Les erreurs des parents ne sont pas la faute des enfants

Aujourd’hui, il faisait gris parce que l’hiver pointait toujours le bout de son nez et que le printemps ne semblait pas vouloir se montrer. Assis dans sa chambre à lire un livre, Henry réfléchissait tout de même à sortir. Sa mère adoptive n’était pas disponible, CJ non plus, il pouvait toujours chercher Emma.
Et plus encore, il pouvait passer à l’écurie. Depuis quelques temps, il s’était amusé à essayer de savoir faire du cheval, et pour ça il fallait bien aller à l’écurie.
Henry s’était donc mis en route, son écharpe préférée sur le dos, avec son manteau. Mains plongées dans les poches, il regardait autour de lui. Le garçon pensait à tout un tas de chose.
Aux différentes opérations qu’il pouvait avoir, à tout ce qu’il pouvait faire, à ce qu’il s’était passé, à ce qu’il se passera ensuite.
Tout semblait plus compliqué que ça aurait dû l’être.
Rien n’avait été si simple depuis que la malédiction avait été brisé, bien au contraire.

Mais tout semblait mieux. Au moins les gens savaient-ils qui ils étaient. Juste qu’ils ne pouvaient pas sortir sans oublier qui ils pouvaient être. Ce qui était plutôt dommage pour eux.

De fait, Henry observait autour de lui cette Storybrooke plus animée depuis le retour de la magie, des contes, et de tout ce qui allait avec.
Regrettant les parties sombres inévitables. Il yaurait toujours des lumières quelque part, mais sinon ?

Enfin, Henry marchait toujours, la tête ailleurs, regardant aussi s’il aperçevait madame la shérif qui était sa vraie mère. Et qu’il pourrait alors lui proposer une nouvelle opération, quelque chose du genre. Tenter de la soutenir aussi de son côté.

Et c’est là qu’il se tapa dans quelqu’un, sans le vouloir. Un peu comme un idiot aveugle, alors qu’il voyait très bien et qu’il était bien plus intelligent que l’enfant de douze ans et demi qu’il était.
Il releva sa tête pour voir ce qu’il y avait face à lui, avant d’aperecevoir une jolie blonde qu’il ne connaissait pas.
Forcément, il ignorait tout ce que sa mère la mairesse avait pu faire. Il ignorait qui elle était, il ignorait ce qu’elle avait en tête, bref.

- Bonjour ! Hm… Désolé de vous avoir foncé dessus

Alors il souriait juste doucement, lui, le petit Henry Mills que tout le monde connaissait. Enfin que pas mal de gens à Storybrooke reconnaissaient sans problème. Fils adoptif d’une célébrité, et fils d’une autre célébrité.
Quelle chance.

[CE DEBUT TROP BANCAL OMG. Je suis désolé j’ai tenté de faire un truc mais je sais pas ce que ça donne, pas beaucoup d’action mais j’espère que ça te va quand même é_è]

Depuis la rupture de la malédiction, je cherchais Flynn. J’étais certaine qu’il se trouvait ici. J’avais placardé des affiches le représentant dans toute la ville. J’avais vu sa mère, enfin je me souvenais l’avoir vu, je me souvenais de ses paroles, ne rien dire. Alors je ne dirais rien. Alors que je me promenais dans la périphérie de la ville pour me rendre un peu dans les hauteurs, pour pouvoir un bon bol d’air frais. J’avais fermé le salon pour la journée. Je n’avais plus envie de me conduire comme Hannah, je voulais retrouver notre monde, j’en voulais beaucoup à Regina de m’avoir fais vivre ce qu’elle m’a fait vivre car je n’avais rien demandé, j’avais simplement aidé Blanche et maintenant, je le payais plus ou moins de cette manière. Loin des miens, sans doute morte dans le coeur de mes parents.

Depuis la rupture du Sort noir, j’avais besoin de temps. J’avais besoin de me retrouver. j’étais à la fois la princesse perdue et Hannah. J’espérais que mes parents soient là aussi, ils me manquaient tellement et ils m’avaient cru morte pendant tellement d’années. Mais alors que j’étais perdue dans mes pensées, un gamin me rentra dedans. Je manqua de peu de perdre l’équilibre car je ne m’y attendais aucunement.

En voyant son visage, un sourire naquit sur mon visage. Je le connaissais, c’était Henry, le fils adoptif de Regina accessoirement connue par tous comme la méchante reine, cependant, il ne devais pas être comme sa mère adoptive. Posant mon regard sur lui, je vins finalement à prendre la parole, voyant qu’il était un peu gêné du fait qu’il m’avait bousculée, ce qui n’était pas si grave quand on y pense.

« Oh ne t’inquiètes pas Henry, il n’y a pas de mal. » lui énonçais-je avec un sourire avant de finalement ajouter « Je m’appelle Hannah mais tu me connais sans doute sous mon autre nom…Raiponce. » lui énonçais-je.

J’avais connaissance qu’Henry possédait un livre de contes qui relatait toutes nos histoires alors peut être qu’il avait connaissance de la mienne, je n’en savais trop rien mais c’était peut être justement le bon moment pour pouvoir parler avec le fils de la Sauveuse non ? Me mordant la lèvre inférieure, je repris finalement la parole, toujours avec un sourire bienveillant.

« Et ta mère adoptive était en quelque sorte ma mère Gothel dans le dessin animé de Disney. » bien qu’il va sans dire que contrairement à Disney, l’histoire était légèrement différente mais avait énormément de ressemblance néanmoins.

Les erreurs des parents ne sont pas la faute des enfants

A vrai dire, quand la demoiselle blonde sembla reconnaître son visage, donc son nom, Henry ne fut pas surpris. Il se savait connu dans Storybrooke et pas seulement pour sa mère adoptive. Sa mère biologique y était pour beaucoup aussi. Et puis, le fait qu’il se soit sacrifié pour qu’Emma croit enfin aux paroles du garçon était grandement une aide également.
Alors, il se contenta de sourire en étant content qu’on le reconnaisse. Une vraie petite célébrité à lui tout seul. Cela lui plaisait en un sens. Surtout si à côté de ça il pouvait aider les gens.

Il entendit la jeune femme se présenter comme Hannah, puis sous son autre nom. Son véritable nom. Raiponce. La princesse au nom de laitue, qui avait été kidnappé à sa naissance.
Henry se rappelait avoir vu son histoire dans le livre, et l’avoir lu également. Il tenta alors de se remémorer de l’histoire.
Hannah se permit même de préciser quelque chose à propos de Regina. Qu’elle était la mère Gothel d’Hannah, et que de fait… Henry imagina que c’était encore à l’époque où elle était dans le mal. Il fit une petite grimace compatissante.

Bien qu’à présent « La méchante reine » tentait de rattraper ses erreurs, Henry savait que des erreurs, elle en avait fait un certain nombre. Ce qui ne pouvait pas l’empêcher de se dire qu’il était évident qu’elle devait avoir réellement beaucoup d’ennemis.
Il observa celle qui s’appelait Raiponce, et se demanda pour quelle raison elle lui disait cela.
Devait-il culpabiliser pour sa mère ? S’excuser pour elle ? Il s’imagina que ce serait vain.

- Oh. Je crois que je me rappelle, oui.

Henry paraissait un petit peu gêné :

- Je suis désolé de ce qui t’es arrivé… Ma mère à l’époque… Disons qu’elle était…

Il cherchait quand même des mots justes. Mais au fond, il ne pouvait pas changer les erreurs de Regina.

- Maintenant elle a changé, ça n’arrivera plus, fut-finalement tout ce qu’il parvint à avouer.

Il espéra que ça suffirait. Il ne voulait pas que les gens continuent de voir Regina comme la méchante reine qu’elle avait été. Encore moins dans cette période de deuil et de malheurs.

- Même si ça devait être compliqué pour toi de vivre dans la tour…

Et guère passionnant aussi. Mais Henry essayait de se rappeler de ce qu’il avait lu pour en être sûr.
Il observa la demoiselle et ses cheveux longs, avant de sourire :

- Par contre, je pensais pas que ta chevelure serait aussi jolie qu’elle ne semblait être décrite !

Henry se permettait. Il aimait rencontrer les contes, encore plus maintenant que ceux-ci savaient qui ils étaient.