Reportage en terres inconnues.

Ah les fées… je n’en ai jamais côtoyés, grand bien m’en face d’ailleurs, je ne sais absolument pas ce qu’elles sont exactement, ou ce qu’elles sont… Et je pense que pas grand monde ne sait réellement ce que les fées peuvent ou ne peuvent pas faire, donc en mon humble et grande conscience remplie de bonté et de bonne volonté, j’ai décidé de prendre rendez-vous au couvent de Storybrooke, là où les fées vivent en secte.

Qu’on se le dise, je fais vraiment ça pour le publique et pour découvrir un peu plus en quoi consiste une fée, comment le couvent fonctionne, quel est l’heure du coucher ou leurs leçons de moral pour faire le bien, je n’en ai strictement rien à faire. Je pars assez pessimiste face à ce rendez-vous, malgré le fait que j’ai bien envi de découvrir ce qu’elles peuvent faire, ou pouvoir écouter leurs petites anecdotes, enfin, plutôt ses petites anecdotes, parce que j’ai rendez-vous avec la mère supérieur, alias Eve Copeland, la reine des fées, ou la fée bleue, peu importe son nom… C’est une personne très importante que ce soit dans le monde des fées, dans le monde des contes ou même ici à Storybrooke. Eve est très influente et les gens l’écoutent pour sa sagesse et son humilité, elle sait toujours faire la part des choses pour essayer au mieux de faire le bien. C’est une vie triste en soi, mais il en faut bien des personnes comme cela.
J’enfile mon manteau, allume une cigarette, prend ma voiture et direction le couvent de Storybrooke. En arrivant, je me fais bien entendre en faisant claquer mes talons sur le sol en marbre, le soleil tapant, j’ai des lunettes de soleil. Je me dirige vers le couvent alors que j’aperçoie la mère supérieure en face, j’éteins ma cigarette, range le mégot dans un cendrier portatif et sourit à la femme, en enlevant mes lunettes je me dirige vers elle. Je m’approche d’elle, lui fait la bise chaleureusement et dit :

« Eve, Eve très chère, j’attendais notre interview avec la plus grande des impatiences ! Avant de commencer, je souhaite tout de même savoir si vous vous portez bien ? »

Je range le cendrier portatif dans mon sac Versace, puis replante mon regard dans celui de la fée bleue, attendant sa réponse.

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Reportage en terres inconnues.

Qu’est ce qui m’avait pris d’accepter cet interview? Peut-être simplement pour que les gens en apprennent plus sur notre vie au sein du Couvent et également en tant que fée. Cependant, je gardais une légère appréhension sur cet interview à venir mais bon, une fois qu’elle serait faite, ce sera passé. Recoiffant rapidement mon chignon dans le miroir, je descends les marches et salue les personnes que je croise avant de finalement voir arriver Rita. Je souris, après tout, je suis polie.

« Oh je vais très bien Rita, je suis également contente de vous voir. Et vous, comment vous portez-vous ? » demandais-je à son intention.

Je lui fis signe de me suivre pour qu’on se rende dans mon bureau qui était au modèle de la Fée Bleue que je suis. Refermant la porte, je lui souris avant de m’installer à mon bureau.

« Je vous en prie, installez-vous. » ajoutais-je.

Je ne savais pas vraiment ce qu’elle allait me demander mais je pouvais prendre le temps de répondre à ses questions et puis, ce serait toujours un bonus et une « pub » pour le Couvent. Je n’aimais pas beaucoup Rita, elle avait une certaine réputation qui la suivait mais après tout, je suis la Fée Bleue et également la Mère Supérieure donc je me dois d’être aimable et bienveillante avec tout le monde même les plus grand vilains. Regardant la jeune femme dans les yeux, je vins reprendre la parole.

« Vous voulez peut-être boire quelque chose ? » demandais-je.

Je n’avais pas grand chose de « dur » comme on dit mais je devais bien avoir une bouteille de cidre ou bien une bouteille de Whisky cachée quelque part. Après tout, qui a dit qu’une bonne soeur doit être 100% parfaite ? Je ne suis pas 100% parfaite et ça me va très bien. Je me lève et me dirige vers la petite commode vers la porte avant d’en sortir deux verres, par chance, je mis rapidement la main sur une bouteille de whisky encore de la meilleure qualité. La déposant sur le bureau ainsi que les deux verres, je ramena mon regard sur Rita.

« Cela peut-il rester entre nous? Je n’aimerais que les Soeurs apprennent que je cache une bouteille de Whisky dans ma commode. Ce ne serait pas très…religieux on va dire. » énoncais-je avec un sourire.

Me servant un verre de whisky, je vins en boire une gorgée et le reposa sur la table avant de poser mon regard sur Rita.

« Je suis prête à répondre à vos questions Rita. » énonçais-je.

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