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 Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria

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Message# Sujet: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Sam 6 Oct - 16:58


Open up your eyes, see the world from where I stand

Un papier était collé sur l’écran de son ordinateur, quelques lettres chiffonnées dans une calligraphie impeccable malgré la vitesse utilisée, un prénom s’y retrouvait encerclé avec une insistance perturbante. Un des trois écrans affichant encore une maison de quartier qui se fondait dans un décor bien trop simpliste alors que les deux autres contenaient des mots qui n’étaient pas déchiffrable. La noirceur plongeait dans la pièce en exception d’un rayon de soleil venant se confronter à la chaise qui était habituellement occupée. Au sol plusieurs lettres distinctives comprenant le logo de l’université se retrouvaient immobiles le. Toutes ouvertes et le mot refus était uniquement visible à l’œil attentif. Seul le crépitement du bois venait donner vie au loft, éclairant la zone ouverte d’une faible lueur écarlate, les braises augmentant la chaleur de l’endroit. Une jeune femme se tenait droite devant son miroir, enfilant une veste de cuir avant d’empoignée les clés sur son comptoir pour se rendre à la porte de sortie. Une main se fit étrangère sur la poignée, une hésitation palpable se présentant dans un esprit tristement troublé, avant qu’enfin une décision soit rendue.

Le déclic distinctif de la porte se fit entendre et le corps valsait vers l’extérieur en ne laissant derrière qu’une scène fantomatique saccadée. Ses beaux cheveux bruns juvéniles coulaient sur son corps, libre de leurs mouvements, alors que les talons de ses bottes faisaient sautillés la pointe sur son dos. Ses vêtements collaient sur sa peau lisse, la pâleur de chacun de ses mouvements avait le don de faire tourner les têtes des plus curieux, ses pas se faisaient en grande enjambée. Cela faisait déjà quatre jours qu’elle n’avait pas dormi, signe annonciateur d’une prochaine folie et pourtant son visage ne démontrait aucune faiblesse. Il était vide d’expression, un regard perturbant à celui qui regardait trop longtemps, des lèvres scellées dans une neutralité lassante. Le vent soufflait dans sa direction, l’obligeant à cligner, ses grands yeux clairs perçant se fermant sur ce monde moderne. Dans sa main se tenait une nouvelle lettre, froissée par une poigne tendue, elle dansait presque alors que l’air venait faire pression sur celle-ci. La femme ne se laissait pas toucher, évitant chaque contact sur le pavé, malgré une route buchée de présence. Elle ne dérivait son chemin qu’en cas de besoin, à la dernière seconde, laissant entendre des insultes derrière elle. On tanguait de la tête, la nouveauté semblait imposer une curiosité malsaine auprès de ces gens, le seul moyen qu’ils avaient trouvé pour oublier le poids d’une solitude commune. L’air se réchauffait sous son passage, une détermination ancrée en son être qui ne se voyait pas résigner, elle projetait une image immaculée à celui qui avait la chance de lever les yeux sur elle avant qu’elle ne disparaisse dans une ruelle.

Délicate, elle arrêtait enfin sa course devant une maison particulière, alors que ses yeux scrutaient les moindres détails qu’elle portait comme si celle-ci était soudainement une prophétie annonciatrice d’une fin prochaine. Une vie de misère l’avait menée en cet endroit, une jeunesse qu’elle détestait d’une animosité grossière, mais tout cela prendrait bientôt fin. Une vie entière, une histoire personnelle qui tuerais les souvenirs douloureux, une première pièce déplacée sur un jeu d’échec duquel elle n’était qu’un pion. Une respiration se fit plus intense, un étourdissement faisant naitre une nausée, une vie qui lui imposait d’être en ces lieux. Elle n’avait jamais été aussi près, un mouvement dicté par son cœur au milieu de ses peurs, le seul moyen possible de savoir la suite était de se laisser avancer. Ses pas résonnaient, une véritable symphonie faisant le contraste devant cette fatalité, brûlant son corps dans l’éternité. Elle s’arrêtait devant la porte, la même que l’on avait aperçu sur l’écran, ses cheveux s’immobilisant enfin alors que son regard identifiait chaque recoin de l’entrée. Une plante non loin de là se fanait, perdant la vie qui l’avait pénétrée, le vert de ses feuilles la quittant dans une vitesse assourdissante. Elle se recroquevillait sur son corps frêle, sensations provoquées par des émotions multiple faisant débattre un cœur inerte, alors que la vie quittait rapidement son petit être. Une expiration se fit sentir, une main portée sur une poitrine bondissante, calmant ainsi des troubles inédits. Un gloussement, puis enfin une main se posant par trois fois sur le bois peint, un heurt distinctif résonnant brusquement. Après tant d’années, elle en avait enfin la certitude, ses yeux se poseraient dans la prunelle absente d’un père qui l’avait oublié.
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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Mar 9 Oct - 0:13

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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Mer 10 Oct - 16:47


Open up your eyes, see the world from where I stand

Et si je vous disais que l’on n’obtient pas toujours ce que l’on mérite? Le destin est cruel, jouant avec le géant comme le petit, choisissant ce qu’il donnera au hasard même. Même le plus fidèle des apôtres finira par mourir un jour ou l’autre. Cette femme, cette petite fille qui fut un jour naïve, n’eut d’autres choix que de se rendre compte de cette réalité. Pendu au cou d’un dieu qui ne punissait que de par son absence même. Des larmes coulant sur sa peau d’ivoire, son visage si délicat perdant de son éclat, il ne restait qu’un tourment sans fin sur cette petite fille faisant face à la femme enragée. L’adulte enracinée au milieu d’une foule, inondées par les regards étrangers, elle ne se laissait plus ressentir la peine de l’enfant. Tel une déesse gardienne, solide comme la roche, au visage sans vie. L’enfant lui tendait la main, mais l’adulte ne lui donnait aucune attention, fixant cette faiblesse emmêlée dans son âme dans une ignorance sans comble. Et si je vous disais que cette enfant aurait méritée un destin bien différent, mais qu’on avait pendu son ange gardien sur la place publique, la laissant seule dans ce monde où elle n’était rien. Vous me diriez que chaque bonheur se doit d’être puni, voilà donc pourquoi elle souffrait, pourquoi son cœur ne battait plus. Elle avait eu l’affront d’être heureuse une misérable seconde dans son existence et le prix à payer était plus grand qu’elle ne l’eu cru. L’enfant qui avait tant rêvée de poser sa prunelle sur le corps solide du dieu qu’elle avait vénérée serait grandement déçu de son ainée qui se tenait froide. Aucune révérence, qu’un beau silence qui ne prenait pas de fin, une information qu’elle tentait de confirmer dans son esprit sous un nouveau choc. Elle aurait voulu lui sauter au cou, mais l’enfant ne dominait plus la femme depuis longtemps, l’enfant était morte au milieu de ses peurs. Incapable d’aimer, incapable de recommencer, l’adulte n’avait aucune envie de célébrer cette rencontre. Peut-être était-ce la fatigue, quatre nuits agitées, qui l’empêchait d’ouvrir ses lèvres. Elle se résignait à imprégner cette image immaculée qu’il dégageait, ses yeux d’onyx jusqu’à ses cheveux brunâtre, sa carrure d’âme qui aurait imposé du respect dans le regard d’un autre qu’elle. Il émanait une puissance perdue, mais pourtant cette étincelle brillait toujours dans la braise d’un feu noir, cette puissance que seul un dieu même déchu peu laisser abasourdir dans un couloir de victoire ainsi que d’échec propre à une très longue vie. C’était à en croire qu’un orchestre attendait sa venue derrière cette porte, prêt à faire résonner les violons d’une immense vie, une symphonie le suivant jusque dans sa vie de mortel. Des paroles étaient échangées dans une voix venant faire vibrer les cordes les plus sensibles de la déesse, sans comprendre les paroles, cette simple résonnance avait eu la force de la secouer. À nouveau elle se sentait fillette, presque tremblante, ses yeux pétillants sous sa simple présence malgré le miroir d’une femme forte qu’elle voulait laisser transparaître. Sa main se resserrait sur cette lettre oubliée, cette mission qu’on lui avait donnée, cette vie qu’on lui offrait qui était le seul moyen trouvé afin de quitter sa misère. Elle ne pouvait se laisser distraire par un souvenir, une mémoire distante, un ancien rêve qui avait pris fin des années auparavant. Le contraste entre l’enfant et l’adulte était presque trop grand, cette faiblesse fragile venant faire trembler ses doigts, resserrant le poing de sa main vide. Une grande inspiration se fit, mais encore là elle était incapable de dire le moindre mot. Voilà donc le grand Hadès qu’elle avait rêvée de voir, un seul homme ayant marqué toute sa vie sans ne jamais y avoir participé, voilà donc le visage du seul père qu’elle aurait dû avoir. Voilà donc ce rêve qu’elle avait peint dans ses solitudes, celui qui finirait par mourir, l’immortel déchu dont elle avait pour mission d’enlever la vie. Une lourde expiration, un stress tordant ses intestins, alors qu’elle se sentait si petite comparée à lui. Les pensées furent brisées quand un geste fut porté, mais la femme ne faisait que transpercer son regard dans l’âme de celui lui faisant face, ce malgré cette envie d’étrangler quiconque osait la toucher. Ce premier contact faisant naitre des frissons au bord de sa nuque, cette peau chaleureuse qui était nouvelle, ses lèvres s’ouvrant de nouveau alors qu’aucun son ne parvenait à en sortir. Un immense silence qu’elle laissait planer malgré sa volonté, alors qu’il tournait son bras, les yeux plantés dans ses veines. Un colis vint être déposer dans une main avant que ne soit rompu le toucher absent. Puis cette voix vint de nouveau retentir et avec celle-ci une vibration parvenant à faire trembler sa cage thoracique. Macaria s’était tenu incapable depuis le tout début de cette rencontre, trop obnubilée par cette rencontre pour ce souvenir son devoir premier, cette promesse faite envers la famille qui était venu l’arrachée à sa cachette. Son pouvoir pris alors fin lors de la dernière échange, une réalisation vint frapper son visage alors qu’elle s’était presque donnée au loup stupidement.

«Je ne suis pas en ces lieux pour eux. » dit-elle finalement, d’une voix presque trop provocante, alors qu’elle aurait dû être basse. Il la prenait donc pour une vulgaire sorcière? Il n'était pas le premier à se méprendre, mais elle ne voulait pas relever cette information immédiatement, favorisant une approche dictée par supérieur à elle. « Je suis ici pour un certain Andreas et si mes recherches sont exactes…il se trouve à être vous. » Elle craignait ce moment, ce dos tourné, cet instant où il partait sans un dernier regard, mais elle ne pouvait laisser transparaître des émotions aussi simplistes. Voilà qui était bien trop mortel, bien trop naïf, elle ne pouvait pas se permettre de tomber dans ce jeu limpide pour celui qui était près d’elle. Secouée, certes même Zeus l’avait prévenu qu’il risquait d’avoir cet effet, mais émotionnelle n’était pas le mot désiré. « Je ne suis pas là pour partager mes pouvoirs, je me trouve être à la recherche d’un mentor. Assurément il reste une part de cet homme en vous. » un défi relevé, une mention le rapportant à un mensonge donné par une reine maléfique, elle ne savait à quoi s’attendre. Ce plan était stupide, infantile, tout droit sortie de l’imagination de son oncle qui croyait avoir trouver le meilleur moyen de s’approcher d’un ancien dieu. Peut-être comptait-il sur la chance ou alors l’aisance d’une enfant qui savait user de ses charmes? Quels charmes voulaient-ils qu’elle utilise sur cet homme si ce n’était que le charisme inné de sa naissance? Puis une étincelle vint rayonner dans son être, un très ancien prénom ayant été prononcé par les douces lèvres d’une mère, le seul qui risquait d’attirer une attention particulière ne serait-ce que quelques secondes. « Je me nomme Cecilia Harros, étudiante en informatique et sécurité informatique. J’ai besoin d’un mentor, vous êtes le seul en ville ayant les capacités de m’aider. » dit-elle avant de tendre cette lettre désormais froissée, tenant les paquets de l'autre main. Elle ne nécessitait que d'une seule seconde, d'un regard croisé avec le sien, d'un intérêt aussi distant soit-il. Juste une seconde. Elle ne comptait pas lui admettre qui elle était, loin de là, mais voir une étincelle briller dans l’onyx de sa pupille ne serait-ce qu’un court laps de temps lui suffirait. Y avait-il encore un homme sous la carrure du dieu immortel, un cœur battant à un rythme effréné, ou n’était-il que la vulgaire carcasse colérique que lui avait décrit son oncle?
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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Lun 15 Oct - 16:54

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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Sam 20 Oct - 4:42


Open up your eyes, see the world from where I stand

Sa voix suave avait le don de faire trembler la lèvre inférieure de la déesse qui ne se sentait pas aussi solide qu’elle l’aurait désirée. Combien de fois déjà s’était-elle imaginée en face de lui, prête à tout pour lui faire entendre sa voix, pour lui faire comprendre qu’elle existait dans ce monde comme dans l’autre? Combien de fois ses sentiments avaient-ils été secoués à la simple pensée de croiser son regard sombre, de plonger ne serait-ce qu’une seconde à l’intérieur de cette noirceur afin d’y noyer ses craintes? Pourtant, même elle sentait les tremblements prendre possession de son corps, une simple expiration vint calmer ses émotions depuis longtemps endeuillés. Tout cela n’avait été qu’un rêve, transformé en cendre dans la bouche d’une enfant alors que le sel de ses larmes venait glisser sur des lèvres autrefois frêles. Aujourd’hui la force était sienne, une terrible puissance qui aurait fait frémir quiconque ayant conscience de la froideur du cœur qui était en elle.  Si lors d’une seconde les prières d’une enfant semblaient avoir été entendu, le dos tourné à elle, le souvenir de son âme brisé au sol lui revenait rapidement. Il n’était pas question qu’elle entache cette mission, cette vengeance, au nom d’un homme qui n’avait jamais eu la décence de même relever un sourcil en sa direction. Et ce cœur qui avait fait un bond se taisait de nouveau, éteint avant même que la flamme ne ravive la braise, la pierre le couvrant de nouveau. Si la première tentative de Macaria fut clairement un échec, elle ne pu s’empêcher d’être blasée par la réaction du dieu déchu, son visage trahissant l’ennuie qui venait de naitre alors que son regard ne le quittait toujours pas. Il n’avait pas tort, admettons-le, les mots choisit par la brune n’étaient forcément pas ceux qu’elle aurait dû délivrer. Elle ne se laisserait pas distraire une seconde fois par la surprise d’une voix venant faire vibrer sa cage thoracique. Du moins, c’est ce qu’elle aimait se faire croire, puisque malgré ses bonnes intentions Hadès avait ce je ne sais quoi qui la captivait. Elle aurait voulu le taire, elle aurait voulu empêcher cette boule de naitre dans sa gorge ainsi que les intestins qui se tordaient dans son estomac. Elle aurait voulu cacher l’intérêt, la curiosité qui naissait à chaque seconde en sa présence, mais les sentiments étaient plus fort que la volonté. Tout ceci n’empêchait pas son but, cette vengeance qui se faisait attendre, mais il ne serait pas un crime de profiter un peu pendant l’attente. C’est peut-être pour cela qu’elle vint le provoquer, le défier à ce souvenir d’une enfant d’autrefois, lui glisser dans les oreilles le vieux murmure d’une mère perdue. La femme se tenait flegmatique, mais à l’intérieur vivait un volcan qui bouillonnait de milles feux, derrière les airs d’affront se cachait cette détermination abrutie de voir une réaction se former dans le visage devant elle. Elle tendait la lettre froissée, impatiente, mais l’odeur de fumer vint éveiller des mécanismes de défense anciens.

La carapace se faisait ardue, le regard se fronçait, Macaria démontrait clairement un nouvel agacement. Un rire glacial ce fit entendre, un nouveau battement de cœur venant éveiller une frayeur perdue, mais elle refusait de reculer d’un seul pas malgré tout. C’est au moment où le silence revenait qu’un frisson vint parcourir la colonne de cette déesse qui avait jusqu’à lors ignorée dans quel danger elle se plaçait les deux pieds. Peut-être était-ce les paroles d’un oncle l’ayant assuré de l’insignifiant dieu auquel elle ferait face qui l’avait ainsi mise dans l’erreur. Peut-être aussi n’était-ce que ce sentiment d’invincibilité qui était sien, elle qui ne craignait ni la mort ni sa maison, mais quelque part dans un de ces moments elle avait ignoré la frayeur qui viendrait secouer son corps. S’il était le moindrement empathique il aurait pu lire la peur venant tranquillement dilatée la pupille de cette iris claire, cette naïveté humaine qui l’avait jusque-là bercée d’illusion, mais la réalité ne montrait presque rien à l’œil aveugle. Car la rage surpassait la peur, la haine était plus forte que cette main tremblante qui se tendait à la requête d’un cerveau éveillé, car son regard de haine se fondait dans une provocation simple. Regard plongé dans un visage fuyant, elle ne trouvait aucune satisfaction, si ce n’était que la soudaine flamme venant naître sur le bras de l’homme qui vint rapidement éteindre le spectacle offert. La tête de la jeune adulte se penchait légèrement, une curiosité venant de nouveau bercer son esprit alors que ses sourcils vinrent s’arqués non pas dans une surprise, mais dans un intérêt soudain. Silencieusement elle prenait une note, le regard parcourant la fumée d’une flamme désormais éteinte, comprenant la dangerosité qu’elle avait représentée. De nouveau, la voix d’Hadès vint résonner, rappelant l’écho d’un silence qui avait assez durer entre eux. Si la jeune femme ne se reprenait pas bientôt en main, elle perdrait la raison même de sa présence dans cette ville et pire encore elle craignait ne pas avoir une deuxième chance. L’entièreté de ce plan reposait sur l’inconscience du dieu face à l’identité de la déesse. Les paroles de Zeus venant se glisser doucement au fond de sa conscience au même moment où Hadès lui refusait sa présence.« […]vous serez réunis…mais si tu échoue[…] » L’échec n’était pas raisonnable, il n’était même pas une option, le regard blasé vint soudainement faire naître une panique, le visage secoué par ce refus dans une incompréhension perceptible. Macaria ouvrait la bouche pour se plaindre, des paroles simples vinrent naitre, une voix presque suppliante se glissant soudainement dans cette conversation. « Vous n’avez pas le droit de me refuser, pas comme ça… » mais elle savait qu’il était inutile, futile que de tenter d’implorer la cruauté de cet homme, pourtant son cœur se resserrait à l’idée que cette porte se ferme pour de bon. Elle avait trop à perdre, comme si ce combat faisait renaitre des convictions la rendant faible, la brûlant d’un feu immortel jusqu’au bout des doigts. Le regard clair se baissait alors vers cette main qui tenait le papier enflammé, qu’elle relâchait non pas par reflexe, mais par habitude inculqué par un gardien d’autrefois. Une expiration se fit entendre, courte, mais très expressive dans son action. Tel un souffle surpris par la main intacte qu’elle fermait d’un regard indiscret avant de croiser ses bras désormais libres. « […] ton prince meurt, ta mère disparait […] » cette voix venant rire dans un éclat malsain à l’arrière de son esprit alors qu’il allait refermer la porte. Elle était immobile, encore, les gestes n’étaient pour le moment pas nécessaires ou même brillants dans leurs utilisations. Ce fil était tendu, prêt à se casser, elle devait absolument apprendre à marcher en équilibre sur les œufs. Puis contre toute attente, alors que la déesse préparait silencieusement sa prochaine visite, le visage de ce père absent vint se déformer dans ce qui lui semblait une perte de contrôle. Curieuse, elle inspirait avant de cacher ses mains derrière son dos, un voile écarlate venant faire naitre une lueur ancienne. Elle se concentrait sur des émotions ressenties, voulant lire en ce dieu comme dans un livre ouvert, mais les informations reçues ne firent que déboussoler la jeune femme. Elle fronçait ses sourcils, courbant sa lèvre d’une surprise, ne comprenant absolument pas ce qui venait tout juste de se produire. « Est-ce que vous allez… » bien, voilà le mot qui mourut immédiatement lorsque le sifflement attira l’attention de la demoiselle, sa tête se bougeant dans la direction du reptile alors que ses cheveux cascadaient de son épaule pour tomber devant sa poitrine dans le geste soudain. Curiosité n’était pas le terme approprié pour ce qui vint s’éveiller dans son corps tandis qu’il s’enroulait autour de cette frêle cheville. Un sourire, le premier depuis cette rencontre vint bercer ses lèvres, une familiarité naissante de ce simple contact. Elle ne pu s’en empêcher, l’émotion berçant doucement son esprit, un rire presque muet prenant place alors que du bout des doigts elle tentait de caresser la tête de cette créature. Un nouveau frisson vint naitre, secouant sa poitrine, quand enfin le contact fut réel sur l’écaille froide de l’animal. La fascination, voilà le mot qu’elle recherchait, alors qu’une très mince parcelle de l’enfant refaisait surface par-dessus la carapace aride de la femme qu’elle était devenue. Puis le regard clair revint se bercer dans la noirceur d’une pupille à l’éclat d’un onyx précieux. Quoi qui venait de se produire, assurément un miracle, venait tout juste d’ouvrir la porte tant attendue d’une longue vie. Elle hochait de la tête, cessant cet amusement infantile qui venait de naitre, pinçant ses lèvres pour cacher la surprise de ce revirement de situation. La réalité faisait face à la brune, elle n’était pas ici pour s’amuser, ce n’était pas une putain de visite dans un parc d’attraction. Elle s’en mordait la langue, alors que son pas s’avançait avec précaution, ne voulant brusquer le reptile ayant élu domicile contre sa jambe.

Les paroles du dieu déchu venaient de nouveau vibrer, cette fois dans une pièce qui était encore inconnu à la jeune femme, pièce qu’elle observait dans les moindres détails. Le regard curieux de Macaria n’étant pas encore très loin de la provocation, alors qu’elle croisait de nouveau ses bras, ne cessant d’épier les moindres mouvements qu’il osait faire. Son esprit vif réfléchissait à ce qu’il voulait entendre, sa voix plus pesée, plus détendue qu’au début vint alors enfin s’exprimer. « Mon monde? » dit-elle avant qu’il ne se retourne dans une position bien trop similaire. Elle eu le réflexe immédiat de se décroiser les bras pour les laisser lasse le long de son corps, se mordant la joue à l’idée de lui ressembler ne serait-ce qu’une seule seconde. Son ton de nouveau suave, il continuait ses paroles multiples, faisant arquer un sourcil non impressionné à la déesse à la mention d’un intérêt envers elle. Voilà qui était faux, un des fameux mensonges du diable, délié de sa langue de vipère. Si elle ne s’était retenu ses yeux auraient roulé, mais à la place elle ne fit qu’émettre qu’un rire court, noir, toujours aussi muet. Puis il se redressait, ses paroles venant faire naitre un sourire maudit aux lèvres de la brune, alors qu’elle penchait légèrement la tête. Des paroles venaient se bercer dans son esprit, une phrase simple, le jeu débutait enfin. « Ne savez-vous pas que dans ce monde le réseau internet est une arme intéressante à celui qui sait s’en servir? » dit-elle non sans cacher ce ton insolent qui soulevait le bout de sa langue. « Mes pouvoirs semblent vous intéresser, mais vous faites erreur, vos compétences sont aussi utiles que nos deux pouvoirs réunis. » La femme ne mâchait pas ses mots, elle savait bien qu’elle ne devait laisser place à une faiblesse, mais son intérêt était précipité envers cette révélation d’identité si futile. Était-il imprudent au point de laisser une arme entre les doigts de ce qu’il surnommait une sorcière? « Je n’ai aucun intérêt à retourner dans un monde qui n’est pas le mien, Andreas. Ce ne serait là qu’une obstination que de retourner me cloitrer sous la peau d’un animal qui m’étouffait dans le secret. » Une tonalité plus douce vint naître dans des paroles données. Elle tentait de tourner la situation, de ne pas devenir la cible de cet interrogatoire soudain, ce même si elle savait devoir donner des bribes de vérités afin de plaire à ce dieu soudainement et mystérieusement intéresser. Tout cela pour un reptile, animal toujours contre la jambe de la déesse, ou alors serait-ce pour cette perturbation qu’elle avait ressentie en son être. « Mais je me demande, de quel honneur m’avez-vous fait part de votre identité qui ma foi … » elle se léchait la lèvre, incertaine si cette prochaine provocation ne serait pas de trop. « … ce doit d’être précieuse. N’êtes-vous pas déchu de vos fonctions, incapable de retrouver le chemin de votre royaume, qui pourtant est juste sous votre nez? » Un petit rire cristallin vint naître, un sourire détourné, un regard quittant la noirceur de l’homme afin de se glisser de nouveau sur le serpent infernal qui s’accrochait à elle. « Je vous assure être en ces lieux pour vos capacités de cette vie mensongère, même si je n'ignorais pas qui vous étiez lors de mon arrivée, il est difficile que d’ignorer le diable et sa prestance en ces lieux désenchanteurs. » Le bout de ses doigts venait de nouveau frotter la tête du serpent, l’écaille presque calmante dans une douceur surprenante, alors qu’enfin Macaria venait recroiser ce regard perturbant. Pour le moment les gestes de la femme étaient minimes, calculés, son dos restait aussi droit qu’il lui était possible pour démontrer une confiance infinie en ses capacités. Pour devenir le prédateur il ne lui fallait pas paraitre une proie, il lui fallait devenir le même monstre qui lui faisait face, il lui fallait cesser de sentir cette aura terrifiante pétrifier son âme.

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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Mer 14 Nov - 0:27

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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Sam 17 Nov - 20:44


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En inspirant tranquillement, elle tentait de calmer son cœur, lui qui se noyait dans les émotions qui voulaient exploser de sa poitrine. Il y avait quelque chose de perturbant que d’enfin répondre à son tutélaire, d’être face à face avec lui dans une pièce lui appartenant. Les couleurs des divers détails de cette pièce étaient presque brouillés tellement elle était envoûtée par sa présence, la lumière du soleil venant effleurer chaque meuble dans un dernier soupire, avant qu’il ne quitte pour la nuit ne laissant que la froideur de son passage derrière lui. Les yeux de Jade de la déesse se voulaient stoïque, mais ils ne pouvaient s’empêcher de sautiller, alors que la nervosité venait agiter le corps de la jeune brune. Elle le sentait dans ses veines, sur sa chaire, sur le poil qui se redressait le long de ses bras. Elle ressentait cette panique, ce sentiment qu’elle n’aurait jamais cru ressentir, cette envie d’être si infime fasse à cet homme herculéen. Ce n’était pas la peur, pas encore, mais une vague de pressentiment qui tentait de la prévenir d’un futur proche. Elle restait tout de même présente, ses paroles se voulant mystérieuse, usant de ses pouvoirs afin d’attiser une curiosité impure envers ce dieu qui se voulait de glace. On l’avait prévenu de sa cruauté, de sa froideur, de sa fermeté, mais elle ne s’attendait tout de même pas à ce dont elle était présentement observatrice.  C’était ce sourire nébuleux, cette mâchoire tendue qui la perturbait le plus, une position qui lui semblait offensive et donc hasardeuse. S’il était mortel, du moins le plus impuissant qu’il ne l’avait jamais été, il n’en était pas moins menaçant. L’agenda de Macaria l’empêchait de le tuer avant d’être certaine qu’il soit aussi fragile qu’elle ne l’eut un jour été. Voilà qui rendait cette mission définitivement dangereuse, voilà qui permettait un échange de discussion qu’elle aurait favorisée de pas avoir dans un autre contexte, mais elle ne pouvait s’empêcher de tout de même boire ses paroles comme l’eau du vin. Elle gardait la tête haute, les épaules tendus, mais elle ne croisait pas ses bras malgré l’envie grandissante. Son regard transperçait l’homme qui était son père, ses paroles se voulant provoquante, alors qu’elle observait ses moindres réactions. C’était presque surréaliste que d’être enfin en sa présence, d’être si près et pourtant si loin à la fois, elle se demandait presque si elle ne rêvait pas encore.

Puis vint ce sourire, dangereux rappel du merdier dans lequel la jeune déesse inexpérimentée avait mis les deux pieds, cette provocation de trop qui le fit parler. Le hoquet de surprise fut indéniable, même s’il était silencieux, son corps en entier se tendu lorsqu’il prononçait les quelques mots. Il s’approchait, mais elle restait immobile contre ses propres instincts, le regard planté dans l’onyx sombre de cet homme. Elle inspirait, calculant les moindres gestes jusqu’à ce qu’ils ne soient tout deux qu’à quelques centimètres de distance. Les mots précis qu’il vint laisser entendre firent froncer les sourcils de la jeune étudiante, elle qui ne détournait pas une seule seconde le regard, insolente jusqu’à la dernière seconde. « Bien que je ne nie pas pouvoir exécuter votre demande […] » dit-elle doucement, léchant sa lèvre inférieure, dans une voix aussi douce que la peau d’écaille de la vipère venimeuse qui était sienne. « […] Je me dois de saisir si c’est cela ce que vous souhaitez? Croyez que réellement que je ne sois venu ici, jusqu’à vous, que pour vous révoquer au Tartare? »

Avant qu’elle ne puisse continuer son regard changeait, elle se doutait bien que ce n’était pas causé par ses paroles, mais par autre chose qui était hors de sa portée. Elle inspirait une seconde, ses instincts lui criant de s’écarter encore plus que précédemment, pourtant la déesse restait impénétrable, enracinée devant lui malgré le danger qui augmentait de secondes en secondes. Sa voix était différente, ses réactions plus brusques, comme s’il craignait ou plutôt détestait soudainement la femme en face de lui. Macaria clignait des yeux dans son incompréhension alors que des paroles étaient de nouveau partagée, détournant la tête de gauche à droite pendant une mince seconde, cherchant si réellement ce message lui était destiné. Avant qu’elle ne puisse comprendre, les doigts d’Hadès venaient saisir son menton et la surprise baignait le visage autrefois provocateur de la jeune femme. Elle avait de la difficulté à cacher la peur, l’effroi qui vint parcourir son corps, alors que sa respiration était soudainement plus saccadée. Un simple bruit sorti de sa gorge, ressemblant vaguement un mécontentement, échappé contre son gré alors que sous eux le serpent sifflait. Macaria se baignait pourtant dans le regard hostile, confirmant ses doutes, approuvant chaque parole soigneusement dites entre elle et son oncle. Les flammes vinrent jaillirent, mais la chaleur n’était pas aussi hasardeuse qu’elle l’aurait pu sembler sur la peau de la jeune déesse, si ce n’était que son jeans qui dépréciait grandement ce contact soudain causé par la présence d’un serpent infernal. Il parlait de nouveau, le grand dieu, laissant le regard tantôt insolent de la jeune brune devenir inopinément offensif. Elle courbait sa lèvre, retenant la rage qui voulait s’enfuir et se déverser sur lui. Il avait le don d’encore la faire trembler, sa cage thoracique souffrante sous des paroles sifflées, ses doigts emprisonnant sa peau, la douleur ne se cachait que très peu sur les traits de son visage. Pourtant, Macaria ne craignait pas la mort, qu’elle vienne par les mains du bourreau ou d’un père absent. Elle ne craignait pas le destin qui criait sa présence depuis si longtemps, le doux moment où elle serait libérée de sa rage, l’instant où la couronne qui lui revenait de droit serait revêtue sur son crâne et que la gloire se baignerait de son corps. Elle ne craignait pas de retourner aux enfers, d’être à la maison ne serait que cette promesse oubliée qu’on lui avait fait concernant le seul endroit dans cet univers qui ne lui apporterait plus de déchéances. Voilà pourquoi elle inspirait de l’air, immobile, sous la prise poignante d’un dieu en colère. Voilà pourquoi malgré l’incompréhension elle ne bronchait pas, malgré la peur qui était maitresse de son corps elle restait là, résiliente comme elle l’avait toujours été. Elle expirait sa colère dans un souffle ardent, les yeux plongés dans l’onyx sombre, son iris claire restant figée même s’il voulait inconsciemment reprendre l’écarlate offensive. Quand enfin il libérait son visage, la jeune femme ne pu s’empêcher de reculer d’un pas, passant une main sur la douleur tout en fermant les yeux.

« Peu importe qui est elle, je me vois heureuse de ne pas l’être, à en voir le traitement d’accueil que vous lui avez réservé. » sifflait-elle en frottant sa mâchoire alors que le dieu lui tournait le dos, elle grimaçait lors de cette seconde, un mécontentement très apparent face à ce traitement en son égard. De qui voulait-il parler? Pour qui l’avait-il mépris? Elle fronçait les sourcils, ses pensées allant vaguement au doux visage de sa mère, alors qu’elle se demandait si l’erreur n’avait pas été aussi naïve que celle-là. Pourtant elle le balayait, roulant des yeux, appuyant de nouveau ses bras croisés sur sa poitrine et relevant la tête afin de se concentrer. Une expiration se fit entendre, plus près du soupire que de l’air qui était expirée, alors que la jeune femme tapait du pied pour faire sortir son anxiété. Le lieu n’était heureusement pas vêtu de plantes car celles-ci ne seraient plus que poussière et désolation. Elle ne contrôlait pas se pouvoir, pas totalement, il avait toujours été le plus imprévisible de ses dons. Toujours reliés aux émotions fortes, toujours relié à ce cœur brisé qui se débattait dans sa poitrine, toujours relié à la flore qui répondait à la déesse en s’inclinant devant ses colères. Les yeux de la jeune femme se glissaient sur le serpent qui quittait, ses lèvres indiquant une désolation, sachant que l’animal avait souffert d’une colère acharnée aux suites d’une incompréhension. Elle ne savait trop ce qui l’attirait envers le reptile, si ce n’était qu’un sentiment étrange d’appartenance inné, un sentiment qui la perturbait si ce n’est autant que cette rencontre désastreuse.

La voix du dieu revint éveiller la jeune femme encore perdu dans ce qui venait de se produire, elle qui revint donner son regard à l’homme, déposant nonchalamment son sac sur la table afin de s’enlever un poids sur les épaules. Puis contre toute attente elle soulevait un sourcil, le regard de plus en plus médusé, les lèvres entre ouvertes sous cette décision soudaine.  Était-il réellement entrain d’accepter ce plan sorti tout droit de l’imagination de Zeus? Avait-il réellement eu raison de l’envoyer avec ce but précis, cet intérêt né d’une fausse vie, ou était-ce quelque chose qui échappait encore à la jeune femme?  Elle ne pouvait s’empêcher de le transpercer de son regard, surprise, ne laissant absolument pas le rôle impénétrable de la femme cruelle gagner ce tour ci. Son visage était indifférent, intriguant, Macaria refermait vite ses yeux et tendait son visage pour se secouer hors de cette surprise digne d’un revirement de situation. Elle ne s’y attendait absolument pas. « Peu importe les conditions offertes. » dit-elle en reprenant le rôle de l’étudiante assagit, plongeant son regard dans l’iris de l’homme, reprenant l’hypocrisie d’une femme cachant ses intentions premières. « Cette vie, cette deuxième chance que j’ai-je ne compte pas la laisser. Tout ce que vous pourrez me faire subir ne sera rien contrairement à mon vécu. » Et derrière le mensonge se cachait la vérité absolue, la vérité de ses véritables intentions, voilés derrière un besoin informatique désuet. Elle se dépêchait de répondre, comme si chaque mot comptait, comme si elle avait un temps défini afin de lui plaire le moindrement. Puis ses paroles vinrent perturber le rôle, le regard de la jeune femme se tendant tout comme son visage dans un questionnement grandissant.  Elle acquiesçait, hochant la tête, regardant la flamme jaillir de ses doigts en penchant légèrement la tête. Elle ne pu s’empêcher de sourire, sombrement, un très petit ricanement de quelques secondes secouant son corps. « Mon âme, Andreas, est déjà condamnée et ce depuis bien avant ma naissance. Si c’est cela la conséquence, j’y fais déjà face, voilà le destin de toutes les sorcières. » sifflait-elle en ouvrant son sac pour aller y chercher de nouveau ce foutu papier, cette même lettre, qu’elle déposait d’un geste brusque sur la table, paume contre celle-ci. La brune se penchait vers le dieu, ses long cheveux sombre glissant de ses épaules pour se retrouver devant sa poitrine, son regard joueur renaissant de cette dernière et fatidique phrase. « Mon père n’est pas en enfer. » dit-elle en souriant, avant de le regarder droit dans les yeux, curiosité vibrante au fond de ses prunelles de jade. « Et je ne suis pas là pour les venger, mon seigneur, j’ai beaucoup mieux à faire. » elle relâchait le papier, se relevant, avançant dans la pièce alors que son regard se déposait de nouveau sur la fameuse carte, dos tourné au dieu. « Je ne suis pas la majorité de vos ennemis, bien qu’il me flatte que vous me faisiez l’honneur de me croire apte à vous tuer, je me dois de vous décevoir sur ce point. » dit-elle à demi murmuré, parcourant les différentes gommettes du bout des doigts, se demandant encore une fois ce qui devait le perturber autant. « Je vous l’ai dit. Je ne suis qu’une étudiante dans ce monde que vous dites illusoire. » Elle se mordait la lèvre inférieure avant que soudainement une idée ne lui parvienne. « Mais dites-moi, bien que l’informatique ne soit ma priorité […] » Elle inspirait avant de se retourner vers lui. « […] Seriez-vous prêt à m’aider à développer mes compétences magiques? Mes anciens mentors n’avaient pas vos…capacités. » Une idée malsaine qui déplairait fortement à son oncle, elle s’en doutait, mais elle ne put s’empêcher de relever sa main en faisant naître le voile écarlate sur celle-ci. Un voile dansant, doux, pourtant si menaçant dans ses capacités meurtrières. Hermès, Zeus, aucun des deux ne pouvaient la développer à son fort potentiel quand le seul véritable connaisseur se trouvait devant elle. Le seul qui pourrait comprendre, mais elle se risquait un peu plus, laissant des indices naître de plus en plus évident quant à son identité. Une naïveté dont elle n’avait fait preuve depuis très longtemps et pourtant elle ne pouvait s’empêcher malgré le refus probable. Son regard brillant vint joindre la prunelle sombre du déchu, un sourire naissant, provocateur comme à son habitude. « Je pourrais vous aider en échange, tout ce dont vous désirez, j’ai plus de réponse à vos questions que vous ne pourriez l’imaginer. »


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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Lun 19 Nov - 18:10

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Message# Sujet: Re: Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria   Open up your eyes, see the world from where I stand | Andreas&Macaria Icon_minitime1Ven 23 Nov - 23:45


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Cette voix glaciale semblait projetée sans le vouloir, un souvenir brûlant d’une éternité de jeunesse, une fragilité encore palpable qu’il ne voulait pas nécessairement laisser entendre. Macaria haussait pourtant un sourcil, comprenant qu’elle venait malgré elle de trouver une faille presque imperceptible, une craque si mince qu’elle n’était visible qu’à celui qui savait poser sa main sur ce cœur de pierre. C’était là une animosité qui avait le don de rendre la déesse sceptique face à cette rumeur, ce cœur ne battant plus du tout, selon les paroles résonnant d’un grand homme qui l’avait mainte fois prévenu d’une cruauté sans borne. Comment pouvait-il ressentir la haine s’il n’avait plus d’organe qui se débattait dans les profondeurs de sa poitrine? Elle soupirait, se secouant légèrement la tête, ce n’est pas comme si elle avait le privilège donné de demander de qui il s’agissait. Tant de noms venaient naître en son esprit, tous aussi mélodieux que les autres, tel une symphonie de solitude qui revenait sans cesse hanter une déception. Il y avait trop de possibilités pour qu’elle puisse empoignée le prénom l’ayant mis en colère, celui qui avait provoqué à enfoncer ses doigts sur une mâchoire encore vierge des douleurs, ce n’est pas comme si elle le connaissait réellement. Elle se résignait à des croyances infantiles, tel un trophée que l’on avait gagné lors d’une participation, croyant les paroles d’un dieu qui ne faisait que salir la vérité pourtant si évidente. Macaria n’était pas crédule, elle n’était pas une de ses femmes qui croyait en la bonne parole d’un homme uniquement parce qu’il était imposant, mais elle ne voulait pas nécessairement s’apercevoir de ce qui était réel. Cette réalité qu’elle effleurait vaguement était dangereuse, tel un espoir déplacé, celui qu’une enfant avait eu un jour envers l’image qu’il avait projeté dans son absence. Une ombre qu’elle avait vénérée, caché dans un tiroir secret où se trouvait la clé de son innocence, sans le vouloir il avait créé des souvenirs heureux au fond de son cœur. Une ombre qui avait pesée sur son caractère, lui donnant un argument pétrifiant envers ceux qui la défiait, une vérité qui avait fait frissonner un gardien malsain. La fille d’Hadès avait plus de puissance dans sa parole que la fille d’un marquis. Elle avait une voix puissante, ayant fait vibrer le corps colérique d’un homme qui avait déterminé qui elle était devenu, sans le vouloir il avait rendu sa fille forte. Sans être présent, sans être puissant, sans être tout simplement. Alors, face à lui, elle se devait de se questionner face à la réalité. Elle était douloureuse, un miroir se craquant devant la froideur partagée, pourtant tout cela était tellement mieux que tous les bonheurs dont elle avait pu être l’objet. Alors cruel ou pas, violent ou pas, elle était prête à se noyer dans sa colère pour ne connaître qu’une parcelle de qui il était. Voilà qui était dangereux, surtout pour une déesse vengeresse, voilà qui était le début d’une déchéance qu’elle s’était refusé de voir venir. Elle s’était faite aveugle, mais pas sourde, face aux paroles du déchu.

Et puis vint, dans des paroles échangées, ce moment où elle admettait être déjà maudite. Il semblait trouver cette ironie presque hilarante, mais la déesse restait stoïque devant sa réaction, ne montrant aucune émotion sur son visage. Elle écoutait sagement son discours, riant intérieurement, lui qui ne savait même pas les détails et qui pourtant réagissait fortement. Aurait-elle dû le provoquer d’avantage et ainsi risquer de perdre cette chance innée d’être en sa présence? Elle préférait laisser couler les mots, laisser le dieu s’exprimer, avalant ce qu’il disait aussi bien que l’on laissait couler le vin au fond d’une gorge. Macaria ne pouvait pourtant s’empêcher de le regarder, ses yeux de jades noyés au fond de l’onyx sombre, souriant très légèrement face à l’indifférence qu’il laissait entendre. Elle écartait légèrement ses lèvres, soufflant ce très mince rire qu’elle retenait si fortement, laissant à nouveau craquer le masque de l’étudiante, de la princesse qu’elle s’efforçait de garder. « ίσως. » prononçait-elle dans un grec impeccable. Cette langue qui coulait dans sa bouche tel l’eau divine, ce langage qu’une mère lui avait éduqué afin de rester discrètes lors d’échange privés, cette langue qui lui avait valu la haine d’un marquis ne comprenant pas ce qu’elle prononçait. Une langue maternelle, oubliée, presque rouillée jusqu’à ce que Zeus ne ressuscite l’ancienne parole dans sa tombe. Cette même langue qui avait le mérite de faire plisser son visage sous une douleur invisible, un souvenir douloureux, lui rappelant une séparation beaucoup trop subite. « Peut-être avez-vous raison, tort, qui sait réellement si ce n’est que moi. » laissait-elle entendre en ne voulant pas immédiatement briser le mystère qui venait de se créer. Elle n’était pas pour lui dire la vérité, pas maintenant, ni jamais. Elle voulait susciter l’intérêt, voir sa pupille se dilater sous la curiosité, l’envie d’en apprendre un peu plus sur cette femme qui venait d’entrer en trombe dans sa vie. Sortie de nulle part, une inconnue qui pourtant en savait tant sur lui qu’il serait étonné d’en apprendre les diverses ficelles, une ombre née de la lumière même de sa flamme. Si la souffrance ne lui était pas exclusive, celle-ci était sienne, celle-ci avait été provoqué par sa main absente. Il était le bourreau, le juge et le criminel. Tout le monde le savait. « Je tâcherai de me faire discrète, mais je ne vous ai pas choisi au hasard Andreas. » Son indifférence dite l’agaçait, sa lèvre se plissant sous l’insulte, elle qui se disait mérité bien mieux que si peu. Elle inspirait pourtant, cachée sous un masque craquelé dans la puissance d’une voix qui n’était pas sienne, abaissant son regard en s’effaçant doucement de cette discussion donnée. Il valait mieux qu’elle ne s’y attarde pas, les mots qui suivraient pourraient être cruels, détruisant ses moindres chances face à un succès qui se faisait attendre. Il avait raison, elle l’emmerderait, mais il ne savait pas jusqu’à quel point. Elle rêvait déjà de tenir son cœur battant au creux de sa paume et d’y serrer ses doigts sous son regard réalisant la trahison qui lui avait été désignée. Ils n’en étaient pas encore rendus là, les couteaux encore enfouie dans le fourreau, puisqu’il n’était pas encore prêt à savoir à quel point il regretterait de s’être fait prendre au jeu de son propre frère. Elle n’était qu’une arme, elle qui n’aurait même pas daigner se rendre dans cette ville si ça n’avait été de son oncle, elle accomplirait sa mission quoi qu’il lui en coûte.

Peu après cette confrontation, Macaria décidait qu’il était temps d’avancer ses pions sur un échiquier fragile, se posant devant la carte qu’elle détaillait avec une curiosité grandissante. Elle souriait face aux divers éléments se présentant à elle, inspirant son courage, se préparant à possiblement faire un faux pas qui lui couterait le peu de terrain qu’elle venait de gagner lors de cette bataille. Si Hadès ne s’en doutait pas, il était présentement à la guerre, seul contre une guerrière déterminée à parvenir à ses fins. Il n’avait peut-être pas besoin de ses pouvoirs pour se battre, mais ses mots venaient de planter un clou dans son propre cercueil, lui qui démontrait ne serait-ce que faiblement le signe d’un intérêt particulier. Dos tourné, elle écoutait attentivement ses paroles, esquissant un rire silencieux quand il laissait entendre d’une voix presque chaleureuse qu’elle comptait définitivement l’emmerder jusqu’à la dernière seconde. Il n’avait aucunement tort, elle dansait avec la peur comme l’on se tanguerait d’un partenaire avec une passion infini, mais la déesse avait appris à en faire son allié et non son ennemi. La peur était devenue un but, une détermination sans crainte et puis une flamme brûlant au fond de son cœur meurtrie de multiples fois. Elle avait cessé de craindre le jour où elle avait compris que le pire qui se tenait devant elle était un allé simple pour le tartare, la maison qu’elle n’avait visitée qu’une seule fois, là où elle devrait de toute façon se rendre pour être reine quand viendrait l’heure de la mort d’Hadès. Elle inspirait donc avant de terminer cet accord, laissant danser la flamme sur sa paume, ses doigts faisant réagir le voile écarlate qui était chez lui sur le bout de sa peau de porcelaine. Elle détaillait sa réaction, son regard, ses moindres gestes avec une attention particulière. Il semblerait qu’enfin elle ait réussi à faire naître en lui un intérêt et plus particulièrement une possibilité qu’il découvre quelques indices supplémentaires quant à son identité. Si la brune voulait restée discrète, elle rêvait de l’entendre prononcer les mots de son propre gré, sans qu’elle n’ait eu besoin de lui glisser la réponse préalablement. Un rêve stupide qui la rendait effroyablement maladroite. Une fragilité qui paraissait trop évidente, une naïveté qu’elle ignorerait détenir même si on la confrontait, un signe supplémentaire face à une indécision grandissante qui se jouerait futilement d’elle. Il vint pourtant rejoindre la danse, deux feux vivants distinctivement et pourtant si près l’un de l’autre. Une ébène dangereuse contre le rubis ensanglanté, né des tréfonds infernaux, plus puissant que n’importe quel sorcier pourrait vouloir s’en vanter. Rien n’était plus coriace que la flamme d’un divin, brûlant de milles feux, brûlant en unisson tel le signe ultime d’un rapprochement entre deux êtres. Elle savait, pas lui, elle ne devait surtout pas se laisser charmer par un acte aussi simpliste.

« Possible. » laissait-elle souffler entre ses lèvres face au mot accord. Possible, mais dangereux, d’où sa lèvre tremblante et son souffle plus court. L’iris clair cherchant dans le regard du déchu le moindre signe résistant d’une identité pourtant donnée aussi crue que la chair d’un animal que l’on venait d’abattre. Elle s’en mordait la lèvre, voulant cacher cette fragilité, inspirant l’air qui leur était désormais commun. Sa question qui suivait vint faire hocher légèrement la tête de Macaria, positivement, elle n’était effectivement pas étrangère aux coutumes de son père. Quoi qu’elle n’en eût aucun mérite, ce n’était pas grâce à ses propres recherches, mais plutôt des paroles encore frappantes qui venaient éveiller Zeus en son esprit.

Ne prend surtout pas ton temps, avait-il dit dans sa colère, il se jouera du temps, de toi, tu ne seras que manipulée et fragile face à lui. Il est plus malin qu’il ne te semblera, parce que tu te croiras si puissante jusqu’à ce que tu lui fasses face, il le sentira à des kilomètres. Si tu veux réussir, si tu veux le tuer et obtenir ta fin heureuse, tu ne dois surtout pas lui laisser le temps de t’étudier. Chaque minute, chaque seconde, seront tes ennemis. Tu perdras si tu crois pouvoir jouer à un jeu qu’il maitrise depuis plus longtemps que toi. Fille, femme, tu ne seras qu’un ennemi. On ne voudrait pas que tu perdre, n’est-ce pas, Macaria?

Et pourtant, elle lui offrait du temps, elle avait besoin de ses minutes, de ses secondes en sa compagnie. Si Zeus était si pressé c’était parce qu’il craignait certainement que son frère gagne en force et pourtant Macaria agissait tel le vautour qui regardait sa proie se décimée sous ses yeux. Elle souriait, les paroles du déchu venant secouer son être, se baignant dans chacun de ses mots tout en étant consciente du danger naissant. Il avait un don, son oncle avait omis de la prévenir, son charisme était ma foi éblouissant. Elle hochait la tête, sans répondre réellement, penchant uniquement sa tête et le défiant comme elle en avait désormais l’habitude d’un simple regard. Bien sûr qu’elle pouvait lui expliquer, elle aurait même pu lui dire la vérité s’il avait été malin, mais son sourire se faisait grandissant alors que la déesse montrait ses origines en écrasant la princesse et l’étudiante derrière elle.  Un sourcil haussé à la mention des portes infernales qu’il semblait chercher, comme si les portes de son royaume lui offriraient un réconfort quelconque, seule question à laquelle la jeune femme ne pouvait répondre. La transe fut momentanément brisée lorsque d’un geste simple il passait à un fil d’effleurer sa main, un frisson naissant sur sa peau, une chaire de poule présente ainsi qu’un sourire mourant en une seconde. Pourtant les flammes recouvrant sa paume venaient provoquer celles de la déesse, amplifiant l’éclat sanguin qui coulait d’une puissance innée qu’elle méconnaissait, la laissant hypnotisée par sa propre réaction. Les dernières paroles du dieu éveillait l’hypnotique danse à laquelle elle venait de participer, la brune relevant son regard perdu vers le dieu, ses cheveux fouettant l’air sous le choc parcouru de sa rapidité. « Est-ce là les seules conditions? » sifflait-elle d’un ton plus défiant qu’elle ne l’aurait voulu, du bout de la langue venimeuse, le reptile intérieur se réveillant.

Avant que la discussion ne puisse reprendre il fermait son poing et avec celui-ci le souffle de l’étudiante était coupé. On aurait cru qu’on venait de lui retirer sa damnation ainsi que son bénissement en une seule seconde, en un seul geste, comme si elle venait de perdre le pire et le meilleur. Une déception se glissait sur le masque de la brune, même si malgré elle un soulagement venait naître au fond de son âme, calmant le tiraillement de ses instincts qui avait été brutal. La déesse choisissait d’éteindre la flamme d’un geste de débarras, l’écarlate s’éteignant comme si on avait soufflé l’allumette, avant de croiser ses bras en abaissant la tête. Elle fermait ses yeux, réfléchissant aux conséquences qui seraient née de ce moment, elle aurait du payée cher le prix de sa fragilité. Était-ce là ce que Zeus s’était tue à lui répéter? Était-ce réellement un jeu qu’il maitrisait mieux qu’elle, sachant les moindres ficelles qui se tissaient autour de lui, se doutant de la toile naissante et la brûlant à la source? Était-il si intelligent qu’il avait découvert la veuve noir cachée sous une étudiante parfaite? Elle soupirait, relevant les yeux, un éclat blasé venant se poser sur elle alors que les paroles recommençaient à faire vibrer son corps. Il avait donc une question, une seule à laquelle elle pouvait répondre et il l’aiderait à maîtriser les moindres parcelles de cette puissance dormante en son corps. Macaria hochait la tête, l’invitant à prononcer ses mots, penchant la tête légèrement avant que fatidiquement tout en elle ne cesse d’être.

Souffle coupé, sang figé dans les veines, échine raidit, muscles tendus. Son iris de jade sautillait, ses lèvres s’écartillant sous la surprise, ses yeux se fermant à quelques reprises dans une même seconde, hésitante face à la réponse qui se ferait entendre. Devait-elle mentir, jouer, provoquer ou simplement dire ce qu’il voulait véritablement savoir?

« En doutez-vous réellement? » murmurait-elle avant de décroiser ses bras, s’avançant vers celui qui avait reculé, croisant son regard alors qu’elle affichait une franchise qui n’était pas toujours possible de démontrer. « Ne connaissez-vous pas déjà la réponse, pourtant si évidente, dois-je réellement mettre un mot pour que ce soit clair à vos yeux? » une voix douce naissait, plus délicate qu’intentionnelle, comme si la déesse vengeresse laissait place à l’enfant qui désirait que son père la reconnaisse. « Ou alors est-ce parce que vous désirez savoir comment est-ce même probable que je sois ainsi reliée à votre être? » Ses yeux détaillaient son visage, les moindres traits qu’ils avaient en commun, ce même si elle avait pris principalement de sa mère elle ne pouvait nier la similarité les reliant. « Vous savez déjà la réponse Andreas. Je ne suis pas une simple sorcière et pourtant… » Elle passait à ses côtés, s’éloignant dès lors afin de reprendre une distance confortable, se rendant près du sac contenant le moindre de ses biens. « … Êtes-vous satisfait, mon seigneur?»



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