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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
Anne était démuni face aux angoisses et l’attitude de Billy. Quitte à avoir un enfant de coeur, si seulement il avait pu être comme les autres. Ou peut-être plus simple. Billy n’avait pas l’air de prendre beaucoup de chose comme les gens normaux. Mais ça faisait son charme et il était comme ça. Peut-être parce qu’elle l’aimait même avec ces côtés chiants qu’elle arriva à s’armer de patience. Elle le rassura en lui disant qu’elle lui trouverait une jolie fille, pas de femme violente ou puant le poisson à des lieues. Elle prendrait le temps de lui choisir la personne qu’il lui fallait. Le capitaine réussit à calmer un peu les peurs du jeune homme encore vierge de tout ce genre de chose.
Il se détendit légèrement, décroisant déjà les bras. Il frottait le sol, pensif du pied. « T’en es bien sûr ? Parce que... Elles sont pas toutes comme les cagots que les gars m’ont ramené ? Vraiment ? » s’étonnait-il. Il réfléchit. Car après l’énième dans le même genre qu’il avait eu le droit de croiser en taverne ou dans une ruelle sombre, il pensait qu’elles étaient toutes ainsi, comme les princesses en belle robes et les pirates en haillon.
Il s’avança alors d’Anne et lui prit la main. Il lui fit signe de la main d’aller vers cette mystérieuse et sombre porte. « Passe devant alors... Si je veux vraiment pas, on s’en va hein ! Si y’en a une qui me fait mal, tu la frappes et on s’en va ? » commença t-il à se rassurer lui-même pour se lancer dans la gueule du loup. Il ne lâchait pas la main d’Anne, mais se plaçait derrière elle, son autre main qui lui tenait le dos de sa veste. Il se cachait. « Et on peut juste pas retrouver Rozen et lui demander à elle ? » avait-il murmuré comme une prière.
Les délicatesses d’une éducation Feat Billy N. O’Brien
Doucement, je le vis se détendre. Il avait l’air d’un enfant, je le trouvais adorable. Je me rapprochais de lui, et lui relevai le visage pour caresser sa joue de mon pouce. Il était touchant.
- Je suis sûre, je ne te laisserai pas avec n’importe qui.
Déposant un baiser sur le front, je le lâchais. Les autres avaient foutu une sacrée pagaille dans l’esprit de Billy, comment traumatiser un jeune garçon des femmes ! J’allais leur dire deux mots en rentrant ! Je commençais à avancer vers la maison de passe, et je sentis la main de Billy se refermer sur la mienne. Il voulait que je passe devant.
- Si à l’intérieur ça ne va vraiment pas, promis on s’en va. Et la première qui te fait un truc qui ne va pas, je la mange. Dis-je avec un sourire.
Nous continuions d’avancer, il était planqué derrière moi. Je levais les yeux au ciel en avançant. Il me demanda alors si on ne pouvait pas retrouver Rozen, dans le fond, j’aurais bien aimé.
- Je pense qu’elle est très loin, et très occupée. Allez viens.
Passant les gardes, nous entrions à l’intérieur. Il y avait de nombreuses femmes, et elles étaient vraiment jolies. Certains hommes étaient déjà là, discutant avec ces dames, les embrassant, les caressants. Je continuais mon chemin jusqu’à trouver celle qui était la maîtresse des lieux. Je lui fis rapidement part de ma demande et de mes exigences. Je voulais la meilleure des ses filles, la plus douce pour Billy. Et attention à elle et à toute sa maison close si Billy était déçu. Je me montrais limite menaçante… Mais en contre parti, je lui promis une grosse somme si tout se passerait bien. Elle me fit la description d’une jeune femme, je hochais la tête pour lui demander de me la montrer. Une charmante demoiselle à la chevelure de feu vint alors nous voir.
- Elle te convient Billy ? Elle s’appelle Pénélope, ou du moins, c’est comme ça qu’on l’appelle.
Avec les mains d’Anne et aussi sa main, il trouva le courage d’entrer dans la maison-close. Il ne savait toujours pas où il se rendait exactement et officiellement. C’est quand les portes se refermèrent derrière lui qu’il compris. Derrière le dos de la capitaine, il fut d’abord assourdis par toutes ces sensations étranges et loin de celle qu’il s’imaginait. Les lumières étaient tamisées, quelques lanternes à la flamme qui dansaient dans un coin puis l’autre de la salle principale. Les bruits, de délicats rires et une délicieuse odeur de chocolat et de lys. Les femmes tout autour étaient sublimes. C’était loin de ce qu’il avait pu voir avec les autres matelots. Comment pouvait-il y avoir autant de ravissante femmes au même endroit. Un bordel. C’était donc ça ces maison idylliques dont parlait ses compagnons de mer. Pourquoi ne pas avoir commencé par là ? J’aurais été sûrement beaucoup plus coopératif d’un coup.
Il avait réussi à se détacher d’Anne et marchait à ses côtés. Devant la mère maquerelle, la capitaine fit la liste de ses voeux. « Ah parce qu’on peut choisir ??? » s’était-il étonné en les entendant discuté. C’était mieux qu’un rêve cet endroit. Au final, ça lui plaisait de plus en plus. Parfois Billy lui tirait la manche et lui chuchotait des « pas une vieille stp » ou encore « je peux choisir la couleur des cheveux ? » pour finir par « elle peut être rousse ? » tout en jetant des regards partout autour de lui, curieux et il devait bien l’avouer émoustiller. Pas mal de femme lui faisaient les yeux doux, des clins d’oeil ou encore d’adorable coucou de la main. Leur tenue le laissait totalement interdit, relevant avec grâce leur formes volupteuses.
Soudain, on lui présenta une jeune-femme, à peine la vingtaine, un visage plutôt rond et enfantin. Son sourire était doux et son regard pétillant. Elle était parfaite. Billy resta la bouche entrouverte. Il n’arrivait plus à parler et rougit.
Les délicatesses d’une éducation Feat Billy N. O’Brien
Une fois à l’intérieur, je laissais Billy observer les lieux tout en cherchant la maquerelle du regard. Elle était là, et reconnaissable entre toutes les femmes qui étaient présente. Je vins vers elle, et lui fis part de mes exigences et surtout de celles de Billy qui me les chuchotaient à l’oreille. C’était qu’il avait quand même ses petits désirs le petit mousse. Il voulait une rouquine. Soit, va pour une rouquine, il devait bien y en avoir une dans tout ce beau monde. Je continuais sur la lancée en demandant la femme la plus douce, la plus gentille et la plus adorable qui soit pour mon petit protégé.
Je voulais que tout se passe bien pour lui et qu’il se fasse plaisir. Enfin, surtout qu’on lui fasse plaisir. La maquerelle m’écouta avec attention, et pris soin de noter que si ça devait mal se passer, elle verrait son commerce réduit à feu et à sang. Par contre, je la paierais grassement si Billy était satisfait. Nous avions donc notre accord. Elle nous présenta l’adorable Pénélope qui semblait convenir au jeune homme.
Je poussais alors Billy vers elle tout en lui souriant, un petit sourire pour lui montrer mon soutien pour cette épreuve d’homme à affronter. Mais tout devrait bien selon son bon plaisir.
- Allez, va avec elle. Je t’attends ici, promis. Prends tout ton temps. On a toute la soirée devant nous et j’ai de quoi m’occuper.
Je sortis ma flasque de rhum de la poche intérieure mon manteau pour la lui montrer. Pour éviter déranger les affaires de madame et pour éviter qu’on me prenne pour une prostituée, je me mettrais dans un coin par contre.
Anne avait veillé à tout, Billy avait pu l’entendre, tout comme les menaces qu’elle fit s’il y avait un incident. A voir toutes ses filles lascives telles des nymphes se prélassant au bord de l’eau, il eut du mal à imaginer qu’on était là pour lui faire du mal. Et pourtant, il venait d’un univers où les filles les plus douces étaient trop souvent les plus dangereuse.
Penelope était devant lui et attendait amusée. La Maquerelle lui glissait quelques mots à l’oreille. Anne poussait Billy vers la rousse qui lui plaisait tout à fait. Il avança d’un pas lent, un peu hagard. « C’est sa première fois » et la demoiselle frappa des mains, enjouées. Pour une fois qu’elle avait droit à un à peu près de son âge, timide et tout doux. Elle était ravie. Elle avait commencé à seize ans et un rien pouvait l’aider à mieux apprécier son quotidien. Billy eut du mal à se détacher, mais fini par suivre la demoiselle, jetant un dernier regard peu assuré de son mousse. Ils disparurent dans les couloirs.
« Si vous voulez vous avez une petite taverne à côté. Laissez le nous deux heures, histoire qu’il prenne bien le temps de le découvrir. On s’en occupera bien. Promis. » lui avait proposé la maquerelle avec un clin d’oeil avant de faire un tour dans sa maison-close pour s’assurer que tout se passait bien.
Après un loooong moment, Billy revint des mêmes couloirs où il avait disparu, affichant un grand sourire qui lui montait jusqu’aux oreilles. Il lui restait même encore une marque de rouge sur la tempe. Il donnait l’air de flotter.
Les délicatesses d’une éducation Feat Billy N. O’Brien
Après quelques négociations, la maquerelle nous présenta la belle Pénélope. Je souris en voyant mon Billy satisfait. Je le poussais vers elle afin de donner mon accord à cette histoire. La jeune fille avait l’air très bien, elle était sublime et avait vraiment l’air d’être d’une douceur extrême, c’était tout ce que je voulais. Le reste, c’était le mousse qui avait choisi. Tant que ça lui faisait plaisir, ça me convenait. Il finit par se détacher complètement de moi pour aller rejoindre la belle. Une dernière fois, il se tourna tout de même vers moi et je lui fis un tendre sourire avant qu’il ne disparaisse dans un couloir. Je soupirai, ravie que tout soit réglé et qu’il se soit finalement détendu.
La maquerelle me proposait ensuite d’aller à la taverne à côté, me promettant qu’elles prendraient soin de mon Billy. Je fis simplement non de la tête. Je lui avais promis que je l’attendrais ici alors je le ferais. Avec un peu de rhum, le temps passait toujours plus vite. Je demandais simplement à la dame s’il y avait un lieu où je serais plus tranquille. Elle m’emmena dans une petite pièce voisine. C’était son petit bureau. Je la remerciais et elle s’éclipsa. Je m’installai un fauteuil en réfléchissant à tout et n’importe quoi, de temps en temps, je buvais une petite gorgée de rhum.
Je surveillais l’heure et écoutais tous les sons de la maison close, guettant le retour de Billy. Ce fut finalement la maquerelle qui vint me chercher. Je partis à la rencontre de mon petit mousse. Il avait l’air aux anges. Ça me faisait plaisir.
- Je peux donc payer grassement ces dames ?
Sans attendre sa réponse, je donnais une bourse bien pleine à la maquerelle mais aussi à Pénélope.
Il était sur un nuage. Tout ça, il n’avait jamais eu le temps de le découvrir. Elle était rousse, comme Calypso. Bien sûr... Il savait maintenant ce que c’était que le plaisir de la chair. Il savait ce que ça faisait. Et plus encore, il en avait envie avec elle et personne d’autre. Il erra un moment, le pas léger entre les femmes en tenue affriolantes qui gloussaient et gambadaient. Il finit par chercher son phare au milieu de la nuit. Anne. Il ne la voyait pas au milieu de toutes ces blondes et ces brunes aux longues jambes remontée de bas coquets. Son esprit était encore plein de papillons.
Il entendit sa voix et elle apparut tout à côté de lui. Il n’arrivait pas à se dépêtre de son sourire. Elle lui demandait s’il avait fini et pouvait payer. Il était content qu’elle soit là. Il était rassuré et retrouvant doucement ses repères. Elle n’attendit pas sa réponse et régla le tout généreusement. Billy revenait peu à peu sur terre. Elle revint à lui et s’amusait de savoir s’il était content. Le mot était faible. Il opina du chef et commenta un : « c’était... effrayant un peu, mais après wohaa... Merci. » et en sortant, regardant une dernière des prostituées qui travaillaient là : « tu t’habilles comme ça des fois ? Je suis sûr que tu serais très jolie comme ça. » dit-il toujours avec sa célèbre innocence. « Dis je pourrais retourner dans ce genre d’endroit ? » fit-il alors la requête sur le chemin qui les menaient au Revenge. Il avait un petit sourire timide et malicieux à la fois. « J’suis pas sûr d’être un homme. C’est quelque chose qui doit se construire je pense, non ? Que je dois entretenir. » se grattait-il le menton pensif avant de partir subitement en courant et riant. « Un doublon au premier arrivé au Revenge » annonçait-il la récompense de la course.
Les délicatesses d’une éducation Feat Billy N. O’Brien
Il avait l’air bien guilleret le Billy, ça me faisait plaisir de le voir ça comme. J’avais bien fait de lui forcer un peu la main malgré ses réticences. Comment pouvait-on douter que ce genre de sorties pourraient déplaire à un jeune homme en pleine curiosité à propos des femmes de toute façon ? ça allait forcément lui plaire, et j’étais ravie de le voir aux anges. Billy semblait me chercher, je me manifestais ma présence en l’appelant. Vu son expression, je savais qu’il était content, alors je me permettais de payer ces ravissantes dames sans attendre son avis.
En prenant la sortie, je lui demandais s’il était content. Après des débuts un peu compliqués, tout s’était bien passé. En croisant une dernière prostituée, il me demanda si je m’habillais comme elle à l’occasion.
- Penses-tu réellement que ce genre de tenues serait pratique pour faire de la piraterie ? Et elles s’habillent comme ça pour leur travail… C’est pas mon travail ça.
Moi ? M’habiller en p*tes… Il avait vu jouer ça où Billy ? Heureusement que je le savais innocent, et qu’il le disait en toute naïveté.
- Tu pourras y retourner à chaque fois qu’on fait une halte et que je vous laisse quartier libre. Mais les prochaines fois, c’est toi qui payes de ta poche… Tu es un homme maintenant, à toi de te payer tes plaisirs. Lui-dis avec un sourire malicieux.
Et les prochaines fois, il n’aurait pas besoin de mettre une somme telle que la mienne. Je les avais simplement remerciées en plus de les payer. Il partit soudainement en courant vers le port pour faire la course. Je levais les yeux au ciel, me changeai en louve et filai à toutes allures vers le Revenge Bien évidemment, j’avais gagné.
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Ven 4 Aoû - 12:30
Anne était démuni face aux angoisses et l’attitude de Billy. Quitte à avoir un enfant de coeur, si seulement il avait pu être comme les autres. Ou peut-être plus simple. Billy n’avait pas l’air de prendre beaucoup de chose comme les gens normaux. Mais ça faisait son charme et il était comme ça. Peut-être parce qu’elle l’aimait même avec ces côtés chiants qu’elle arriva à s’armer de patience. Elle le rassura en lui disant qu’elle lui trouverait une jolie fille, pas de femme violente ou puant le poisson à des lieues. Elle prendrait le temps de lui choisir la personne qu’il lui fallait. Le capitaine réussit à calmer un peu les peurs du jeune homme encore vierge de tout ce genre de chose. 
