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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Le langage fleurie du jeune homme dépassait mon entendement, je fronçais des sourcils légèrement dérouté, comment quelqu’un de censé pouvait-il le comprendre ? Comment Diazpro le comprenait-elle ? Avait- il toujours parlé ainsi ou est-ce cette malédiction qui l’avait changé ?
« Le fait que vous vous emportiez est une preuve que j’ai raison de m’inquiéter, mais très bien je m’incline sachez juste que je répète rarement deux fois les mêmes choses j’ai dit ce que j’avais à dire. Quoi que vus vouliez faire avec Rozen ne lui brisait pas le cœur. »
Au final c’était tout ce qui m’importait réellement, qu’elle ne souffre pas, je ne voulais pas avoir à revivre le remake de Diazpro bien que la souffrance de Rozen était susceptible de causé moins de dégât magiquement parlant. Je n’avais su partir sans revenir sur l’honneur de mon amie, j’avais voulu le faire, mais c’était plus fort que moi, sans le moindre tact je lui lançais ses quatre vérités prenant naturellement la défense de mon amie en la lavant de touts ses péchés. Face à sa réaction je serrais les dents, me retenant de ne pas lui arracher la langue pour ce qu’il osait dire, il avait souffert ? Et Diaz elle n’avait pas souffert quand elle avait perdu leur enfant dans la cours de mon château ? Je connaissais cette douleur, je savais qu’il n’y avait rien de plus horrible, il regrettait ? Ben c’était très bien ainsi il ne recommencerait peut-être pas deux fois la même erreur. Quand il me demanda son avis j’entendais le ciel gronder au dessus de ma tête tandis que je répondais avec dureté :
« Je l’aurais laissé s’expliquer au lieu de la traiter de sorcière ! Je lui aurais laissé une chance. »
Secouant la tête, j’étais tentée de croire qu’il disait vrai au sujet de Diazpro, qu’elle lui manquait et qu’il s’en voulait, mais je savais que lorsqu’il la reverrait elle serait beaucoup moins tendre que ce qu’elle ne l’avait été par le passé aussi quand il me demanda si j’en avais fini je répondais avec la même dureté que précédemment :
« Allez donc boire et manger à votre guise, je serais terriblement peiné d’être la cause de votre souffrance ! »
« Je sais !!! J’aurais du ! Oui, je sais bien. » avait-il aboyé la voix pleine de regret alors que Juliette lui reprochait de ne pas avoir laissé une chance à Diazpro. Elle n’avait cure de ses souffrances. Elle ne cherchait même pas à l’entendre ou le comprendre. Il était dégouté. Sa peine n’avait de valeur pour personne. Si... Pour Diaz elle en avait...
« Stop ! » avait-il finit par dire calmement. « Je comprends pas pourquoi je cherches à argumenter alors qu’il est clair que vous me juger sans savoir. Sans rien connaitre. » Il venait de perdre sa femme et sa fille et il avait manqué de force face à ce tragique événement. Diaz avait voulu bien faire, mais malheureusement il était pas en état d’affronter une autre surprise dans ce genre. Il était encore trop sensible, son deuil n’était pas fini. « Je suis pas quelqu’un de complètement mauvais. Mes attentions pour Diaz étaient plus que bonnes et sincères avant que ça ne dérape. Peut-être un peu gâtées par certains tourment qu’elle-même essayait de dissiper. J’étais faible et con. Maintenant, je lui laisserai une deuxième chance sans hésiter. Non... J'espère qu’elle m’accordera une deuxième chance. » se confiait-il, plus calme.
Il recula d’un pas et soupira, le visage tiré. Trop de mauvais souvenirs et de regret que la femme faisait remonter en lui. « Ne m’approchez plus. » avait-il presque dit comme une supplication et s’apprêtant à partir si elle n’avait rien de plus à ajouter.
acidbrain
Dernière édition par Cly Porter le Dim 3 Sep - 16:43, édité 1 fois
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Cly m’hurlait dessus, je n’étais pas totalement insensible à sa souffrance. Je n’arrivais pas à compatir à son souffrance, je n’arrivais pas à le réconforter parce que le souvenirs de Diaz perdant pieds était beaucoup trop hardent. Elle m’avait fait revivre le pire jour de ma vie pendant des mois, elle avait vécu l’enfer et cet homme en était la cause. Naturellement, je voyais bien qu’il était sincère et qu’il regrettait ses faits et gestes, mais également ses dires. J’avais poussé l’homme à bout et une partie de moi s’en voulait, même si je ne laissais rien transparaitre. Cly s’auto-flagellait face à ses erreurs passés allant même à se qualifier comme quelqu’un de mauvais, tandis que je baissais les yeux pour ajouter plus gentiment :
« Le simple fait que vous vous qualifiez ainsi est la preuve que vous n’êtes pas une personne complètement mauvaise. Vous avez seulement fait les mauvais choix. J’espère aussi que Diazpro vous laissera une seconde chance et qu’elle parviendra a vous pardonner autant que vous parviendrez à vous pardonner vous-même »
Reculant à mon tour, j’haussais la tête face à son ordre qui ressemblait plus à un supplice qu’autre chose :
« Peut-être nous croiserons nous en de meilleur circonstance, bonne journée monsieur Porter »
Lâchais-je avant de disparaitre au coin de la rue, laissant l’amant de la souveraine des terres d’Oz du nord tranquille.
Elle avait ouvert des plaies qu’il essaie de soigner depuis plusieurs mois. Depuis qu’il avait longuement discuter avec Jack toute une nuit autour d’un très bon scotch. Il s’était emporté, à fleur de peau. Il a toujours vécu en solitaire, pris l’habitude de ne compter que sur lui-même. Ouvrir et donner son coeur à quelqu’un n’était pas quelque chose de si aisée pour Porthos, surtout quand il s’agissait d’amour après le lugubre accident qui avait frappé sa famille. Alors, l’histoire de Diaz était délicate et sensible chez lui. Il n’avait pas fini de recoller les morceau de son veuvage qu’il avait déjà une autre vie à reconstruire, celle qu’il aurait pu avoir avec Diaz et qui l’aurait empêcher de se retrouver à Storybrooke. Qui sait s’il n’aurait pas eu déjà plusieurs enfants, dont le petit gaillard qu’il avait tant rêvé d’avoir, gambader au milieu des oies.
Il avait reprit ses confession, plus calme, montrant sa vulnérabilité à cette autre reine sorcière qui l’avait abordé avec froideur et autorité. Elle aussi, elle avait prit un ton plus calme face aux paroles de l’homme un peu rustre mais simplement brisé. Elle avait simplement besoin de voir la culpabilité de l’homme pour essuyer le triste sort qu’elle avait vu dans la déchéance de son amie. Bien sûr, lui aussi n’avait pas ces faits et ne pouvait pas comprendre pour excuser l’attitude un peu sèche de la jeune-femme. Il avait baissé les yeux lorsqu’elle parla, non pas par impolitesse mais parce qu’il n’avait pas la force de le faire. Finalement, elle espérait que Diaz saurait lui pardonner. Etait-ce une bénédiction qu’elle lui donnait ? Quoi que cela était, ça lui avait fait du bien de se sentir soutenu. Elle souhaitait même que leur prochaine rencontre se passe dans de meilleures conditions.
« On verra bien. Et je vous rassure... Pour Diaz ou Rozen. Je ne suis pas un briseur de coeur... Juste un peu perdu et loin d’être le parfait gentilhomme. » mais j’en reste pas moins quelqu’un de bon. Du moins je l’espère. Il partit sur ces mots.
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