C’était une journée ordinaire pour CJ bien qu’elle avait encore un peu de mal à se remettre de la disparition de Robin. A l’école, tout le monde ne l’embêtait plus, ni ne disait de méchantes choses sur Regina, du moins pour l’instant car il était clair que la famille Mills – Alexanders était en deuil. La jeune fille apprécia que ses camarades respectent de ne pas en parler pour ne pas la froisser ou lui faire de la peine. Après tout, toute sa classe adorait l’archer et ce depuis leur premier jour de cours avec ce dernier. Certains essayaient même de remonter le moral à leur amie … Oui, vous aviez bien lu le mot « amie » car tout le monde avait fini par accepter CJ qui, dès son retour des enfers, avait joué la carte de l’honnêteté en leur révélant qu’elle était au courant pour leurs origines. Elle les avait rassurés que leur secret était à présent son secret. En même temps, il ne pouvait en être autrement puisqu’elle était la fille adoptive de l’ancienne méchante reine et la petite-fille de la reine des cœurs. Il lui fallait protéger sa nouvelle famille.
Mais malgré cela, elle continua à mener sa vie de lycéenne et à aider dès qu’elle en avait l’occasion les habitants à avoir leur fin heureuse. Elle était même fière de pouvoir donner un coup de main à Henry et le shérif Swan, même si c’était seule de son côté.  L’école était terminée mais l’adolescente avait un peu trainé en classe pour avoir quelques précisions sur un exercice en math. Elle n’avait plus peur de poser les questions, sachant que les profs ne la mangeraient pas. C’était l’impression qu’elle avait avec certains profs dans son ancienne école à Boston.
Henry étant parti rejoindre sa mère biologique, CJ rentrait donc seule au manoir Mills. Par moment, elle enviait un peu Henry pour le fait qu’il avait deux mamans pour le prix d’une mais l’inconvénient, c’était qu’il n’avait pas de papa. C’était le seul point commun que les deux frères et sœurs adoptifs avaient : ils ne connaissaient pas leur père !
En chemin, elle remarqua un homme qui était en train d’observer une feuille, le regard triste. Il ne suffit de rien pour attirer l’attention de la demoiselle. Ni une ni deux, elle se dirigea vers l’homme qui lui était complétement inconnu. Evidemment, elle ne pouvait pas le connaître même si elle était arrivée à Storybrooke en même temps que les réfugiés que Jefferson avait ramenés lors de l’invasion de la reine des glaces.
- Bonjour monsieur. Excusez-moi de vous déranger mais pourquoi êtes-vous triste ?