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Vous allez vous calmer direct'! Sinon, pas de dessert !
Rozen & Regina & Robin & Hadès
Une fois dans le camion des pompiers, les deux zouaves pris en charge, Regina échangea un regard dépité avec Robin qui alors déclara que la petite promenade n’était pas pour tout de suite. Elle se contenta de hocher la tête. Rozen et Hadès faisaient déjà assez de bruit comme ça en continuant à se bouffer le nez alors que les infirmiers tâchaient de faire leur travail. Arrivés aux urgences, on les fit patienter dans un box en attendant que des médecins se libèrent pour s’occuper de leurs cas. Mais aucun d’eux n’avait sa vie en danger, ce pourrait être long, et ils continuaient encore et toujours à parler.
-Maintenant ça suffit ! Si vous continuez à la ramener, je vous fais interner, c’est clair ?!
L’ancienne reine posa ses mains sur ses tempes, elle commençait à sentir un violent mal de tête se profiler. Elle les avait foudroyés du regard l’un comme l’autre, bien que sa préférence aille pour Rozen. Néanmoins, le comportement de la jeune femme l’avait déçue.
-Rozen, pour une affaire de vol, tu aurais dû aller voir le shérif. Quant à toi, Hadès, ton comportement est inacceptable. Toi qui te penses supérieur aux autres, tu t’abaisses au niveau « d’imbéciles de mortels » comme tu dis, en commettant un vol ? Tu es ridicule. Tu vas me dire où tu as mis son violon et nous le lui rendrons. Et par pitié, arrête de menacer tout un chacun avec tes soi-disants pouvoirs qui ne reviendront pas. Bon, j’espère que je n’entendrai plus parler de vos disputes. Cette ville est assez grande pour que tout le monde puisse y vivre sans violence. Ai-je été assez claire ?
Elle les regarda sévèrement l’un et l’autre avant de souffler, exaspérée. Elle chercha un peu de réconfort dans le regard de son archer. Lui, au moins, savait se montrer sensé. Le rideau s’ouvrit, laissant entrevoir un médecin en blouse blanche.
-Ah, vous tombez à pic. Ne les laissez pas sans surveillance, surtout ensemble.
Madame le maire s’écarta pour le laisser approcher des deux patients, et prit Robin par la main.
-Je suis désolée, ce n’est pas comme ça que j’imaginais notre fin de matinée…
Ils avaient prévu de se balader en amoureux, puisque pour une fois leur emploi du temps respectif concordait. Une promenade main dans la main avec l'espoir de pouvoir savourer ce doux moment. Malheureusement pour eux, les amoureux durent renoncer à leur projet pour se concentrer sur d'autres impératifs. C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent au centre d'un conflit entre Rozen et Hadès. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Miss March n'y était pas allé de main morte. En témoigne la présence de la batte et le sang qui s'échappait de la cavité nasale de l'ancien maître des enfers. Par chance, l'ambulance arriva dans les temps et permit à l'accalmie de perdurer un peu plus longtemps. Consciencieux, Robin et Regina montèrent à leur tour dans le véhicule afin de s'assurer que les deux combattants ne remettent pas le couvercle. L'ancienne reine se mit du côté d'Hadès et Robin de celui de Rozen que l'on prit rapidement en charge. Le barman du Libertease sentit alors la main de la jeune demoiselle tirait sur sa manche pour qu'il lui accorde toute son attention et lorsqu'enfin, il posa son regard sur elle, d'une voix presque tremblante, elle lui présenta des excuses. « -Aller Rozen, reste tranquille maintenant ! » Il lui sourit, espérant l'apaiser un peu, puis il porta son regard sur Regina, l'air désolé. Hadès, resté trop silencieux, reprit la parole et l'on peut dire que cette fois, il tendait le bâton pour se faire battre. Mâchoires crispées, Robin lutta pour ne pas répondre et laissa l'infirmier s'acharnait un peu sur l'ancien roi des enfers.
Le convoi arriva enfin à l'hôpital. Rozen sur le brancard et Hadès dans un fauteuil roulant, des compresses dans le nez, tout ce qu'il y a de plus glamour ! Robin et Regina bien décidés à continuer de veiller sur les deux combattants, les suivirent jusqu'au box qui leur était attribué en attendant l'arrivée d'un médecin. Et alors que l'accalmie semblait s'étirait, la joute verbale reprit de plus belle entre Rozen et Hadès. Madame le maire fut la première à jouer les arbitres. Robin reprit ensuite la main pour que Madame le Maire puisse souffler un peu. « - Vous voulez que je vous dise ? Vous vous conduisez comme deux enfants dans la cour de l'école. Ni l'un ni l'autre, vous n'avez fait preuve de raison. Je dois avouer Rozen que tu m'as vraiment déçu, je ne pensais pas que tu étais le genre de personne à régler ses problèmes à coups de batte. Quant à toi Hadès, je ne te connais pas et je ne m'en porte que mieux. Néanmoins, la prochaine fois, tâche de t'occuper de ton derrière. » Le médecin arriva enfin, Miss Mill dispensa dès lors ses dernières recommandations avant de prendre la main de son petit ami et de l'entraîner un peu plus loin, histoire de laisser un peu de place au médecin.
« -Disons que ça n'est pas comme ça que j'imaginais un moment en amoureux ! Ça sera pour une prochaine fois » Il porta son regard sur Rozen « -Elle n'y ai pas allé de main morte ! »
Les paroles de robin ton toucher comme un missile sur Hiroshima. La déception est une chose qui te blesse au point que tu es au bord des larmes, peu être est ce le contre coup de la journée, mais la tête baissée tu n’oses pas le regarder encore. Faire passer le morceau pour le moment. Le box était bien plus calme que le début, tu perçois des petits chuchotements entre le couple d’amoureux. En effet, c’est loin d’être une soirée romantique, et robin avait pointé le doigt sur un fait inexcusable, l’attitude infantile d’Hadès et toi. Mais une chose est tristement sure, tu ne changeras pas, tu es comme ça et malheureusement personne ne s’en doute. Et c’est dans ses moments de violence que tu fais découvrir au gens qui ne connaissent que la pétillante Rozen le découvre, et souvent de façon choquante. À voir maintenant si le couple que tu apprécies sincèrement va te tourner le dos pour ta violente personnalité.
T’installant contre le dossier de ton brancard tu regardes le plafond avant de soupirer. « Même si je le voulais je ne pourrais pas faire autrement, je suis comme ça …. Je l’ai toujours été et je me reproche rien pour ne pas vous mentir, je peux autant être une souriante personne qu’un monstre qui règle ses problèmes à coup de batte …. Si je vous ai choqués je m’en excuse mais je vous le dis tout de suite… » Venant les fixer brusquement et froidement tu termines ta phrase « je ne regrette rien concernant l’état de ce voleur…. Je suis juste désolé pour vous et votre journée en amoureuse gâchée. C’est toute » ta façon de narrer peu donner des frissons, on croirait voir une poupée maléfique parler dans c’est vieux films d’horreurs. C’est familial, votre sang-froid peu vite viré à la lave en fusion si l’on te fait des coups bas. En ce moment même on voit à quel point les gens ne se connaissent pas, ne te connaisses pas réellement.
Hadès se fichait royalement, comparé à Rozen, que la fin de journée en amoureux de Robin et Regina ait pris fin plus rapidement que prévu. Est-ce qu'on parle de SA journée ? Il était le plus à plaindre dans l'histoire.
" Et blablabla... Ça miaule comme toujours. Ça pue la niaiserie à 2km. On en parle de ma journée ? Surtout quand cette folle furieuse est venue m'agresser ? Et c'est bon, tu croyais que j'allais faire quoi avec ton violon totalement inutile ? Si elle m'avait écouté un peu et qu'elle n'était pas obstinée, elle aurait compris que je faisais ça pour l'aider. L'âme de ton père est piégé dedans ? Il faut que je le dise en quelle langue ? Grec ancien ? "
Hadès n'était pas dans le raisonnement là. Il avait juste mal au pif, et en avait marre de la situation. Il continuait de vociférer sur son branquart et l'infirmier peinait à le maintenir. Il finit par pousser l'infirmier et se releva.
" C'est bon... Vous savez quoi ? Je me tire. Mon nez va bien, et j'en ai marre qu'on me foute tout ca sur le dos. J'ai assez de problèmes personnels. Ca ne me réussit pas de jouer les bons samaritains. "
Avant que Rozen ne dise quoi que ce soit, il ajouta tout en la pointant d'un doigt accusateur:
" Ton violon, je vais te le rendre, alors pas la peine de me prendre la tête là. Ok ? De toute manière, je ne peux pas quitter la ville, donc je vais pas aller bien loin. Et désolé, mais je ne me triqueballe pas un violon de cinquante centimètres de longueur dans mes poches. "
Vous allez vous calmer direct'! Sinon, pas de dessert !
Rozen & Regina & Robin & Hadès
Regina n’avait jamais vu Rozen dans un tel état. La jeune femme aux cheveux bicolores lui avait toujours paru douce, quoi que parfois un peu excentrique, mais jamais elle n’aurait pensé que la violence lui était aussi facile. En même temps, avec un individu comme Hadès en face, madame le maire pouvait facilement comprendre que l’on s’emporte. Elle-même avait souvent du mal à garder son calme face à l’ancien dieu des Enfers. Ce dernier se permit d’ailleurs de reprendre la parole et l’ancienne reine ne put retenir un regard exaspéré vers lui.
-Je ne t’avais pas dit de la fermer ?
L’infirmier s’occupa de le manipuler pour voir l’ampleur des dégâts alors que le croque-morts continuait sur sa lancée et le repoussa pour se lever.
-Elle ne voulait pas de ton aide ! Ce n’est pas comme ça que tu parviendras à quoi que ce soit.
Elle avait cependant noté ce qu’il venait de dire. L’âme du père de Rozen était-elle réellement coincée à l’intérieur de l’instrument de musique, ou bien Hadès bluffait-il comme il savait si bien le faire ? Toujours était-il que cet objet ne lui appartenait pas et qu’il n’avait pas à agir comme bon lui semblait avec. Néanmoins, il semblait entendre raison soudainement en promettant de le lui rendre, puisque de toute évidence il ne l’avait pas sur lui.
-Très bien. Si tu ne lui as pas rendu dans l’heure, je t’envoie le shérif.
Elle se tourna vers Rozen.
-Est-ce que ça te convient aussi ?
Regina espérait fort que la réponse serait affirmative et qu’enfin cette matinée pourrait s’achever sans qu’elle n’ait, avec Robin, à materner ces deux-là.
-Et par pitié, plus de violence physique !
Elle posa son regard dans les yeux azur de Robin, puis lui prit la main.
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Sam 25 Mar - 23:50
Une fois dans le camion des pompiers, les deux zouaves pris en charge, Regina échangea un regard dépité avec Robin qui alors déclara que la petite promenade n’était pas pour tout de suite. Elle se contenta de hocher la tête. Rozen et Hadès faisaient déjà assez de bruit comme ça en continuant à se bouffer le nez alors que les infirmiers tâchaient de faire leur travail. Arrivés aux urgences, on les fit patienter dans un box en attendant que des médecins se libèrent pour s’occuper de leurs cas. Mais aucun d’eux n’avait sa vie en danger, ce pourrait être long, et ils continuaient encore et toujours à parler.
Hadès se fichait royalement, comparé à Rozen, que la fin de journée en amoureux de Robin et Regina ait pris fin plus rapidement que prévu. Est-ce qu'on parle de SA journée ? Il était le plus à plaindre dans l'histoire. 
