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 La nouvelle que j'ai écrite pour l'école

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Message# Sujet: La nouvelle que j'ai écrite pour l'école   La nouvelle que j'ai écrite pour l'école Icon_minitime1Dim 10 Déc - 22:28

Alors, je vous explique, je devais écrire une nouvelle pour mon cours de littérature grecque. Nous sommes par groupe et notre dernière séance consistait à faire la réécriture de l'Oeuvre de Lucien. Nous avons donc fait la réécriture. Pour ce qui est de la nouvelle, il s'agissait d'écrire une nouvelle sur un sujet libre mais on devais inclure la partie que nous avions réécrite et voilà ce que cela donne pour moi La nouvelle que j'ai écrite pour l'école 2368248039
( j'ai pris un code rp, ça rends mieux xD)

Mission : Sauver Noël
Angelika Klaus



Je m’appelle Angelika, Angelika Deluca. Cependant, je préfère qu’on m’appelle Angie. Je suis née le 25 décembre 1990, enfin c’est ce que m’a dit ma mère, je sais aujourd’hui que c’est ce jour là qu’ils m’ont trouvée devant leur porte. Mes parents Bob et Amy Deluca m’ont adoptée alors que je n’étais qu’un tout petit bébé, enveloppée d’une couverture rouge. Je portais un médaillon autour du cou, un médaillon dorée avec un flocon de neige dessiné dessus. Je n’ai aucuns souvenirs de mes parents biologiques, je sais juste qu’ils m’ont écrit une lettre en me disant qu’ils m’avaient donnée une chance de faire de grandes choses.

Chaque années, le 25 décembre, j’ai le droit de veiller. Je reste donc assise sur le canapé, je regarde le feu qui danse dans la cheminée, espérant que le père noël puisse tout de même passer. Tout cela durant pendant plus de dix ans, jusqu’au jour où j’ai cessé de croire au père noël comme toutes les filles de mon âge. A partir de cette année là, les choses furent différentes. Il ne neigeait plus pour noël, les arbres avaient perdu leur brillance et étrangement, les rennes dans l’écurie de Madame Dodue ne semblaient plus aussi audacieux que quand j’étais plus petite. Noël devint triste, que dis-je, les enfants devinrent tristes.

A l’approche de mes vingt ans, mes parents prirent l’initiative de me dire toute la vérité sur mes origines et sur mon passé. Ils me parlèrent de la fameuse lettre qu’ils avaient trouvés cachée sous la couverture. Il y était écrit que mes parents m’avaient envoyées sur Terre pour me protéger de quelque chose de mauvais qui arriverait à Noël. La lettre en main, je vins à la lire et découvrit avec stupeur que si l’enfant unique de Santa Klaus perdait la foi, Noël n’existerait plus. Il n’y aurait plus de chant, plus de cadeaux, plus de sucreries et…plus de Père Noël. En prenant le temps de comprendre la lettre, j’en conclu que j’étais la cause de tout cela et que ma mission était de sauver Noël, de faire perdurer ce qui en fait toute la magie.

Armée jusqu’aux dents, les sacs remplis de victuailles et vêtue chaudement, je vins à la rencontre des rennes qui me parlèrent. Pendant vingt ans, je les avaient côtoyés et aujourd’hui, les choses changeaient… Je compris alors que nous étions à l’approche de mes vingt ans et que la logique voulait qu’ils me parlent pour m’aider à trouver des réponses. Ils m’expliquèrent que je devais prendre un portail qui me mènerait dans le monde où je dois sauver Noël. Le Père Noël ayant perdu la foi en même temps que moi, dix années plus tôt.

« Mais comment dois-je faire pour rejoindre ce monde ? demandais-je aux rennes.
- Tu es arrivée dans ce monde grâce à ton médaillon, la magie de Noël y est enfermée, il te suffit de l’ouvrir pour pouvoir passer le portail qui te mènera tout droit là où ta quête commencera. »

Ecoutant les dires du Chef des Rennes, j’ouvris mon médaillon et une étrange lueur dorée s’en échappa, me réchauffant soudainement avant de m’éblouir. Fermant les yeux, lorsque je les rouvris, je me rendis compte que je ne me trouvais plus dans les comtés enneigés de chez moi mais ailleurs, dans un endroit dont je n’aurais jamais cru l’existence. Le Pôle Nord. Refermant le médaillon, je le glissai dans mon pull et m’approchai du panneau avant de frotter avec ma main pour lire l’inscription.

Ici commence ta quête Angelika Klaus, Bienvenue chez toi.

Cette inscription était apparue quelques secondes. Klaus. Alors, j’étais belle et bien la fille du Père Noël. Je dois dire que même encore maintenant, c’était quelque chose de difficile à croire et pourtant. L’inscription disparue, je pu lire sur le panneau « Pôle Enchanté Nord ». Donc par chez nous, c’est juste Nord mais ici c’est enchanté. D’accord. Je vis de la fumée au loin. Commençant à me refroidir, je me rendis jusqu’à la maison non loin. M’approchant de la porte d’entrée, je frappai.  Je vis de la lueur sous la porte et sentis rapidement la chaleur du feu lorsqu’une vieille dame vins m’ouvrir. Elle avait un visage rond, un sourire bienveillant, elle ressemblait aux mamies des films de noël. Elle était emmitouflée dans une couverture orangée, elle me regardait et sourait.

« Je t’attendais Angelika, entre mon enfant.
- Vous m’attendiez ? demandais-je donc.
- Tout le monde t’attendait, tu es le coeur enchanté de Noël.
- Pardon mais…je ne comprends pas. »

Elle me tendit une tasse de cacao, je compris que c’était une sorte de magicienne. Je la remerciait et retirait mon manteau avant de m’asseoir sur le sofa, près de la cheminée. Portant la tasse à mes lèvres, je posait mon regard sur elle. Je me sentais étrangement sereine.

« Je crois qu’il est tant que tu en apprennes un peu plus sur qui tu es Angelika.
- Oh oui et pas qu’un peu ! m’exclamais-je tout en sirotant le liquide chaud. 
- Tu es Angelika Klaus, demain, cela fera vingt ans que tu es venue au monde au sein de ce monde.  Ta mère est tombée malade peu de temps avant ta naissance, ton père…Le Père Noël a fait appel à moi pour que je la guérisse. Hélas, je n’ai rien pu faire mais tu as pu être sauvée grâce à la magie dans ton coeur.
- Que voulez-vous dire ? Je suis la cause de la mort de ma mère biologique ?
- Oh non, tu ne dois pas penser cela. Tu n’es aucunement la cause de la mort de Mère Klaus. Tu as été sauvée pour un jour sauver Noël, et ce jour est arrivé.
- Donc, vous voulez dire que le Père Noël a cessé de croire parce que j’ai cessé de croire en lui ? Pardon mais c’est un peu dur à assimiler. Et d’ailleurs, qui êtes-vous ?
- Quand tu as perdue foi en la magie de noël, la magie contenue dans ton coeur s’est tue et Santa a pensé que tu étais morte. C’était pour lui la seule façon d’expliquer le fait que tu ne crois plus en Noël. Et pour ce qui est de mon identité, je te dirais simplement que je veille sur toi depuis ta naissance Angie. »

En entendant cela, je commençais à me dire que ce n’était peut être pas totalement faux. La vieille dame était ma « marraine » ? Cependant, en assimilant tout cela, je n’arrivais pas à me dire que c’était mon destin de devoir sauver Noël. Après tout, je n’ai jamais demandé cela moi, je voulais simplement être une jeune fille ordinaire, aller en cours, être amoureuse, avoir des enfants, fonder une famille…mais bon, apparemment, il était écrit que ce ne serait pas ça mon avenir.

Je passai une partie de l’après-midi au chaud auprès de la vieille dame, écoutant ses dires, l’écoutant me parler de mes parents biologiques, et plus j’en entendais, plus je sentais mon coeur battre fortement dans ma poitrine. Il fallait que je sauve Noël. Ma tasse de chocolat terminée et les pieds réchauffés, je me préparais à repartir quand soudainement, je me rendis compte que je ne comprenais pas encore tout.

« Marraine ? Où est mon père ?
- Mon enfant… »

Elle s’approcha de moi et passa ses mains dans ma chevelure blonde, tentant de me rassurer très certainement. Elle plongeait son regard argenté dans mes yeux bleus et reprenais la parole, étrangement, sa voix me semblait très lointaine, comme si nous nous trouvions à des contrées distinctes l’une de l’autre.

« Quand tu as cessé de croire en Noël, ton père a perdu foi en lui-même, il a disparu. Personne ne sait où il est, il s’est tue. Il demeure simplement un souvenir et tant qu’on ne l’aura pas retrouver, Noël sera triste et finira tout bonnement par disparaître. »

Un air surpris éclaira mon visage. Comment était-ce possible ? Comment ai-je pu être la cause de tout ça ? Fronçant les sourcils, je regardais ma marraine.

« Alors je vais le retrouver ! et je vais sauver Noël ! »

Pour cela, il me fallait de l’aide, une heure plus tard, je me retrouvais entourée de vingt lutins et de cinq monstres des neiges qui travaillaient apparemment pour mon père. Nous partîmes alors sur les routes enneigées à bord d’un bus magique. C’était un jouet pour enfant mais qui fut transformé par ma marraine fée. Nous traversâmes des contrées lointaines, j’avais l’impression de m’éloigner de plus en plus de mon père puis nous arrivâmes dans une contrée appelée Misthaven. Nous découvrîmes l’existence de sorciers, de monstre, de princesses en détresse et… de dragons. Alors que nous traversions une forêt enneigée, nous n’échappâmes pas au regard du dragon aux écailles rouges qui nous goba tout bonnement.

A l’intérieur du dragon, tout n’était que ténèbres. Mais lorsque le gros monstre vint à ouvrir sa gueule, nous pûmes voir que nous avions de l’espace. Au centre, des amas de poissons, des épaves de bateaux…ingurgités par le dragon. Il y avait une montagne. On y percevait une forêt verdoyante. Nous nous mîmes à pleurer, nous n’allions jamais sortir d’ici. Mais il ne fallait pas désespérer. Avec mes compagnons, nous allions dans la forêt. Nous tombâmes sur le temple d’Ursula, la déesse des mers. Un gros chien aboya. Une habitation ne devait pas être loin. Nous rencontrâmes un homme âgé et un jeune garçon.

« Qui êtes-vous étrangers? Nous vivons mon fils Pinocchio et moi dans le ventre de ce monstre depuis qu’il nous a avalé, Peut-être sommes nous morts ou non.
- C’est comme nous. Notre bus a été avalé. Nous sommes heureux de voir que nous ne sommes pas seuls dans le ventre de ce monstre ailé. Mais qui êtes-vous ? »

il m’énonçait qu’il dirait tout après un bon repas. Il nous conduisit chez lui. Il nous servit du poisson, des légumes, et du vin. Nous mangeâmes et je lui parlait des sorciers et de tout le reste jusqu’à notre arrivée ici.

« Je suis né en montagne. J’en suis partie avec mon fils et des servants. Nous étions dans un grand navire direction l’Italie jusqu’à ce que le dragon nous prenne pour dessert. Nous ne sommes plus que deux. 27 ans que nous vivons ici. Ce serait agréable si nous n’avions pas des voisins qui sont incontrôlables et sauvages. 
- Nous ne sommes pas seuls ici ?
- Yep ! Et ils ne sont pas hospitaliers. Les Anguisses : Des yeux d’anguille et un visage d’écrevisse. les Boucenmètes, des mi-hommes, mi-bouc. Il y a les Centaures et les Ephélants. Puis il y a les Animatopiens et les Vitromes. je peux vivre ici tant que je donne en un an cinq cent pierres de dragon aux Vitromes. Pour vivre, il faut qu’on puisse se nourrir et se défendre. 
- Ils sont nombreux ?
- Environ 1000.
- Ils se défendent de quelle manière ?
- Avec des arêtes de poissons.
- Nous avons de vraies armes, on peut facilement les attaquer »

Nous retournâmes dans notre bus pour nous préparer. Des hommes étaient venus voir Gepetto pour l’argent qui leur répondit négativement et les congédia. Les Animatopiens et les Vitromes furieux contre lui décidèrent de faire la guerre. Mais nous les attendions de pied ferme. Armes en main, Gepetto et Pinnochio armés, nous finîmes par mener un combat rude et étrange. Ils finirent par fuir. Ils perdirent cent-soixante dix de leurs hommes, nous n’en perdîmes qu’un seul. La nuit et la journée passées sur le champ de bataille, nous montâmes une statue avec une colonne vertébrale d’aigle pour montrer notre victoire. Les Anguisses, Ephélants, Centaures attendaient. les Boucenmètes restés neutres ne se rangèrent pas. C’est au temple d’Ursula que nous nous retrouvâmes tous. Nous nous mîmes à hurler, effrayant nos ennemis qui s’enfuirent dans la forêt.

Au final, ils nous proposèrent d’être alliés. Nous refusions. Le lendemain, nous nous rendîmes jusqu’à eux et nous les tuâmes, laissant vivants les Boucenmètres. Effrayés, ils décidèrent de fuir. Devenus maîtres des lieux, nous vivions tranquilles. Cela durant pendant un an et huit mois. Puis un jour, de nombreuses voix et des bruits sourds se firent entendre. Nous nous cachions et assistions à un spectacle étonnant. Des grands trolls, assis sur des iles flottantes. Certains sur les bords utilisaient ce qu’ils pouvaient pour ramer. Quarante guerriers tous armés, avec une chevelure étrange. Faite de feu. Des forêts immenses qui gonflaient pour les diriger au lieu de voile. D’abord, il y en eu deux. Puis dix, trente, cinquante... Séparés en deux flottes, une vraie partie de bataille navale. Ils se fracassèrent, hurlèrent et moururent. Ils lancèrent des bombes énormes faites avec des boules de cotons qu’ils enflammaient. la forêt des flottants prenait feu, stoppant leur avancée.

Un camp mené par Defiance, le second par le grand Dataktar. Dataktar avait envoyé ses hommes voler le trésor acquis par Defiance. La guerre fut lancée. Defiance sortit victorieux. Les survivants s’enfuirent. Defiance et son équipage mirent en place à cet endroit un immense trophée pour prouver leur victoire. Ils partirent le lendemain, joyeux. Voilà ce que fut le combat des îles troliennes. Il fallait qu’on parte. L’un de nous troua la peau du dragon et creusa. Mais très vite, nous nous stoppâmes, sa peau était trop dure. Nous décidions d’enflammer l’estomac du dragon, vers un endroit sensible telle que sa queue. Au début, le dragon ne réagit pas, il continuait à bouger et voler. Très vite, il vola difficilement. Il était malade. Il se mourrait. Nous compriment qu’il fallait qu’on s’échappe avant qu’il ne meurs. Il fallait qu’il garde la gueule ouverte, nous vînmes placer des poutres trouvées chez Gepetto entre ses dents. Notre bus rempli de tout le nécessaire pour le voyage : Gepetto devint le pilote. Puis, le dragon mourut.

Par chance, nous nous en sortîmes indemnes. Arrivés sur la terre ferme, nous décidâmes de faire équipe avec Gepetto et Pinocchio, après tout, nous avions de la place pour deux personnes de plus et puis, je ne dirais pas non d’une aide en plus pour me permettre de sauver Noël. Le soir venu, après avoir allumé un feu, je repris finalement la parole.

« Je ne vous ai pas tout dit Gepetto, je m’appelle Angelika Deluca mais mon véritable nom, c’est Klaus. Je suis la fille du Père Noël et si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour retrouver mon père, par ma faute, Noël est en grand danger. »

Voyant qu’il ne comprenait pas, je vins à lui montrer mon médaillon. Etrangement, il comprit très vite, comme si toutes les personnes de ce monde était au courant. Une bonne heure plus tard, j’eu terminé mon histoire et Gepetto m’expliqua qu’il ferait tout pour me venir en aide. Heureuse, je pus m’endormir, l’esprit serein.

Le lendemain, nous nous rendîmes compte que le bus n’était plus en état de fonctionner, aussi, nous décidâmes de continuer une partie de chemin à pied, peut-être aurions nous la chance de trouver quelqu’un pour nous conduire. Etrangement, je sentais quelque chose d’intense au fond de moi, comme si quelqu’un tentait d’entrer en contact avec moi. Ce fut comme si j’étais prise au coeur, alors que nous marchions, je perdis connaissance. C’est comme si tout le paysage autour de moi n’était que ténèbres, je me tenais là, seule, refroidie. Je portais une robe rouge et un chapeau de père noël. J’étais pied nus et la chaleur du sol me fis rapidement comprendre que je me trouvais dans la neige. Mon regard fut amené à croiser la lueur d’une flamme. Une petite flamme qui virevoltait dans les airs, je suivie cette flamme et parvins jusqu’à une porte. Etrangement, j’avais l’impression d’être dans un lieu que je connaissais et pourtant, j’ignorais même si tout cela était réel mais j’étais là. Poussant la porte, je vins finalement à me trouver dans une immense salle, la flamme tourna autour de moi avant de me faire comprendre qu’il fallait que je la suive et c’est ainsi que je me retrouvai face à face avec un grand homme de dos.

J’eu presque l’impression que mon coeur allait me sortir de la poitrine lorsqu’il vint à se retourner. Le Père Noël était là, devant moi. Mais était-ce réel ? Je ne bougeais pas, mes yeux bleus se perdant dans les siens alors qu’ils s’embrumaient. Je voulais le prendre dans mes bras, lui dire au combien je suis désolée mais une petite voix dans ma tête me mettait en garde en me disant que ce n’était qu’un songe, qu’un souvenir ? Je vins finalement à m’approcher de lui, je voulais être sûre de ne pas être en plein rêve mais tout cela me semblait trop facile. A chaque fois que je faisais un pas, c’est comme si de son côté, il reculait. Je n’arrivais pas à l’atteindre. C’était comme faire face à une photo, une image fixe.

« Papa ? énonçais-je finalement
- Angelika ? C’est bien toi ?
- Papa, que se passe t’il ? Où sommes-nous ? Dans ma tête ?
- Où veut-tu que l’on soit ? Sans doute dans ta tête. J’ai utilisé la dernière once de magie que je possède pour entrer en contact avec toi.
- Où es-tu ? »

Je m’approchais, il se reculait. Je tendais ma main, elle traversait la sienne. Des larmes roulèrent sur mes joues alors qu’il me glissait entre les doigts. Mes lèvres tremblèrent alors que je tombais à genoux. Il semblait si près de moi et pourtant il était si loin. Je relevais mon visage alors que je le voyais me sourire. Etrangement, il me rassurait.

« Angelika, je suis tellement fier de toi.
- Fier de moi ? Je n’ai rien fait pour. A cause de moi, Noël est en danger, la magie de noël est en danger. »

Mon coeur battait à m’en rompre la poitrine alors qu’une boule se créait dans mon estomac, j’hoquetais entre deux larmes. Il fallait que je me calme, je ne comprenais pas réellement pourquoi je me trouvais là, et pourquoi il était là. Sa voix parvint jusqu’à mes oreilles.

« Angie, tu es la plus belle chose que j’ai fait dans toute ma vie, j’ai rendu heureux un nombre incalculable d’enfants, j’ai fait naître la magie dans leur coeur mais toi, tu es la chose la plus précieuse que je puisse possédais. »

Je sentais sa présence auprès de moi, un instant il se trouvait devant moi, l’instant d’après, il était derrière moi. Sa main posée sur mon épaule, je pouvais la sentir, il calmait mes larmes, il calmait mes angoisses mais je ne pouvais taire la petite voix dans ma tête. Ce n’était qu’un souvenir, que l’instant vécu d’un passé qui n’a jamais existé.

« Je savais qu’à l’aube de tes dix ans, tu cesserais de croire en moi, mais la magie contenue dans ton coeur a demeurée intacte malgré tout. C’est pour cela que je t’ai envoyée sur Terre, je voulais que tu es une enfance comme les autres et je voulais protéger ce pouvoir qui fait de toi une personne si particulière.
- Pourquoi j’ai l’impression que tu me dis adieu ?
- Tu es endormie Angelika, je suis mourant. Quand tu as cessé de croire en moi, il y’a dix ans, mon coeur a commencé à battre plus lentement. Chaque jours, un nouvel enfant cessait de croire en moi et m’affaiblissait. Aujourd’hui, je ne peux plus être sauvé mais Noël si. Le pouvoir qui grandit dans ton coeur de jour en jour te permettra de sauver Noël et tout ce que ça représente. »

Je voyais qu’il commençait à disparaître alors qu’il apparaissait à nouveau devant moi, il m’échappait, cette chance que je pensais avoir de pouvoir un jour le serrait dans mes bras et lui dire que je l’aime malgré son abandon m’échappait, je n’aurais jamais cette chance. De nouvelles larmes perlèrent sur mes joues alors que sa voix raisonnait dans mon esprit.

« Angelika, tu as le pouvoir de refaire naître la magie de noël dans le coeur de tous les enfants du monde, tu peux ramener les chants, tu peux ramener les lueurs des guirlandes, tu peux ramener la neige, tu peux ramener la joie et la féerie. »

Il disparu alors que je me relevais.

« Crois en toi Angie….Crois en ta magie. »

Il n’était plus. Il avait disparu, une petite touche dans mon coeur s’était brisé. Mon unique chance de connaître mon père s’était envolée. Mes yeux se fermèrent alors que je tenais fermement mon médaillon entre mes mains et lorsqu’ils se rouvrirent, je fis face à Gepetto et tous mes amis. Me relevant, je souris avant de fermer les yeux et d’ouvrir mon coeur. Je sentis qu’une chaleur se répandait dans tout mon corps, s’envolant dans les airs alors que j’entendais les clochettes retentir. Les guirlandes s’illuminaient de nouveau, la neige tombaient, les enfants étaient heureux, et les chants raisonnaient. Je venais de comprendre qu’elle était ma mission, je venais de comprendre qu’elle était mon destin, sauver Noël et répandre la magie au delà des limites du monde, là où toute chose est possible tant qu’on croit en soi et… en sa magie.
acidbrain




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