre, il fallait dire que c'était rare qu'on pique ainsi son intérêt.

L'Agrabien eut une moue approbatrice et un hochement de tête lorsque l'inconnue lui parla d'épée et de dague. "Difficile, mais je ferais de mon mieux." Plaisanta-t-il avec un sourire amusé alors que la guerrière lui demande s'il était capable de faire deux choses à la fois.

Nouveau hochement de tête alors qu'il obtenu enfin un nom. Aeline Axley. "Si tu ne retournes pas la question, soit tu le sais déjà, soit il t'indiffère." Commenta-t-il en sortant son épée. La lame de celle-ci suivait une légère courbe. C'était une arme de son royaume d'origine, Agrabah, il n'avait jamais réussi à totalement s'adapter aux épées de la forêt enchantée. Il le faisait en certaines circonstances, lorsqu'il avait besoin d'une lourde arme à deux mains, mais ici, il ne voulait pas risquer la moindre maladresse. Petit Jean ne dégaina pas la lame plus petite qui se trouvait à sa ceinture, préférant garder une main libre. La force brute était son point fort.

Très vite, un terrain fut délimité naturellement à cause des témoins de la scène qui s'était amassés autour d'eux. L'Agrabien fit de son mieux pour les ignorer et se concentrer sur son adversaire improvisé. Il regardait l'arme, essayant d'estimer à quel moment la sienne s'entrechoquerait avec celle-ci s'il décidait d'aller au contact en premier. Son visage perdit son sourire, preuve de sa concentration et du sérieux qu'il accordait au combat à venir.

"Prêt." Annonça-t-il en saluant avec un mouvement de lame. Il s'était tenu prêt, au cas où, mais son adversaire n'était pas du genre à attaquer en traître, ce qui était une bonne chose à savoir.

Avec n'importe qui d'autres, il serait allé au contact directement. Sauf que son adversaire du jour n'était pas n'importe qui, c'était une guerrière qui avait osé lui lancer un défi, ce qui, encore une fois, n'arrivait pas tous les jours. Cela méritait un peu de prudence et d'observation. Certains de leur spectateur protestèrent du manque de divertissement qu'offraient deux adversaires réduisant trop lentement à leur goût la distance qui les séparer. Petit Jean se moquait bien de l'avis des autres ou de l'ambiance dans leur public improvisé.

Aeline ralentit et Petit Jean se força à calquer son rythme sur le sien. La garde de son adversaire s'ouvrit, un peu, mais suffisamment. L'Agrabien fit un mouvement pour se jeter sur cette faille, mais son adversaire fut plus rapide. Rapide, la demoiselle, oui, le contraire aurait été étonnant. Il modifia son mouvement d'attaque pour aller à la rencontre de sa lame dans un mouvement vif et fort. Le duel avait officiellement commencé et il promettait d'être intéressant.

Sous le choc, peut-être, elle lâcha une main... Où était-ce une ruse ? Bah, le temps des cogitations était terminé. Qu'elle vienne avec sa ruse et sa rapidité, il savait encaissé ! Ces attaques étaient fortes et raides, il ne faisait rien qui pouvait risquer de l'emporter dans son élan en cas d'esquive et il n'hésitait pas à viser le visage, ce qui aurait pu paraître peu courtois envers une femme, surtout les tempes qu'il venait du pommeau de son arme ou avec ces poings dans le but de sonner son adversaire. Leurs armes s'entrechoquent de nouveau. Petit Jean assène un coup de pied dans le ventre pour établir de nouveau une distance entre eux. Leur 'danse' ne lui laisse aucun instant de répit et il aime ça.

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hrp : désolé pour le retard [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] 4240083562
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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Mar 5 Sep - 17:57

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Il fallait que je reprenne le contrôle pour montrer au mieux depuis que je suis capable.
Je sais ma valeur, je sais aussi mes faiblesses. Je manque de calme, parfois, et il faut que je me canalise si je veux déployer la pleine mesure de mes capacités. Sinon, la frustration me pousse à la faute, tout comme la rage ou l'ego. Ca aussi c'est un autre de mes défauts, je le sais mieux que personne, mais je ne parviens pas à me le reprocher vraiment. Pour exister dans un groupe exclusivement constitué d'hommes, il faut jouer selon les codes des mâles... Et je suis une alpha. Je n'ai peut-être rien qui pendouille entre les jambes, mais j'y vois plutôt un avantage. Je suis plus intelligente que la plupart des hommes. Je sais que peux triompher de la majorité de mes adversaires...
Speech mental mis à part, j'étais en face de l'ours que je venais, une fois de plus d'insulter. Oh, ce n'était pas vraiment méchant. C'est le genre de boutades que les guerriers se balancent en permanence. D'ailleurs, il paraît que j'ai la langue bien pendue... C'est que je ne manque pas d'expérience en la matière !
Il plaisanta en arguant qu'il ferait de son mieux, ce qui me laissa clairement penser qu'il savait manier la dague plus que correctement. Si cela l'avait handicapé d'une manière ou d'une autre, il aurait eu une réaction, même infime, qui l'aurait trahi...
Je ne répondis rien parce qu'il n'y avait pas grand chose à dire et surtout parce qu'il sortit son épée tout en poursuivant. Avisant la courbure de la lame, je compris que nous aurions nécessairement deux styles très différents, et qu'il avait peut-être appris des choses que je ne connaissais pas. Je me demandais un instant d'où il venait pour arborer une arme comme celle-là, mais j'avais mieux à faire, puisqu'il dissertait sur la prétention que je connaissais sans doute son nom.

_ Tu sais que tu n'es pas entièrement idiot toi ? lançai-je, sans la moindre agressivité dans la voix en dépit de ce que je venais de dire.

A nouveau, j'étais dans la boutade parce que ses paroles prouvaient une certaine suite dans les idées. D'autres se seraient contentés de mon silence mais lui cherchait des indices à en déduire. L'ours possédait donc un cerveau et il savait s'en servir, au moins un peu. Voilà qui rendait les choses plus intéressantes encore.
J'aurais dû avoir un peu d'appréhension. En vrai, une autre que moi aurait eu peur, mais, moi, je refuse d'avoir peur. Et puis, en cet instant, je n'avais plus grand chose à perdre. Quoi qu'il se passe, j'obtiendrais ce que je voulais. S'il me tuait, je retrouvais Maël. S'il ne me tuait pas, j'aurai fait mes preuves et je pourrais retrouver Maël. C'est sans doute pour cela que je n'étais pas vraiment nerveuse.
Appelez ça de l'inconscience si vous voulez, moi je préfère le terme de pragmatisme.
Le combat commença sans trop attendre, même si certains spectateurs râlèrent vaguement. J'aurais pu péter le nez d'un ou deux débiles de l'assistance, mais je préférais garder mes forces pour l'ours.  
Finalement, l’assaut fut quasi simultané et la rencontre de nos lames bruyante. Je ne pus m'empêcher de sourire en dépit des fourmis qui me couraient dans les bras après la puissance de son premier coup. Le fait qu'il y aille franchement me plaisait et prouvait le respect qu'il avait de ma personne.
Vous me trouvez certainement un brin cinglée ? Envisagez les choses sous mon point de vue : je suis une guerrière. Beaucoup trop d'hommes retiennent leurs coups pour me ménager, estimant par là même que je suis une chose fragile et, surtout, que je leur suis inférieure en matière de combat. Vous saisissez mieux pourquoi la violence de ce type me plut instantanément...
Une main en moins, c'était le risque de lâcher ma lame mais je n'eus pas le temps de m'en soucier puisqu'il lança son pommeau en plein dans mon visage. Habile, il cherchait à me mettre K.O., mais je le vis venir et qu'il ne put que me frôler. Souriant plus encore, je pivotais pour me retrouver contre son flanc et lui lançais mon pied en plein dans le genou. J'y avais mis de la force, mais il ne cilla pas. Je n'avais pas le bon angle, si j'avais arqué un peu plus, j'aurai pu lui déboîter l'articulation, mais ce n'était pas mon intention.
J'appréciais néanmoins de lui faire sentir que je pouvais le blesser définitivement, si je le voulais. Il dut le sentir et, comme tout mâle qui se respecte, s'inquiéta pour ce qu'il a entre les jambes. J'aurais pu tenter mais je ne voulais pas m'abaisser à ça. Pas avec lui...
J'allais pour me replacer en face de lui, et je lui avais flanqué un coup de poing dans les côtes en passant (j'aurais pu faire pire si j'avais usé ma dague), quand il me faucha d'un coup dans le ventre. Je fus projetée deux bons mètres en arrière et j'eus, surtout, le souffle coupé pendant un instant. Le fait d'avoir été rouée de coups par les hommes de main d'Ingrid moins d'une heure plus tôt n'aidait pas non plus.
J'étais retombée sur mes deux jambes, pour ne pas faire le plaisir à l'audience de plier un genou à terre, et je fis mine de reprendre mes esprits pour mieux le laisser revenir à l'attaque. Il n'était pas suffisamment idiot pour se lancer trop vite et se déséquilibrer tout seul, ce qui arrive à nettement plus de combattants qu'on le croit, mais il dut estimer qu'il avait une fenêtre de manoeuvre que je ne lui cédais pas. Au dernier instant, j'avançais de deux pas, mais en biais, le contournant pour mieux éviter sa lame et lui flanquer la mienne sur l'épaule, la gauche. L'instant d'après, j'avais pivoté complètement pour viser son dos.
Charge à lui d'être suffisamment rapide pour éviter mon pommeau qui se dirigeait vers sa nuque tandis que, de mon autre main, je saisissais ma dague qui, elle, allait le chatouiller dans les côtes. J'étais à peu près certaine de placer l'un des deux coups, sachant que sa cuirasse arrêterait ma lame et que je ne lui causerais aucune blessure mortelle.
Mais je pouvais prendre un certain ascendant en le désarçonnant, si toutefois ça fonctionnait...


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HRPG : tu es tout pardonné puisque j'ai ADORE ta réponse !!! Je sens qu'on va s'amuser avec ces deux là !
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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Dim 29 Oct - 16:49

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Les boutades étaient une sorte d'échauffement courant lors des duels. Petit Jean le savait et ne s'en offusquait plus depuis longtemps. Au contraire, il avait appris à les apprécier comme on pouvait apprécier une bouffée d'air frais après une escalade. Ce genre d'échange avant de croiser le fer témoignait d'une paix relative. Sur le champ de bataille, on avait rarement le temps de taquiner son adversaire et on en avait encore moins l'envie. La personne qui l'avait défié avait de la repartie, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il n'avait qu'une hâte : voir si son talent à l'épée égalait sa dextérité verbale. S'il ne s'agissait que de bravade pour faire bonne figure parce qu'elle était entourée d'homme, il risquait d'être déçu. Non, quelque chose lui disait qu'il ne le serait pas. Ces réponses témoignaient de sa bonne humeur et de son impatience de croiser le fer. Le genre de réplique calme qu'on pouvait se permettre lorsqu'on était une force de la nature.

Les échanges de 'politesse' prirent fin assez rapidement. Petit Jean se saisit de son épée et se mit en garde. Pour l'instant, il préféra garder sa deuxième main de libre, bien qu'on avait annoncé que l'usage d'une dague serait de mise, confiant qu'il était en la force de frappe de son poing. Ce n'était pas pour rien qu'on le surnommait l'ours.

La courbure de sa lame était exotique dans cette région, mais il n'aurait troqué cette épée contre rien au monde. Bien qu'il savait manier les épées plus classiques, il restait beaucoup plus habile avec les armes de son pays natal qu'avec celle d'ici, et son instinct lui soufflait qu'il ne pouvait se permettre de partir avec un handicap à cause du choix de son arme dans le duel qui venait de commencer. Une dernière boutade fusa et l'Agrabien y répondu par un bref rire sans y répondre. Ce n'était plus vraiment le moment de bavarder, même s'il avait des envies de prolonger cet instant, tant cet échange l'amusait. Son regard scrutait l'attitude de la guerrière, cherchant des indices.

N'en déplaise à leurs spectateurs, Petit Jean sacrifia le début de la joute à l'observation. Il était intrigué et il ne voulait pas sous-estimer cet adversaire qui avait osé le défier, chose tellement rare qu'il pouvait compter ce genre de demande sur les doigts d'une seule main. Le premier assaut fut lancé. Il y répondit avec toute sa force afin de montrer à la guerrière qu'il n'allait pas aller dans la demi-mesure. C'était une forme de respect. Elle ne recula pas, pourtant elle avait du le sentir passer. Un petit détail qui lui plaisait, mais il n'avait pas vraiment le temps de l'apprécier. Qu'elle n'ait pas reculer ou non, elle avait certainement senti passer et il comptait bien en profiter. Le soldat enchaîna avec un coup du pommeau au niveau du visage. Pas assez rapide. La guerrière put réagir et éviter le choc. À peine le temps d'émettre un petit grognement de frustration et la contre-attaque fut là. Un coup au genou qui ne le fit pas flancher, mais qui aurait pu avoir un effet tout autre avec une meilleure posture. Le visage de Petit Jean marqua un instant la surprise avant d'afficher un sourire féroce.

Il se ressaisit vite alors que le duel passa à une démonstration de force pure. Il répondit par un coup au ventre, toujours sans ménager ces forces. Il fallait rétablir une distance sinon son arme deviendrait un fardeau au lieu d'un atout. Ce n'était pas son style de jouer la défensive ou les stratégies inutilement alambiquées. Il était plutôt du genre à encaisser, car il savait que son adversaire faiblirait avant lui. Serait-ce le cas cette fois-ci ? Pas le temps de cogiter la question, de toute façon, il sera vite fixé concernant la réponse. L'Agrabien était décidé de profiter du choc de son coup, Aeline lui coupa l'herbe sous le pied en s'avançant à sa rencontre.

En un instant, elle s'était retrouvée dans son dos. Petit Jean choisit d'encaisser le coup de pommeau, préférant bloquer le coup de poignard avec la lame de son épée. Il serra les dents. Elle tapait dur, mais il avait déjà encaissé des coups plus fort. A peine le bruit des lames retentit que l'Agrabien décocha un violent coup de coude en arrière, visant le nez de la guerrière. Sans attendre l'effet de cette première attaque, Petit Jean se retourna vivement en décrivant un arc de cercle parfait avec sa lame, saisissant la garde a deux mains pour donner un maximum de force à son attaque. Il visait le poignet d'Aeline afin de lui faire lâcher une de ces armes. Il se tenait près à écarter la lame d'un coup de pied dès qu'elle toucherait terre.

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hrp : oh mon dieu je regrette tellement de mettre autant de temps à répondre :boou: normalement là c'est calme niveau irl :hide:
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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Sam 4 Nov - 13:43

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Deux choses à la fois.
J'avais entendu plus d'une fois des mères ou des matrones clamer que les hommes sont incapables de faire deux choses à la fois. Comme si, seul, notre cerveau de femmes était calibré pour cette division de tâches. Je savais que c'était faux.
De toute façon, je peste suffisamment après les généralités dont on affuble mon sexe pour ne pas m'abaisser à avaler tout cru celles qui concerne le masculin.
J'avais, souvent, vu des combattants lancer deux attaques en quasi-simultané. J'avais, surtout, vu nombre de guerriers lancer un assaut tout en planifiant le suivant, et parfois quelques autres encore. L'anticipation est la clef du combat et il faut par moment savoir perdre pour mieux gagner. En provoquant une réaction, on peut mener l'adversaire là où on veut qu'il soit et, alors, la réponse est redoutable.
J'avais adopté ce stratagème pour me retrouver derrière l'ours qui ne l'avait pas vu venir. Ca ne l'empêcha pas de lancer, sans attendre, son coude en direction de mon visage. Il visait mon nez et je savais que cela me ferait très mal, c'est pourquoi je me plaquais contre lui. Même le plus souple des hommes n'aurait pu m'atteindre, et certainement pas avec une cuirasse comme celle qu'il portait.
Il est des avantages et des inconvénients à toutes choses : la cuirasse protège, mais elle entrave, également. J'avais pour moi la vitesse et l'agilité...
Parlant de vitesse, j'avais parlé trop vite. Alors que j'en étais encore à me féliciter d'avoir évité son coude, et que je me dégageai de cette étrange proximité que j'avais provoquée pour m'en prémunir, il pivota de toute sa masse et une violente douleur envahit mon poignet, qui laissa échapper ma dague.
Je ne sentais plus ma main et, un instant, je redoutais qu'il me l'ait tranchée. Un regard m'avisa qu'elle était toujours là, estourbie par la souffrance, mais toujours attachée à mon bras. Il avait frappé du plat de sa lame. S'il avait opté pour le tranchant...
Un instant, un instant seulement, je croisais son regard, percevant d'un son qu'il repoussait ma lame du bout de son pied et je dus bien lui concéder qu'il avait bien joué. Un léger mouvement de tête salua cette performance tandis que j'agitais ma main pour en retrouver l'usage (ce qui n'était pas garanti). Sans lui laisser davantage le temps de me toucher, je fonçais sur lui.
Les spectateurs se demandèrent si je n'avais pas perdu l'esprit et, à dire vrai, on l'aurait pu croire tant il semblait vain pour moi d'espérer le faire basculer sur ses appuis fermes. Je n'avais pas la moindre chance à ce jeu de force, j'optais donc pour la malice. Mon bras valide, celui qui tenait mon épée, se glissa sous le sien et le fit pivoter en usant du point faible de son articulation.
La clef était douloureuse, je le savais d'expérience, et elle me permit de lui ôter à son tour une de ses armes.
Parce que je ne pouvais pas la tenir bien longtemps, à cause de sa force démesurée, je relâchais sitôt l'effet escompté et je roulais au sol pour récupérer mon butin et, surtout, me mettre à l'abri. J'avais le souffle court mais à nouveau deux armes. Je ne l'avais pas encore remarquée, toute entière prise dans l'adrénaline du combat, mais une plaie saignait au niveau de mon flanc, triste cadeau résultant de ma capture. De toute façon, je comptais bien aller jusqu'au bout. S'il me fallait perdre connaissance pour le prouver, il en serait ainsi.

_ Tu te bats bien pour un homme de ta stature, lançais-je pour me ménager un peu de souffle. Je ne t'aurais pas pensé aussi agile. Puis-je savoir d'où tu viens ?

Alors que, peu de temps auparavant, je me fichais de lui au point de ne pas même connaître son prénom, j'étais à présent sincèrement curieuse. Je n'avais jamais rencontré de combattant comme lui et, pourtant, j'avais affronté nombre d'hommes.
La remarque ne plaisait pas aux spectateurs qui ne jouissaient pas de cet instant de calme. Pour l'oeil de la Reine des Glaces que je percevais toujours, plus que pour leur bon plaisir, je relançais le combat juste après.
J'avais attendu qu'il soit à nouveau placé et qu'il ait fini de parler. Je n'avais pas voulu profiter de cette distraction ni m'abaisser à ce stratagème. Je préférais perdre que de gagner par un biais si peu honorable. Si mon frère avait été là, il m'aurait sans doute rappelé que l'orgueil ne me serait guère utile quand je serais morte...
J'avais à nouveau foncé sur lui en lançant la lame de mon épée pour le forcer à parer le coup. Ce n'était qu'un moyen pour arriver à mes fins, mais il me fallait bien me prémunir de sa lame. Dès que je fus assez proche, je fis jouer de ma dague au niveau de sa cuisse, entamant la chaire en me contentant de la partie supérieure de sa peau ; suffisamment pour que ça saigne, pas assez pour atteindre son artère et le tuer. Ensuite, je pivotais pour m'échapper à nouveau. Mais, étant donné que j'avais dû me concentrer pour ne pas le blesser trop cruellement, je n'avais sans doute pas été suffisamment rapide.
Rester à savoir ce que sa dextérité déciderait de faire à présent.


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HRPG : Tu te fais désirer mais ça mérite l'attente !
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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Ven 1 Déc - 16:22

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

Petit Jean répliqua avec force et rudesse face à l'agilité de son adversaire. Il ne put s'empêcher de se demander comment se serait dérouler ce duel, si cette rencontre avait eu lieu sur un champ de bataille. Leur comportement aurait certainement été tout autre. Par exemple, il n'aurait pas asséné un coup avec le plat de sa lame pour la désarmer. Toutefois, ce fut la seule demi-mesure qu'il se permettait, ou plutôt, qu'il pouvait se permettre, face à son adversaire. Ne prenant aucun risque, il écarta la lame tomber à terre. Malgré cette petite victoire, son visage demeurait sérieux, il ne s'accordait même pas un bref sourire, se contentant d'imiter la demoiselle dans son hochement de tête.

Bref pause avant qu'elle ne revienne à la charge. Petit Jean fut surpris, inconsciemment, sa jambe gauche fit un pas en arrière, non pas dans une attitude de fuite, mais pour réaffirmer sa position. Il se pencha légèrement en avant, comme pour accueillir un choc. Que mijotait-elle ? Elle savait qu'elle ne pouvait pas gagner d'un point de vue de force pure, pourtant. Il suspecta immédiatement une ruse et eut raison. Cette pensée ne l'empêcha pas de subir la clef. Petit Jean émit en grognement en serrant les dents, se refusant de hurler. Lui aussi avait sa fierté. Malgré tout, cette fierté ne l'empêcha pas de lâcher son arme.

D'une bourrade, il se dégagea au moment où Aeline relâcha sa prise. Il voulut enchaîner de sa main libre et ne rencontra que du vide, son adversaire s'était déjà éloigné avec une roulade. "Petite voleuse." Commenta-t-il avec un sourire en décrivant un cercle avec son bras endolori. Son sourire disparu en remarquant la plaie de la demoiselle. La mine sévère, il fit un mouvement de tête désapprobateur sans pour autant lui proposer de mettre fin au combat. Petit Jean avait l'habitude de côtoyer les fortes têtes. Il savait que des avertissements ne donneraient rien.

"Agrabah." Répondit-il simplement. "A la fin de ce combat, peut-être que mon nom t'intéressera aussi." Ne put-il s'empêcher d'ajouter avec un demi-sourire. Cette intervention badine cachait la dureté de sa décision. Aeline était un adversaire de valeur qui était blessé, il devait mettre fin à ce combat et appeler un guérisseur. Elle ne se rendrait pas et il ne pouvait choisir de la laisser s'entêter en risquant d'aggraver cette vilaine blessure. Son instinct lui souffla que se laisser perdre dans ce but n'aboutirait qu'à de la frustration pour eux deux. Il allait devoir l'écraser le plus vite possible, de manière implacable. Ne pas lui laisser le choix.

Au lieu de chercher à récupérer une deuxième arme, en ramassant celle d'Aeline, par exemple, Petit Jean préféra tenir son arme restant à deux mains afin d'insuffler plus de force à ces coups. D'un bref hochement de tête, il signala qu'il était prêt pour la deuxième manche. L'instant d'après, leurs lames s'entrechoquèrent de nouveau. Une douleur à sa cuisse l'informa avant qu'il ne le vit que son adversaire avait fait mouche et 'l'anguille' voulut lui échapper à nouveau. "Pas cette fois." Dit-il en écartant son épée afin de donner un coup de sa garde dans les cotes. Sans le vouloir, il toucha la blessure de la demoiselle. Un détail qui lui permit d'enchaîner. Après un pas sur le côté, il décrivit une courbe rapide du plat de sa lame avant d'atteindre l'arrière de genou d'Aeline avec suffisamment de force pour la déséquilibrer. Dès qu'elle fut à terre, Petit Jean posa son pied sur le torse de la demoiselle et la pointe de sa lame contre sa gorge.

Des acclamations fusèrent, Petit Jean ne semblait pas en tenir compte ni tirer une quelconque satisfaction de cette victoire. Sa mine était soucieuse. "Ne restez pas là ! Que quelqu'un fasse venir un guérisseur." Ordonna-t-il. Sans doute, aurait-il du conserver son pied sur la poitrine d'Aeline afin de la maintenir à terre, car, le temps que le guérisseur vienne et la demoiselle s'était éloignée. Petit Jean poussa un soupir et attendit que sa propre blessure soit traitée avant d'agir. "Je vous emprunte ceci." Déclara-t-il en prenant de quoi penser une plaie.

Il retrouva Aeline à l'écart. "Petit Jean." Dit-il pour commencer cette conversation et pour briser le silence. "Ce n'est pas mon vrai nom, mais c'est un surnom qu'on m'a donné." Expliqua-t-il sommairement. Il posa les bandages près de la guerrière, tel une offrande de paix. "C'était un beau combat ! J'aimerais une revanche, dès que tu seras rétablie, si cela te tente ?" Proposa-t-il. D'ordinaire, c'était le perdant qui parlait de revanche et non le vainqueur.

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Message# Sujet: Re: [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn]   [FB] Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche ! [Pv LittleJohn] Icon_minitime1Mar 5 Déc - 20:15

Ma vaillance n'a d'égale que la taille de ma bouche !

J'avais marqué des points. Je l'avais senti aux réactions de l'assistance, lorsque j'avais foncé sur mon partenaire. La stupeur et les moqueries avaient laissé la place à une surprise non moins totale, mais teintée d'un brin d'admiration. J'avais fait plier l'ours, littéralement, même s'il ne s'agissait que de son bras. Et il avait lâché une de ses armes, ce qui remettait les compteurs à égalité.
D'ailleurs, lui-même l'avait reconnu, tandis qu'il agitait son bras pour réactiver la circulation du sang après que je l'ai relâché. Il m'avait qualifiée de "petite voleuse". J'aurais pu répondre, tout autant que regretter de ne pas l'avoir fait hurler en poussant plus encore la clef, quitte à lui déboîter l'articulation, mais je ne le fis pas. Mon but était temporairement atteint. J'eus la certitude que je n'avais pas piqué l'intérêt que du public ; la reine me considérait d'un oeil neuf.
A moins que ce ne soit moi qui me faisait des idées...
En attendant, l'ours avait repéré ma blessure et je ne sus déchiffrer le regard qu'il me lança. De toute façon, je m'en fichais complètement. Je ne lui demandais ni son avis ni sa permission. Un brin de conversation nous permit de reprendre nos respirations et souligna le fait que je ne connaissais toujours pas son nom. Mais l'heure n'était pas aux babillages, même si j'étais curieuse de savoir où se situait cet "Agrabah" qu'il venait d'évoquer.
Le combat reprit mais quelque chose avait changé. J'avais dû toucher son orgueil, piquer sa fierté, parce qu'il ne tenait plus son arme de la même façon. J'avais récupéré la seconde, il ne chercha pas à m'imiter, estimant sans doute qu'il pouvait s'en passer ; ce qui n'était pas improbable.
La douleur me ralentit moins que ma volonté de ne pas le tuer et, comme il l'indiqua d'une voix rauque, je ne parvins pas à m'échapper cette fois-ci. Face à un adversaire intelligent, il est des tours qui ne marchent qu'une fois...
Il tapa là où ça faisait mal, en plein dans ma blessure et m'arracha un gémissement que j'étouffais aussitôt. Je n'eus pas le temps de comprendre comment que je me retrouvais au sol. Pour ne me laisser aucune issue, il posa son pied sur mon torse et me plaqua avec force.
Rageuse, je palpais quelques instants autour de moi pour voir si je pouvais récupérer une de mes lames, consciente qu'elles étaient ma seule possibilité de me dégager, mais elles étaient tombées trop loin, dans le pivot qu'il m'avait imposé. Je réalisais avec un temps de retard qu'il avait posé sa pointe sur ma gorge et je relâchais d'un coup tous mes muscles.
Ca me faisait plus mal que ma blessure, de reconnaître qu'il m'avait vaincue, mais c'était bien le cas, pour le plus grand bonheur de l'assistance qui s'en réjouissait bruyamment. L'ours eut la décence de ne pas se vanter. Savait-il que j'aurai pu le tuer si je l'avais voulu ? Et qu'il ne devait sa victoire qu'à mon fair-play ? Si j'avais moins laissé mon orgueil parler, j'aurai sans doute dû admettre qu'il en avait fait autant, mais je n'étais pas en état de le faire pour l'instant.
Dès qu'il m'eut libérée, appelant déjà un guérisseur quand je savais qu'il n'avait que des blessures superficielles, je profitais de l'inattention générale pour m'éloigner en m'efforçant de ne pas tituber. Je trouvais rapidement un recoin tranquille, une pièce vide et à l'écart où je me laissais glisser le long du mur jusqu'à me retrouver assise. Je pris quelques instants pour retrouver ma respiration et maîtriser ma douleur qui, l'adrénaline s'éloignant, pulsait dans mes veines.
Puis je rouvris les yeux et commençais à me déshabiller pour prendre pleinement la mesure des dégâts. Ma veste glissa péniblement sur mon épaule, dégageant mon décolleté et je n'eus plus qu'à remonter doucement ma chemise, que le sang collait à ma peau et à ma plaie. Je me contorsionnais pour y voir quelque chose quand je perçus un changement dans la luminosité. Relevant les yeux vers l'entrée, j'y découvris l'ours et me mis aussitôt sur mes gardes.
Qu'est-ce qu'il me voulait encore ? Par réflexe, je resserrais les de ma chemise pour masquer ma poitrine. Pas que je sois particulièrement pudique, bien au contraire, mais je savais d'expérience que certains mâles frustrés prennent pour une invitation la moindre parcelle de peau dévoilée. J'avais récupéré ma dague, elle était à portée de mains, mais je n'avais pas particulièrement envie d'égorger l'ours. Il n'y aurait personne pour assister à l'exploit...
Oui, je doute rarement de moi. C'est une grande qualité si vous voulez mon avis !
Il se présenta, avec le quolibet le plus ridicule qui soit. Toujours sur mes gardes, je lui répondis pour qu'il ne croit pas que j'étais affaiblie (ce qui était pourtant le cas...).

_ Il y a donc des gens assez fous pour se moquer de toi ? Ou bien ce surnom s'applique à quelque chose de précis ?

C'était l'idée du siècle, vraiment, que d'insulter celui qui pouvait me briser la nuque d'une seule main. Heureusement que j'y avais pensé toute seule... Du coup, je me demandais quel était son vrai nom. Mais, s'il ne me l'avait pas dit, c'est qu'il devait avoir ses raisons.
Il s'approcha et ma main libre, celle qui ne pressait pas la blessure pour contenir le sang, s'envola vers ma dague, lâchant mon décolleté qui n'était plus ma priorité. Il avait forcément perçu ma réaction, mais il fit comme si de rien n'était, se contentant de poser des bandages propres à côté de moi, avant de reprendre une distance sécuritaire. Refusant de m'en vouloir, je ramenais ma main vers moi, désarmée.

_ Oui, tu t'es bien défendu, lançais-je comme si c'était lui qui avait perdu. Il faudra que tu me montres une chose ou deux d'ailleurs. A commencer par ta lame, je n'en avais jamais vue arquées ainsi. Quel est l'intérêt sur le plan martial ? Tu perds de l'amplitude...

Amplitude dont il ne manquait pas, vu la taille de ses bras, mais peu importait. Discuter me permettait de me distraire de la douleur et de donner le change. J'allais nettement moins bien que je le laissais à penser. J'aurai eu besoin de dormir, au chaud, parce que la fatigue commençait à me faire un peu trembler, même si je lui refusais de le faire. Qu'il n'aille pas croire que j'avais peur !
Surtout pas de lui.
Tandis qu'il répondait, je me penchais pour examiner la plaie et laissais échapper un long et très virulent juron avant de me caler à nouveau contre le froid de la paroi, fermant un instant les yeux, avant de devoir me résoudre à faire ce dont je n'avais absolument pas envie.

_ Rends-toi utile, tu veux ? Jette un coup d'oeil et dis-moi s'il faut suturer ou non. Oui, toi, pas besoin de guérisseur, tu sauras forcément me le dire...

Oui, je suis un amour quand je le veux... C'est à dire jamais.

_ Mais ne t'avises surtout pas d'en profiter pour laisser traîner tes doigts ou tes yeux, sinon je te les arraches et je te les fais bouffer !

Je sais, ça peut sembler un brin agressif comme mise en garde, mais il faut toujours être ferme quand on est une femme, en position de fatigue. Qu'il ne me prenne pas pour une fille de joie qu'il pouvait coller dans son lit à volo, il serait déçu. Les hommes, c'est moi qui les mets dans mon lit, pas l'inverse !
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