♛ You're like a grey sky. You're beautiful, even though you don't want to be

Into the night desperate and broken the sound of a fight father has spoken. We were the kings and queens of promise. We were the victims of ourselves Maybe the children of a lesser God Between Heaven and Hell Heaven and Hell

Mon exutoire, j’aimais mon club de strip-tease, pour une raison inconnue j’avais besoin de ça pour vivre. Ce club de dépravation remplie de tension sexuel, de sensualité, de beauté à l’état pur était ma maison. Une maison qui aurait fait faire une crise cardiaque à mes parents. J’avais été élevé comme une bourgeoise, mais le jour de leur mort, et le jour où j’avais tué leur assassin j’avais trouvé la force de me relever dans cette noirceur. Je ne vivais que par elle. Neilina Kramers était morte il y a quinze ans pour les archives administrative de mon pays d’origine, mais ici, elle était bien en vie, elle était devenue une femme influente et fière. Qu’importe ce qu’on penserait de cela j’étais fière de moi. Fière du pied de nez que j’avais fait à la vie.

Comme tous les soirs, je veillais au bon fonctionnement de mon club, me demandant si je verrais Romain Whitechappel ce soir. J’aimais bien le garde du corps de la maire. Il était une de mes meilleures sources de distraction. Un homme bon et généreux et qui plus est : un super coup au lit. Avec lui s’était simple, on couchait ensemble mais ça n’engageait rien d’autre. Je n’étais pas obligée d’être gentille si j’en avais pas envie, pareil sur mon intéressement sur son passé ou ses fréquentations. Il ne m’emprisonnait pas et ça me plaisait. Le club ferma ses portes, et je finissais mon cocktail en m’assurant que mes danseurs étaient en sécurité, même mes gardes du corps les escortait jusqu’à la sortie. Voyant un de mes danseurs que j’appréciais beaucoup faire la bise à un homme, je souriais. Méléagant avait été pendant longtemps mon partenaire de danse, jusqu’à ce que la gouvernance de cet antre me soit entièrement donnée. A partir de là j’avais réduit considérablement mes shows. Apercevant les rougeurs sur ses phalanges je retenais un soupir avant d’aller le voir avec un verre de whisky pur. Je savais qu’il en avait déjà bu un peut être plus, mais qu’importe. Entrant dans le vestiaire des hommes, je ne mis pas longtemps à le trouver, il venait de jeter un papier à la poubelle :

« Encore une de tes admiratrices ? »

Demandais-je en souriant, avant de m’avancer vers lui pour lui tendre le verre que je lui avais préparer :

« Qu’est-ce que tu as fait à tes mains ? »

J’étais réellement inquiète pour lui, il faisait partie des rares personnes qui comptait pour moi et en homme on pouvait dire que je le considérais autant que Romain. La seule différence entre lui et monsieur Whitechappel c’est que je ne couchais pas avec.