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 How I wish I told a different tale. |Regina & Robin

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Message# Sujet: How I wish I told a different tale. |Regina & Robin   How I wish I told a different tale. |Regina & Robin Icon_minitime1Ven 8 Fév - 13:43

ft. Regina Mills de Locksley & Robin de Locksley

On appelle ça une verdine. Veeeerdine.

How I wish I told
a different tale.

La route avait été plus pénible que dans ses souvenirs. Voyager d’une ville à une autre en compagnie de ses frères et sœurs avait toujours été un moment qu’il appréciait particulièrement, un de ces rares instants où il pouvait se permettre de redevenir Clopin l’itinérant et non plus le successeur du Grand Coësre (jusqu’à une certaine mesure), à se contenter de vivre de ses arts au fur et à mesure des représentations et du paysage qui défilait sous ses yeux. Cette fois pourtant était différente, et ses compagnons de route le ressentaient suffisamment pour le laisser un instant seul tandis que leur caravane s’aventurait toujours plus au sud vers la Forêt Enchantée. Peut-être était-ce son air plus songeur qu’à l’accoutumée, peut-être le fait qu’il n’avait pas arrêté de jouer avec leurs lames de jonglage –une vieille habitude pourtant, même s’il était plutôt de coutume qu’il anime le voyage à renforts de marionnettes. En réalité, il ne pouvait s’empêcher de songer à l’importance de leur destination et à quel point il s’était toujours bien passé d’organiser ce genre de rencontres.
D’abord, la Cour des Miracles, ensuite le château. Ca faisait un sacré bond, surtout pour lui qui détestait royalement ces lieux de telle hypocrisie publique. Mais rencontrer la reine Regina était critique s’il voulait avoir une chance de retrouver la Esmeralda, il était formel là-dessus.

« Regarde Clopin, ils en font une de ces têtes ! On dirait qu’on est en route pour un enterrement ! » Une voix aiguë, la sienne en vérité, le sortit de ses pensées. Il n’en fallut pas plus pour qu’il laisse retomber l’épée courte avec laquelle il était en train de jongler afin qu’elle se plante dans le bois pile entre ses deux jambes et attrape d’un de ces mouvements fluides dont il avait le secret la marionnette à son effigie.

« Mais tu as raison petit Démon ! » Il se redressa d’un bond, une main fièrement posée sur la hanche, la seconde tenant l’égérie de tissu à hauteur de son visage. « Eh bien allons mes amis, pourquoi cet air morne ? C’est pour distraire les foules que nous sommes en route, pas pour les apitoyer plus encore sur leur triste sort ! »

Les gitans s’échangèrent d’abord un regard circonspect, les brusques changements d’humeur de Clopin étaient loin d’être inhabituels mais depuis les événements charniers de ces dernières années ils avaient tendance à être plus critiques et on ne savait jamais lorsqu’un mot allait déclencher sa colère. En général, il se contentait de calmer ses humeurs en hurlant sur son mini-lui (non pas que ce fut quelque chose de neuf), mais ces derniers temps mieux valait redoubler de précautions… Autant dire que tous les ennuis dans lesquels s’étaient retrouvés mêlée la Cour des Miracles n’avaient pas été sans affecter son humeur, et le risque de les plonger dans d’autres troubles encore n’était pas pour l’arranger. De toute manière, les bohémiens qui s’étaient portés volontaires pour l’accompagner n’étaient pas moins sur les dents que lui, autant dire que ce n’était pas eux qui allaient l’en blâmer. En tous les cas ils l’aimaient trop pour ça et partageaient sa peine. Le roi des gitans avait simplement une manière qui lui était propre de l’exprimer.

C’est ainsi dans cette ambiance en demi-teinte que tout le trajet se déroula, jusqu’à ce qu’enfin les contours de leur destination se profilent. Depuis le temps qu’il n’avait pas foulé le sol d’une autre Cour que celle de Camelot, cette simple idée suffit à raviver l’excitation de Clopin qui avait hâte de retrouver bon nombre de sa famille dont il n’avait plus eu de nouvelles depuis longtemps. Avec la cohue qui avait suivi les exactions du juge Frollo –et c’était sans parler du froid qui s’était abattu sur le pays–, bon nombre de ses gens immédiats s’étaient refugiés ici, aussi le nombre de tsiganes la peuplant avait fortement augmenté ces derniers mois ce qui l’avait forcé à se relocaliser une fois encore (ce qui était une vieille habitude du temps où Regina les persécutait régulièrement) afin de pouvoir accueillir tout ce nouveau monde. C’était la particularité de cette Cour-ci, qui contrairement aux autres n’étaient pas toujours en sous-sols ou dans des catacombes, et cela apportait un vent de fraîcheur que les bohémiens n’auraient refusé pour rien au monde.

La soirée fut splendide de retrouvailles et histoires en tous genres, malheureusement les bonnes choses ne peuvent jamais durer indéfiniment et, un peu trop vite à son goût, le soleil matinal rattrapa Clopin qui ne pouvait s’éterniser auprès des siens. Ce à quoi il s’était pourtant parfaitement contenté depuis plus de quarante années, et jusque-là tout s’était toujours très bien passé !

C’est finalement affublé de son habituelle tenue violette (bien plus discrète que ses habits bariolés de scène), son chapeau à plume vissé sur la tête et la marionnette accoutrée à la même mode que lui qu’il se présenta au château tant redouté, jusqu’à ce qu’un serviteur vienne inévitablement à sa rencontre.

« Dites à votre reine que le roi de Thunes demande audience ! »

Lui répondit la voix stridente de la marionnette. Se présenter ainsi, pour peu qu’elle comprenne à quoi il faisait référence, était un risque mais après tout à bouffonnerie royale, présence royale était requise !

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Message# Sujet: Re: How I wish I told a different tale. |Regina & Robin   How I wish I told a different tale. |Regina & Robin Icon_minitime1Dim 10 Fév - 19:16

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On appelle ça une verdine. Veeeerdine.

How I wish I told
a different tale.

Regina n’avait été qu’une seule fois au royaume de Camelot, et elle n’en gardait pas un très bon souvenir. Cela s’était produit il y avait une petit huitaine, une nuit où par magie, elle, son mari et d’autres personnes s’étaient retrouvés enfermés dans les geôles. Autant dire qu’à sept mois de grossesse avec des jumeaux bien vifs, cette nuit avait été un enfer. Heureusement, avec l’aide des habitants du royaumes venus assister, de base, à l’exécution prévue, le groupe de prisonniers innocents avait pu recouvrer sa liberté. Regina et Robin avaient bénéficié d’un retour un peu plus rapide que celui offert par les braves gens qui avaient proposé le secours de leurs charrettes, puisque la reine était sur le point d’accoucher. Richard et Lina se portaient à présent comme un charme et faisaient le bonheur de leurs parents, même si l’ancienne méchante reine devait désormais vivre avec l’inquiétude de savoir son fils aîné à peine âgé de onze ans à Storybrooke, avec sa mère biologique devenue ténébreuse. La petite visite qu’elle lui avait rendu d’ailleurs la veille avait été assez houleuse lorsqu’Emma les avait rejoints. Regina, qui s’inquiétait que les ténèbres aient pris possession de sa personne, ne savait plus que penser. L’espoir tant seriné par les héros était-il toujours de mise ? Il lui faudrait toucher mot à Mary-Margaret de cette rencontre, il fallait que la courageuse Blanche-Neige raisonne sa fille.

Mais pour l’heure, un serviteur vint les trouver, Robin et elle, alors que justement ils accordaient du temps à leurs enfants, CJ , Roland et les jumeaux nouveaux-nés tous dans la chambre de ces derniers. Visiblement, un certain roi sollicitait une audience. Regina reposa dans son berceau la petite Lina qu’elle berçait jusqu’alors, laissant à Robin le soin d’en faire de même avec le petit Richard, et ils confièrent à CJ, l’aînée de quinze ans, le soin de surveiller les plus petits.

- Que nous veut-on encore ? s’étonna la belle brune, glissant son bras sous celui de son mari.

Ce roi des Thunes, elle n’en avait jamais entendu parler. Quel était donc ce royaume ? A la vérité, elle n’avait jamais été bien douée en géographie et hormis les royaumes alentours à celui où elle vivait, elle avait bien du mal à mémoriser les noms des autres. Après tout, les cartes servaient à cela, non ?

- Allons nous changer, déclara-t-elle alors qu’ils passaient à hauteur de leur immense chambre.

Une tenue un peu plus officielle serait de mise pour recevoir un roi, plutôt que celle, plus confortable, réservée à des après-midis passés en famille. Une fois parés, Regina et Robin gagnèrent la salle du trône où, d’un geste de la main, la reine fit signe au valet de faire entrer celui qui sollicitait une audience.
Quelle ne fut pas la surprise de l’ancienne maire de Storybrooke en constatant l’accoutrement portée par ce soi-disant roi. En plus, il avait une marionnette qui lui ressemblait trait pour trait. Haussant un sourcil, elle tourna la tête vers son mari.

- Se moque-t-on de nous ? souffla-t-elle à son intention avant de reporter ses iris chocolatées sur l’étranger.

Elle se leva et le lui signe d’avancer.

- Nous vous souhaitons la bienvenue. Je vous en prie, déclinez votre identité et donnez-nous la raison de votre… heureuse visite.

Elle avait hésité à ajouter un « majesté », mais elle devait déjà se retenir de le regarder de la tête aux pieds. D’où venait-il ? Regina espérait fort que cet homme ne lui faisait pas perdre son temps. Elle avait tant à gérer avec la préparation de la reprise de Storybrooke, et tant à s’inquiéter pour son fils resté là-bas qu’elle aurait du mal à accepter qu’un saltimbanque vienne se jouer d’elle. Enfin, elle gardait en mémoire, et d’expérience, que les apparences étaient parfois trompeuses, alors ce fameux roi de Thunes avait temporairement le bénéfice du doute. Temporairement était le mot. La patience de la reine avait des limites, surtout en ce moment où sa fatigue était à son comble. Heureusement que Robin était là pour tempérer.





 

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Message# Sujet: Re: How I wish I told a different tale. |Regina & Robin   How I wish I told a different tale. |Regina & Robin Icon_minitime1Mar 12 Fév - 1:46

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Les péripéties furent nombreuses, mais en posant son regard sur Lina et Richard, Robin ne put que se réjouir du résultat. Ils étaient là, sains et saufs, ces deux bébés miracles tant attendus et tant désirés. Ils représentaient la promesse d'une nouvelle vie et malgré les événements survenus récemment à Storybrooke, la promesse d'un avenir meilleur que leurs parents étaient prêts à tenir pour eux et pour cette famille qu'ils étaient en train de bâtir. Les portes s'ouvrir donc sur CJ et Roland qui le sourire aux lèvres, s'approchèrent des deux berceaux. Regina y récupéra Lina, tandis que Robin s'occupait de Richard. L'archer redécouvrait les joies de la paternité il est vrai, mais espérait cette fois avoir la chance de voir ses enfants grandirent, lui qui lors de la naissance de Roland s'était fait capturer par Frollo et enfermé dans l'une de ses geôles. La captivité dura des années avant que les Merry-men ne parvinrent à trouver leur chef pour ensuite le délirer de cet enfer. Des années durant lesquelles Robin n'avait pas vu son fils grandir. Une blessure gravée au fer rouge dans son cœur et bien que Roland ne lui en tienne rigueur, Robin continuait à se sentir coupable et faisait de son mieux pour accorder le plus de temps possible à son aîné de presque dix ans à présent. Malheureusement pour eux, ce moment en famille ne pouvait perdurer, car une fois n'est pas coutume, le couple était sollicité pour une audience. Le messager quelque peu hésitant et pas sûr d'avoir tout compris des dires du nouvel arrivant, se contenta de faire savoir que le Roi des thunes demandait à se faire entendre. « - Vous avez dit le roi des Thunes ? » demanda l'archer incertain d'avoir bien entendu l'appellation. L'homme acquiesça avant de disparaître. « Le roi des Thunes » Cette appellation semblait si familière à Robin sans qu'il ne soit capable d'en établir l'origine. Confiant Lina et Richard à Cj et Roland, il accepta de suivre Regina toujours en pleine réflexion face la familiarité qu'il ressentait à l'égard de cette appellation.

Les deux époux regagnèrent leur chambre pour enfiler une tenue plus adéquat et plus officielle de surcroît. Robin, malgré sa bonne volonté, peinait encore à s'habituait à cela, lui qui se fichait des apparences. Mais il le savait, désormais, il avait de nouvelles responsabilités et en épousant Regina, il épousait une reine, il devait de ce fait assumait son nouveau rang. D'autant plus qu'il était aussi accessoirement et en association avec Guenièvre, le représentant royal de Camelot, du moins jusqu'au retour d'Arthur qui demeurait à l'heure actuelle, un arbre. « - Désolé mon amour, mais j'ai toujours du mal avec ces tenues d'apparats. » tenta-t-il en achevant de se préparer. « - Dis-moi, as-tu déjà entendu parler du roi des Thunes ? C'est étrange, mais ce titre m'est familier. » continuait-il tout en regagnant la salle du trône là où Regina siégeait et recevait les visiteurs. Les portes s'ouvrirent sur le nouvel arrivant qui n'avait ni l'allure ni l'attitude d'un roi ce qui étonna Regina à tel point qu'elle pensait que l'on se jouait d'elle. Robin à l'inverse fronça le sourcil. « - Non Gina, il ne se moque pas de toi, enfin, je crois. J'ai déjà vu ce genre d'accoutrement quelque part » L'archer, cependant, garda le silence face à l'arrivant et laissa le soin à sa femme de lancer la conversation. Avant que l'archer, frappait par une sorte de révélation tardive, ne prenne à nouveau la parole. « - Le roi des Thunes ! Ne seriez-vous pas plutôt un cagou ? J'ai connu un groupe d'artistes itinérants jadis, avant que la fortune ne frappe à ma porte pour me sortir de la rue. Ils aimaient à se nommer des comètes vagabondes. Ils m'ont appris l'art de la discrétion et de la ruse pour voler et survivre. Je leur dois beaucoup à eux et à leur roi, le bien nommé coësre. Vous êtes un gitan n'est-ce pas ? »






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Message# Sujet: Re: How I wish I told a different tale. |Regina & Robin   How I wish I told a different tale. |Regina & Robin Icon_minitime1Lun 25 Fév - 15:40

[Eh au fait, c’est roi de Thunes, pas deS :P *lepointillagetoussa*]

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S’il lui avait fallu attendre avant d’être reçu, Clopin eut à peine le temps de s’ennuyer tandis qu’il conversait avec la marionnette à son effigie. Il n’était pas coutumier à pareilles humeurs et s’en passait habituellement très bien, car s’il pouvait se montrer incroyablement fier et sûr de lui lorsqu’il vagabondait auprès des siens, dans des eaux connues en somme, il n’en était pas exactement de même dès qu’il se retrouvait dans pareille posture. Camelot, de ses dirigeants à ses geôles, il savait parfaitement gérer. Ca ? Quelque chose de bien trop nouveau. Et encore, si cela n’avait engagé que lui il aurait su s’en accommoder sans y réfléchir plus que cela, après tout il lui était par maintes reprises arrivé de se rendre lui-même dans des situations bien pire que cela et en réchapper sans trop de dommages… Malheureusement, il n’avait cette fois pas d’autre choix que mêler tous les bohémiens à cette histoire. Et son orgueil n’était plus vraiment le même lorsqu’ils entraient en compte. Bien sûr il n’aurait jamais rien fait qui aille contre leurs intérêts, et il savait fort bien que quoi qu’il se passe dans l’heure à venir ils le soutiendraient sans la moindre question (d’autant plus que c’était peut-être la vie de la Esmeralda qui était en jeu), pour autant il n’était que trop conscient qu’il marchait sur des œufs. Et parmi tous les dirigeants qu’il lui fallait rencontrer, se retrouver en tête-à-tête avec la Méchante Reine ? Voilà qui était bien sa veine.

On vint donc le chercher afin de l’emmener jusqu’à la salle du trône, où la reine et celui qu’il supposa être son roi se tenaient déjà. Sans la moindre surprise un air interloqué se peignit sur leurs visages dès qu’ils posèrent les yeux sur sa "royale" personne, qui n’eut d’autre effet qu’accentuer son propre sourire narquois. Bien, déjà cela signifiait qu’ils n’avaient aucune idée de ce que signifiait le titre qu’il leur avait fait savoir, un point pour lui. Elle ne semblait pas non plus disposée à l’exécuter sur le champ, un autre bon point. Il ne s’avancerait pas de sitôt, mais gardait toutefois en mémoire les rumeurs prétendant qu’elle avait quelque peu changé ses… inclinations. Toujours porter un premier regard neutre sur son adversaire était l’une des clefs de la survie. Aussi compliqué que cela puisse être. (Sauf si l’adversaire en question s’appelle Frollo, mais le vieux juge n’avait plus aucune parcelle d’âme qui puisse être sauvée.)

Tandis qu’il s’apprêtait à répondre à la question de la reine Regina, l’intervention de son compagnon le coupa dans sa foulée et ses yeux s’étrécirent tandis qu’il posait sur lui un regard inquisiteur, scrutant sans la moindre gêne le visage de cet inconnu, comme cherchant aux tréfonds de sa mémoire un souvenir quelconque de sa personne. Qui n’arriva jamais. Cependant il ne connaissait que trop bien le langage dont il usait, bien que fort maladroitement, pour en avoir lui-même un usage quotidien à la Cour des Miracles. Ce n’était un argot utilisé que dans les bas-fonds les plus sordides occupés par la pire canaille truande (les siens, bien sûr !) et le roi de Thunes ne douta pas une seule seconde qu’il n’ait pu l’apprendre de lui-même. S’il savait user de la sorte de certains de leurs mots, cela ne signifiait qu’une seule chose.
Après quelques secondes ainsi passées, son visage se détendit tout d’un bloc, tandis qu’il répondait au présupposé roi du ton jovial (d’aucuns diraient quelque peu surexcité) qui lui était coutumier, ses habitudes de conteur et maître de cérémonies en tous genres se faisant particulièrement entendre par les inflexions parfaitement théâtrales qu’il faisait prendre à sa voix entre chaque phrase.

« Cagou non pas ! Plus depuis longtemps du moins, ceux d'Agrabah et de Nottingham sont bien suffisants à la Cour, que ferais-je d'un énième ? Mais tu sembles ami de la Truanderie, tu baragouines l'argotier c'en est une preuve suffisante, alors tu dois savoir que j’ai été et fait bien des choses ; orphelin, millard, piètre, narquois, capon, comète entre toutes et, oui, cagou. J’ai évité les cabestans à maintes reprises et lorsqu’ils m’ont eu c’est au faucheur et à sa veuve que ma tronche a dû se soustraire, j’ai fumé or et vivres mais jamais sorbonne. Malgré titres et hauts faits chez les miens, c’est bien de gitans que se contentent de me qualifier les vôtres et de notre marque que m’ont rôti certains de vos… dignitaires. »

Ce dernier mot était sorti quelque peu différemment de tous ceux qui l’avaient précédé dans son élocution (dont il ne s’attendait, en vérité, même pas à ce que ses locuteurs comprennent la moitié de son jargon) car il concernait, sans grande surprise, un dignitaire en particulier dont le souvenir était marqué aussi bien de la morsure du cuir que du fer dans sa chair. Il se rattrapa cependant bien vite de cet écart, tandis qu’il poursuivait son discours, semblant ne jamais s’épuiser de s’entendre parler :

« Mais si roi je me présente, roi je suis ! Les titres ne manquent, là encore, pas en nombre ni en inventivité. » Il marqua une courte pause, dramatique diraient certains, et planta ses yeux chocolats dans ceux de l’homme. « Je ne sais quel âge tu dois en réalité avoir pour avoir fait la rencontre de mes frères du temps du Grand Coësre, mais tu devrais comprendre si je te dis être son successeur, le nouveau Suzerain Suprême du Royaume de l’Argot. »




L’argot, parce que j’avais prévenu que j’allais me lâcher. Des bisous.:
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Message# Sujet: Re: How I wish I told a different tale. |Regina & Robin   How I wish I told a different tale. |Regina & Robin Icon_minitime1Dim 3 Mar - 22:23

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Regina s’attendait à tout sauf à une audience officielle en ce jour. Si elle n’avait aucune idée de qui pouvait être cette personnalité royale qui leur rendait visite, et sûrement pas par courtoisie, Robin semblait intrigué par ce nom qui lui était familier, d’après ses dires.

- Non, jamais entendu parler, s’était-elle contentée de répondre avant qu’ils ne gagnent la salle du trône et que l’inconnu se voyait invité à entrer à son tour.

La reine n’avait pu s’empêcher d’éprouver un doute quant au sérieux de ce roi qui n’avait pas du tout l’air des souverains que Regina avait l’habitude de côtoyer. L’archer, en le voyant, parut au contraire plus familier du clan de l’homme et lui demanda s’il faisait erreur. Cela lui permit d’apprendre d’avantage sur le passé et la jeunesse de son mari. C’est alors que l’invité se mit à déblatérer sur ce qu’il était et ce qu’il fut, surtout, le tout dans un langage qui parut bien primitif à Regina qui se contenta de hausser un sourcil, tâchant de rester stoïque. Elle jeta un coup d’oeil furtif à son archer de mari pour voir s’il était aussi perdu qu’elle ou s’il parvenait à décoder. Bon, en soit, cela ne semblait guère bien important, mais pourvu que pour énoncer la raison de sa venue, il s’exprime dans la langue commune… Etait-il venu pour leur parler des mots étranges qu’il employait et sur lesquels il régnait ? Parce que clairement, il semblait évident à l’ancienne maire de Storybrooke que cet individu ne possédait pas de réel royaume à proprement parler. Non pas qu’elle se targuait de tous les connaître, mais n’ayant jamais entendu parler de roi de Thunes, ni de grand Coësre ou encore d’autres titres qu’il venait d’évoquer, elle avait l’impression qu’il se jouait d’eux. Avait-on déjà vu un roi avec une marionnette à sa propre effigie ? Il était gitan, il l’avait avoué. La patience de Regina commençait à s’étioler, ils n’étaient pas plus avancés sur ce que souhaitait cet homme et sa curiosité était piquée. La belle brune se racla la gorge avant de prendre la parole à nouveau.

- Bien… j’imagine que vous n’êtes guère venu nous entretenir de vos titres… Peut-être pouvez-vous nous éclairer sur la raison de votre venue, ce que nous pouvons faire pour vous ?

Plus les secondes et les minutes passaient, plus Regina avait l’impression de perdre son temps. Elle songeait à tout ce qu’ils avaient encore à faire pour reprendre Storybrooke, elle songeait à ses enfants, elle songeait à Henry qui était là-bas avec une Emma instable… Que pouvait-elle faire ? Est-ce que les ténèbres la consumaient et dans ce cas, était-elle un danger pour leur fils, ou essayait-elle de le retourner contre sa famille ? Malgré ces soucis qui l’assaillaient, elle se devait de faire bonne figure devant cet étranger, dont elle ignorait toujours le nom hormis ses étranges titres qui semblaient n’avoir aucune valeur réelle.

- D’où venez-vous, monsieur ? Je ne crois pas que le royaume de l’Argot se trouve sur la carte, aussi, sans mettre en doute votre parole et la légitimité de votre souveraineté, permettez-moi de vous poser la question.





 

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Message# Sujet: Re: How I wish I told a different tale. |Regina & Robin   How I wish I told a different tale. |Regina & Robin Icon_minitime1Mer 6 Mar - 16:27

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Assit sur ce trône majestueux d'allure et inconfortable d'usure, Robin observait avec un intérêt à peine feint, le nouvel arrivant haut en couleurs. Et alors que l'échange prenait forme entre l'homme de spectacle et Regina, l'archer se perdit l'espace d'un instant, même infime, dans quelques vieux souvenirs. Il revoyait dès lors les estrades toutes de bois façonné, les marionnettes colorées à outrance qui hypnotisaient la foule plus facile à détrousser. L'archer qu'il n'était point encore revoyait aussi tous ces vagabonds à la langue bien pendue et l'agilité certaine. Les plus jeunes d'entre eux, dérobaient les bourses avec une facilité déconcertante tandis que les autres faisaient le spectacle, continuant ainsi à détourner l'attention pour mieux voler les poches des infortunés spectateurs. Robin, un jeune adolescent fraîchement abandonné par l'homme qui l'avait élevé jusqu'alors, observait ces êtres à part, ces artistes de la rue, ces poètes du monde, ces parias, ces riens du tout pour ceux d'en haut, mais que lui regardait avec une admiration certaine. Des jours et des jours durant, Robin les observa loin de se douter que lui-même était observé. Il fallait dire, qu'avec son agilité, le jeune garçon parvenait à voler de quoi subsister sans que personne ne s'en offusque. Rapide, jamais il ne se faisait prendre malgré l'imperfection de la technique et des gestes. Le petit groupe avec ses carrioles et ses couleurs, se prit d'affection pour ce gadjo des rues, ce rien du tout, que la solitude finirait par étouffer. C'est donc avec les gitans, que Robin perfectionna ses techniques de vols et découvrit les joies du voyage, les fêtes à profusion et cette joie d'avoir tout, alors qu'on ne possède rien ou pas grand -chose. C'était ça la liberté et en voyant le nouvel arrivant, Robin pourvu désormais des atours royaux, sentit à nouveau la liberté l'étreindre.

« - Je ne connais que trop bien ce langage atypique et j'atteste, malgré les années passées, être un ami de la Truanderie. Toutefois, je n'étais qu'un minot à l'époque où ma route a croisé celle d'un fieffé groupe de comètes vagabondes. À l'époque, le Grand Coësre était au pouvoir si je ne m'abuse. Je n'ai donc connu que lui, sans vouloir te faire offense. » Robin continua à laisser parle l'homme, fascinait et amusait par ces paroles qu'il comprenait approximativement et par ce goût de la mise en scène, cette théâtralisation de la présentation, qui cependant titiller l'impatience de Regina, pas au fait de tout cela. « - Mon ami, tes paroles me divertissent et me rappelle une époque où les milliards m'apprenaient à perfectionner mes techniques de vols, mais toutefois, notre temps étant précieux, je me permets de te demander ô toi, roi de Thunes, Suzerain Suprême du Royaume de l'Argot, ce qui nous vaut ta présence ? Tu me sembles bien éloigné de chez toi, n'est-ce pas ? Que veux-tu donc ? En quoi pouvons-nous t'aider ? »






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