Ville 2 - 13 blocks

Hilda venait de trouver une carte de la ville qu'ils regardèrent un instant. Tout semblait identique au Storybrooke qu'ils connaissaient. L'ambulancière hocha la tête lorsque Vicky évoqua le fait que si ils allaient en sous-sol mieux valait s'armer. Elle soupira lorsqu'une alarme de voiture de police se fit entendre

- Ca pourrait être pratique de leur demander pour savoir ce qui se passe ici. Mais j'ai peur qu'on reste coincés un moment si on "discute" avec eux. Quitte à se faire prendre autant avoir exploré du terrain avant non ?

Charles semblait être de cet avis et elle allait lui emboîter le pas lorsqu'il fit tomber un nouveau plan. Celui de la Tour de l'Horloge. Avec un sortilège. Le tic tac de l'horloge en question se mit alors en branle.

- Vous croyez que c'est un hasard ? Rappelez vous. Celle de Storybrooke ne s'est mise à fonctionner que lorsque la malédiction a été levée.

Quelque chose s'était passé ! Elle le sentait. Mais quoi ?? CJ avança une hypothèse.

- Et si il y avait d'autres vivants que nous ? Je ne sais pas qui est  Tracassin et même si il est à Storybrooke mais ton raisonnement se tient.

Hilda plia les plans et les mit dans son sac à mains. Ca pourrait servir. C'est alors qu'un inconnu, le grand père de CJ apparemment intervint serrant quelque chose contre sa poitrine.

- Désolée mais on a pas le temps ! Venez avec nous si vous voulez.
Et...c'est votre dossier ?

Mieux valait ne pas traîner. CJ et son papy discuteraient en route. Elle ouvrit la fenêtre et sauta. Direction sous-sols de la bibliothèque.

acidbrain

Ville 2 - 13 blocks

J’avais trouvé un pied de biche sous les dossiers, c’était sans doute quelqu’un qui avait dû l’oublier là, aussitôt je saute sur l’occasion et m’en empare avant de le glisser dans ma ceinture, ça pourra toujours m’être utile. Par contre, la sirène de police me disait rien qui vaille. Et comme les autres apparemment, après avoir trouvé la carte et la carte de l’horloge, on quitte tous les lieux en compagnie du grand-père de CJ avant de nous rendre jusqu’à l’horloge.

Je me tourne vers le grand-père à CJ.

« Cela fait longtemps que vous êtes ici ? Vous savez ce qu’ils font avec les dossiers ? Ma grand-mère aussi est ici. » énonçais-je à ce dernier « Ne vous inquiétez pas, vous pouvez rester avec nous autant que vous le souhaitez. » ajoutais-je avec un sourire.

Mon regard se pose finalement sur l’horloge qui est comme à moitié mangée par le sol. Voilà quelque chose qu’on ne verra pas à Storybrooke, c’était assez étonnant. J’avais entendu un cliquetis quelques temps plus tôt, il s’était passé quelque chose avec l’horloge. Etait-ce possible qu’il y es d’autres vivants que nous ?

Mais alors qu’on s’approche de l’horloge, je ne tarde pas à remarquer toute la foule qui se tient autour et la fameuse personne qui tente de faire bouger l’aiguille.

« C’est un remake de l’épée d’excalibur ? Il joue à qui sera capable de bouger l’aiguille ? » énonçais-je avec une légère ironie dans la voix, un peu pour détendre l’atmosphère.

Mon pied de biche en main, je m’approche de la foule et accoste une dame pour en savoir plus.

« Excusez-moi mais vous pouvez me dire ce qu’il se passe ? Pourquoi il s’acharne sur l’aiguille de l’horloge ? »

Je n’y comprenais rien et je dois bien avouer que c’était pour l’instant la chose qui m’importait le plus, comprendre ce qu’il se passait et puis pourquoi pas recroiser ma grand-mère pour l’aider à passer « de l’autre côté » comme ils disent.

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Ville 2 - 13 blocks

Moi, j’aurais préféré partir, j’espérais qu’elles suivraient mon mouvement. Il n’y a eut que Hilda qui était bien décidé à le faire. Vraiment, une lumière au bout du tunnel et voilà que l’autre débarque. L’autre c’est qui ? Bah tu devineras jamais ! Après la grand-mère de la belle métisse, on n’a droit au grand-père de la petite. C’est la sortie de la maison de retraite aujourd’hui ? Bref, elle m’enquiquine la petite. En plus les feuilles, c’était à moi ! C’est moi qui les ai trouvé d’abord ! mais bon elle est pratique pour déloger les pièges.

Charles soupira. Il s’attendait à tout. Le vieil homme avait appelé CJ de façon familière. Charles tapait du pied les bras croisés et attendait, impatient. Hilda échangea quelques mots avec l’âme perdue pendant que le féetaud vérifiait l’état de ses ongles. La fenêtre s’ouvrit et Charles sursauta, poussant Hilda pour passer le premier. C’est moi le premier qui a dit de partir oh !. Une fois dehors, il laissa par contre la blonde prendre la tête du groupe. Ils se dirigeaient vers l’horloge. Une foule se dessina dans les rues déserte. Ils formaient une assemblée autour de l’horloge. Charles leva un sourcil sceptique. « On a du la lancer de vachement haut dans le ciel pour qu’elle s’enfonce comme ça dans le sol… » partagea t-il ses pensées, candide.

Vicky ne se retint pas non-plus d’y ajouter une remarque. Charles opina du chef quand elle fit référence à excalibur avec humour. « Ça tiens debout. » lui répondit-il, sincèrement convaincu. « Mais pourquoi tu leur demandes ? C’pas un jeu genre comme l’épée d’Arthur à Disneyland ? Dommage que je puisse pas y aller, j’aurais bien aimé vivre le rêve d’être un Roi. Tu sais avec la musique, la lumière et tout… ». Qui a dit que Charles était utile. Et le cliquetis reprit. Le jeune blond retint sa respiration. Une sensation bizarre le traversa et un frisson lui parcourut l’échine. Il regardait vivement l’horloge, les âmes qui avaient reculées, et les vivants qu’il avait croisés. Il porta sa confiance sur Hilda et il la revoyait ranger les plans dans son sac.

« Mais sors tes plans toi ! » rala t-il. « Il doit y avoir un truc ! Dépêche ! Je veux pas mourir ici, le comble ! » s’agitait-il en agitant les mains pour l’inviter à ouvrir le plan de l’horloge. Une fois ouverte, il passa sa tête par-dessus son épaule pour observer les gribouillis avec elle. Il y avait peut-être quelque chose à trouver avant de fuir une nouvelle fois. Ce genre de solution pouvait durer toute une vie… « Et vous là-bas » s’adressait-il à la folle du village (la grand-mère) « Si c’est si dangereux, vous pourriez pas lui dire à votre petiote comment qu’on retourne chez nous non ? » dit-il, sarcastique.

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