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Happy Endings Chronicles
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 Le nombril du monde (ft. Charles)

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Message# Sujet: Le nombril du monde (ft. Charles)   Le nombril du monde (ft. Charles) Icon_minitime1Ven 12 Mai - 11:35

Charles ∞ Louise
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Vous savez ce qui est encore plus chiant qu’un gosse ? Un stagiaire ! Un stagiaire, c’est comme un gosse, ça pose des questions débiles toute la journée, ça traîne dans les pattes, mais souvent en plus du gosse ça essaye de te piquer ton job ou de t’expliquer comment le faire. Alors oui, quand Regina m’a refilée Charles en mode « Tiens vous allez être copain, il est stagiaire ici, sois gentille avec lui et montre-lui ce qu’il doit faire. », j’ai un peu tiré la gueule genre « Mais maman, t’avais dit qu’on irait à Disney, pas que le cadeau de noël serait un petit frère. » J’avais l’impression d’avoir un boulet accroché au pied. Comment voulez-vous que je fouille sérieusement cette fichue mairie avec un truc qui me suit toute la journée ? Sans compter que ce gosse ne se prenait pas pour de la merde. Il faisait vraiment parti de la catégorie qui veut t’apprendre ton boulot. J’avais envie de lui arracher sa tignasse blonde, oh ! ou mieux ! de la raser ! Genre un bon coup de tondeuse en plein milieu, histoire qu’il soit obligé d’enlever tout le reste. Cette perspective me réjouissait intérieurement et surtout m’aidait à affronter chaque jour qui passait avec lui à mes côtés.

On peut donc facilement s’imaginer que lorsque son stagiaire s’est terminé, ce fut la réjouissance ultime pour moi. J’ai feinté deux ou trois sanglots, genre tu vas trop me manquer, mais intérieurement je jubilais d’enfin retrouver ma paix. Alors pourquoi ? POURQUOI ? Pourquoi Regina avait décider de reprendre cet abruti à la mairie ? Et comme employé en plus ? J’hésitai entre vouloir le tuer lui ou la tuer elle. Accessoirement, j’avais aussi envie de bouder un coup ou de pousser une gueulante pour Regina sache à quel point je n’étais pas d’accord avec sa décision. Je priai les éléments pour faire en sorte que cet idiot ne reste pas longtemps, mais rien ne m’assurait que même pendant un court laps de temps je n’allais pas lui faire la peau. J’avais l’étrange impression que maintenant qu’il était employé, il se prenait encore moins pour de la merde qu’avant.

Mes neurones commençaient à tous péter un fusible. Regina allait sans aucun doute me tuer sous peu, alors autant en profiter pour s’amuser un peu avec l’idiot de service. J’avais établi un plan d’actions en dix étapes pour l’emmerder un peu afin que : 1) il redescende sur terre, il n’était pas le nombril du monde namého ! et 2) il se casse de la mairie définitivement pour ne plus jamais y revenir. Les premières blagues étaient sympas, sans prétention, des trucs de gamins de primaire, mais ça grimpait crescendo jusqu’au bouquet final. Regina me gronderait gentiment pour les premières, la dernière risquait de beaucoup moins bien passer vu l’était dans lequel serait la mairie au final.

Ce matin-là, il faisait froid, on était le 03 décembre 2012 et le brouillard était épais. Enfin il ne pleuvait pas, c’était déjà ça ! J’étais donc venu plus tôt, enfin à peine un peu avant lui. J’avais jeté mes affaires derrière mon bureau et je me suis dirigée vers le sien, un pot de colle à la main. Un peu de colle sur la souris et monsieur allait devoir bosser toute la journée et me fichait la paix. Simple et efficace. Une vraie blague de cartoon. J’attendis qu’il vienne avant de me planter devant son bureau, une pile de dossier dans les bras pour lui dire sans lui adresser un regard, et encore moins un bonjour :

- Madame Mills voudrait que tu lui envoies le dossier Leroy par mail, j’suis sympa j’te l’ai déjà scanné il est sur ton bureau, t’as plus qu’à envoyer.

Et je m’en allais dans la pièce à côté, la salle de pause. Je posais ma pile de dossiers sur une table près de la fenêtre, ma préférée celle qui donne sur l’avant de la mairie et une bonne partie de la ville, pour me faire un chocolat chaud. Qui a dit que j’étais grande déjà ?


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Message# Sujet: Re: Le nombril du monde (ft. Charles)   Le nombril du monde (ft. Charles) Icon_minitime1Sam 13 Mai - 1:06


Son of Sun - Jain

Et oui, Charles était de retour à la Mairie et ça n’avait pas fait beaucoup d’heureux. La Maire la première était bien mécontente de le retrouver dans ses pattes et qu’avait-elle fait ? Comme la dernière fois, elle l’envoya dans les pattes de la deuxième personnes qui devait le moins le supporter ici : Louise. Il ne comprenait pas pourquoi en plus. Ils étaient fait pour bien s’entendre. Enfin si elle était plus riche et plus généreuse en compliment. Enfin, en soit son attitude ne lui faisait pas beaucoup d’ami à la Mairie. Ce n’était pas qu’il était du genre à expliquer mieux que tout le monde comment faire le travail. Non, je leur expliquais juste comment faire, pour ne pas avoir à le faire moi. J’ai déjà fait l’effort de réfléchir, je vois pas pourquoi je devrais en plus bouger. Vraiment… J’aime pas travailler. Enfin ça me fait chier ce que je fais ici. Et elles me font chier aussi. Et tout ça pour un café, je me retrouve avec l’autre…

Entre les deux jeunes, c’était mal partis et ce depuis son stage. Ils avaient commencé une petite guerre qui était un jeu idiot et qui un jour risquerait fortement de dépasser certaine limite. Il le sait très bien, ça lui ait déjà arrivé plusieurs fois avec Zellie. Bah tant pis pour elle. Elle a voulu joué… C’est de sa faute. Je m’avoue jamais perdant. Enfin rarement. Ils se sont chamaillés et ça n’allait pas s’arrêter. Sauf qu’aujourd’hui je suis fatigué. J’ai du appeler à droite à gauche pour organiser ma party de ce weekend… Elle se rend pas compte Mme Mills a faire travailler les gens aussi tôt. C’est dur d’être un jeune dans-le-vent. Il était là pour se payer le dernier smartphone qui faisait fureur. Son père ne voulait pas le lui payer, son fils n’avait qu'à se le payer avec son emplois au sushi-shop. Sauf qu’il ne gagnait pas assez. Après de longues jérémiades, son paternel faillit céder, mais pas complètement. Il lui trouva un emplois à la Marie pour seulement deux semaines. Et dire qu’il s’était battu pour qu’on lui file ce poste. S’il savait…

Ce matin là, il était donc arrivé la gueule enfariné, car il avait envoyé des messages et passer quelques coups de fils à des amis jusque tard dans la nuit. L’humeur n’y était pas. Il avait peu dormi et s’était encore pris la tête avec Zellie. C’était une mauvaise période. Elle l’avait encore pris avec une autre dans les bras et la langue dans sa bouche. Comme d’habitude, Charles arrivait à se faire pardonner et avait une période de probation et était toléré par sa belle. Ensuite, il y avait cette phase où elle lui faisait simplement regretter d’être allé voir ailleurs. En gros, ça se résumait en ultra-chiante. En ce moment, c’était de se réveiller avant lui et de faire un maximum de bruit dans son appartement. Il avait eu envie de la tuer un peu plus chaque matin. Alors de voir Louise lui balance des ordres à la volée à peine s’était-il assis à son bureau ne lui avait vraiment pas plut. Mais vous les femelles, je vais vous exterminer… Il la dévisagea avec dédain, mais elle ne le regardait même pas. Il protesta en mimant sa protestation. En silence. Il était trop fatigué pour parler. Elle lui parla d’envoyer un mail. Il l’ignora, replaçant ses cheveux aplatis par son bonnet, en se mirant dans son téléphone. Enfin la tornade s’éclipsa. « Vas y, je le fais pas. T’as qu’à l’envoyer toi-même… Elle peut pas me demander les choses autrement, non ? Je ne suis plus un stagiaire ! Grosse chiasse de licorne va ! »

Il s’avachit dans son fauteuil à roulette devant l’ordinateur et envoya quelques messages. A un moment, environ une dizaine de minute plus tard, il bailla et décida de se mettre au travail. « Le dossier Leroy… » lançait-il une recherche dans ses pensées pour se rappeler ce qu’il devait faire. Il attrapa la sourit et se pencha sur l’écran. Il se rappela alors du mail. Il était pour le Maire. Ca y est, il rassemblait les pièces du puzzle. Pièce-jointe ! Putain de pièce-jointe. C’était quoi déjà ? Merde… Heureusement, les ordinateurs ils savaient un minimum s’en servir. « Okay... Mais il est où ton fichier !!!? » avait-il hurlé pour qu’elle l’entende. Ca n’avait pas l’air. Il claqua sa langue d’agacement et se redressa. Il voulut de tout son coeur lâcher et repousser la souris pour se lever en tapant du pied. C’est ce qu’il fit, il tapa du pied, mais la souris était encore dans sa main. Il resta un moment complètement bloqué dessus. Il tournait et retournait sa main, écarta les doigts, mais rien n’y fit. Une longue étude plus tard, il s’osa à vouloir la retirer avec l’autre main. Bah je me suis fais mal. Et j’ai regardé de plus près. De la glue. Je vais lui niquer sa gueule. Mais comment je vais faire moi ?!

Il déboula en trombe dans la salle de pause. Il tendit la main pour ouvrir la porte et l’ouvrir avec fracas, sauf que… Avec la souris, sa main ripa sur la poignée et il se prit la porte de plein fouet. « Mais merde ! » gémit-il. « Pas mon visage… » donnait-il presque l’air de pleurer de l’autre côté de la porte. Alors de la gauche, il ouvrit la porte et donna un coup de pied dedans. « Je vais te frapper si fort avec qu’elle va se décoller ! » la menaça t-il en brandissant la sourit collé à sa main et le câble qui pendait jusqu’au sol. Il s’approcha d’elle, levant un poing qu’il tentait en vain de refermer sur la souris. Il donnait l’air de se retenir, grinçant des dents et grognant sa frustration et sa rage. Et là, il vit ce fichu objet collé à sa main. « Mais putain que j’ai l’air con avec ça ! T’es con ou quoi toi ? J’ai l’air d’un idiot et je vais pas pouvoir travailler. Elle va me démonter la castratrice ! » aboya t-il. Il soupira, relâchant un peu la pression. « Elle serait capable de dire que je l’ai fais exprès pour pas travailler en plus… Mais comment tu m’as pourri ma journée toi.» partagea t-il ses pensées tout haut. Son regard se baladait sur l’accessoire d’ordinateur, son long fil qui tombait sur le sol, la tâche sur le sol qui était à côté des chaussures de Louise, remonta le long de ses jambes, jusqu’à sa poitrine quand… Le tas de dossier.

Il avait eu ce regard blasé durant une seconde, puis il ouvrit la fenêtre. Très sereinement ou presque, baladant le câble usb derrière lui. Il se retourna pour revenir à elle. Il attrapa les dossiers du mieux qu’il le pouvait. « Tu veux que j’t’aide ? Tu fais quoi ? Tu m’as collé la main, moi je vais te coller. » faisait-il diversion et il s’éloignait. Lentement. Il fit mine de trébucher avant de tout balancer par la fenêtre. Un peu raté, le paquet avait explosé en une pluie de feuille juste avant la fenêtre. Mais la moitié était entrain de s’étendre dehors sur le sol humide. J’étais fier. Il regardait Louise et la défiait du regard, brillant de son fidèle rictus narquois. « Oups… ». Il se pencha par la fenêtre. « Oh merde… Mais c’est à cause de la souris ça ! » ajouta t-il l’air si innocent mais le regard pétillant d’espièglerie. Il agitait sa main handicapée, avec ironie. C’était pas la journée ! Dans tes dents la dinde !

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Message# Sujet: Re: Le nombril du monde (ft. Charles)   Le nombril du monde (ft. Charles) Icon_minitime1Mar 16 Mai - 23:13

Charles ∞ Louise
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Heureusement que Regina n’était pas à la mairie aujourd’hui. Je lui avais ramené son café ce matin, un peu étonné de la voir de si bonne heure à la mairie. Elle m’avait alors expliquée qu’il y avait des problèmes avec certains réfugiés et qu’elle voulait se rendre elle-même sur place pour voir de quoi il retournait. En partant, elle n’avait pas oublié de me filer une tonne de boulot et d’encore une fois me rappelait que Charles était sous mon entière responsabilité. Nianiania ! Je lui avais tiré la langue lorsqu’elle avait le dos tourné. Ok, j’avais merdé en voulant forcer la serrure de la boutique de Gold, mais me traînait un tel boulet dans les pattes c’était une véritable torture. Evidemment, je n’avais rien dit à l’autre blaireau lorsqu’il s’était enfin pointée à la mairie, il en aurait sans doute profiter pour ne rien faire, exactement comme d’habitude, mais cette fois sans la menace Regina qui planait au-dessus de lui. Je lui avais donné sa « mission » et comme d’habitude il en profita pour râler. Je levai les yeux au ciel. Bordel, mais de quoi il se plaignait ? Il n’avait absolument rien à faire en comparaison de la masse de travail que je devais abattre ! Et encore, je devais m’estimer heureuse. A l’heure actuelle, j’aurais aussi pu être à la rue et sans emploi. Remercions le ciel que Regina soit « magnanime » comme elle le disait si bien et surtout que l’autre andouille constitue une punition suffisante selon elle. Selon moi, c’était même déjà de trop. J’avais l’impression que le moindre truc le fatiguait et que je devais lui mâcher tout le travail alors que de mon côté, j’avais aussi du boulot à accomplir. Allez Louise, d’après Regina, ce n’est que pour deux semaines, après elle lèvera la punition et ta vie pourra reprendre son cours normal.

N’empêche qu’avec ses conneries, je n’avais réellement plus une seconde à moi. Comment est-ce que j’étais sensée fouiller cette ville pour découvrir quelque chose d’intéressant alors que l’autre débile je-m’en-foutiste traînait les pieds et mettait des plombes à faire ne serait-ce qu’une impression. Je rageais intérieurement à chaque fois, surtout que j’étais plutôt connue pour aimer faire les choses de façon rapide et efficace. J’avais presque envie de me taper la tête contre mon bureau quand je vois l’autre… paresseux agir. C’était comme si je devais lui expliquer inlassablement les mêmes choses. Il n’assimilait rien et faisait exprès de me mettre en rogne. Autant dire que le coup de la colle il l’avait bien cherché, espèce de demeuré ! Et on ne va pas se mentir, je jubilai intérieurement en l’entendant hurler dans toute la mairie et en m’imaginant sa tête avec sa main collée sur la souris. Il devait avoir l’air tellement con. Mon thé n’allait pouvoir en avoir qu’une meilleure saveur.

Je fis couler de l’eau dans une tasse, un grand sourire étirant mes lèvres, lorsque j’entendis un énorme BANG dans la porte. Le bruit me fit d’abord sursauter avant de me faire exploser de rire en entendant Charles jurait. J’ai été obligé de poser ma tasse pleine d’eau, genre rempli à ras bord à cause du bruit qu’avait fait l’autre andouille je ne m’étais pas rendue compte de ce que je faisais, et de me tenir les côtes tellement j’en avais mal de rire. Sa menace me fit immédiatement cesser de rire, mais elle ne m’enleva pas mon sourire pour autant. Je le regardai d’un air angélique avant de lui dire d’une voix mielleuse :

- Quel dommage pour ce si joli minois, regarde on aperçoit déjà un bleu qui apparaît, cette porte ne pardonne vraiment pas. En revanche, avec tes menaces, tu es très loin de m’effrayer. Imagine tout le tapage que tu as déjà fait, je n’ai plus qu’à hurler pour prouver que tu m’agresses et là Regina débarque et… Bye bye Charlichou !

Je me pavanai presque autour de lui tel un chat triomphant. Je ne pus m’empêcher de rire à nouveau en me positionnant contre l’évier. Il avait l’air totalement RI-DI-CU-LE avec cette souris collée à la main, encore plus grâce au fil qui pendouillait mollement le long de sa main. Jamais je n’ai été aussi contente que le matériel de cette mairie soit un peu vieux jeu, on se serait beaucoup moins marrer dans le cas contraire.

- Bah si, tu vas enfin pouvoir bosser. Regarde, ta main est collée à ton outil de travail ! Tu vas enfin pouvoir servir à quelque chose dans cette mairie, félicitations !

J’avais pris un air de fille un peu niaise, mais je comprenais très bien ce qu’il se passait. Et je ne pouvais que m’en marrer encore plus. Idiot fini ! Maintenant que j’avais eu ma petite vengeance, j’allais enfin pouvoir me remettre à travailler le cœur plus léger. Ouais, sauf que là je vis que Charles avait bien vu lui aussi ma pile de dossier « urgent » à la rendre à la mairie « dès demain matin 8h ». Mon sourire mourut sur mes lèvres et je le regardai désormais d’un air de défi. S’il osait faire ce à quoi je pensais, j’allais faire de sa vie un enfer. Il était sorti de l’adolescence depuis bien longtemps pourtant il se comportait toujours comme un abruti fini. Je le menaçai d’un « Charles… » aussi autoritaire que possible. Avec Regina, il aurait beaucoup moins fait le malin, mais avec Regina dans les parages je me serais faite achever à la machette. Sérieusement, s’il osait ruiner les dossiers de quelque façon que ce soit, je ne donnais pas cher de sa peau et surtout de sa vie. Il allait finir au menu de ce soir avec une orange dans la bouche. Je n’eus même pas le temps de réagir, juste de voir les dossiers s’étalaient sur le sol en grande partie sauf que l’autre partie était… à l’extérieur ! Avec le brouillard ambiant, ça allait s’humidifier et Regina allait me liquéfier avec ses yeux bioniques !

- T’es vraiment un abruti fini ! J’espère que t’es fier de toi au moins ?!

D’un coup, je vis rouge, fini la licorne sympa bonjour Louise la méchante. Si j’avais eu une pomme empoisonnée, il aurait fini façon Blanche-Neige (de toute façon, on est d’accord, elle est chiante et personne ne l’aime celle-là !). Sauf que je n’avais pas de pomme, alors je pris le premier truc qui me passait sous la main : ma tasse pleine d’eau. Je ne faisais même plus attention à ce que je faisais, j’avais activé le mode pilote automatique. Je l’appelai et lorsqu’il me fit face, je lui balançai le contenu de ma tasse à la figure. Sauf que juste ça, ça aurait été beaucoup trop sympa, surtout que l’eau était encore froide. Non, en plus de cela je me retournai pour attraper dans le placard au-dessus de l’évier un paquet de farine (oui, sur ce coup je pouvais remercier le mec de la compta qui avait des délires de « toujours être prêt pour un mug cake surprise ! »). Je l’ouvris en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et balançait le contenu du sachet sur l’autre débile déjà trempé. Je lui souris d’un air narquois.

- Eh bah voilà, chaton ! Là au moins tu as le comportement ET la gueule d’un connard d’aristocrate ! Regina m’avait demandée de te prendre avec moi dès ton retour, là au moins je peux te suivre à la trace et vérifier que tu bosses !

Puis je me retournai et sortis de la salle de pause. Je courus pour rattraper les dossiers éparpillés par terre sous la fenêtre ouverte où était Charles. J’allais pouvoir l’entendre rager jusqu’au bout de la journée, maintenant.


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Message# Sujet: Re: Le nombril du monde (ft. Charles)   Le nombril du monde (ft. Charles) Icon_minitime1Dim 21 Mai - 22:37


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Les coups-bas venait de commencer et déjà la guerre avait éclaté. Cela ne faisait même pas un quart d’heure qu’ils risquaient déjà de retourner leur lieu de travail. Ca avait commencé par une souris arraché de sa prise car collée à une main, puis des dossiers qui venaient encombrer le parking de la mairie, sur le sol humide. Elle avait commencé ! C’est de sa faute. En plus comme si ce n’était pas assez, Madame en a remis une couche. Elle se moque ouvertement de moi. Mais c’est parce que je suis irrésistible et qu’elle ne veut pas le reconnaitre. J’espère franchement qu’elle déconnait n’empêche… J’ai pas un bleu ? Si ? Mais non… Si ? Et il ne releva pas non plus ses menaces qui comprenait Regina dans le forfait des sentences plausibles. Tout simplement parce que je m’en foutais. Oui sur le moment, après devant le fait accomplis, il ferait beaucoup moins le malin. Le soucis, c’est qu’elle avait allumé la mèche et il s’était enflammé.

Bref ! Elle a pas intérêt à se plaindre. Elle peut dire autant de fois « Charles… » qu’elle veut et me menacer de son regard. J’en ai rien à faire. Elle me connait très bien. Elle savait à quoi s’attendre. J’irai jusqu’au bout. C’était trop facile comme responsabilité à supporter. J’ai donc jeté la moitié de ses papiers dehors et j’étais si fier. J’avais ce sourire si suffisant et feignit avec ironie que tout était de la faute de la souris qu’elle m’avait collé à la main. Oups ! Zut alors. Et je suis si maladroit. Dans tes dents ! Je m’étais penchée à la fenêtre, ce n’était pas pour mieux jouer le jeu. Non je voulais simplement constaté de la force de ma connerie. Tu veux jouer aux plus idiots Louise, t’as trouvé le partenaire idéal.

Je croisais ensuite les bras si fier de moi. Elle me demandait si je l’étais. Et je souriait bêtement en hochant la tête. C’était si bête et méchant que bien sûr, j’étais fier. Je jouais au même jeu qu’elle et que
moi j’estimais qu’elle le méritait. Ce fut alors au tour de Louise de s’emporter. Sa voix et ses insultes résonnait encore dans la pièce alors qu’elle bondit de sa place. Elle lui jeta alors le contenue de sa tasse en plein visage. Charles se figea. On lui aurait lancé de la mélasse qu’il aurait réagis de la même façon, sa bouche grande ouverte, levant les bras n’osant plus bouger. Il ne s’y attendait pas. Il avait même poussé un petit cri de surprise. Il se rassura en se disant que ce n’était que de l’eau. Pas de panique… Elle aurait pu faire pire. Suivi ensuite la farine. Okay… Elle a fait pire. Il cracha et un nuage de fumée se créa entre les deux protagoniste. Forcément, il était resté la bouche ouverte. Il n’avait pas bougé de sa position initiale.  Il voulut attraper le gilet de l’insolente pour s’essuyer avec, mais elle s’était déjà dérobé, et il se retrouva seul à serrer le vide. « C’est à mon tour connasse… » avait-il grogné.

Il lui aurait bien emboité le pas, mais il ne savait pas où elle était. Il retira le surplus de pâte que formait la farine et l’eau sur ses yeux et trouva le lavabo. Vu où il en était, il ne se gêna pas pour se passer directement la tête sous le robinet. Il y avait de la farine et des morceau de début-de-pâte-à-sel partout. Il se pencha à nouveau à la fenêtre pour voir l’état des papiers et c’est là qu’il la vit avec sa tignasse de licorne après une detox. Il fit un rapide tour des lieux. Il fallait trouver un truc et soudain son regard s’arrêta sur la poubelle. Elle était pleine. Il poussa un cri de joie. Loué soit celui qui a oublié de la vider. C’était lui.

Il prit la petit container en plastique et la vida juste au-dessus de Louise, par la fenêtre. « Tu vois voir ce qu’il va te mettre le connard d’aristocrate !!! » avait-il aboyé du deuxième étage. Il la regardait du haut de la fenêtre et lui fit un « coucou » de la main, insolent. Il avait un petit sourire amusé. Qu’elle ose répliquer, il ne s’avouera pas vaincu aussi facilement. Ca pouvait facilement durer toute la journée...

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