Jefferson Stewart Storybrookian ♕ LOCALISATION : Perdu dans ma tête, mais mon corps doit être dans la Forêt Enchantée
♕ MESSAGES : 299
♕ INSCRIPTION : 28/10/2017
| # Sujet: [FB] I must admit I'm a bit at the end of my rope, there... Jeu 2 Nov - 14:51 | |
| D’accord… tout ne s’était pas passé exactement comme prévu. La première partie du voyage s’était passée sans encombre : ramener les gens dans la Forêt Enchantée était toujours facile. Ils étaient toujours tellement heureux de retrouver leur monde presque comme ils l’avaient laissé en partant. C’était souvent la deuxième partie qui était plus délicate : il fallait convaincre des gens de quitter leur maison et leur monde pour un monde qu’ils ne connaissaient pas.
Donc il fallait trouver des gens motivés à venir à Storybrooke, si possible des gens qui en voulaient à Regina autant que moi. Et trouver des ennemis de Regina qu’elle n’avait pas encore emporté dans ses bagages, il y avait vingt-huit ans, n’était pas si facile. Peut-être pouvais-je également chercher des gens qui voulaient fuir la Forêt Enchantée. Avoir des gens qui me devaient des faveurs était également une chose plaisante. Je l’avais déjà expérimenté du temps où je volais. L’or permettait beaucoup de choses, mais s’il y avait bien une leçon que j’avais retenue en côtoyant le Ténébreux, c’était que les faveurs apportaient bien plus de profit que tous les trésors du monde.
Mais voilà qu’en arpentant la Forêt à la recherche de ceux qui allaient m’accompagner à Storybrooke, à la suite d’un relâchement d’attention, je me retrouvai la tête en bas, le pied pris dans un piège grossier. Ma sacoche reposait sur le sol à quelques centimètres de mes doigts tendus. Et bien entendu, mes deux dagues avaient glissé de leurs fourreaux à ma ceinture et gisaient à présent par terre. Jurant un peu dans ma barbe, je tentai de me redresser pour défaire la corde qui m’enserrait les chevilles. J’avais survécu à toutes les cruautés et tortures de la Reine de Cœur, je n’allais pas m’avouer vaincu par un stupide piège posé par un stupide chasseur ou bandit !
« - Maudite corde ! Tu vas céder, oui ?! »
Si seulement j’avais pu atteindre ma sacoche… je tendis la main jusqu’à la limite. J’essayai de me balancer un peu pour gagner quelques centimètres. La situation était problématique, mais pas désespérée. Si je pouvais au moins me redresser, pour au moins éviter un trop gros influx de sang dans le cerveau… allez, on fait travailler ses abdos…
Après avoir échoué pour la dixième fois, je me laissai retomber et grommelai des malédictions entendues dans tous les mondes que j’avais visités. Je détestais cette corde et je me promis que si je m’en sortais, elle terminerait dans le feu le plus proche.
Je fus presque soulagé d’entendre des pas se rapprocher. Je me retournai et fis de mon mieux pour sourire à la personne qui arrivait.
« - Hm… bonjour. Belle journée, n’est-ce pas ? » |
|
| # Sujet: Re: [FB] I must admit I'm a bit at the end of my rope, there... Dim 19 Nov - 17:29 | |
| J’avais enfin été libérée de cet horrible cachot et je savourai ma liberté. Je bénissais le fait que Robin avait, lui aussi, été prisonnier au même endroit que moi. Ses joyeux compagnons firent tout leur possible pour venir le libérer et ils nous sortirent tous et toute de là. J’avais donc décidé de rester avec eux pour le moment. Je me sentais en sécurité et Robin était très gentil avec moi. Je passais aussi beaucoup de temps avec son petit garçon qui aimait bien que je lui raconte des histoires.
Mais même si je faisais comme si tout allait bien, ce n’était pas vraiment le cas… Rumple me manquait et je ne pouvais rien faire pour combler se vide. J’essayais de ne pas le montrer, j’étais plutôt douée pour ça à dire vrai. Je suis née princesse et j’avais donc reçu l’éducation qui allait avec le titre. Ma mère me disait qu’en tant que princesse ou reine, nous étions obligée de porter un masque dans le sens figuré du terme. On ne devait pas montrer nos sentiments. Mon père considérait que les sentiments pouvaient être considéré comme de la faiblesse dans certaines situations.
J’en étais arrivée à un point où je n’arrivais plus à faire croire que tout allait bien. Quand je sentais que j’étais au trente sixième dessous, je partais me promener en forêt et je faisais le vide dans ma tête. Oui je sais, je pourrais me réfugier dans la boisson, mais ce ne serait pas digne d’une princesse et je ne voulais pas que l’on me voie ivre. Je partis donc en direction de la forêt après avoir prévenu Robin. Ce dernier savait que j’étais capable de me débrouiller pour retrouver mon chemin et en règle général, je ne partais jamais très loin.
J’avais trouvé un endroit à moi dans une jolie petite clairière a côté de laquelle se trouvait un joli petit ruisseau. La plupart du temps, si j’étais assez patiente et que je ne faisais pas de bruit, je pouvais observer des biches et leurs petits qui venaient s’abreuver. Arrivée à un certain point, j’entendis une vois d’homme que je ne reconnu pas tout de suite jusqu’au moment où ce dernier prononça mon prénom, je levais la tête et je vis ce pauvre chapelier accrocher par les pieds à une corde.
[i]« Oh mon Dieu Jefferson ! Est-ce que ça va ? »
Sortant une dague de ma botte, je m’empressa d’aller le libérer. Eh oui, la jolie princesse portait un pantalon avec une dague. La robe, ce n’est pas très pratique en forêt et Robin m’apprend à me défendre, il dit que je me débrouille bien et que j’apprends vite.
|
|