Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Penthouse de Wenda Darwin, Upper East Side, Manhattan, New York City 19:46
Le temps était passé trop rapidement. Je m’étais fortement rapprochée de Dorian depuis Halloween et je pouvais clairement dire que nous étions en couple depuis la soirée pour le jour de l’an à l’aquarium. Je me sentais si bien avec lui. Il me faisait rire comme jamais et il me rendait heureuse. Je comptais lui demander d’emménager avec moi bientôt. J’avais envie de le voir tous les jours même si j’étais une femme assez occupée. Le genre de moment qui me faisait sourire et qui me rendait heureuse de plus en plus. Je me sentais comblée par la vie que je menais. J’aurais préféré qu’il aille ses souvenirs cependant. Il avait fini par accepter ce que j’étais et je ne le poussais pas à me poser des questions. J’agissais comme si de rien n’était.
Il avait une clef de mon penthouse avec tous les codes d’accès. Il venait quand il voulait dans cet endroit qui était un peu bien moins rangé, car nos vêtements traînaient parfois sur le sol. J’avais également recommencé à lire et à vivre si je pouvais le dire ainsi. Il y avait toujours un bouquet de fleurs dans l’entrée et un autre sur la table de ma cuisine. Des roses comme je les aimais tant. Un petit plaisir que je m’offrais jour après jour. La livraison se faisait automatiquement et ma femme de ménage s’occupait du changement des fleurs. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle. En tant que femme d’affaires, il faut dire que je travaillais beaucoup, mais je ne ratais plus une occasion de me rendre dans le musée de celui qui faisait battre mon coeur.
J’avais eu une grosse journée et j’avais une soirée mondaine en plus. J’avais demandé à Dylan de m’accompagner histoire de pouvoir me reposer sur lui si jamais j’en avais réellement marre. Il faut dire qu’il était peu fréquent de voir une femme de tête dans ce genre d’ambiance. J’étais passé chez le coiffeur rapidement avant de me maquiller dans ma limousine. Je devais me changer chez moi, car je n’avais pas ma robe avec moi. Dylan devait sans aucun doute être déjà prêt. Je sortais de ma voiture avec mon cellulaire sur l’oreille. Je parlais à ma secrétaire concernant des contrats. Mes talons craquaient sur les dales de marbre de l’entrée avant que je ne prenne l’ascenseur après un signe de tête au gardien de sécurité à l’accueil. J’entrais finalement chez moi en tournant la clef dans la serrure et je posais mon sac Chanel sur la table de l’entrée.
- Non, le contrat Matsu doit être prêt demain. Je payerai Edward et Steven en heures supplémentaires … Je le veux pour 09h00 sur mon bureau. Je dois prendre l’avion à 11h00 pour aller à Wasinhgton Eva et je n’aurai pas le temps. Tout doit être prêt.
Je mettais mon cellulaire sur mon épaule en passant près de mon homme. Je lui volais un baiser.
- Tu sais que tu es beau toi ?
Je souriais avant de reprendre la conversation avec ma secrétaire. Je retirais mon veston Yves Saint-Lauren assortie au pantalon après avoir retiré mes chaussures. Je posais finalement mon téléphone pour pouvoir déboutonner ma chemise blanche. Je me mettais dans le cadre de la porte pour regarder Dylan.
- Alors, tu as passé une bonne journée ?
Vue directe sur ma culotte en dentelle blanche et mon soutien-gorge assorti. Je penchais la tête sur le côté en lui souriant.
Penthouse de Wenda Darwin, Upper East Side, Manhattan, New York City 19:46
J’étais en couple et très franchement, ça me faisait une sensation étrange. Je n’avais jamais eu d’histoire sérieuse. Enfin, pas celui que j’étais dans ce monde en tout cas. J’avais des flash de souvenirs qui me tombaient dessus parfois et ça faisait drôle. Depuis que j’avais retrouvé Wendy, j’étais plus souvent chez elle qu chez moi. Mon personnel s’en était même inquiété de ne pratiquement plus me voir. Je leur avait dit que je fréquentais une femme et que tout allait bien dans le meilleur des monde. Très honnêtement, je ne me cachais pas de cette relation, bien au contraire.
Tout comme Wendy l’avait fait avec moi, je lui avais donné une clef de mon appartement. Mais pour tout dire, nous étions vraiment plus souvent chez elle. Ce qui en soit, ne me dérangeait pas du tout, mais je voulais qu’elle puisse allez chez moi quand l’envie lui prenait pour lui faire comprendre que je n’avais rien à lui cacher.. Depuis que nous étions ensemble, je la trouvais changée mais vraiment en mieux. Elle souriait beaucoup plus, elle s’ouvrait plus et elle avait vraiment l’air beaucoup plus heureuse. Je n’avais plus trop envie de lui poser de question sur le monde des Contes pour le moment en tout cas. Notre vie me convenait très bien comme elle était.
Wendy m’avait demandé de l’accompagner à une soirée mondaine. Le genre de soirée vraiment méga chiante mais qui peut quand même se montrer bénéfique sur les rencontres que l’on peut y faire. Après avoir été régler un peu de paperasses au musée, j’avais prit la direction de son penthouse avec mon costard dans une housse de protection. J’étais entré chez elle et j’étais directement parti sous la douche. Je m’étais rasé correctement et j’avais pris le soin de plaquer mes cheveux en arrière.
Une fois prêt, j’étais parti dans son salon me servir un verre et je regardais la vue à couper le souffle qu’elle avait depuis son appartement. Je reconnaissais ses talons et je me retournais. Elle était au téléphone et elle était magnifique. J’avais une main dans ma poche et je tenais mon verre de l’autre. Je lui rendais son baiser et je lui faisais un signe de tête pour la remercier de son gentil compliment. Elle commençais à se déshabiller et je ne la quittait pas des yeux.
« Oui, j’ai passé une journée ordinaire on va dire. Mais tu sais que si tu fais ça devant moi, on ne va jamais arriver à l’heure à la soirée ? »
Une soirée où je n’avais pas envie de mettre les pieds. Un moment où je voulais me reposer et profiter de ma soirée un peu avec Dylan. Ce n’était malheureusement pas possible. J’avais du travail encore et toujours. Heureusement, il restait présent et il m’accompagnait lorsque j’en avais besoin. Je l’accompagnais également s’il le désirait et il nous arrivait de passer des nuits entières à parler de notre passé. Enfin, surtout du mien en réalité. Il n’en avait pas réellement de souvenirs et cela m’attristait parfois. Nous aurions tellement pu avoir une belle vie si mon mari m’avait autorisé à partir avec lui, mais non pas du tout. Je regardais cet homme qui me donnait le sourire en retirant ma chemise.
- Une journée ordinaire ? Ça veut dire que tu n’as pas réussi à avoir la toile dont tu parlais aux enchères aujourd’hui ça.
Je m’approchais à nouveau de lui en fichant d’être en sous-vêtements dans mon luxueux penthouse. Je l’embrassais avec douceur en le regardant dans les yeux. Il me rendait tellement heureuse et je ne pensais pratiquement plus à ma vie d’avant. Saura-t-il me pardonner pour les erreurs que j’avais faites en réalité ? Aucune idée. Je me reculais pour retourner dans la chambre et enfiler ma robe noire. Une robe à manches longues, moulante et qui arrivait juste au-dessus de mes genoux. J’allais dans la salle de bain ensuite et je m’appliquais du rouge à lèvres et je détachais mes cheveux. J’allais ensuite dans mon coffre à bijoux et je mettais une paire de boucles d’oreille en perles. Je reprenais rapidement mon téléphone après une touche de parfum avant d’enfiler des talons hauts noirs bien ordinaires. Je n’avais pas à en faire des tonnes.
- Est-ce que j’oublie quelque chose ? Ah oui !
Je prenais la main de Dylan dans la mienne et je lui souriais avant de l’embrasser encore. Nous serions ensemble alors c’était déjà ça. Il était temps de descendre et nous rendre là-bas. Mon chauffeur nous attendait déjà et je m’engouffrais dans la voiture en prenant la main de mon homme.
- Tu me stoppes à deux coupes de champagne. J’ai tendance à trop en enfiler dans ce genre de soirée et je n’ai pas envie de passer à côté de quelque chose. Avec un peu de chance, nous pourrons être rentrés avant minuit et profiter d’une douche ensemble si tu en as envie.
Petit sourire en coin pour ma part en le regardant. Il était tellement beau dans son costard.
Penthouse de Wenda Darwin, Upper East Side, Manhattan, New York City 19:46
Tout comme Wendy, j’avais horreur de ce genre de soirées, mais quand on est des personnes importantes et riches comme nous, s’était des choses qui faisaient parti de notre quotidien. Ceci dit, la passer avec elle, ça allait être vraiment mieux. J’adorais l’avoir à mon bras, j’étais fier d’être en couple avec elle. Elle était belle, elle était cultivée, elle était intelligente. A mes yeux, elle était vraiment parfaite. Je considérais que j’avais de la chance que nous nous soyons retrouvé. Ce qui m’attristais, c’était que mes souvenirs ne revenaient pas aussi vite que je l’espérais. Je souriais, elle me connaissait trop bien.
« Décidément, je ne peux rien te cacher. Non, je n’ai pas réussi et je dois bien avouer que je suis un peu contrarier par ça. »
Je la regardais venir vers moi et j’avalais un peu bruyamment ma salive. Elle était absolument magnifique et j’avais surtout envie de lui faire l’amour toute la nuit au lieu de me rendre à cette soirée avec elle. Mais comme dans toutes les professions, on ne fait pas toujours ce que l’on veut héla. Je posais mes mains sur ses hanches. Elle avait la peau tellement douce et j’adorais le parfum qu’elle dégageait. Elle m’embrassait et je soutenais son regard en souriant.
J’allais me mettre dans l’encadrement de la porte et je la regardais faire. Elle était tellement délicate dans ses gestes et elle n’avait pas besoin de grand-chose pour se mettre en valeur. Les mains dans les poches, mon regard ne la quittait pas des yeux. Je riais à on geste et je lui embrassais la main avant de me diriger vers l’ascenseur. La voiture nous attendait déjà. J’ouvrais la porte pour la faire monter et j’allais à sa suite. Je gardais sa main dans la sienne et je lui caressais le dos de cette dernière avec mon pouce.
« D’accord aucun problème. Tu penses que l’on pourra filer avant la fin ? »
Je ne pensais pas mais connaissant Wendy, elle trouverait certainement un prétexte pour pouvoir filer plus rapidement. On se montrerait donc quelques heures pour que les personnes voient que l’on était là et au revoir bonne soirée ensuite. J’étais un peu ailleurs car j’avais vraiment envie de la demander en mariage mais j’avais peur de sa réaction. J’avais élaboré un dessin chez un bijoutier car je voulais de l’unique et du sur-mesure. Rien n’était trop beau pour elle.
J’étais capable de deviner Dylan sans le moindre souci. Je lisais en lui comme dans un livre ouvert et il me rendait heureuse. J’oubliais Victor et la douleur qu’il m’avait infligée lorsque j’étais avec ce dernier. J’oubliais la souffrance de Kyle qui m’avait rendue complètement dépressive dans mon propre monde. Jamais mes enfants ne reviendront, mais je pourrais au moins vivre avec l’amour de l’homme qui était près de moi dans cette voiture. Je me sentais à l’aise avec lui comme jamais et je n’échangerais notre complicité pour rien au monde.
J’étais un peu concentrée alors qu’il me demandait si nous pourrions filer avant la fin. Je savais exactement pourquoi il voulait le faire et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à l’idée de me retrouver dans ses bras. J’aimais tant nos étreintes et nos moments ensemble. Il savait me faire briller comme personne d’autre. C’était une bonne chose dans un certain sens. La passion ne nous avait jamais quittés. Il était mon véritable amour et je le savais. J’oubliais également Peter qui avait détruit mon coeur. Dylan était en train de le reconstruire plus rapidement qu’il ne voulait le croire.
- Je te promets de ne pas nous éterniser. Je n’en ai pas envie et je n’en vois pas l’intérêt de toute façon.
Nous arrivions finalement à la réception. Je donnais nos noms avant d’entrer au bras du directeur de musée. Il me rendait tellement fière. Il était un grand homme de ce monde dans un certain sens. Il avait du flair pour les oeuvres d’art et ça lui valait un nom. Je passais de personne en personne en parlant futile avant de tourner le regard pour le voir. Nos regards se croisèrent et mes oreilles se mirent à bourdonner. Je devais sans doute avoir pâli, car j’avais l’impression de ne plus être en mesure de respirer. Je lâchais le bras de Dylan.
- Veuillez m’excuser.
Je m’éloignais rapidement en sentant que je manquais de plus en plus d’air. J’avais de la difficulté à respirer et je me sentais en panique complète. Je n’entendais plus rien à mesure que je me sauvais d’un pas rapide dans le long corridor pour me diriger vers la porte qui donnait le balcon. Je revoyais encore son visage et son sourire. Non … Il ne pouvait pas être ici. Il n’était pas là et c’était le fruit de mon imagination. Je tentais de tirer sur la poignée de porte, mais rien n’y faisait. Dans mon empressement. J’oubliais que je devais pousser. Je me sentais prise au piège.
Penthouse de Wenda Darwin, Upper East Side, Manhattan, New York City 19:46
Wenda me fit son sourire dont elle seule avait le secret. Oui, je sais, ma demande était purement égoïste car je voulais cette dernière pour moi. Mais j’en assumais pleinement les conséquences. Je me répétais, mais j’avais horreur de ce genre de soirée. Heureusement, Wenda les rendait beaucoup plus interessante. On ne tardait pas à arriver et je lui tendis la main pour l’aider à sortir de la voiture comme tout bon homme qui se respecte. Je lui tendis ensuite mon bras et nous faisions notre entrée dans la salle. Je connaissais une bonne partie des personnes qui s’y trouvaient.
Mais sans que je ne comprenne quoi que ce soit, Wenda partit comme une flèche. Qui avait-elle vu ? Est-ce que cette dernière se sentait mal ? Je n’avais pas eu le temps de comprendre. Je ne pouvais pas la laisser seule sans comprendre ce qui était en train de se passer. Je lui emboitais donc rapidement le pas. Elle était en train d’essayer d’ouvrir une porte en tirant mais il était clair qu’elle n’allait pas y arriver car il fallait la pousser. Je passais ma main devant elle et je poussais la porte qui s’ouvrit tout de suite devant elle.
« Wenda ? Mais qu’est-ce que tu as ? »
Oui, je ne l’appelais pas Wendy car les gens qui la connaissait dans ce monde ne pourrait pas comprendre pourquoi je lui changeais son prénom. J’étais inquiet, est-ce que je devais aller chercher un médecin ? Tout un tas de questions tournaient dans ma tête encore et encore. Je n’aimais pas le sentiment d’impuissance que je ressentais fasse à cette situation. Je ne l’avais jamais vu dans cet état. Ou peut-être que si, mais je ne m’en souvenais tout simplement pas pour le moment en tout cas. Elle était en panique.
Je me tenais un peu à distance pour ne pas entrer dans sa bulle. Je ne voulais pas que cette dernière se sente oppressée d’avantage. Je retirai ma veste que je gardais sur mon bras. Je voulais aller lui chercher un verre d’eau, mais je ne savais pas si je pouvais la laisser seule. J’allais donc attendre un peu de voir ce qu’elle allait me dire une fois calmée. Je ne savais pas ce qu’elle était en train de fuir, mais je ne l’avais jamais vu aussi effrayée que là. Prions pour que je ne connaisse pas le coupable...
La panique la plus complète et intense dans mon esprit alors que je tentais de sortir de cette salle en me sauvant. Je n’avais pas pensé que je pourrais retomber un jour sur cet homme. Je sentais une pression au niveau de ma poitrine. Les larmes coulaient déjà toutes seules. Dylan m’avait rejoint, mais je ne l’entendais pas vraiment. Il m’ouvrait la porte et j’allais sur le balcon. Je mettais mes mains sur mes hanches avant de me prendre la tête en tentant de prendre sur moi. Respire Wendy … Respire… Je souffrais. J’avais l’impression de le revoir encore et encore. Voir son regard dans le jardin alors qu’il me demandait d’entrer dans la maison. Quand il m’avait arraché à Dorian …
Dylan se tenait à distance. Il ne m’approchait pas alors que j’aurais bien eu besoin de ses bras pour me calmer. Je tentais de respirer avant de me tourner pour le voir. Il avait retiré son veston et le tenait à son bras. Je m’approchais immédiatement de lui et j’allais dans ses bras. Impossible pour moi de me détacher de lui. Je posais ma tête sur son torse alors que mes bras l’entouraient. Je fermais les yeux en tentant de me synchroniser sur sa respiration tellement plus calme que la mienne. J’étais totalement ailleurs. Je me sentais prise au piège. Est-ce que Kyle m’avait vu ? Est-ce qu’il m’avait reconnu ? Chose certaine, je continuais de souffrir en silence. J’entendais la porte s’ouvrir et je redressais la tête. Ce n’était pas possible non ? Kyle qui venait avec un autre homme et un verre. Je reculais vivement alors qu’il se tournait avec son sourire de gentlemen vers nous.
- Oh ! Désolé. J’ignorais qu’il y avait quelqu’un. Vous devez être Wenda Darwin. Je suis Kalen Watson. Je crois que nous devrions parler affaires lorsque … Vous allez bien, madame Darwin ?
- Je dois m’en aller. Excusez-moi …
Je fuyais encore avant d’aller appuyer vivement sur le bouton de l’ascenseur. Dépêche. Dépêche. J’appuyais encore à nouveau. J’appuyais sans arrêt. Ça n’allait pas assez vite à mon goût, alors je décidais de retirer mes talons hauts et je descendais par l’escalier de secours. Fuir cet endroit. Fuir cet homme qui m’avait tellement fait souffrir. J’espérais que Dylan allait me suivre.
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Mer 19 Mai - 16:40
