Cover your eyes, the devil inside
Dear terror, I came looking and I find you everywhere

« Je reviens plus tard, repose toi, y a des petits muffins dans la cuisine » un baiser sur le front et tu laisses ton petit dragon cuver sa folle aventure dans l’enfer grec. Contrairement à ton ami, tu pètes le feu, un peu trop d’ailleurs, comme si une batterie neuve t’a été implantée qu’il faut éliminer le surplus. Le passage en enfer ne t’a pas écrasé comme la plupart de ceux qui sont revenus. Les autres ? Aucune idée, ils se sont tous jetés comme des moutons dans un portail que cette femme bizarre à créer avec son sale monstre. C’est à cause de lui d’ailleurs que tout à dérapé, si elle ne l’avait pas appelé rien de tout ceci ne serait arrivé, Robin ne serait pas mort, et tant que tu es vivante, hors de question que ce groupe de faux culs ne te mette la faute sur les épaules. Là-bas, ou plutôt en bas, tu as vu le vrai visage de ce qui vit autour de toi, et dieu seul sait combien tu as été déçu par leur comportement. La rancœur n’est pas juste un mot chez les March, et ils vont vite le sentir. Devant ton miroir tu essaies de faire attention à ne pas te mettre du rouge à lèvres sur tes dents de lapin, car même si ça ne fait que deux jours que vous êtes rentrés, tu veux battre le fer tant qu’il est chaud. Absolem va être cuisiné comme jamais, il y a trop de questions sans réponses. Depuis votre retour du désert tout s’est enchaîné, bien trop vite au point que tu n’as rien pu contrôler, mais cette fois, tu prends les devants.

Neuf heures du matin, déjà debout, habillée, prête, tu prends ton petit sac et ferme la porte de l’appartement derrière toi. Exceptionnellement depuis votre retour le salon est fermé, les gens, les habitués savent et comprennent le pourquoi de tout ça. La rumeur de ceux qui ont été envoyés en enfer à vite fait le tour, les questions t’ont vite soulé et les piques directe que tu lances ont calmés les curieux. À pieds tu prends le chemin de la demeure de celui qui à crier corps et âme être ton oncle paternel. Même si rien n’a été officiellement posé entre vous, car pas eu le temps d’en parler, tu aimes à croire qu’il dit vrai et qu’il est de ta famille, certes pas un oncle comme les autres au vu de ce que tu as compris de ses pouvoirs, mais ton oncle quand même. Après tout tu n’es pas non plus des plus « normal » ce qu’il s’est passé là bas est un exemple flagrant. Un lièvre de presque deux mètres ? D’où ça peu sortir mise à part de ton imagination. À ce moment précis Absolem savait ce qu’il se passait comme s’il l’avait déjà vécu, et il te doit des explications. Malgré la bonne figure que tu fais face aux autres après ce ….Cette transformation, tu n’en garde pas moins une peur affreuse de ce qu’il s’est passé.

Te retrouver avec cette folle envie de les voir tous couler dans le Styx te glace le sang, tu en as même blessé Mushu et Charles, qu’est ce qui se serait passé si ton gardien n’avait pas essayé de te calmer ? À ce moment précis tu n’avais plus rien à perdre, tu voulais du sang et des os brisé, tu voulais t’amuser. Oui ça avait l’air vraiment amusant dans ta tête. Bref tu secoues la tête pour ne pas être pollué par les questions avant de le voir. D’ailleurs il doit aussi savoir pour tes parents, s’ils ne sont pas en enfer, il peut peu être les rechercher avec ses pouvoirs ? Avec toutes ses questions tu arrives plus rapidement que ce que tu crois devant ce qu’il a osé dire un petit "chez soit". Tu grimaces en plisse les yeux, il se fout de toi ? C’est un manoir sa petite maison … Bon pas grave, un point à savoir chez lui que tu as vite compris, la démesure n’a pas de limite. Tu montes les trois petites marches pour venir sonner et se présenter. Après quelques secondes, une jeune femme en simple robe de chambre en satin, oui grâce au tailleur a domicile tu arrives à faire la différence entre un tissus et du satin. « Rozen ? »

Tu restes un peu dénue la bouche entrouverte et les yeux plissés. « Margot ! » C’est la fille qui travaille au petit marché de légumes. « Qu’est-ce que tu fou ici toi ? » Sans le vouloir tu l'as sûrement vexée vu la tête qu’elle t’offre « et toi alors, tu livres les petits déjeunés ? » Là, c’est elle qui te pique « et toi tu livres à domicile avec suppléments quand on te glisse un billet de cent dans la culotte ? » Son air faussement outrageux, elle tient fermement la porte son autre main sur les hanches « je me demande encore comment tes pas restés coincés en enfer, vu l’utilité que t’as ici, j’ai entendu dire que c’est de ta faute ce qu’il s’est passé là-bas » elle outre passe son rôle de pétasse. Inspirant, tu sens déjà la colère monté en toi, si tu le pouvais, tu lui cracherais de l’acide en pleine gueule. « Fait gaffe pétasse, t’as aucune idée de ce qu’il s’est passé là-bas, et je pense que tu n'aimerais pas le vivre sans ta culotte… » Approchant petit à petit tu oublies la notion d’espace personnel et viens lui murmurer « ce que tu fais avec ta bouche qui en a vu passé ne m'intéresse pas, mais que tu sois au courant, ce n'est pas par ce que t’es la putain d’Absolem que je vais me gêner pour t’écraser ta gueule de Morue » tu peux l’entendre déglutir un petit sentiment de fierté te traverse sans vouloir être imbu de ta personne tu trouve ça plaisant de faire descendre d’un ton les gens qui osent te prendre de haut. « Maintenant si tu pouvais te décaler gentiment sur le côté que je rentre attendre le propriétaire »

« Ta vraiment pas de gêne March ! » Son simple petit geste à te pousser dans le dos, te monte au nez comme de la moutarde, déjà qu’en temps normal tu montes au quart de tour, là c’est pire. Tu te retournes violemment et lui attrapes les cheveux la plaquant contre le bois de la porte, le son de l’impact sonne creux. « Si tu veux jouer à ça, tu vas perdre chérie » la relâche se fait rapidement quand tu entends des petits bruits de pas approcher affolé par les pleurnicheries de la blonde « c’est quoi ce truc….. Michelle ? Madame Garett ? Et ….. Vous je ne vous connais pas mais vous …..Tous ensembles ? Je….. Non je n’ai pas envie de savoir en fait, laissez tomber. » Tu avances et vas te poser sur les marches de l’escalier qui mènent à l’étage « si l’une de vous a l’amabilité de l’appeler, je dois le voir, et ce n’est pas une requête, mais une demande urgente »

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J’étais sous la douche, une douche longue, brûlante pour décontracter l’ensemble de mon corps mais aussi pour faire plaisir à mes deux partenaires de l’instant. La chaleur formait un petit brouillard qui augmentait peu à peu l’excitation des uns et des autres. Une atmosphère propice au désir et au plaisir de la chair. J’étais d’ailleurs plutôt content du trio que nous formions, la jeune femme Zaïa, avait la peau douce et de la couleur du chocolat, je laissais ma langue glisser sur sa peau, comme pour la goûter tandis qu’un frisson se fit sentir dans tout son corps… Pendant ce temps mon second partenaire était plus viril, une beauté cachée sous de longs cheveux de satin noir. Oui, je prenais beaucoup de plaisir à les dévorer des yeux, mais aussi à les toucher, les ressentir, leur procurer du plaisir au-delà du plaisir des yeux. Notre petit trio était ma nouvelle petite lubie, un genre de hobby qui ne me prenait pas la tête, du moins pour l’instant…

Nous étions encore affairés, lorsque j’entendis des éclats de voix ainsi que des bruits tels qu’on aurait dit que des personnes étaient en train de se battre à coup de mobilier. Un dernier baise plein de passion envers mes deux amants puis je sortis de la douche. « Je vous laisse terminer… Prenez votre temps... », leur dis-je avant de nouer une serviette autour de ma taille, puis de descendre tranquillement les escaliers de ma demeure afin de me diriger vers l’objet de tout de vacarme…
J’espérais que  les filles que j’avais laissé en bas n’étaient pas (encore) en train de se battre pour moi. Oh...quoique...l’idée était finalement plutôt plaisante… Si c’était cela, alors peut-être devrais-je récompenser la gagnante de ce combat inutile ou au contraire les perdantes… Tandis que j’étais en pleine réflexion, j’atteignis finalement l’escalier menant à l’entrée. Ce n’était pas le spectacle que j’avais imaginé, mais c’était tout aussi distrayant. Ma douce Rozen venait de royalement éclater et remettre à sa place, la jeune et fougueuse Margot.

Un sourire fendis mon visage tandis que je regardais le spectacle se terminer, bien trop vite à mon goût, mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin. « C’est inutile de monter me trouver, je suis ici ma chère Rozen. », lui dis-je alors en descendant les dernières marches me séparant d’elle. « Je vois que tu as fait ami-ami avec les filles... », ajoutais-je d’un air moqueur envers les filles qui semblaient tomber dénues de la façon dont j’étais avec la nouvelle arrivante. Rozen était sans aucun doute venue me trouver pour que l’on parle. Depuis mon arrivée dans cette ville pitoyable et notre séjour chez cet imbécile d’Hadès, nous n’avions pas pu avoir de véritable discussion. Je n’étais même pas tout à fait certain de l’avoir convaincue sur notre lien familial…

Je soupirais alors, puis d’un claquement de doigt, je me retrouvais séché, habillé d’une chemise de soie noire et d’un pantalon gris anthracite, les cheveux brossés. J’étais fin prêt pour accueillir réellement ma nièce adorée. Je regardais alors les filles composant actuellement mon harem avant de leur annoncer : « Montez à l’étage et laissez-nous seuls, s’il vous plait les filles… Je dois m’entretenir avec ma charmante nièce. », je rejoignis Rozen, lui proposant ma main pour se relever , puis sentant de la protestation dans l’air, j’ajoutais : « Maintenant. Et que l’on ne nous dérange pas. ».
Les filles passèrent alors devant nous, le regard un peu vide avant de rejoindre l’étage où tous pourraient s’adonner à des petits plaisirs…

« Bien. Cela étant. Puis-je te proposer une tasse de thé ou de café dans le petit salon ? », demandais-je à notre chère Rozen. Il était encore bien tôt et je n’avais pas encore eu le temps ni la préoccupation de prendre le petit déjeuné… Et puis, une discussion était toujours mieux engagée autour d’une bonne boisson.

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Tu sursautes en entendant sa voix grave et te lèves comme une sauterelle avant de le regarder avec sa petite serviette, ce genre de chose doit surement émoustiller les culottes des filles en bas, tu t’écartes un peu pour le laisser passer et le suit. Malgré la carrure avantageuse de cet homme qui se dit ton oncle tu as d’yeux que pour un Chinois depuis un moment. Et il n’a rien a envié à cet Absolem « ami ami ce n’est pas vraiment ce que je dirais, mais remettre à sa place une blondasse oui…. » Vaut mieux pas continuer à jeter de l’huile sur le feu, de toute façon tu n’as pas la tête à ça, mais plutôt à avoir des réponses. En un tour de main il se change et est sec, tu admires comme une enfant devant le père noël son tour de passe-passe « tu m’apprendras à faire ça ! » Celui-ci explique à ses …… choses qu’il veut discuter avec moi tranquillement, au mot nièce certaine fille se décompose comme neige au soleil, voir Margot se figer et déglutir te fais vibrer de bien être, tu ne perd pas de temps avant de le suivre dans cette sublime demeure, laissant un peu de marge tu te retourne brusquement vers celle encore présente et leur fais deux beaux doigts d’honneur en secouant les épaules « salut les pétasses » souriante, outrageuse tu reprends la route vers ce qui semble être un salon, ou une salle a manger ou carrément un hangar vu la hauteur sous plafond et la largeur de la salle. Ton salon et ton appart pourrait tenir dans cette seule pièce.

« C’est immense, tu ne te perds pas des fois ici ? » Tu enlèves ton sac et le pose sur une chaise avant de t’approcher et te poser sur un canapé ne faisant pas semblant d’admirer cet intérieur « je suppose que tu sais d’avance pourquoi je suis là. » Tu dégages tes cheveux et le fixes « je veux bien du thé, tu dois savoir que nous autres Wonderlandien sommes des amateurs de bon thé ! » Tu tripotes ce qui doit être une statut contemporaine de tu ne sais quoi. Y a juste cette petite pampille qui attire vraiment ton attention au point que tu fini par le faire tomber. Presque gênée, tu la prends comme une voleuse avant qu’il ne le voit et le jeté dans les interstices du canapé en douce. Ni vu ni connu. Tout sourire, tu arrêtes de tout toucher sous peine de remplir le canapé de petit bout de chaque. « j’ai fait une liste de tout ce que je voulais savoir pendant que Shushu dormait, c’est fou depuis que je suis rentré de là-bas j’ai une pèche d’enfer, c’est drôle, ironique même je dirais hein ! » C'est dingue mais pas tant que ça, l’énergie démoniaque que tu as laisser exploser en toi ne fait qu'augmenter de jour en jour. Tu ne dors presque pas, mais tu restes très présente pour le moment, à savoir combien de temps cela va durer, un corps humain avec une pseudo âme de démon qui s’échappe comme d'une bobonne compressé depuis plus de 30 ans. Tu sors trois pages griffonnées de tes poches pliées en 6 ou 8. Les ouvrants, tu les poses sur la petite table en face de toi.

« N’empêche-je dois avouer que c’est assez apaisant de savoir que je ne suis pas l'a paumé de service sans famille. Je commençais même à détester toutes ses personnes qui n'arrêtaient pas de crier sur les toits avoir retrouvé leurs proches lors des exodes chez nous. Ho regarde j’ai retrouvé mon frère, Rozen mon papa est arrivé à Storybrooke …. Blablabla….Tssss » Jalouse et en colère oui tu l’étais, tout le monde avait droit à son bonheur, c’était le moment pour toi, après la déclaration de Mushu en enfer, tu voulais l’avoir avec lui, pour avoir un membre, un oncle, un lien avec ton passé. « Je dois avouer que je viens avec beaucoup d’appréhension, tout le monde trouve que c’est assez spéciale de trouver un membre de sa famille dans les conditions où on s'est découvert. Une certaine personne pense même que c’est un traquenard mais je veux y croire, de toute façon j’ai rien à perdre, à part une déception. Une de plus ca ne changera pas grand-chose, avec ce qui s’est passé en enfer j’ai bien vu que les gens cachaient bien leur vraie nature. » Tu secoues la tête avant de le regarder « je parle beaucoup je trouve … Non ? »

Tu prends la tasse devant toi et commence à souffler dessus, sa porcelaine est aussi raffinée que la tienne, voir même plus, tu l’envies un peu mais reste admirative de ce qu’il t’offre. « J’ai une question qui me ronge la seule et unique que je veux vraiment être sure d’avoir une réponse. » Tu le regardes avec de grands yeux noisette. « Tu as connu mes parents. Pourquoi je ne t'ai jamais vu? »

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Souriant à la réponse de ma très chère nièce, je pris le temps de me changer en un claquement de doigts. En effet, Rozen avait fait tout le déplacement jusqu’ici, ce n’était sans doute pas pour admirer mon corps d’apollon, aussi sa réaction fut si douce, mignonne et admirative, que je lui répondis : « Bien entendu, si tu le désires vraiment, je te montrer cela. ». Je pris congés des filles et garçons logeant chez moi afin d’accorder, le temps mais également toute l’attention que méritait la petite bouille rose en face de moi. Une fois, le petit monde monté à l’étage, je menais mon invitée jusqu’au salon, lui proposant une boisson chaude. Je lui laissais le temps de visiter mais également d’admirer la décoration, le mobilier ou encore tout ce qui pouvait lui faire plaisir. La fraicheur de ses exclamations me faisait sourire. Elle était encore jeune et pleine d’entrain et ça me plaisait beaucoup. Laissant sa question sur le fait de me perdre ou non, dans ma demeure, je reportais mon attention sur la véritable raison de sa venue.
Je lui souris, prenant le temps de faire et de faire apparaitre mon meilleur thé ainsi qu’un service divinement orné. J’aimais les belles choses et je les collectionnais. Les services, l’argenterie pouvaient parfois conquérir mon cœur il est vrai. Aussi, gardant une expression calme et conviviale, je l’invitais à m’en dire plus sur ce qu’elle souhaitait savoir.

Je cachais mon amusement à son expression « pêche d’enfer », elle était si près et pourtant si loin du compte que s’en était presque adorable. Presque… Dans notre famille, elle l’apprendrait très bientôt, même si elle avait déjà eu un petit aperçu avec son incapable de père, les surprises sont loin d’être adorables et peuvent souvent nous faire plus de mal que de bien… M’enfin… elle verrait. Elle apprendrait. Comme nous tus avant elle…

« Bien que notre famille ne soit pas des plus conventionnelle, tu n’es effectivement pas ‘la paumée’ de notre famille, nous avons encore de nombreux parents ci et là… », lui dis-je de façon clairement vague. Rozen semblait heureuse mais également dans ce qu’elle me disait, elle jalousait ceux qui avait retrouvé leur famille bien avant qu’elle me rencontre. Jalousie et colère était sans aucun doute le leg de mon dégénéré de frère. Cela me décevait qu’il puisse à ce point déteindre sur une si charmante jeune femme. Il lui avait privé des meilleurs gènes de la famille. Le plaisir, le désir… il n’y avait que cela de vrai, même si sur certains points, la colère et le désir pouvaient trouver un terrain d’entente. Un terrain sanglant mais…vivifiant !

« Tu as dû attendre longtemps avant de me rencontrer officiellement et saches que cela m’attriste beaucoup également. Toutefois je suis le plus heureux des oncles d’avoir pu te retrouver, bien que les circonstances aient été…particulières. », puis j’écoutais les réticences de Rozen qu’en à mon apparition dans sa vie. ‘Tout le monde’ trouvait cela bizarre de retrouver un membre de sa famille le sorte. Bizarre… non, pas pour nous. Pas dans notre famille. C’était même l’une des rencontres les plus normales avec un membre de notre espèce depuis des années. C’est peu dire… « La seule personne qui m’importe ici, ce n’est pas ‘tout le monde’, c’est toi et seulement toi, ma chère Rozen. Pour preuve : ne suis-je pas resté avec toi pour que l’on fasse connaissance ? Crois-moi, je ne l’aurais sans doute pas fait si tu n’étais pas ma nièce. », lui dis-je alors, tranquillement, mais avec conviction. On ne part pas de son monde d’adoption sans une très bonne raison. Cette raison était en face de moi à se demander si je méritais ou non sa confiance…

Alors, Rozen posa enfin, l’une des grandes questions de notre relation naissante. Pourquoi elle ne m’a jamais vu avant ce jour dans le désert. C’était une question à la fois simple et compliquée, une question à laquelle je devais trouver une façon juste de répondre. Regardant la jeune demoiselle, je pris le temps de formuler mes phrases dans mon esprit avant de lui dévoiler une partie du mystère… « Vois-tu Rozen, comme je te le disais, notre famille n’est pas des plus conventionnelle, depuis très longtemps nous sommes tous plus ou moins en conflit. Ton père et moi-même avons souvent été en compétition, en rivalité afin de déterminer lequel est le meilleur de nous deux. », lui laissant le temps d’assimiler cette première partie, je bus une gorgée de thé, « Un jour, j’ai croisé une jeune femme, qui m’a tout de suite plu, comme nulle autre avant elle, mais avant que je ne puisse faire le premier pas vers elle, elle était déjà tombée folle amoureuse de ton père. Aussi, gravement peiné par ce qu’il avait fait, je suis pendant longtemps resté à l’écart, m’informant par moment de la vie de sa nouvelle famille. », je riais un peu tristement, mais également on pouvait distinguer une pointe d’amertume. « Lorsque tu es née, j’ai voulu alors faire la connaissance de ma petite nièce, mais ton père, mon frère m’en a empêché, nous nous sommes querellé, une guerre sans précédent a fini de nous déchirer, aussi je n’ai pas pu revenir avant la disparition de tes parents… Mais lorsque je suis venu, tu n’étais déjà plus là… »

Je lui racontais une version altérée de la vérité. Après tout, ça aurait pu se dérouler comme ça, ce n’était pas vrai, mais pas totalement faux non plus. Un compromis rudement mené. « J’aurai dû te retrouver bien plus tôt. Je suis désolé. », des excuses véritables serties de zones d’ombres. J’aurai voulu la retrouver bien avant, afin, j’aurai voulu, non, j’aurai dû être sn père. Triste coup du sort… M’enfin… vu comment mon frère s’était littéralement vautré, disons que j’avais une chance de la prendre sous mon aile, et de la garder auprès de moi.

« Cela doit te semblait bien compliqué et encore assez obscure… Je répondrais à toutes tes questions, après tout, c’est bien pour avoir des réponses que tu es venue, n’est-ce pas ? »

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