Money problem ? I have a job for you

○ Hadès & @Eugène Fitzherbert

Les gens brillants le savaient. Il valait mieux faire des affaires avec moi qu’avec ce connard de Mister Gold. J’étais bien plus sympathique de toute façon et beaucoup plus beau. Enfin, ça n’avait pas vraiment d’importance dans l’immédiat. La sobriété me sortait par tous les orifices et j’avais encore une tonne de marchandise à écouler. Plusieurs de mes revendeurs avaient foutu le camp. J’avais réussi à aller rechercher mon frics, mais j’avais encore beaucoup trop de drogues. Je n’avais pas le temps de revendre et quelques personnes avaient envie de se faire de l’argent facilement. C’était la combinaison gagnante. Je travaillais donc tard à la morgue ce soir-là. J’avais besoin de terminer plusieurs rapports d’autopsie. Je m’installais donc dans mon bureau avec mon verre de Cola diète en rédigeant les documents. C’était qui l’imbécile qui avait décidé qu’il fallait autant de paperasse pour un cadavre sérieux? L’administration américaine me sortait par les pores de peau.

J’étais tranquille dans mon petit monde avec ma musique rock à tue-tête dans les oreilles. Je décidais de m’allumer une cigarette avec nonchalance en envoyant un message texte à ma superbe petite amie. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète et je lui faisais même un selfie en rigolant comme un con dans mon bureau. J’aimais bien cette belle Zelena. Je sortais finalement de mon bureau en enfilant mon sarrau et je m’approchais de la table de métal avec un cadavre dessus. Un jeune homme mort avec une balle dans le crâne. Je devais tout de même faire des analyses. Je retirais le drap et je regardais ce pauvre type avec ma cigarette dans le bec.

- Mon vieux, t’as pas eu de chance.

Je continuais de fumer en mettant mes lunettes de protection avant de prendre un scalpel pour faire l’incision dans sa cage thoracique. Le sang épais coulait doucement sur son corps décédé et je retirais la peau d’un coup en l’envoyant sur les côtés. Là, je prenais la scie et je coupais son sternum. J’avais, bien évidemment, mis des gants pour faire la délicate opération. Je prenais mes os avant d’ouvrir la cage dans un bruit sec et très sonore. La musique avait cessé et j’entendais la porte s’ouvrir. Je retirais mes gants pour prendre ma cigarette et fumer tranquillement. Je levais les yeux et je voyais ce jeune homme. Je comprenais immédiatement.

- Bonsoir. Qui es-tu? J’imagine que tu n’es pas de la famille de l’un d’eux. Tu n’as clairement pas l’air en état de stress ou de deuil.

Je désignais les casiers réfrigérés contenant les cadavres avec un petit sourire en coin. J’avais complètement oublié mon cadavre ouvert et peu ragoutant dans l’immédiat. Il faut dire que ça tête éclatée avait quelque chose d’impressionnant.

- Je ne te dérange pas j’espère? Sinon je peux repasser sans le moindre soucis.

(c) miss pie

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○ @Hades Olympus & @Eugène Fitzherbert

Je ne sais pas ce qui me prend de me retrouver ici et j’ai beau chercher, je ne comprendrai jamais mes idées à la con parfois. Quelle idée aussi de me rendre à la morgue pour voir Hadès. HADÈS bon sang ! Je ne le connais pas du tout, mais il ne me semble pas qu’il soit quelqu’un de vraiment plaisant à côtoyer. Quoique, peut-être un peu mieux que ce cher Rumplestiltskin. Je n’ai vraiment pas envie de devoir un service à ce fourbe sans cœur. J’ai déjà pas mal de problème dans ma vie que de devoir ajouter à cela un contrat avec le ténébreux. Surtout que ce dont j’ai besoin en ce moment, c’est de l’argent. J’ai envie de gâter ma princesse. Du coup, la seule personne que je vois qui peut aider ma situation particulière n’est autre que Hadès. C’est donc pour cette raison que je me retrouve maintenant devant la morgue.

Pourtant, j’ai beau me trouver ici, je peine à entrer. J’ai un blocage en fait. Une petite peur tout au fond de moi. Je ne sais pas du tout dans quoi je m’embarque. J’ai peur de faire une énorme erreur. Mais j’ai vraiment besoin de frics. Pensée à ma princesse et voir son magnifique sourire sur le visage alors que je lui donne le cadeau hors de prix dont j’ai envie de lui offrir me console un court instant et je me décide d’entrée après avoir poussé un soupir. C’est un peu dur pour moi de venir demander de l’aide. Moi qui habituellement prendrais tous les moyens possibles pour arriver à mes fins. Depuis que j’ai rencontré Raiponce, je me tiens pratiquement à carreau. Plus de vol. J’essaie d’être le plus possible honnête. Je lui dois bien cela. Je n’ai pas envie de la perdre et je sais qu’elle est quelqu’un qui aime venir en aide aux autres. Alors je n’ai pas envie d’être derrière elle à lui tacher sa réputation. Mais alors, pourquoi je me trouve ici ? Je n’ai en quelque sorte pas le choix. Si je veux pouvoir lui offrir ce que j’Ai en tête, j’ai besoin de beaucoup plus d’argent que ce que je touche en ce moment. Alors je me dirige vers l’homme qui pourra surement m’aider. Même si je préférerais être à des lieux d’ici.

Et alors que j’arrive à l’entrée de la salle de la morgue où je sais que je vais trouver Hadès, j’hésite encore quelques secondes avant d’entrée sans plus de cérémonie. J’aperçois alors l’homme penché sur un cadavre et détour les yeux pendant quelques minutes. J’ai pourtant l’image bien imprégner dans ma tête de ce que je viens de voir. Et j’ai envie de vomir quelques instants. Mais la voix d’Hadès me ramène à la réalité et j’essaie de regarder dans sa direction, en évitant à tout prix de poser les yeux sur le cadavre sur la table. « Pardonnez-moi mon intrusion, mais j’aurais besoin de vous parler... J’aurais besoin de votre aide si possible. » lui dis-je après quelques minutes. Il a un peu l’air impatient alors je ne veux pas m’éterniser ici. « J’ai entendu dire que vous êtes l’homme qu’il faut voir si l’on veut avoir un "petit boulot" de surplus ? » demandais-je rapidement. Voilà, j’ai dit le pourquoi de ma visite. Voyons maintenant ce qu’il me dira.

(c) miss pie

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○ Hadès & @Eugène Fitzherbert

Quelle jolie surprise que je recevais en cet instant. J’avais un petit sourire en coin. Une âme potentielle de plus à mon service. Ça faisait un petit moment que ça ne m’était pas arrivé. Je retirais mes gants de plastique pour les balancer dans la poubelle et je m’approchais du jeune homme un peu. Je passais à côté de lui avant d’aller dans mon bureau plus que bordélique. Je lui faisais un signe de la main comme quoi il pouvait me suivre.

- Reste pas planter comme une grande asperge mon cher Eugène Fitzherbert. Entre dans mon bureau et assied toi confortablement que nous discutions.

Je claquais des doigts pour faire disparaître une pile de feuille de la chaise et j’allais m’installer derrière mon bureau. Je retirais mon sarrau blanc et je restais en uniforme d’hôpital vers. Je m’assoyais mollement sur mon fauteuil en fouillant dans mon tiroir pour sortir un paquet de cigarette. Immédiatement, je m’allumais une clope avant de claquer le tiroir. Je posais mes pieds sur mon bureau avant de le regarder dans les yeux.

- Alors comme ça tu cherches un petit boulot de «surplus». Qui me dit que je dois te faire confiance pour ce genre de travail? Ta réputation n’est pas des plus florissante. Oh et avant que tu ne me poses la question. Je sais qui tu es car je connais pratiquement toutes les âmes qui vivent ici. La tienne à une signature des plus particulières. Tu as un petit côté fourbe ça te rend charmant d’une certaine façon et hautement intéressant.

Je continuais de fumer avant de faire apparaître deux coca-cola sur mon bureau. Je faisais glisser la cannette bien fraîche vers mon jeune ami et futur employé. J’ouvrais la mienne avec ma cigarette dans les mains.

- C’est une boisson des plus ordinaires. Tu ne vas pas t’empoisonner avec ça. Alors, tu veux quel genre de job pour ton «surplus» et surtout tu veux combien exactement?

Je voulais savoir ce que j’allais demander en échange. Vendre de la drogue en douce c’était assez facile. Tout dépendait du volume de cette dernière. Je regardais la photo de ma belle Zelena sur mon bureau. J’avais besoin que mes larbins me ramènent un peu d’argent pour terminer de payer cette bague que j’avais vu. Je ne manquais pas d’argent, mais je ne voulais pas toucher mes économies actuelles. J’avais quelques rénovations à faire dans mon appartement après toutes ces années de débauche.

(c) miss pie