Première intrigue

Depuis déjà plusieurs semaines, Regina avait organisé une mission dans l’espoir de trouver une faille chez cette terrible reine des glaces. En effet, elle aurait un miroir rendant esclave les âmes, même celle de la plus pur d’une enfant. Cela effraya Freya, bien entendu, cela lui remémora le pouvoir de Cora. Cependant, elle sauta sur l’occasion pour aller voir cette sorcière : son odorat, son ouïe et sa force de louve en combats étant plus qu’utile.
La reine aux cheveux d’argent se porta don volontaire, pour aller dans le monde des contes : l’espoir de retourner dans le Wonderland était également là, c’était peut-être une opportunité. La petite équipe se forma alors, et dans cette dernière se trouvait Juliette, la reine blanche. Freya voyait bien ses regards toujours inquiets et peut-être de légère rancœur, ce qui est normal. Mais la reine rouge était contente d’avoir mis les choses à plat avec elle. Ils partirent donc tous ensemble, habillés très chaudement.
En allant là-bas, Freya eut la grande surprise de constater que tout était blanc, le vent lui piquait les joues, c’était terrible malgré le fait que la reine rouge était résistante aux températures extrêmes.  Elle regarda au loin et dit alors, spontanément :

« Qui diable est cette sorcière pour avoir rendue la moitié du monde des contes dans cet état ? »

C’était totalement sidérant, la moitié du monde des contes, sous cette glace, cette femme devait avoir un pouvoir absolument immense pour pouvoir faire cela… Regina remarqua qu’un petit garçon et une femme étaient là. Freya n’avait jamais vu ce petit garçon, mais voyait qui était la femme : elle était la secrétaire de Regina. Cette dernière fut plus que surprise en les voyants et fut partagée de peur et d’énervement, ce qui amusa légèrement Freya : Regina et sa secrétaire n’avaient pas l’air d’avoir de superbes relations…

Soudain, une jeune femme que Regina avait l’air de connaitre apparut, frigorifiée, Regina l’habilla plus chaudement, puis elles commencèrent à discuter. Freya resta à l’écart, regardant le paysage glacé, toujours légèrement offusqué par la puissance d’Ingrid. Cependant, une masse de glace apparut et Juliette, appelant Regina, créa un vent chaud. Freya se retourna vers Juliette, tout en restant à distance, sortant les griffes et les crocs, c’était bien entendu inutile : c’était en glace mais la reine rouge voulait se défendre, et défendre les autres, cet enfant en particulier.
Cependant, jugeant la situation inutile, Freya se ravisa et laissa faire la méchante reine et Juliette, avec les boules de flamme de la méchante reine et le vent chaud de Juliette : Freya préférait ne pas perdre de force pour quelque chose d’inutile.

Première intrigue

Quelque chose se tramait dans mon dos. Je le sentais et je n’avais qu’une envie : découvrir de quoi il s’agissait. Regina était trop fébrile, elle bougeait partout, ne restait pas à la mairie et surtout ne me donnait pratiquement plus de travail. Oui, c’est à ce moment-là que je me suis dit qu’elle essayait une fois de plus de m’évincer. Ce devait sans doute encore être à propos des réfugiés, tout le monde ne parlait que d’eux à Storybrooke, au moins ça me faisait des vacances. Mais j’avais aussi entendu Juliette parlait « d’expédition » au téléphone, jamais je n’aurais pu croire qu’une colocataire puisse être si utile, sans compter le fait qu’elle était plutôt sympa. J’avais donc plus ou moins espionner Juliette tout au long de la semaine et enfin il se passait quelque chose. Elle s’était rendue dans un endroit un peu isolé de la ville où il y avait un gigantesque plant de haricot. J’écarquillai les yeux en me demandant comment cela pouvait être possible. Une joyeuse équipe, enfin aussi joyeuse que possible en sachant que l’on comptait Regina parmi ses membres, se mit à grimper le long du plant qui grimpait au-dessus des nuages. Je n’eus pas le temps de me poser plus de questions et me mis à grimper à mon tour.

En haut, le décor était totalement différent, comme dans un autre monde. Je vis un enfant qui se tenait juste à côté de moi, mais surtout le regard de Regina prête à me fusiller sur place. N’empêche que ça ne m’avait pas échappée qu’une des femmes avait parlé de sorcière et de monde des contes. Alors soit elle est complètement timbrée, soit j’étais enfin sur la bonne piste. Tout était blanc autour de nous et il n’y avait absolument rien à des kilomètres à la ronde. Une angoisse, quoique l’endroit idéale pour une bataille de boules de neige géante.

Je m’approchais de Juliette, je ne savais pas trop si elle était énervée comme Regina ou inquiète, ou peut-être un mix des deux. En tous les cas, heureusement que le gosse, Roland il me semble, était aussi venu, tout le monde semblait inquiet pour sa sécurité et j’avais un peu réussi à me faire oublier. La marche était rapide et j’avais du mal à suivre ma colocataire, une fois calé sur son pas, je lui murmurais :

- Pourquoi ? On est où ? La fille devant à parler de sorcière et monde des contes, qu’est-ce qu’elle voulait dire ?

On rejoignit une autre femme, mais qu’est-ce qu’elle faisait là toute seule ? Ariel ? Genre comme dans la petite sirène ? Je souris en baissant la tête. Cependant mon sourire fut de courte durée, une espèce de bonhomme de neige fois dix venait de nous tomber dessus. Je hurlai avant de partir dans un coin sans personne. Ça sentait le bon plan cette histoire ! Regina et un asiatique se mirent à lancer des boules de feu pendant que Juliette balançait une espèce de vent. J’ouvris la bouche à m’en décrocher la mâchoire. Vraiment ? Est-ce que c’était vraiment vrai ? Ils semblaient plutôt en mauvaise posture et la femme de tout à l’heure se changea en loup. Je la regardai avec les yeux écarquillés. Mais c’était quoi ce bordel ? Je ne savais pas trop quoi faire. Il semblait plutôt évident que je ne faisais pas le poids face à ce monstre. Pourtant, un élan de courage, ou de très grande stupidité, me poussa à enlever ma chaussure et à la lui lancer balancer dessus.

- Eh ! L’esquimaux sur patte par ici !

Ok, s’il commence à me courser, j’aurais plutôt intérêt à courir vite et Regina à se bouger pour le défoncer.

Première intrigue

Voilà presque un mois que Petit Jean avait rejoint les rangs des soldats suivant les ordres d'Ingrid. Presque un mois qu'il était victime, sans en avoir conscience, du sortilège des éclats. De son point de vue, ces semaines écoulées correspondaient plutôt au moment où il avait ouvert les yeux, ou ELLE lui avait ouvert les yeux.

Durant ce temps, il avait combattu, parfois tuer, à regret, mais c'était une guerre, les morts étaient nécessaires dans une guerre. Les vraies victoires étaient lorsqu'un ennemi se rendait et découvrait que la reine des glaces était dans son droit. Quand cela arrivait, Petit Jean retrouvait l'espoir que tout ceci prendrait bientôt fin. Puis il y avait les nouvelles un peu moins réjouissantes, comme les rumeurs disant que certains habitants avaient fui grâce à l'aide d'un Chapelier. Cela ne semblait pas avoir beaucoup de sens, mais les faits étaient difficiles discutables puisque certains nids de rebelles s'était retrouvé vide du jour au lendemain. Que son ancien chef et ami, Robin des bois, comptait parmi les fuyards fut un coup dur, mais, d'une certaine façon, cela renforça la loyauté de Petit Jean envers Ingrid, elle qui l'avait réconforté en lui apprenant cette nouvelle.

Aujourd'hui, il se trouvait loin des champs de bataille. Sa reine lui avait confié la mission de protéger son miroir. Une mission de confiance. Du moins, c'est ainsi qu'il la voyait, jusqu'au moment où il apprit que sa reine avait également engagé des mercenaires pour le seconder dans cette tâche. Des mercenaires foulant le sol du château de glace ? Pire, un de ceux-ci était un pirate de la pire espèce.

Le soldat fit sa ronde en essayant de camoufler au mieux le fait qu'il désapprouvait cette idée. Oh, il ne remettait pas en doute les ordres de sa reine. Elle devait avoir une raison d'agir ainsi. Petit Jean estimait qu'il y avait assez de gardes, de piège ou de créature de glace pour assurer la sécurité du miroir, mais il pouvait comprendre qu'une précaution supplémentaire pouvait être mise, étant donné l'importance de l'objet magique sous leurs gardes.

Ce qui ne l'empêchait pas d'exprimer sa réticence à devoir potentiellement combattre avec un... Pirate ! D'ailleurs, lorsqu'il croisa Crochet durant sa ronde, il ne put s'empêcher de lui dire sur un ton bourru : "Hé, le pirate. J'espère qu'on t'a suffisamment payé pour que tu ne tournes pas les talons à la première difficulté." Dit-il en s'approchant du capitaine Crochet. "Je te préviens, s'il arrive quoi que se soit au miroir de ma reine parce que tu n'as pas fait ton travail, tu le regretteras." Prévint-il avec détermination en tapotant d'un doigt menaçant le torse de son interlocuteur.

Il était loin d'imaginer qu'un petit groupe tentait de pénétrer à l'intérieur du château et avait déjà rencontré un 'comité d'accueil'.

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Première intrigue

L'expédition était donc composée d'un petit groupe de volontaires bien décidés à explorer les lieux avant de prendre la pleine mesure du danger à venir. Mâchoires serrées et arc sur l'épaule, Robin observait avec attention, se rappelant aux mauvais souvenirs de sa dernière confrontation avec son meilleur ami qu'il n'avait eu d'autre choix que t'abandonner pour sauver tous les autres. Il était à cran, mais il tâchait de ne rien laisser paraître. Par chance, parmi les visages, des familiers, des personnes envers lesquelles Robin avait de l'affection, en l'occurrence Juliette. Puis il y en avait d'autre pour qui il nourrissait certes moins d'affections, mais qu'il commençait néanmoins à « considérer » à savoir Mushu qui lui avait sauvé un rendez-vous. Emma Swan, le shérif de la ville, était-elle aussi de la partie. Une personne de confiance, malgré les quelques altercations passées avec Regina. Puis il y avait des visages un peu moins familiers tels que celui de Freya, mais l'heure n'étant pas aux présentations, le petit groupe vêtu en conséquence, se retrouva dès lors dans le désert de glace. Et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant deux membres supplémentaires venus se greffer à l'expédition. D'une part Louise, la secrétaire de Madame le Maire, mais surtout Roland, le fils du voleur.

« -Roland ?! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Bon sang, je t'avais demandé de rester avec Ruby ! » la voix de Robin trahissait son appréhension et sa colère. Par chance, les femmes du groupe, venu à la rescousse du petit archer, rassurèrent le papa aussi tendu que la corde de son arc. « - Il ne devrait pas ici ! » A pauvre Robin si tu savais. Mais plus le temps des remontrances, il faillait avancer. Robin continuait à prendre sur lui, mais voilà que son passé le rappela à l'ordre. Petit Jean occupait dès lors toutes ses pensées. Il lui était redevable, tellement qu'il ne pouvait se résoudre à lui tourner à nouveau le dos. Et tant pis pour les conséquences, cette fois l'archer, plus coupable que jamais, était prêt à se battre pour ramener son meilleur ami à la raison et le sauver de cette terrible malédiction. Un détail qu'il avait délibérément omis de toutes conversations et ce même avec Regina qui usait à présent de sa magie pour aider une jeune sirène étrangement familière aux yeux du voleur qui laissa malgré tout le soin aux jeunes femmes de s'occuper de la nouvelle arrivante. Quelque chose semblait avoir happé son attention. « -Roland tu restes derrière nous ! Est-ce clair ? » Pas le temps pour de la pédagogie, une masse de glace fit alors son apparition rendant le périple plus exaltant certes, mais plus dangereux encore avec un enfant et une humaine découvrant une réalité à mille lieux de la sienne.

Juliette, Regina et même Mushu furent les « flammèches » d'un jour, une tentative malheureusement pas couverte du succès escompté. Ce fut au tour de Louise de tenter « une attaque » en lançant sa chaussure sur le bonhomme de neige géant qui hurla à plein poumon. « -Il a mauvais caractère le bougre ! On doit avancer, je me propose de le ralentir. » L'archer délesta, sans certitudes, deux flèches de son carquois. « -Regina flambe la pointe ! » Puis il visa l'endroit où devait se trouvait le cœur toujours sans grande certitude.

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