Durnik venait de laisser Romain avec le corps inerte mais toujours vivant de sa femme. J’avais ouïe dire qu’il allait la faire hospitaliser pour tenter de la maintenir en bonne santé et pouvoir réagir en cas de changement. Sans compter que le terme de sa grossesse arrivait à grand pas et de ce fait il fallait être prêt à mettre au monde ce bébé. Comme si cela ne suffisait pas, Durnik avait remis à Romain une lettre que la reine blanche avait écrite en cas de problème. Je devais avouer que tout ceci me rendait perplexe. J‘avais du mal à comprendre comment d’une situation bien en main tout avait pu se détériorer ainsi ? J’avais essayé d’écouter à la recherche d’un signe de vie de l’esprit de Juliette en vain. Durnik avait l’air dévasté. Alors que nous rentrions, je fermais la porte et allait lui préparer une tasse de son thé favoris à la recherche d’un moyen de le réconforter.
Une fois prêt, je le retrouvais assis sur le canapé avec le visage fermé. M’asseyant à ses côtés, je lui mettais la tasse de thé dans sa main avant de laisser ma main gantée sur son avant-bras :
« Durnik … Tu n’y es pour rien »