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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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Qui n’a jamais rêvé d’être une princesse ? De vivre dans un palais, de porter des robes plus belles les unes que les autres ? Moi je l’ai toujours souhaité et il s’avère que c’est ce que je suis. Une princesse. Fille de la Méchante Reine et de Robin des Bois. Je me suis toujours moqué de ce que les gens pouvaient bien penser de cela, depuis mon enfance, j’ai toujours été heureuse et puis, je suis bien plus mature que mon frère qui lui ne pense qu’à partir je ne sais où, il veut tout faire pour échapper à la vie au palais mais moi, je préfère être au palais, me promener dans tous les coins que je ne connais pas encore.
Je viens d’avoir seize ans. Une nouvelle robe de princesse, de nouveaux bijoux et je viens de tomber amoureuse. Mais comment avouer à ma mère, qui est reine, que je suis tombée amoureuse d’un fils de menuisier qui travaille au village ? J’ignore si elle pourrait le comprendre. Jonathan est tellement gentil, drôle et bienveillant. Je sais qu’il m’aime vraiment. Il sait que je suis une princesse mais sait-il que ma mère est la Reine ?
Je ferme mon journal et dépose ma plume. Passant ma main dans mes cheveux bruns, je respire longuement. Il fallait que je parle à ma mère, je le devais absolument, il fallait que je parle à ma mère, je ne pouvais pas continuer de me rendre au village pour voir Jonathan en cachette. Je me lève, vêtue de ma robe préférée et prends ma couronne avant de la poser sur ma tête. Même si j’aime vivre au palais, au fond de mon coeur, je crois que je n’ai pas l’âme d’une princesse, mon coeur est trop sauvage, je rêve d’aventure et de voir le monde.
Me regardant dans le miroir, je soupire. J’ai l’impression de ne pas être moi-même depuis que j’ai rencontré Jonathan. Il m’a fait goûter à quelque chose de nouveau, à ce goût d’aventure qu’à toujours possédé mon frère. Mais les gens ne disent-ils pas que je ressemble plus à ma mère ? Ne suis-je pas censée me conforter aux critères imposés à toute princesse ? Je quitte mes appartements avant de descendre pour me rendre jusqu’à la salle du trône où j’étais sûre de trouver ma mère. Elle n’y est pas. Je me rends dans ses appartements avant de la trouver et souris quand elle lève son regard vers moi.
« Bonjour maman. Puis-je te parler ? »
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
L’anniversaire des jumeaux avait eu lieu la veille. Regina et Robin avaient organisé une fête grandiose en l’honneur de leurs enfants chéris, toute la famille était présente, leurs grands frères et sœur Henry, Roland et CJ, tous vêtus magnifiquement, et les présents s’étaient succédés. Evidemment, parmi le monticule de cadeaux que les jumeaux royaux s’étaient vus offrir, Richard avait eu un nouvel arc et Lina un magnifique miroir orné de pierres. Et chacun d’entre eux avait eu un nouveau cheval. Les festivités avaient duré toute la nuit, tout le royaume avait été invité ainsi que les familles importantes des royaumes voisins. On avait dansé toute la nuit, dégusté les meilleurs mets et vins qu’il était possible de trouver, rien n’était trop beau pour les enfants de Regina et Robin qui avait décidé de rester quelques temps dans leur contrée d’origine avant de finalement s’y installer définitivement après la naissance des jumeaux.
Regina était à sa coiffeuse. S’étant couchée très tard, ou plutôt tôt dans la matinée, tout comme les invités et serviteurs, elle s’était réveillée il y avait de cela une bonne heure. Robin, comme souvent, s’était levé avant elle, et probablement était-il parti s’entrainer à l’arc avec ses fils. La reine en avait profité pour prendre un bain, et à présent vêtue, elle s’affairait à démêler ses cheveux qui avaient décidé de faire de la résistance après la folle nuit passée.
-J’aurais dû retirer cette satanée couronne avant d’aller dormir, marmonna-t-elle.
Seulement, ayant passé la soirée à boire et danser avec son archer de mari, la belle brune avait laissé la fatigue la gagner sans prendre le soin de retirer ses atours. Et voilà bien ce que cela pouvait donner quand on laissait la fainéantise nous gagner. Résignée, la reine décida d’opter pour la magie pour achever sa coiffure. Soudain, le son de pas légers arrivant vers elle la fit se retourner. C’est avec bonheur qu’elle vit sa fille cadette arriver. Sourire aux lèvres, elle se leva et avança vers elle, lui tendant les bras.
-Ma princesse, tu es plus belle à chaque jour qui se lève. Tu as bien dormi ? demanda-t-elle en la prenant avec tendresse dans ses bras ?
Lina offrit ses salutations respectueuses à sa mère avant de demander à lui parler. Souriant toujours, Regina l’invita à s’asseoir avec elle sur le sofa qui faisait face à la cheminée.
-Cela a l’air très sérieux, déclara-t-elle en souriant toujours.
Elle avait eu seize ans aussi et savait par expérience qu’à cet âge, ce qui semblait très important n’était bien souvent que broutille. Un peu comme lorsque l’unique raison de vivre d’Henry était de posséder une moto. Heureusement, ça lui était vite passé.
-Je t’écoute, ma chérie, tu sais que tu peux tout me dire, déclara-t-elle d’un air rassurant.
Je souris à ma mère avant de reprendre la parole, les yeux remplis de joie après la merveilleuse fête d’anniversaire à laquelle nous avions eu le droit Richard et moi.
« Pas aussi belle que toi maman, oui j’ai bien dormi mais pas assez je suppose. » dis-je avec un ricanement léger avant de reprendre « Et toi ? » lui demandais-je finalement.
Je me mords l’intérieur de la lèvre. Je suis sûre qu’elle sens que quelque chose me tracasse. Après tout, les mères savent toutes cela non ? Je respire longuement, tapotant mes doigts sur mes genoux comme j’ai pris la si mauvaise habitude de le faire. Je me stoppe rapidement avant de lever le regard vers ma mère. Après tout, peut être qu’elle pourra comprendre, elle aussi a été une adolescente et de ce que je sais, elle aussi a été amoureuse.
« Eh bien… » commençais-je avant d’entortiller l’une de mes mèches autour de mon index. Il fallait que je me détende. Je reprends en souriant en cessant de me tortiller les cheveux ou de tapoter mes genoux. « Tu sais que j’aime passer du temps au village, les gens sont tous tellement gentils avec moi. » Le ton de ma mère est rassurant, elle semble prête à tout entendre, je reprends finalement la parole après quelques instants de silence « Je suis amoureuse maman, amoureuse d’un garçon du village. » déclarais-je finalement.
Je me lève du sofa avant de m’avancer vers le balcon pour regarder l’horizon. A chaque fois que ça n’allait pas, je faisais ça et ça me permettait de laisser aller mes pensées à autre chose. Je reprends la parole, les mains posées sur le balcon.
« Il s’appelle Jonathan, c’est le fils du menuisier, il a dix sept ans et il est très gentil. Son père est très gentil lui aussi. Je sais que le fait que je sois une princesse me demande d’épouser un homme de sang royal ou je ne sais quoi mais je suis vraiment amoureuse de lui. Quand je suis avec lui, je me sens comme toi avec papa, je me sens heureuse et pleine de vie. » déclarais-je finalement avant de me retourner pour me rendre compte que ma mère m’a rejointe.
Je lui souris avant de reprendre la parole.
« Il me fais rire et puis, il m’apprend à peindre. J’adore la peinture et il m’offre quelque chose de nouveau. Mais j’ai peur maman. Je me rends compte qu’il m’offre le goût de l’aventure et je me sens trop à l’étroit au sein du palais. Si tu savais comme je rêve de voir le monde. Quand je vois Richard, Henry, Roland et CJ, je me dis qu’ils ont de la chance. Ils savent véritablement ce qu’ils veulent, moi je ne sais même plus si je dois écouter mon coeur ou bien ma tête… » énonçais-je avant de me rasseoir sur le sofa, regardant les flammes danser dans la cheminée. « De toute manière, mon destin est tout autre je suppose, devenir reine un jour et veiller sur le royaume comme toi et papa, vous le faites. »
Je lève les yeux vers ma mère avant de reprendre la parole.
« Mais tu sais, je suis venue te voir car toi aussi tu as aimé un garçon du peuple, je le sais car c'est Henry qui me l'a dit...je sais que ça te chagrines d’en parler mais je suis venue te voir car je sais que tu n’es pas comme grand-mère. Il m'a dit qu'elle était contre toi quand tu lui as dit que tu étais amoureuse. » avouais-je finalement.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Lina n’était jamais avare de compliment envers sa mère qui parfois se demandait si quelqu’un venait les lui souffler. Cela faisait toujours plaisir à entendre néanmoins. La nuit avait été courte et la jeune princesse ne manqua pas de le faire remarquer. Poliment, Lina retourna la question à sa mère. Regina se félicitait chaque jour d’avoir si bien élevé ses petits princes et petites princesses. La reine hocha la tête avec un sourire. Sa cadette avait raison, la nuit avait été bien trop courte, mais c’était le prix à payer quand on voulait profiter jusqu’au petit matin des festivités. -Comme toi, ma chérie, trop peu. M’est avis que les garçons auront fait fi de la fatigue et sont partis s’entraîner.
C’était leur petit rituel de la famille Locksley-Mills. Les garçons, sous la coupe de Robin, allaient s’entraîner en forêt, et quand certains allaient jouer de l’épée, les autres affinaient leur acuité visuelle au tir-à-l ’arc. Lina avait l’air préoccupait et voulait parler à sa mère de quelque chose. Il y avait bien peu de chance qu’en une nuit un drame irrémédiable ne se soit produit, aussi Regina n’était pas plus inquiète que cela, mais malgré tout, sentir sa fille tourmenter l’ennuyait et elle brûlait de savoir ce qui la tracassait à ce point. Une fois toutes deux assises sur le confortable sofa en velours rouge qui ornait le petit salon de la chambre de Regina, la cadette de la famille commença à s’exprimer. Il était vrai qu’elle passait beaucoup de temps au village attenant au château. Les gens du peuple aimaient beaucoup leur jeune princesse qui était fort généreuse avec eux. Toute la famille royale était appréciée désormais, en seize ans de vie dans la Forêt Enchantée, l’ancienne méchante reine avait su redorer son blason avec l’aide de Robin et des enfants, et désormais l’harmonie régnait sur le royaume. L’espace d’une seconde, la reine se demanda s’il y avait un problème avec l’un des villageois, s’il lui avait conté quelque sordide histoire sur son passé. Mais bien vite, Lina souleva le voile du mystère et avoua les raisons de son tracas. Regina la regarda se lever, un sourire bienveillant aux lèvres qui ne fut cependant pas vu par la destinataire qui lui tournait le dos pour se diriger vers le balcon, tout en continuant à parler à cœur ouvert à sa mère. Cette dernière, attentive, se leva pour la rejoindre. C’est à ce moment que l’adolescente se retourna, et Regina ne put qu’admirer le sourire qui ornait les lèvres de sa fille alors qu’elle parlait de son amoureux.
-N’es-tu pas un peu jeune pour songer au mariage ? lui demanda-t-elle avec un sourire mi ému mi amusé.
Lina était très consciente des responsabilités qui incombaient à son rang, ses précepteurs avaient fort bien fait leur travail, mais Regina ayant très mal vécu cela, elle n’irait jamais imposer à l’un de ses enfants un mariage qu’il n’aurait pas souhaité. Et surtout pas aussi jeune. Cora avait eu beaucoup moins de scrupule et avait fait d’elle un monstre de méchanceté assoiffé de vengeance. Jamais Regina ne voudrait de cela pour ses enfants, elle les aimait plus que sa propre vie et ne voulait que leur bonheur.
-Je suis très heureuse que tu me parles avec autant de sincérité, ma chérie, dit-elle en lui prenant les mains avec douceur et la regardant avec tendresse. Ecoute-moi bien, Lina. Jamais ton père et moi ne t’imposerons d’épouser qui que ce soit que tu n’aurais pas choisi. Jamais. Le moment venu, quand tu te sentiras prête, tu pourras te marier avec qui tu jugeras bon, avec la personne que tu aimes et que tu auras choisie.
Elle se détâcha de l’une de ses deux mains pour lui replacer une mèche de cheveux derrière l’oreille, sans quitter ses yeux du regard. La princesse choisit de retourner s’asseoir sur le sofa et sa mère la suivit, la laissant parler.
-Oh, attends une minute, jeune fille, ne nous enterre pas trop vite ! lança-t-elle avec un brin d’humour. Tu deviendras reine si à notre mort, aucun de tes frères et sœur ne prend ce titre. Si ce n’est pas ce que tu veux, tu n’as aucun souci à te faire.
Regina secoua lentement la tête avec un sourire. Sa fille se mettait beaucoup trop de pression. Le sourire s’effaça lentement lorsque Lina évoqua le souvenir de Daniel qu’Henry avait, visiblement, conté à sa petite sœur.
-Henry aime beaucoup raconter des histoires. C’est vrai, Lina, mon premier amour, bien avant que je ne rencontre ton père, était un garçon d’écurie. Il s’appelait Daniel. J’avais ton âge quand je suis tombée amoureuse de lui. Et c’est vrai, ma mère n’était pas du tout d’accord avec ça, elle avait décidé que je deviendrais reine. Alors, elle l’a tué.
Ce souvenir lui serrait le cœur à chaque fois qu’elle y pensait. Le regard perdu dans le vide, la lueur des flammes mourantes se reflétait dans ses yeux.
-Ni moi ni personne ne t’empêchera jamais de voir ton amoureux, ma Lina. Sois sans crainte. Et je dois dire que ce jeune homme fait des merveilles, j’ai pu voir ta dernière peinture, elle est très réussi. Jonathan, c’est ça ?
« Oui très certainement. Tu sais qu’Henry m’a proposée de m’emmener à la chasse ? Je ne sais pas si c’est une très bonne idée. Je suppose qu’il veut me montrer ce qu’il sait faire. Mais de toute manière, je suis sûre que Richard me voudrait pas que je marche sur son territoire. » dis-je simplement avant de reprendre « Est-il vrai maman qu’en tant que princesse, il est préférable que je fasse…des trucs de princesses ? J’aimerais bien que papa m’apprenne à tirer à l’arc, après tout, CJ le sait elle mais il paraîtrait que je te ressembles plus, selon les personnes que je rencontre. » dis-je avec un doux sourire que ma mère me connaissait bien.
Finalement, je viens à lui parler de ce qui me tracasses. Jonathan. Mon coeur ne demande que lui. il est si gentil, si bienveillant et d’une douceur déconcertante. Maman est sans doute la mieux placée pour pouvoir me conseiller. Je lui fais part du fait que c’est une crainte étant donnée que je suis une princesse et que par ce fait, je devrais un jour me marier avec un homme de notre « rang » et que cela m’attristait vu que je suis follement amoureuse de ce jeune homme en tout point ordinaire mais qui me rends la vie plus belle.
« Oh tu sais, j’y pense de temps en temps. Ce que je sais, c’est que le jour de mon mariage, je veux me marier avec une vraie robe de princesse. Ce qui est ironique étant donné que je suis une princesse mais je pense que tu m’as comprise. » lui dis-je avec ironie.
Je rêvais d’un beau mariage en blanc, une vraie robe de princesse, au palais et m’enfuir avec mon époux pour voir le monde mais maman a raison sur un point, je suis encore un peu jeune pour penser au mariage, bien que beaucoup des princesses que je connais sont sur le point de se marier mais j’ai de la chance, maman n’est pas comme grand-mère. Ne quittant pas ma mère des yeux, cette dernière m’expliqua que quoi qu’il arrive personne, ni même elle et papa ne m’obligerait de me marier avec quelqu’un que je n’aime pas. Elle ajouta que je me marierais le jour où je me sentirais prête avec quelqu’un que j’aime sincèrement.
Je lui souris et retourne m’asseoir sur le sofa suivie de près par ma mère qui m’énonce avec ironie que papa et elle ont encore du temps devant eux et l’idée que je puisse ne pas devenir reine me ravie. Un léger sourire naquit sur mon visage.
« C’est vrai maman ? Je pourrais ne pas devenir reine ? C’est Henry qui serait apte à devenir roi ? Mais oui, parlons d’autre chose, vous avez encore de longs jours devant vous avec papa. » lui énonçais-je en riant « C’est le fait de me dire que je fais partie de la royauté, que je suis une princesse et avec toutes les règles qu’on me dit de suivre, j’ai les idées qui s’embrouillent dans ma tête. » expliquais-je finalement.
Maman m’explique plus en détails l’histoire que m’avais racontée Henry un peu plus tôt. Alors c’est vrai. Maman a jadis aimé un garçon d’écurie. Lorsqu’elle me dit que grand-mère voulait à tout prix qu’elle devienne reine et qu’elle avait tué Daniel, mon sourire disparu très vite. Comment une mère peut-elle faire cela à son enfant ?
« Oh maman, je suis tellement désolée de t’avoir reparlé de cela, je n’aurais pas dû. »
Baissant le regard, je le relève néanmoins pour croiser celui de ma mère qui se veut rassurant avant que je ne souris. Ma mère est heureuse de me voir épanouie et elle accepte que je sois amoureuse d’un garçon du village. Quel bonheur.
« Tu ne peux pas savoir à quel point tu me rends heureuse maman. » lui dis-je en la serrant dans mes bras.
Rompant l’étreinte, je reprends finalement la parole.
« Oui, il m’aide beaucoup à m’améliorer en peinture et puis son père est très gentil, il vit avec lui, il a perdu sa maman quand il était petit. Pour en revenir à la peinture, je vous ai fait une surprise à papa et toi mais vous ne la verrez pas avant le repas de ce soir. » énonçais-je avec un sourire « Oui, il s’appelle Jonathan et j’aimerais beaucoup que tu acceptes qu’il vienne me voir au palais. J’aimerais beaucoup qu’il vous rencontre papa et toi, si tu le souhaites bien sûr. »
Je lui souris avant de reprendre la parole.
« Maman, à mon âge, tu faisais déjà de la magie ? Je voulais savoir si c’est le cas pour moi aussi ou si j’aurais la chance d’être une jeune princesse comme les autres. » lui énonçais-je avec un petit sourire « pas que je n’aime pas la magie, bien au contraire, j’adore quand tu me montres ce que tu sais faire et sans doute aimerais-je devenir une sorcière aussi puissante que toi un jour si cela devais arriver mais je voulais juste savoir car je sais…par Henry que grand-mère était une puissante sorcière. »
La fête organisée pour l’anniversaire des jumeaux avait jusque tôt dans la matinée mais CJ avait avait préféré aller couché Victoria, son aînée de 10 ans ainsi qu’Elina et Georges, ses jumeaux de 6 ans quand elle avait vu qu’ils étaient tous les trois très fatigués. Enfin, surtout ses deux cadets. Cela faisait maintenant 12 ans qu’elle était mariée à Harris et bien qu’il était originaire de Dumbroch, ils étaient restés dans la Forêt Enchantée. Le château de Regina et de Robin était bien assez grand pour accueillir la famille de leur fille adoptive. Cependant, CJ et son mari rendait régulièrement visite à Merida et au reste de la famille Dumbroch. Et puis, Hubert et Hamish avaient aussi leur propre famille. Ce matin-là, le couple fut réveillé par leurs intrépides cadets qui voulaient aller faire du tir à l’arc avec leurs oncles et leur grand-père. - Je ne sais pas s’ils sont encore là ! fit la princesse. Vous savez bien qu’ils partent toujours tôt ! - Ils sont encore là ! Papy Robin a dit qu’on devait d’abord vous demander la permission ! répondit le petit Georges. La jeune femme se tourna vers son époux qui arborait un grand sourire. - Laisse-moi deviner : toi aussi tu veux y aller ? dit-elle en souriant à son tour. En quelques minutes, père et jumeaux rejoignirent le reste de la petite famille pour une balade matinale. CJ avait préféré rester un peu. Non pas qu’elle ne savait pas tirer à l’arc. Elle adorait ça et le pratiquait assez souvent, que ce soit en compagnie de son père et ses frères ou avec ses enfants ou même avec sa belle-sœur. La petite jeune fille de quatorze ans qui avait débarqué incognito à Storybrooke avant de se faire adopter par la reine Regina avait bien grandi et s’était améliorée au tir à l’arc avec le temps. En même temps, elle avait eu deux bons professeurs : Robin en premier et puis Merida, qui était devenue comme une grande sœur pour elle. Après s’être habillée toute seule d’une simple robe de couleur derte – elle n’avait pas trouvé utile d’avoir besoin de quelqu’un pour s’habiller alors qu’elle pouvait le faire toute seule – elle alla voir son aînée mais la voyant encore endormie, elle préféra la laisser se reposer encore un peu. Après tout, c’était les vacances d’été. Enfin, pour CJ, le mois d’aout restait encore les vacances d’été. Elle avait beau s’être habituée à sa vie de princesse de la Forêt Enchantée, elle restait fidéle à celle qu’elle était dans le monde réel. Son monde d’origine lui manquait mais elle était heureuse de la vie qu’elle avait. En passant non loin de la chambre de ses parents, elle décida d’aller saluer sa mère si celle-ci était réveillée, ce qui était le cas mais elle n’était pas seule. - Bonjour maman ! Salut petite sœur ! Bien récupérée de la fête d’hier ? dit-elle après avoir toqué à la porte.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Au fur et à mesure de la conversation, Regina se rendit compte un peu plus de combien sa cadette se prenait la tête à propos de son rang de princesse. Pourtant, jamais la reine ne lui avait mis la pression comme sa mère l’avait fait avec elle. Une certaine compassion dans le regard, elle se revoyait dans cette petite jeune fille de seize ans qui avait peur de ne pas trouver sa place, de ne pas agir correctement, de ne pas trouver un juste milieu entre ce que le cœur et la raison dictaient. Elle ne put s’empêcher de sourire en entendant Lina dire qu’elle lui ressemblait. Enfant, on ne cessait de lui dire combien elle ressemblait à Cora. En y réfléchissant et voyant le trouble de sa fille, Regina commençait à regretter de ne pas avoir élevé ses jumeaux à Storybrooke. Peut-être que là-bas, Lina aurait eu moins de tracas quant à son rang.
-Lina, ma chérie, je t’en prie, cesse de te rendre malade pour si peu. Tu es une princesse, certes, mais les temps ont changé. Nous n’exigerons jamais de toi des choses hors de portée. Si tu as envie de faire du tir à l’arc avec ton père, fais-le. Il serait ravi de te l’enseigner, j’en suis certaine. Il a été très heureux de le faire avec CJ et Henry, ils étaient à peine plus jeunes que toi à l’époque. Tu connais ton père, il vous aime tous tellement, et il est si heureux de partager des choses avec vous.
Elles évoquèrent ensuite le mariage. Regina jugeait que seize ans, c’était bien trop jeune. Elle en savait quelque chose puisqu’elle avait cet âge lorsque sa terrible mère l’obligea à épouser le père de Blanche-Neige. Elle savait aussi que c’était bien jeune pour savoir ce que l’on voulait dans la vie. A seize ans, Regina était sure que son grand amour était Daniel. Mais le destin lui avait prouvé que son véritable amour était Robin des bois. Même les fées le savaient.
-L’Amour rend parfois impulsif, ma chérie. Si tu aimes ce garçon et qu’il t’aime aussi, si vous en êtes sûrs, vous pouvez tout aussi bien patienter quelques années avant de songer au mariage, ne crois-tu pas ? Et crois-moi, ce jour-là, tu auras la robe la plus incroyable que les royaumes aient vus, j’en fais une affaire personnelle, lança-t-elle avec un clin d’œil.
Regina chassa les craintes de sa fille concernant le fait de devenir reine de la Forêt Enchantée. A vrai dire, même si elle et Richard étaient les seuls enfants biologiques du couple royal, ils avaient des aînés qui étaient considérés comme tels. Après tout, il n’était même pas certain que les habitants de ce monde ne sachent qu’Henry n’était pas le véritable fils de Regina, d’un point de vue biologique. Lina souligna le fait qu’en effet, ses parents avaient encore du temps devant eux avant de songer à une succession. La reine eut un grand sourire teinté d’humour.
-Merci de le souligner, ma chérie, tu es si pleine de diplomatie.
La belle brune caressa la joue de sa fille qui semblait perdue avec tout ce flot de devoirs royaux dont ses précepteurs lui farcissaient la tête.
-Veux-tu que nous déménagions ? Si vous vous sentez mal ici, nous pouvons toujours retourner dans le monde sans magie, peut-être t’y sentirais plus à ton aise ?
Lina parla de son cher Jonathan qui lui apprenait la peinture, qui la faisait rire, et on sentait au son de sa voix qu’elle était amoureuse, ce qui réchauffa le cœur de sa mère.
-Nous serions enchantés, ton père et moi, de faire la connaissance de cet aimable jeune homme.
Le sourire de Regina se crispa légèrement lorsque sa cadette évoqua la magie. C’était le jour « pieds dans le plat » ou quoi ? Entre Daniel et maintenant la magie, la jeune princesse avait le chic pour évoquer les sujets qui fâchent.
-Oh Lina… j’aime autant que vous évitiez d’apprendre la magie. Les circonstances dans lesquelles j’ai appris ne sont guère enviables, tu sais. J’étais rongée par la colère et c’est le Ténébreux qui m’a appris la magie noire. Ça m’a demandé beaucoup de temps, par après, pour ne m’en servir que pour faire le bien. La magie corrompt, mon enfant.
Regina fut interrompue dans son explication par l’arrivée de CJ. Le sourire illumina de nouveau son visage. CJ, sa fille ainée, avait fait d’elle une grand-mère, et ce à trois reprises, et si au départ l’annonce l’avait un peu déstabilisée (elle était beaucoup trop belle pour être appelée « grand-mère » !) eh bien finalement l’idée d’avoir une encore plus grande famille lui avait réchauffé le cœur.
-CJ, entre ma chérie. Viens te joindre à nous.
Regina lui tendit une main pour qu’elle s’approche et lui laissa une place sur le sofa.
J’écoute avec attention ce que me dis ma mère. Elle a toujours eu le don pour me rassurer, elle a toujours su trouver les mots pour me redonner le sourire et chaque jours d’avantage. Je venais d’expliquer à ma mère que je voulais que papa m’apprenne à faire du tir à l’arc, après tout, il a appris à Henry et également à CJ et comme je m’y attendais, ma mère vint à me dire que c’était tout à fait possible, elle ajoute que nous ne sommes plus dans l’ancien temps et que si je veux faire du tir à l’arc alors que j’apprenne à en faire.
« Oui tu as raison et qui sait…si ça se trouve, je pourrais devenir meilleure que lui. » dis-je en riant.
Et puis comme ça, je pourrais ensuite apprendre à Jonathan à faire du tir à l’arc, lui qui en rêve depuis longtemps. Il m’en parle très souvent. On en vient finalement à parler de Jonathan, de l’idée que du fait que je suis princesse, il faudrait suivre le protocole mais ma mère me fait rapidement comprendre que je suis libre de faire mes propres choix et que le jour où je me sentirais prête, je me marierais avec l’homme que j’aime. Jonathan, ça j’en suis certaine. Un sourire naquit sur mon visage.
« Oui, tu as raison maman, nous pouvons bien attendre encore un peu et puis, je suis certaine que si c’est toi qui t’occupe de ma robe, j’aurais la plus belle qui existe, je te fais entièrement confiance. » lui dis-je en riant.
Ma mère sait toujours ce qu’il faut dire et quand il faut le dire. J’ai su des passages de son passé de méchante mais je ne la vois pas comme telle, je ne l’ai jamais connue comme telle et elle ne le sera jamais, pas pour moi en tout cas. Je l’aime telle qu’elle est, c’est ma maman, et ça, personne ne pourra le changer. La Reine vint à me rappeler que je n’étais pas obligée de devenir reine à la mort de cette dernière ou de papa, après tout j’avais des grands frères et des grandes soeurs qui seraient beaucoup plus aptes que moi à régner, ça c’est certain. Je souris à ma mère avant que cette dernière ne me demande si je voulais qu’on déménage.
« Le monde sans magie ? Tu veux dire que papa et toi, vous seriez prêt à retourner là-bas si c’était nécessaire ? J’aimerais beaucoup découvrir le monde sans magie, il regorge de mille et unes merveilles, CJ et Henry m’en ont souvent parlé, on y trouve des choses que nous n’avons pas ici mais même si je rêverais que nous y allions, je ne veux pas vous priver de tout ça, je ne veux pas priver mes frères et soeurs de tout ça, uniquement parce que j’ai l’impression de ne pas trouver ma place en tant que princesse. » énonçais-je à ma mère.
J’en revins rapidement à parler de Jonathan, tout le temps passait avec lui me rendait la vie plus belle, mon coeur ne battait que pour lui et il me faisait rire, chaque jours durant et ce depuis pas mal de temps maintenant et le fait que ma mère accepte de le rencontrer fit naître un plus grand sourire sur mon visage.
« Oh je suis sûre qu’il sera heureux également de venir ici, il souhaite vous rencontrer depuis longtemps mais j’attendais le bon moment. » expliquais-je à ma mère avec un sourire « Tu sais, son père lui a dit qui tu étais avant mais il m’a dit qu’il s’en moquait, qu’il ne jugeait pas les gens par leurs actes passés mais par tout ce qu’ils font dans le moment présent. Un peu comme moi. » lui dis-je simplement.
Je vins à parler de la magie à ma mère et comme je m’en doutais, je pourrais être une princesse ordinaire et ça me plaisait beaucoup. Pas que je n’aime pas la magie mais il est clair que ça avait fait plus de mal que de bien et puis…la magie a toujours un prix à payer.
« Je comprends, dans ce cas, je serais heureuse d’être une jeune princesse comme les autres ! » dis-je avec un sourire « qui sera bientôt une reine du tir à l’arc. » dis-je à ma mère en lui faisant un clin d’oeil avant de voir ma soeur entrer dans les appartements de maman.
« CJ ! » dis-je en me levant avant de la prendre dans mes bras « Je suis contente de te voir ! » J’adore ma soeur, j’aime passer du temps avec elle et mes neveux et nièces, elle me fait rire et puis, c’est la première à qui j’ai parlé de Jonathan. Une fois que nous fûmes toutes trois installées sur le sofa, je reprend la parole en posant mon regard sur CJ « Maman a acceptée de rencontrer Jonathan, je suis heureuse ! » Posant mon regard sur ma mère, je reprend la parole « Tu sais, c’est CJ qui m’a conseillée d’en parler. »
La jeune femme rejoignit sa mère et sa sœur sur le sofa où elles étaient déjà assises. CJ se souvint encore du jour où elle avait annoncé à sa famille qu’elle était enceinte de Victoria. Elle avait rassuré sa mère qu’elle serait la plus belle des grands-mères. Qui pouvait se vanter d’avoir une grand-mère aussi jeune et belle que Regina ? Ben Victoria, Elina et Georges et ils en étaient tous les trois très fiers. Ils étaient aussi fiers de leur autre grand-mère bien entendu. En fait, les enfants aimaient à leurs deux grands-mères qu’elles étaient les plus belles. Comme ça, pas de jalouse ! Une idée de l’aînée du trio. La grande brune prit la main de sa mère mais elle fut vite attrapée par sa cadette qui la prit dans ses bras. CJ lui rendit son câlin avant de s’asseoir entre sa mère et sa sœur. « Maman a acceptée de rencontrer Jonathan, je suis heureuse ! » déclara Lina avant de se tourner vers Regina. « Tu sais, c’est CJ qui m’a conseillée d’en parler. » CJ sourit en hochant positivement la tête. C’était important que sa sœur parle de celui pour qui son cœur battait à leurs parents. Elle l’avait fait quand elle commençait à fréquenter Harris et cela s’était bien passé. Et puis, d’un autre côté, cela l’avait touchée que Lina vienne d’abord lui parler de Jonathan avant d’en parler à leur mère. Les deux sœurs s’entendaient très bien, de vraies confidentes. CJ prenait son rôle de grande sœur très au sérieux et elle faisait de son mieux pour conseiller ses cadets. Quand Richard et Lina étaient nés, elle n’avait pas hésité une seule seconde à aider pour leur changer les couches et s’occuper d’eux pour soulager ses parents. Henry et Roland avaient fait de même. - Je m’étais dite que vu que ça commençait à devenir bien sérieux entre eux, ça serait mieux qu’elle t’en parle. En plus, il a l’air très sympa ! Dès qu’elle avait entendu parler de ce garçon, elle n’avait pas pu résister à l’envie de le rencontrer, plus pour se rassurer que sa sœur ne se faisait pas embobiner mais elle fut agréablement surprise de voir que le jeune homme était sérieux et vraiment amoureux de sa sœur. Depuis, elle s’était promis de soutenir sa sœur si leurs parents n’étaient pas d’accord mais connaissant Regina et Robin, il n’y aurait aucun soucis. Après tout, on ne choisit pas son true love ! C’est le destin qui vous l’amène lorsque vous vous y attendez le moins. Et ça n’a pas été très facile pour ses parents de vivre leur amour comme ils le désiraient.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Regina était heureuse que ses filles s’entendent si bien, qu’elles soient complices et que la plus jeune se confie à l’aînée. C’était rassurant de savoir que la bonne entente était de mise au sein de la fratrie. La reine était fière de ses enfants qui étaient tous un modèle de gentillesse et d’amour. Elle aimait tous ses enfants avec la même intensité, bien qu’elle partage des choses différentes avec chacun d’entre eux. CJ était venue s’installer sur le sofa avec sa mère et sa petite sœur.
-Lina aimerait connaître le monde sans magie. Est-ce que tu aimerais y retourner un peu, CJ ?
L’aînée confirma qu’elle était bien à l’origine du conseil de venir discuter avec Regina à propos du fameux jeune homme dont Lina était éprise. La reine haussa un sourcil.
-Bien sérieux ? Sérieux au point que tu semblais au courant depuis un moment, je me trompe ? J’entends à peine parler de ce brave garçon et immédiatement on me parle de robe de mariée. Lina tu vas me faire avoir des cheveux blancs.
Elle plaisantait, mais à moitié seulement. Elle ne voulait pas que sa cadette se précipite de trop.
-Quoi qu’il en soit, ta sœur a raison, il vaut toujours mieux discuter. Vous avez la chance d’être dans une famille unie et aimante où la parole est donnée librement à chacun.
Regina se souvenait qu’à l’âge de sa cadette, elle n’avait pas son mot à dire. Sa mère ne lui demandait guère son avis et gérait sa vie selon ce qu’elle avait décidé. A cette époque, la jeune Regina n’avait d’yeux que pour Daniel, son palefrenier dont elle était éperdument amoureuse, et nul doute que Cora aurait pris des mesures bien plus tôt si elle l’avait su. Aujourd’hui, l’ancienne méchante reine repensait à son premier amour avec nostalgie mais beaucoup moins de tristesse puisqu’elle avait trouvé le véritable amour en la personne de Robin. Et elle était loin de juger le petit ami de sa fille sur son origine sociale puisqu’elle-même à son âge avait aimé un roturier.
-Et toi, CJ, l’as-tu déjà rencontré ?
A présent, la belle brune était surtout curieuse de connaître le jeune garçon qui faisait naître, rien qu’à être évoqué, un superbe sourire sur les lèvres de sa petite Lina qui se prétendait déjà reine du tir à l’arc. Elle pensa immédiatement à Robin qui lui manquait déjà et attrapa le miroir à main dans le reflet duquel elle fit apparaître, tel une caméra de surveillance, l’image de ce qui se passait en forêt. Robin venait de tirer une flèche qui transperça celle plantée au préalable dans la cible.
-Très chère Lina, je crois qu’il te faudra un travail acharné pour détrôner ton père, dit-elle avec un sourire amusé.
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Mer 10 Jan - 19:51
La fête organisée pour l’anniversaire des jumeaux avait jusque tôt dans la matinée mais CJ avait avait préféré aller couché Victoria, son aînée de 10 ans ainsi qu’Elina et Georges, ses jumeaux de 6 ans quand elle avait vu qu’ils étaient tous les trois très fatigués. Enfin, surtout ses deux cadets. Cela faisait maintenant 12 ans qu’elle était mariée à Harris et bien qu’il était originaire de Dumbroch, ils étaient restés dans la Forêt Enchantée. Le château de Regina et de Robin était bien assez grand pour accueillir la famille de leur fille adoptive. Cependant, CJ et son mari rendait régulièrement visite à Merida et au reste de la famille Dumbroch. Et puis, Hubert et Hamish avaient aussi leur propre famille.
