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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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Une bonne soirée en perspective ! En effet, Sullivan était tranquille dans son appartement, devant sa commode à se demander quelle chemise il allait bien pouvoir mettre ce soir. Car ce soir, il était invité à dîner. Et pas chez n'importe qui ! Chez Macaria Sundown. Rien qu'à l'évocation de son nom, Sully sentit des papillons dans son ventre. Depuis le temps qu'il rêvait de l'aborder, les choses avaient été plus que concluantes la veille. En effet, Sullivan s'était arrêté dans le café de la demoiselle en rentrant du travail. Par un heureux hasard, elle lui renversa du café sur sa chemise. Jamais encore il n'avait autant béni une boisson chaude. Et pourtant le café était sacré. Quelque-chose était apparu entre eux, comme une évidence et la demoiselle le raccompagna chez lui. Alors qu'ils ne devaient faire qu'un arrêt avant de se rendre chez le pressing, les choses devinrent plus sérieuses. Tellement sérieuses que les lèvres du jeune homme s'en souviennent encore ...
Et ce soir, elle l'avait invité à dîner. Il devait faire bonne impression. A cause de ça, il était planté devant sa commode à choisir quelle chemise il allait bien pouvoir porter ce soir-là. Une blanche ? Trop classique et solennelle. Sa chemise violette ? Elle était encore au pressing. Son attention se porta alors que une chemise grise taupe aux bordures foncées. Pourquoi pas. Il opta aussi pour un jean ajusté et une jolie paire de derbies noires cirées. Une fois sa tenue prête, il la posa sur une chaise près de son coin salle de bain. L'appartement de Sullivan était un loft ouvert, avec des séparations en coins. Il sauta alors sous la douche pour se dénouer les muscles. La soirée et la nuit de la veille avaient été courtes, avec les incendies sur les constructions. Heureusement, après cela Regina lui laissa sa journée, le temps de se reposer. En même temps, il avait été particulièrement efficace pour gérer cette situation de crise.
Une fois apprêté, alors qu'il allait encore entrain de replacer quelques mèches de sa tignasse brune, il jeta un coup d'oeil à sa montre. Il aurait encore le temps de passer rapidement chez le fleuriste avant d'arriver chez la demoiselle. Il était dans les temps. Un sourire satisfait barra son visage. Ce soir, il passerait une soirée exquise.
C'était son heure. Il allait enfin profiter un peu plus de la vie. Mais en même temps, cela lui faisait bizarre de prendre du temps, de prendre soin de lui pour une femme. C'était tout nouveau pour lui et en même temps totalement grisant. Rien que de penser à leurs baiser et la chaleur remontait d'un coup.
Alors qu'il venait de se passer du parfum légèrement musqué, un bruit le sortit de ses pensées : la sonnerie de son appartement. Mais qui pouvait bien sonner chez lui ? Maintenant surtout ?! Sullivan bougonna légèrement, quand il se dirigea vers sa porte, près en envoyer valser le malotru qui s'hasardait à le déranger. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand il ouvrit la porte ! Emy se tenait devant sa porte, visiblement en larme et bouleversée.
« Que ... »
La surprise sauta à la gorge de Sullivan. Il ne s'attendait vraiment pas à cela. Que s'était-il passé ? Il se reprit alors :
« Je t'en prie, rentre ! »
Il s'écarta alors de l'entrebâillement de la porte pour la laisser entre et refermer la porte derrière elle. Ce qui se passait ce soir, ne concernait qu'eux. Une fois cela fait, il se rapprocha d'elle, et fit un geste pour la prendre instinctivement dans ses bras.
Je venais de m'enfuir du bureau de mon père. Je sentais mon cœur se serrait et surtout j'avais peur. J'avais mis le feu encore une fois sans m'en rendre compte. Je devenais un danger pour moi même mais aussi pour les autres. Je ne savais plus comment arriver à me calmer. Pour le moment j'étais en train de courir pied nu dans la rue. J'avais mes talons en main – il ne manquerait plus que je me fasse une entorse tiens ! - et j'avançais dans les rues de Storybrooke sans vraiment de but. Quand je sentais mes poumons brûler, j'arrêtais de courir afin de reprendre mon souffle.
Je savais très bien où je me trouvais. Je n'étais pas loin du café dans lequel je travaillais mais surtout je n'étais pas loin de son appartement. Je mettrais à peu près dix minutes pour le rejoindre. Nous avions prévu de nous voir avec Sullivan le soir même pour une dîner. Je lui avais promis que je lui cuisinerais un bon repas mais avec toute cette histoire et ces révélations je n'avais même pas pu préparer quoi que se soit. Je me sentais idiote alors je sortais mon téléphone de ma poche et je m'apprêtais à envoyer un texto à Sully... Cependant je me ravisais.
Je marchais alors rapidement avant de me rendre chez Sullivan. Je ne voyais pas où je pouvais aller autre et puis je voulais surtout le voir. Il était le seul à pouvoir me calmer. Je sentais des larmes couler encore et encore sur mes joues puis une fois devant la porte je toquais à la porte. J'avais besoin de le voir. Je sentais la panique m'envahir à nouveau et aussi la honte. Quand il ouvrit la porte, je le regardais. J'étais sûre que j'avais une tête à faire peur !
« Que ... »
Je reniflais un peu tout en essayant de cacher un maximum mon visage et mes yeux un peu rougis par les larmes. Heureusement pour moi, mes yeux ne gonflaient pas quand je pleurais et mon visage ne changeait pratiquement pas non plus, pas de trace de rougeur ni rien...
« Je t'en prie, rentre ! »
Je ne me faisais pas prier pour rentrer dans son appartement. Je sentais encore des larmes couler sur mes joues mais je me sentais déjà un peu mieux alors que je rentrais dans son appartement. Je lui dis rapidement alors :
« Je suis désolée de débarquer comme ça. »
J'étais vraiment désolée. Je me tournais alors vers lui et je me précipitais dans ses bras quand je le vis les ouvrir. Je posais mon front contre son torse et je sentais une nouvelle vague de sanglots montrer dans ma gorge.
« C'était horrible. Je... »
Je n'avais pas pu me contrôler devant mon père. J'avais d'ailleurs appris que j'étais la fille d'un dieu grec et pas n'importe lequel... Hadès. Le dieu des morts et des enfers. Je n'avais pas eu peur. J'avais juste eu envie d'être à la hauteur cependant je n'avais pas pu l'être. J'avais mis le feu dans son bureau et maintenant je me retrouvais à pleurer dans mes bras de l'homme avec qui j'aurais dû passer une bonne soirée. Je commençais un peu à la gâcher mais j'avais bon espoir pour qu'il arrive à me redonner le sourire.
« Je suis désolée... Je ne savais pas où aller. »
Je passais mes bras autour de sa taille pour le serrer contre moi avant de relever mon nez vers lui et de me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Cela me redonnerait peut être du courage afin de continuer mon récit s'il me posait des questions... Mais ça c'était avant de me rendre compte que je n'avais même pas eu le temps de me changer pour notre rendez-vous. J'avais prévu une jolie robe et je me retrouvais dans une tenue plus ou moins similaire à celle de la veille. Un jupe noire et un débardeur blanc.
« Je ne suis même pas présentable. »
J'avalais difficilement ma salive avant d'enfouir à nouveau mon nez dans son torse. Je devais arriver à me contrôler afin de lui expliquer le pourquoi du comment. Peut être qu'il pourrait m'aider à y voir plus clair ?
Sullivan ne s’attendait pas à la voir débarquer comme ça. Encore moins dans cet état. Alors qu’elle était entrain de passer sa porte d’entrée, il se demande ce qui avait bien pu la mettre dans cet état. C’est alors qu’une colère grandissait dans son ventre. Le regard noir, il se sentait un peu impuissant et se promit que ce qui l’avait rendu si triste aurait à le payer un jour. Que ce soit un événement, ou une personne. Ravalant sa colère, car elle n’avait pas vraiment sa place face à elle, il se tourna alors vers elle pour lui tendre les bras.
Elle s’y précipita rapidement tout en s’excusant d’arriver en pleurs. Et puis quoi encore ? Le brun referma ses bras sur elle pour la serrer fortement contre lui, la sentant tendu et tressautant sous les sanglots étouffés. Elle était vraiment secouée. Elle commença alors à décrire ce qui lui était arrivé pour s’arrêter net ensuite. Pourquoi ? Avait-elle peur de se confier à lui ?
« Tu peux tout me dire, si cela te fait du bien … »
Et en même temps, Sully était piqué dans sa curiosité. Il voulait l’aider, mais surtout il voulait comprendre pour faire payer ce qui lui avait fait du mal. Ne pouvant supporter que quelque-chose l’atteinte, il se promit alors de toujours la protéger. Son cœur s’emballa plus vite que la normal, son « pouvoir » décuplait au centuple ce qu’il ressentait en ce moment. A cause de sa trop grande empathie, il ressentait tout ce que la demoiselle ressentait à l’instant. Désemparé, les larmes au bord des yeux, il se retenait du mieux qu’il pouvait pour ne rien ne laisser transparaitre. Manquait plus qu’elle ne se rende compte de quelque-chose !
« Je suis désolée... Je ne savais pas où aller. »
Sullivan baissa la tête vers elle, ses lèvres se posèrent sur le haut de sa tête :
« Tu n’as pas être désolée. Tu as bien fait de venir. Ma porte te serra toujours ouverte. »
La blonde le serra d’autant plus fort. Elle releva son visage, les joues légèrement humide, pour se dresser sur ses pieds et l’embrasser. Sully lui rendit son baiser qui se voulut doux. Il ferrait tout pour la rassurer. Elle lui parla alors de sa tenue. Le brun ne put retenir un rire léger avant de lui sourire avec tendresse :
« Tu es toujours magnifique. Et cette tenue te va vraiment bien. »
Il lui caressa doucement le dos pour la calmer d’avantage avant de reprendre :
« Prends ton temps. Souffle un bon coup. Tu peux même aller prendre une douche si tu veux, je peux te sortir une serviette. Cela pourrait te faire du bien ! Tu me raconteras tout, si tu penses que ça t’aide. »
Etait-il trop impératif ? Il ne voulait pas lui donner d’ordre, ni donner l’impression qu’il considère qu’elle ait besoin d’une douche -ce serait un comble- mais il voulait vraiment la mettre à l’aise. D’un geste de la main, il lui montra la salle de bain, ainsi que les serviettes qui trônaient fièrement sur le repose-serviette chauffant. Heureusement qu'il avait pris ses dispositions pour prendre lui-même une douche particulièrement agréable.
Il la laissa alors prendre ses aises dans son appartement et se prélasser doucement sous l’eau chaude. De son côté, il se dirigea vers la cuisine pour en sortir 2 verres et prendre une bouteille de vin blanc pour la déboucher. Remplissant les verres, il ne put s’empêcher de se pencher légèrement et de lancer un regard vers le coin salle de bain. Après tout, il était un homme, et il eut du mal à avaler quand il aperçut légèrement la silhouette au loin de la jeune femme. Se redressant d’un coup, se rendant compte qu’il était à la limite du correct, il rougit malgré lui. Les verres en main, il s’installa dans son canapé en attendait qu’elle ait finit.
Une fois de retour, il lui présenta les verres :
« Mets-toi à l’aise. J’ai pris la liberté le nous servir du vin blanc. Il est légèrement sucrée, je pense aussi que ça pourrait te faire un peu de bien. »
Pourquoi m’étais-je réfugiée chez Sullivan ? Je ne le savais pas vraiment. J’avais cette sensation que c’était ma place et qu’il ne me laisserait pas tomber. Je ne le connaissais pas depuis longtemps certes mais je n’avais pas réfléchi trop longtemps. Quand j’avais décidé de quitter le bureau de mon père je savais que j’irais retrouver Sullivan.
Dans ses bras je commençais par m’apaiser bien que je pleurais encore à chaudes larmes. Sentir ses bras serrer mon corps était vraiment canalisant. Je ne pensais pas qu’on pouvait aussi vite se sentir bien avec une personne mais force était de constater que c’était le cas. En plus, je ne pouvais pas nier que ça me faisait plaisir qu’il soit aussi tactile avec moi. Je commençais par vouloir m’expliquer mais je me stoppais net. Je me souvenais qu’il m’avait dit être au service d’un dieu grec et je ne voulais pas le mettre mal à l’aise en parlant de mon père.
« Tu peux tout me dire, si cela te fait du bien … »
Je souriais un peu contre son torse. Il me réconfortait vraiment mais je me demandais si c’était une bonne idée parce qu’après tout c’était mes problèmes et non les siens et je ne voulais pas le mettre en porte à faux…. Bien qu’il semblait prêt à vouloir m’aider. Je le sentais. Il était tendu lui aussi comme s’il n’acceptait pas qu’on me fasse du mal. Cette idée me fit rougir bien plus que je ne l’aurai cru. Je m’excusais une nouvelle fois pour cette arrivée imprévue. Lui, m’embrassa sur le front. Mon cœur se mit à battre beaucoup plus rapidement.
« Tu n’as pas être désolée. Tu as bien fait de venir. Ma porte te serra toujours ouverte. »
Je souriais un peu. Il était foncièrement doux. J’avais de la chance de l’avoir rencontré. Je serrais un peu plus mes bras autour de sa taille. Je me sentais mieux quand j’étais proche de lui comme à cet instant.
« Tu es toujours magnifique. Et cette tenue te va vraiment bien. »
Je sentais le besoin de l’embrasser et je fus heureuse qu’il réponde à mon baiser. Il ne pouvait se douter du bonheur qu’il me procurait à cet instant précis. Enfin je m’excusais tout de même pour ma tenue. Dire que j’avais prévu une jolie robe rien que moi. J’avais même puisé dans mes économies pour qu’il me trouve jolie ce soir. C’était raté.
« J’avais prévu une jolie robe… »
Je soupirais un peu et je tentais d’aligner ma respiration à la sienne, un peu en vain mais j’essayais du moins de me calmer totalement.
« Prends ton temps. Souffle un bon coup. Tu peux même aller prendre une douche si tu veux, je peux te sortir une serviette. Cela pourrait te faire du bien ! Tu me raconteras tout, si tu penses que ça t’aide. »
Je relevais mon nez vers lui en acquiesçant. Ce n’était peut-être pas une mauvaise idée. Bon la seule chose c’est que je n’avais rien pour me changer. Je me maudissais de ne pas l’avoir tout simplement attendu chez moi. Bon j’aurai été encore plus un panda que maintenant mais au moins j’aurai pu me changer…
« Tu as raison… ça… ça va me détendre… »
Je lui souriais avant de déposer un baiser sur sa joue et d’aller dans la salle de bain. Je poussais doucement la porte sans faire attention à si elle était totalement fermée ou non. Je levais alors les yeux sur le miroir au-dessus du lavabo. J’avais l’impression d’avoir pris dix ans en une heure. Je me sentais à la fois heureuse d’avoir trouvé une famille et en même temps trahie. Je soupirais avant de me déshabiller et de filler sous l’eau. Si au début je restais immobile sous l’eau chaude, je finis par me détendre totalement profitant de ce moment de calme. Quand je sortais de la douche je prenais le temps de me sécher et de rester dans la serviette. Puis je me rhabillais quand même. J’avais mouillé mes cheveux du coup je les laissais lâches après les avoir brossés. Je sortais de la salle d’eau un peu penaude.
« Mets-toi à l’aise. J’ai pris la liberté le nous servir du vin blanc. Il est légèrement sucrée, je pense aussi que ça pourrait te faire un peu de bien. »
Je prenais le verre de vin qu’il me tendait en souriant. Il était vraiment un gentleman.
« Merci… »
Après avoir fait tinter mon verre contre le sien je buvais une gorgée. Le vin était sucré, délicieux. Je lui souriais à nouveau. Je ne regrettais pas d’être venue me réfugier chez lui. Je m’asseyais dans le canapé non loin de lui. Enfin, j’arrivais à me caler dans ses bras tout contre lui. J’avais besoin de sa présence pour déballer mon sac.
« J’aurais aimé que tu ne me vois pas tout de suite en train de pleurer… »
Je souriais un peu tristement. J’étais toujours la fille qui souriait mais là je n’avais pas pu me retenir trop de choses à gérer et à accepter d’un coup. J’avais beau avoir bien réagi, cela ne minimisait pas le choc de la nouvelle.
« J’ai… J’ai retrouvé des souvenirs que j’avais perdu et j’ai rencontré mon père ce soir… J’ai voulu l’aider mais je n’ai pas réussi et… Je me sentais idiote et coupable… »
Je haussais un peu les épaules. Je veux toujours aider tout le monde. Je voulais être honnête avec lui et comme pour me donner le courage de tout lui avouer je finissais mon verre de vin. Je n’avais pas pour habitude de boire aussi vite mais là il me fallait un peu d’aide pour tout lui dire.
« Depuis que la malédiction est levée je suis capable de faire des choses que je ne contrôle pas… et ce soir j’ai mis le feu au bureau de mon père… Et mon père c’est Hadès. »
Je relevais mon nez vers lui. J’avais peur qu’il me rejette. Je connaissais la réputation de mon père même dans ce monde il n’était pas un saint….
« N’ait pas peur je t’en prie. »
Je le regardais droit dans les yeux. Je ne voulais pas le perdre. Pas lui. Je ne pourrais pas m’en relever s’il me rejeter et encore une fois cela m’étonnait au plus au point de penser comme cela à lui alors que nous étions encore des inconnus hier.
Alors qu'il était entrain de servir ses verres, Sullivan se demanda aussi ce qu'ils allaient bien pouvoir manger ce soir. Il n'était clairement pas un cordon bleu, c'était même tout l'inverse, il avait pour habitude de commander des repas, manger dehors ou des sandwish le midi, heureusement qu'il était un peu sportif et avait une constitution excellente qui brûlait les graisses. Sinon, cela ferait longtemps qu'il ressemblerait à ce qu'il fut autrefois alors qu'il n'était qu'un petit démon pourpre grassouillet. La difficulté du soir serait de savoir ce qu'ils allaient avaler. Et s'il commandait chinois ? Ou des sushis ? Cela ne ferait pas très sérieux mais au moins ils mangerait bien.
Sa réflexion se poursuivit alors que la demoiselle réapparut auprès de lui. La douche semblait lui avoir vraiment fait du bien. Elle s'installa à côté de lui pour prendre son verre et trinquer. Doucement, elle se blottit alors dans ses bras ce qui agrandit le sourire du jeune homme. Ah, là, ils étaient bien. Elle lui dit alors qu'elle aurait préféré qu'il ne la voit pas pleurer tout de suite. Le brun haussa des épaules, cela arrivait à tout le monde, et puis au moins il était là. Elle reprit alors pour lui expliquer la véritable raison de son état et le sourire de Sullivan s'effaça doucement. Les choses sérieuses revenaient à la charge.
« J’ai… J’ai retrouvé des souvenirs que j’avais perdu et j’ai rencontré mon père ce soir… J’ai voulu l’aider mais je n’ai pas réussi et… Je me sentais idiote et coupable… »
La gorge de Sullivan se serra alors. Ses souvenirs. Son sang quitta son visage et si elle se souvenait ... Et la potion d'oubli ? Sa raison lui dit alors qu'elle ne se comporterait pas comme cela si elle savait qui il était et si elle se souvenait que c'était de son fait. Mais une chose était sûre : la peine de Macaria était bien de la faute de Hadès. La colère sourde qui l'avait pris en la voyant dans cet état revint. Et elle était dirigée vers l'ancien dieu. Que lui avait-il dit ? Qu'avait-il fait, cet idiot ? Ce dieu de pacotille. Cet homme n'apportait que le malheur aux autres ... Et elle se sentait coupable ?
« Tu n'as pas à te sentir idiote. Je suis sûre que tu as fais tout ce que tu pouvais pour lui ... S'il n'est pas capable de le voir, c'est lui l'idiot. »
Sullivan avait peut-être dit ce dernier mot avec trop de véhémence, et pourtant Macaria ne lui avait pas encore dit qui était son père. Il but alors une gorgée de vin pour garder bonne contenance. C'est alors qu'elle lui avoua qui il était. Sullivan avala de travers et se mit à tousser. Pas par surprise du nom mais parce que les choses sentaient un peu le roussi désormais. Sa réaction sembla alors inquiéter la jeune femme qui lui demanda de ne pas avoir peur. Bon, accessoirement, elle lui révéla qu'elle pouvait manipuler le feu, mais en même temps, quoi d'étonnant à cela ? Elle regardait droit dans les yeux, anxieuse.
Sullivan finit de s'époumoner avant de reposer son verre sur la table basse et se tourner vers elle avec une voix rassurante mais en même temps légèrement inquiète :
« Ne t'en fais pas. Pour les pouvoirs magiques, s'il est ton père ... C'est probablement logique. Et puis, je ne suis pas moins bien loti. J'ai aussi quelques ... capacités spéciales. »
Il lui prit alors doucement les mains :
« Et pour ton père, tant que je n'ai pas à faire à lui, je pense que je n'ai pas à en avoir peur. Mais ... Peut-être ne pas lui spécifier tout de suite que l'on se voit serait une bonne chose ... Après tout, c'est ta vie. »
Il ne voulant clairement pas se mettre Hadès encore plus à dos qu'il ne l'avait déjà. Puis, il ne voulait pas que le Dieu se mêle de ce qui se créait entre eux deux. Comme pour accompagner ses pensées, Sullivan tendit une main pour caresser sa joue si douce. Et avec un sourire, il approcha son visage de sien et embrassa doucement la jeune femme. Son baiser se prolongea avec fougue et sa main glissa derrière sa nuque entre ses mèches blondes. Une douce chaleur l'enveloppa, comme la dernière fois où ils s'étaient embrassés de cette façon.
D'un geste, il la prit pour la monter sur ses genoux et raffermir sa prise sur elle. Sa main glissa doucement sur sa cuisse pour remonter vers sa taille. A l'instant, il n'y avait qu'eux deux.
Dans ses bras, je me sentais plus calme encore. Il avait un pouvoir immense sur moi. D'ailleurs les frissons que je ressentais tout le long de mon échine dès qu'il me touchait le prouvait grandement.
« Tu n'as pas à te sentir idiote. Je suis sûre que tu as fais tout ce que tu pouvais pour lui ... S'il n'est pas capable de le voir, c'est lui l'idiot. »
Je relevais les yeux quand il insista sur le mot « idiot ». Je ne comprenais pas pourquoi il disait cela avec autant de haine mais je ne relevais pas. Je ne voulais pas le mettre mal à l'aise et puis il pouvait avoir un jardin secret. D'un côté le fait qu'il prenne aussi mal ce que je disais le rendait encore plus sexy à mes yeux. Il tenait visiblement à moi.
« Je n'ai pas attendu de savoir... Je me suis juste enfuie. »
Je n'avais pas envie de savoir je n'avais eu qu'une envie en voyant le feu c'était de rejoindre Sullivan. Je n'avais pas pensé à une autre personne que lui ce qui montrait que j'étais déjà bien plus accrochée à lui que je ne l'aurais voulu. Est-ce ça le coup de foudre ?
« Ne t'en fais pas. Pour les pouvoirs magiques, s'il est ton père ... C'est probablement logique. Et puis, je ne suis pas moins bien loti. J'ai aussi quelques ... capacités spéciales. »
Je relevais mon regard vers lui. Je n'aurais pas pensé qu'il avait lui aussi des pouvoirs mais d'un côté c'était logique vu qu'il avait été au service d'un dieu lui aussi. Je posais ma main sur sa joue et je lui demandais alors doucement :
« Que peux-tu faire ? »
Je voulais qu'il me répondre mais encore une fois s'il ne le voulait pas je ne lui en tiendrais pas rigueur. Je savais que ça pouvait être étrange d'avoir des pouvoirs alors je verrai bien s'il voulait me faire confiance ou pas...
« Et pour ton père, tant que je n'ai pas à faire à lui, je pense que je n'ai pas à en avoir peur. Mais ... Peut-être ne pas lui spécifier tout de suite que l'on se voit serait une bonne chose ... Après tout, c'est ta vie. »
J'allais lui répondre qu'il avait raison mais je sentais déjà ses lèvres sur les miennes ce qui me fit sourire et oublier aussi sa première phrase... Je répondais à son baiser avec envie intensifiant le baiser quand il m'en donna l'occasion. Je m'installais sur ses genoux sous son impulsion pour le moment sagement.
« Sully... »
Je croisais son regard avant de m'installer à califourchon sur lui et de lui donner des baisers de plus en plus enflammés. J'oubliais que j'avais faim ou même que j'étais triste. Je voulais me changer les idées et si Sullivan m'en donnait l'occasion j'étais prête à tomber dans ses bras sans aucun parachute.
« Attends... attends... »
Je prenais sa main pour la poser sur mon cœur. J'avais le cœur qui battait beaucoup trop vite et j'avais peur de lui faire du mal. Je reprenais mon souffle avant d'approcher mon nez du sien. Je ne voulais pas m'arrêter et je ne voulais pas le blesser. Alors lentement je prenais une décision. Je commençais pas déboutonner les boutons de sa chemise alors que mes lèvres effleurer les siennes. Je murmurais alors tout doucement quand mes mains purent enfin toucher son torse si bien bâti :
« Je ne veux pas te blesser... »
Mes lèvres rattrapèrent les siennes ne les lâchant plus jusqu'à ce que j'ai le souffle coupé. Je ne voulais pas provoquer un incendie parce que mes pouvoirs étaient liés à mes émotions mais en même temps j'avais juste envie de passer un bon moment avec lui alors il était hors de question que je m'arrête.
Sullivan hésita. Devait-il vraiment lui montrer ? En soit, il ne s'était pas exercé à la métamorphose depuis la levée de la malédiction. Cela avait été plus ou moins concluant. Il arrivait pour des petits animaux mais rien de bien dangereux. Quant à son empathie était-ce vraiment judicieux ? Il risquait de la mettre mal à l'aise et de ne plus avoir la spontanéité si fraiche qu'elle avait. Le brun lui répondit alors légèrement :
« J'ai ... La possibilité de changer de forme. Quelques animaux de petites tailles pour le moment, rien de bien dangereux. Avant, j'avais un peu plus de choix, mais cela reviendra peut-être plus tard. »
Les choses s'enchainèrent alors rapidement au plus grand plaisir de Sullivan. Macaria arriva sur ses genoux, prolongeant leur baiser enflammé. Désormais à califourchon, l'étreinte se faisait de plus en plus chaude et le rythme cardiaque du brun s'accéléra. Son souffle se faisait plus profond. Ses mains glissèrent doucement le long de ses cuisses pour remonter au niveau de ses hanches. Visiblement, il n'y avait plus de barrière, le message était parfaitement reçu.
Pourtant, alors qu'ils se stoppèrent un bref instant, Sullivan en profita pour reprendre son souffle et la demoiselle l'arrêta doucement. Attendre ? Pourquoi ? Elle lui prit alors délicatement sa main pour la poser sur son coeur. Sous ses doigts, Sully pouvait sentir le battement rapidement du coeur de la jeune femme. Des soubresaut qui faisait vibrer la peau de sa poitrine. C'était ... Presque irréel. Tellement qu'il ne remarqua pas que la demoiselle lui déboutonnait sa chemise. Ses douces mains se posèrent alors sur son propre torse le ramenant à la réalité.
« Je ne veux pas te blesser... »
Comment ? Le moment était tellement intense que les neurones de Sullivan ne semblaient plus bien fonctionner. En effet il eut un temps avant que les connexions se fassent. Ses pouvoirs. Le feu. Ses mains. Dans un léger rire il lui répondit :
« Oui ... En effet, ce serait préférable.»
Il glissa une mèche blonde de la belle derrière son oreille avant de reprendre, le souffle court et la voix rauque trahissant son désir :
« Je te fais parfaitement confiance. »
Les baisers s'enchaînèrent alors à nouveau leur coupant le souffle. L'homme ne pouvait plus se retenir. Une chaleur brûlant se dégageait d'eux, heureusement que sa chemise était déjà bien ouverte. Les mains de la jeune femme qui se baladait sur son torse à nu ne faisait que redoubler l'envie qui le tiraillait de l'intérieur. Ses gestes parlaient d'eux-même, mais une lueur de lucidité le traversa :
« Je ... Tu es sûre ? Je ne veux te forcer à rien ...Si tu veux continuer à parler ...»
Il ne put continuer sa phrase qu'il fondit à nouveau sur ses lèvres. Au fond, il ne voulait pas non plus lui forcer la main. Tout comme il ne voulait surtout pas qu'elle regrette car elle se serait laissé aller à cause de son état émotionnel. Aucun regret.
Essayant d'attendre son aval, ses mains montèrent à nouveau pour se glisser sous son top blanc pour se glisser dans son dos. La douceur de sa peau était sans égale ce qui finit de lui faire perdre la tête. Sa bouche glissa alors le long de son cou en une multitude petit baiser, humant alors son parfum.
« J'ai ... La possibilité de changer de forme. Quelques animaux de petites tailles pour le moment, rien de bien dangereux. Avant, j'avais un peu plus de choix, mais cela reviendra peut-être plus tard. »
Je souriais. C'était mignon.
« Tu me montreras un jour ? »
Je lui souriais. Je me doutais de sa réponse alors quand nous reprîmes nos baisers. Malgré la confiance que j'avais en lui je n'en avais aucune pour moi et encore moins dans mes pouvoirs. Je ne voulais surtout pas lui faire du mal bien au contraire. C'était peut être trop demander d'un coup.
« Oui ... En effet, ce serait préférable.»
Je souriais et entre deux baisers je lâchais une phrase que je n'aurais jamais dû lâcher aussi vite.
« Oui surtout que je t'aime beaucoup. »
Me reprenant je l'embrassais de plus belle. J'avais l'impression qu'il n'avait pas relevé mais je pouvais bien sur me tromper comme c'était souvent le cas me concernant.
« Je te fais parfaitement confiance. »
Un long frisson parcourut mon corps. C'était la première personne qui me disait cela et même si on pouvait imaginer que ce n'était qu'à cause de la situation je ne le croyais pas. Je savais qu'il ne disait pas cela juste pour me faire plaisir. Nos baisers s'intensifiaient ainsi que la chaleur dans la pièce.
« Je ... Tu es sûre ? Je ne veux te forcer à rien ...Si tu veux continuer à parler ...»
Je souriais tout en tendant mon cou quand il commença par embrasser mon cou. J'avais un peu de peur en moi bien évidemment mais elle était tellement minime face au désir que je ressentais pour lui. Jattrapais le bas de mon débardeur et je le retirais avant de le laisser tomber au sol. Je me félicitais d'avoir pour une fois mis un ensemble assorti mais surtout beau. Sullivan pouvait voir de la dentelle blanche recourir la poitrine. Je relevais son menton vers moi et je lui dis d'une voix trahissant mon désir pour lui :
« Je suis sûre oui... »
Je fermais les yeux tout en glissant mes mains dans ses cheveux. Chacun de ses petits baisers étaient comme de l’électricité sur ma peau. Ma poitrine se soulevait alors que mes inspirations se faisaient beaucoup plus profondes. J'avais vraiment honte d'avoir attendu si longtemps. Si ça se trouve nous aurions pu être heureux ensemble plus rapidement mais maintenant il était avec moi et je ne comptais certainement pas le laisser. Ses mains dans mon dos me coupaient le souffle et j'eus du mal à articuler :
« Tu... Tu sais... je t'avais vu pleins de fois devant le café mais... Je n'avais jamais osé... si j'avais su... »
Je lui souriais, caressant tendrement sa joue avant de rapprocher mes lèvres des siennes. Je m allongeais sur le canapé l'entraînant avec moi. Sa chemise ne tarda pas à rejoindre mon débardeur blanc sur le sol. Mes lèvres glissèrent sur son cou et la haut de son torse alors que mes mains elles étaient déjà en train de déboutonner son pantalon. À croire qu'il n'y avait que lui qui comptait à mes yeux. À croire que je voulais rattraper tout le temps perdu. C'était pure folie de croire aussi rapidement qu'on a trouvé la bonne personne et pourtant je me lançais corps et âme dans une relation qui pouvait à tout moment me bruler les ailes. Mon corps appelait le sien et mon âme voulait capturer son cœur qu’il ne soit que mien. Je retrouvais ses lèvres et dans un soupire je collais mon buste à son torse. La chaleur dans la pièce était étouffante mais j'étais clairement incapable de m'arrêter. Je le désirais bien trop.
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Lun 3 Avr - 23:17
