Good News Big Boss !

Hadès & Regina & Sullivan

Une journée de travail qui promettait du lourd. Du Très lourd. Sullivan était arrivé de mon matin à la mairie de Storybrooke avec des devis de construction à faire construire par la Big Boss. Une fois ces devis signé, il pourrait envoyer toute cette paperasse et la construction de nouvelles habitation à l'aurée des bois pourrait débuter immédiatement. Ce qui serait déjà une bonne chose de faite pour les réfugiés. Même si cela ne sera clairement pas assez. Et Sullivan le savait, il fallait qu'il pense à d'autres solutions. Même si celles-ci semblaient s'imposer.

Sullivan arriva à la mairie avec tout sous attirail. Son cartable de cuir plein de dossier et de papier, il arriva dans le bureau de Mme la Maire avec toute sa paperasse, lui expliqua rapidement la situation et lui tendit les papier, qu'il fit signer d'une main de maitre avant de lui proposer d'autres solutions :

" J'envoie tout ces papiers et nous pourrons débuter les constructions. Mais, malheureusement, nous allons avoir besoin de plus. Le Chapelier ne semble pas se calmer et les constructions ne seront pas finies demain. Je pense qu'il va falloir envisager héberger des personnes chez les particuliers. J'ai cru comprendre que vous aviez des préférences pour les accueillants ... "

Un long sourire s'étira sur les lèvres du brun. Lui, en tout cas, il avait une petite liste de noms à proposer. Des noms de personnes qui l'avaient passablement énervé, mais surtout un personne en particulier. Une personne aux cheveux bleus. Il reprit alors la parole pour lui proposer un premier cas :

"En tout cas, j'aurais un manoir tout à fait atypique qui pourrait accueillir pas mal de personnes ..."

Après avoir écouté les réponses de son nouveau boss, il lui proposa alors d'aller rendre une petite visite à son ancien Boss. Hadès. Dans son esprit, l'ancien démon se frottait les mains avec plaisir, et il n'avait qu'une hâte : voir sa tête quand la nouvelle tomberait. Surtout qu'il savait désormais que l'ancien Dieu n'avait plus ses pouvoirs.

Une fois sur place, les deux agents de la municipalité se garèrent et allèrent d'un pas rapide vers les grandes grilles de la bâtisse. Pas de doute, vu la taille du manoir, il y aurait de quoi accueillir du monde. Au moins jusqu'à la fin des constructions. Ils passèrent la grille pour se diriger vers la grande porte en bois massif. D'un geste jubilatoire, le grand brun frappa à la grande porte.

Good News Big Boss !

Hadès & Regina & Sullivan

Sullivan avait toujours été, depuis qu’il était au service de Regina à la mairie, un très bon élément. Il exécutait son travail et ses tâches avec beaucoup de sérieux, parfois avec un peu trop de zèle, mais qu’importe, ce qui comptait, pour madame le maire, c’était que le travail soit fait, et bien fait. Durant les vingt huit années de malédiction, elle ne s’était pas douté que ce cher Sadness avait été un sbire d’Hadès. A vrai dire, elle n’en avait cure. Mais depuis que la Sauveuse avait accompli sa destinée, les identités des uns et des autres s’étaient peu à peu dévoilées à ses yeux.

Bref, à présent, tout le monde savait qui il avait été dans l’autre monde, et maintenant, d’autres problèmes pointaient le bout de leur nez, comme le fait que ce cher Jefferson ait joué les passeurs en faisant venir tout une vague de personnages de contes terrifiés par la méchante reine des glaces qui s’affairait consciencieusement à geler les divers royaumes du monde des contes. Un problème après l’autre. Tous ces gens, il fallait bien les loger, et c’était sur ce sujet que madame le maire avait réquisitionné Sullivan. Après tout, c’était sa spécialité. Temporairement, il avait été décidé de les installer au couvent de la fée bleue. Mais certains s’y sentant trop à l’étroit -les merry men-, ils avaient décidé d’élire domicile dans la forêt, comme à leur ancienne habitude. Pour ne brusquer personne, Regina avait eu, avec son bras droit, l’idée de leur faire construire des chalets, dans la forêt, mais à une distance respectable de la ville tout de même. Ainsi, tout le monde serait content, les hommes des bois seraient dans leur élément, et il vivraient néanmoins dans des logis décents et n’attireraient pas l’attention des gens issus du monde sans magie. Un compromis fort satisfaisant. Par ailleurs, la construction de ces chalets avait également permis à certains d’entre eux de trouver du travail. Après tout, il leur faudrait rapidement s’adapter à leur nouvel environnement.

Si la construction des chalets avançait à grand pas, ce n’était pas suffisant. Seuls les Merry men se satisfaisaient d’une vie dans la forêt, mais les autres « réfugiés » avaient besoin de s’intégrer et ils ne pourraient rester indéfiniment à squatter le couvent. La ville était déjà bien pourvue en logements, il fallait trouver une solution, espérant que le chapelier ne s’amuse pas une nouvelle fois à leur ramener du monde. Sullivan était donc venu soumettre une nouvelle idée à sa patronne, celle de faire accueillir des « réfugiés » chez les habitants de Storybrooke. Au début, madame Mills écarquilla les yeux.

-Vous proposez une sorte de colocation ? s’étonna-t-elle.

Mais en y réfléchissant bien,le cas s’était déjà produit. A l’arrivée d’Emma, Mary-Margaret l’avait accueillie chez elle après que l’ancienne méchante reine se soit débrouillée pour la faire expulser de chez Granny’s bed and breakfast. Et plus récemment, Louise, sa secrétaire fouineuse aux cheveux arc-en-ciel, avait pris sous son aile Juliette, la reine blanche. Ceci d’ailleurs inquiétait un peu la belle brune qui avait peur que l’étudiante en journalisme n’apprenne la vérité sur les habitants de Storybrooke. Mais la reine blanche n’était pas stupide, et la maire de la ville l’avait déjà mise en garde. Sullivan proposa d’un air espiègle d’aller frapper chez Hadès. Après tout, il possédait un manoir, n’est-ce pas. Le sourire du préposé au logement fut communicatif.

-C’est une très bonne idée. Il s’est plaint que son manoir tombait en ruine. Nous pourrions lui proposer une allocation en échange d’un logement pour quelques réfugiés. C’est une très bonne idée, Sullivan, bravo. Allons-y.

Se levant d’un élan enthousiaste, Regina attrapa son sac et son manteau.
La mercedes garée devant le manoir, madame le maire et son acolyte ne tardèrent pas à aller frapper chez l’occupant des lieux. Sourire aux lèvres, aussitôt qu’il ouvrit la porte, elle entra sans être invitée.

-Bonjour Hadès. J’ai réfléchi à notre petite conversation de l’autre soir, et Sullivan et moi avons un marché à te proposer. Un marché qui arrangera tout le monde. Tu te plaignais de n’avoir pas assez de travail pour te permettre des réparations ? Nous allons remédier à cela. En échange, tu devras loger quelques réfugiés dans ton immense demeure. Il y a bien quelques chambres de disponibles, n’est-ce pas ?

Grand sourire aux lèvres, elle échangea un regard complice avec son employé.

Je veux juste qu'on m'foute la paix... C'est possible ? Non ? Allez vous faire foutre quand même...

Sully & Regina & Hadès

Hadès venait de s'endormir sur son canapé, (la vieillesse c'est dur xDD) une bouteille d'alcool à la main qui penchait dangereusement vers le sol mais qui semblait à moitié vide. Si Hadès rêvait, il ne faisait pas forcément les rêves les plus glorieux surtout avec les préoccupations qu'il avait en ce moment... Mais en même temps, il avait un peu cherché ce qui lui était arrivé. A vrai dire il avait appris à ses dépends qu'une goutte lâchée, même il y a fort longtemps pouvait engendrer des ennuies plus gros que moi... Et ce n'était pas terminé !!

Ce fut quelqu'un qui frappa à la porte de chez lui qui le fit revenir à lui. Il mit quelques secondes à émerger tout en se secouant la tête. Il regarda ensuite sa bouteille en grimaçant, il avait visiblement un mal de crâne qui semblait poindre qui plus est. Il se dit dans son fort intérieur qu'il devrait arrêter de picoler autant sous peine de finir comme Dionysos... Il claqua sa bouteille sur une petite table qui se trouvait à côté du fauteuil dans lequel il s'était assoupi avant de trainer les pieds vers l'entrée. En réalité, il se demandait qui pouvait bien venir frapper chez lui. Il faut avouer qu'il avait très peu de visiteurs.

Tout en maugréant, il ouvrit la porte et ne s'attendait visiblement pas à tomber sur Regina et Sullivan. Sullivan qui était son ancien sous-fifre Peine... Il fronça les sourcils, le regard encore un peu vitreux de son retour de sieste. Il voulut ouvrir la bouche que Regina entra directement sans rien demander d'autre alors qu'Hadès fit une grimace qui en disait long sur ses pensées. Il jeta un regard noir à Sully alors qu'il se tourna vers Madame le Maire tout en se mordant l'intérieur de la joue afin de se maîtriser.

C'est là qu'il se rappela pourquoi il buvait autant en ce moment. Il hallucinait même de ce que Regina était en train de lui demander.

" Mais oui, allez y faites comme chez vous... Au point ou j'en suis. " Commença-t-il ironiquement avant d'exploser. " Vous vous foutez de ma gueule ? C'est hors de question. "

Tant pis pour la maîtrise. Non mais ils étaient sérieux ? Lui ? Prêter sa maison ? Il ne pourrait même plus être tranquille entre ses quatre murs ?

" Vous ne pouvez pas aller emmerder quelqu'un d'autre ? Je ne peux plus être chez moi tranquille ?!? " Il se tourna vers Sullivan une nouvelle fois et l'attrapa par le col pour lui cracher au visage assez bas. " Si c'est une idée qui vient de toi, espèce d'enflure, tu vas passer un sale quart d'heure. "

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Hadès & Regina & Sullivan

Sullivan fut particulièrement heureux de voir que son idée était bien accueillie par Regina. En même temps, il savait que les deux fortes personnalités étaient plutôt en froid et en même temps cela apportait une solution aux soucis qu'amenait le chapelier fou. C'était pourquoi, avant que les deux administrés ne se lance en voiture jusqu'au manoir de l'ancien dieu, le conseiller municipal s'empressa d'imprimer un édit de réquisition. Un sourire satisfait au visage, ils arrivèrent devant la grande bâtisse. Et ils ne furent pas déçus de l'accueil.

L'ancien serviteur s'attendait clairement à la réaction virulente de Hadès, en même temps, il le connaissait bien. Mais cette fois-ci, les rôles étaient inversés et il avait choisi le bon camps, il le savait. Depuis qu'il avait croisé son ancien maitre à l'hôpital, Sully savait que le dieu n'en était plus un. Après, il s'était bien gardé d'en avertir la mairesse, mais il savait que le père de Macaria ne pourrait pas faire grand-chose face à eux. C'était probablement pour cela que Hadès se dirigea essentiellement vers lui pour le prendre par le col et le menacer à voix basse. Le brun se dégagea d'un geste brusque, désormais plus grand que lui et le repoussa un peu plus loin. Remettant son col en place tout en le toisant mauvaisement, il sortit de son cartable de cuir l'édit qu'il avait imprimé un peu plus tôt avant de lui brandir :

"On ne vous demande pas votre avis. Vous avez une des plus grandes bâtisses de la ville et cela pour une seule personne ! Puis, d'après votre dossier, vous n'avez toujours pas fini de rembourser l'emprunt pour l'achat de ce terrain à la mairie, nous avons donc parfaitement le doit de le réquisitionner. "

Sullivan sortit alors un clou et un petit marteau pour fixer le papier sur la porte d'entrée. Histoire de bien marquer le coup. Il jeta un oeil vers Regina, attendant son approbation, avant de retourner vers Hadès :

"Et puis, ce n'est pas non plus comme si on vous envahissait. Il s'agirait de 2 ou 3 réfugiés, qui ont  aussi le droit à un toit le temps que le parc immobilier de la ville ne s'agrandisse. Vu toutes vos chambres, ce n'est pas non plus comme si vous les accueilliez jusque dans votre lit ..."

Une pensée un peu drôle traversa sa tête avant de reprendre avec un sourire aux lèvres et en gloussant légèrement :

"Enfin après, vous faîtes ce que vous voulez, on ira pas juger ..."

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Hadès & Regina & Sullivan

Comme elle s’y était attendue, l’accueil offert par l’ancien dieu des Enfers ne fut pas le plus jovial du monde, et sa réaction le fut encore moins lorsque madame le maire lui annonça le plan d’action mis en place par Sullivan pour aider à loger les réfugiés le temps que tous les logements leur étant destinés soient achevés. L’amusement qu’éprouvait Regina à tourmenter gentiment Hadès était palpable, une sorte de petite vengeance pour la fois où il avait été fouiner sur le chantier des chalets pour les Merry men, et ce n’était pas le sourire qu’elle arborait qui pouvait faire prétendre le contraire. Sadness lui aussi semblait ravi. Un peu moins lorsque son ancien maître l’empoigna pour le plaquer au mur. Regina secoua la tête, levant les yeux au ciel, ne pouvant s’empêcher de penser que tous les hommes, surtout les méchants, étaient pareils.

-Allons, allons, du calme très cher. Ce n’est qu’une mesure temporaire.

Elle posa sa main sur le bras du croque-mort de la ville pour l’obliger à lâcher l’employé de mairie.

-Tu te plaignais que tes ressources n’étaient pas suffisantes pour tes réparations, tu m’as même dit que tes différentes demandes à la mairie via des formulaires n’avaient pas abouti. Avec ce marché, la mairie prendra tous tes travaux en charge, et ce immédiatement.

La belle brune aida Sullivan à se dégager et fit face à Hadès, toujours le même sourire aux lèvres, amusée par les propos du responsable immobilier.

-Prends ton mal en patience et vois le bon côté des choses. Ah, au fait, ils arrivent demain. Je compte sur toi pour leur faire bon accueil et pour que trois de tes cinq chambres soient prêtes pour eux. Quant aux ouvriers pour tes travaux, ils seront là cet après-midi. Ils vont commencer par le plus urgent : ta toiture. Tu vois, tout s’arrange ! Ajouta-t-elle avec un grand sourire.

L’ancienne méchante reine lança un nouveau regard complice à son employé.

-Sullivan, combien de temps, approximativement, avant la fin des travaux pour les nouveaux logements ?

Si Hadès rétorquait quoi que ce soit, Regina pouvait argumenter qu’elle aussi accueillait des réfugiés… Puisque Robin et son fils Roland avaient emménagé chez elle, et qu’elle était en passe de devenir la tutrice de CJ. Et les Merry-men avaient leurs chalets de presque terminés et y habitaient déjà pour la plupart. Les mesures avaient été rapidement prises, on ne pourrait pas le reprocher à l’équipe de la mairie.

-As-tu des questions ? Je veux dire des questions concernant ce projet…

Elle préférait préciser, parce que le connaissant, il serait encore en train de la seriner avec ses fichus pouvoirs qui lui manquaient tant, et qu’elle n’était pas en mesure de lui rendre. De toute façon, Sullivan comme Regina avaient bien fait comprendre à Hadès qu’il n’avait pas le choix. Etant détenteur de l’une des plus grandes bâtisses de la ville, il se devait de mettre la main à la patte. Tout le monde le faisait à sa manière.

Je veux juste qu'on m'foute la paix... C'est possible ? Non ? Allez vous faire foutre quand même...

Sully & Regina & Hadès

Alors qu'il pensait que les choses ne pouvaient pas être pire, il se trompait... Il ne pensait pas le dire mais il regrettait ses enfers à l'instant présent. Au moins, il avait un minimum de paix là bas mais aussi de contrôle. Ici, il avait l'impression que tout partait en vrille et quoi qu'il fasse. Il n'allait même plus avoir la paix dans sa propre demeure.

La première chose qu'il fit c'est de s'attaquer à Peine. C'était une question d'habitude... mais notre pauvre Hadès comprenait au fur et à mesure qu'il avait perdu totalement le contrôle de la situation. Il eut un rictus de dégoût en regardant Sullivan avant de cracher à ses visiteurs inopportuns:

" Comme si ici tout avait une réelle valeur. Des dettes que vous m'avez créé chère Madame le Maire... Hadès ne doit jamais rien à personne, mais certaines personnes lui doivent des choses par contre... "

Il parlait bien entendu de la dette que l'ancienne méchante reine lui devait... Mais visiblement Regina semblait plus patiente avec lui et lui avançait des arguments qui se tenaient alors que Sullivan l'attaquait de front. Il montra du doigt son ancien sous fifre alors qu'il lui manquait de respect avant de lui lâcher:

" Ferme la espèce de petite sous merde. Ne fais pas trop le malin avec moi car tu sais ce qu'il peut t'en coûter. "

Il se tourna vers Regina qui essayait d'adoucir la situation, tout en se passant une main dans la nuque. Il n'avait pas le choix visiblement mais il essayait de se tempérer. De se dire que celà n'était qu'une situation temporaire et qu'il allait bientôt retrouver ses pouvoirs et sa vraie vie. Il se contenait comme il le pouvait, cet celà se voyait... Tout n'était qu'une question de temps mais il ne put s'empêcher de poser la question à Regina:

" Et toi ? Tu as aussi une grande demeure ? Et le ptit con là aussi, il peut héberger des gens ? Pourquoi vous ne vous les prenez pas à votre maison si vous êtes si gentils et adorable ? "

Il fit un faux sourire agressif qui voulait en dire long sur ce dernier sous entendu. Ni l'un ni l'autre ne faisaient parti des "gentils" à proprement parlé, donc lui demander toute forme d'hospitalité était quand même mal venu de leur part. Il eut ensuite un rire jaune en continuant:

" Et vous n'avez vraiment pas peur de me laisser ces gens là chez moi. Je pourrai... " Il fit une pause en roulant des yeux. " ... les découper en petit morceau et les enterrer dans le cimetière à côté. "

Hadès n'était pas un fou furieux même si il était le dieu des enfers. ll savait se tenir mais si il fallait avancer des arguments...