Toute cette histoire  c’était passé en un rien de temps, moins de 24h c’était déroulé je crois depuis que mon père, Zeus, m’avait annoncé ma nouvelle grande mission : partir dans un nouveau monde. Il m’avait juste laissé un peu de temps pour me préparer, me reposer et dire au revoir à Megara. Je ne savais pas quoi pensé de cette tâche qu’il m’avait confié… D’une part j’étais très excité et enthousiaste de découvrir ce nouveau monde. Et puis si Zeus me le demandais à moi, c’est qu’il avait confiance en moi et en ma réussite ! Mais d’un autre côté j’étais tout de même un peu inquiet de ce que j’y trouverais… Il y avait toujours un risque que je ne puisse jamais revenir…

Il y avait une autre chose qui me troublait aussi… Forcément, vu l’originalité de cette mission, je m’étais montré plutôt curieux et avait posé plusieurs question, mais étonnement il n’avait presque pas de réponde à m’apporter, ce qui était différent de ces habitudes… Les seuls informations que j’avais c’était donc de retrouver Hadès et sa fille, et de les ramener ici tout en m’efforçant d’être le plus discret possible. Mais je n’avais aucune information sur où les trouver ni comment…  Mais bon je lui faisait confiance. Je n’avais pas encore eut vraiment le temps de réfléchir à un plan, j’allais de voir faire comme je le fait si souvent, improviser !

J’avais donc du me rendre jusqu’au porte de l’Olympe, lieu d’où je partirais donc, Megara avait tenu à m’accompagné jusque là. Zeus se tenait près des portes, me faisant qu’il était temps d’y aller. Megara me regarda alors avec inquiétude et je la prenais alors dans mes bras.

-Ne t’en fait pas… Tu me connais je m’en sors toujours, je suis un héros tout de même ! Dis-je pour essayer de détendre un peu l’atmosphère mais en vain. Tu verras, je serais revenu plus vite que tu ne le pense, ça ne devrait pas me prendre trop de temps… Dis-je cette fois pour tenter de la rassurer
.
Elle afficha alors un maigre sourire et je l’embrasse donc une dernière fois avant de partir. Je me dégageai doucement de son étreinte avant de me diriger vers mon père. Ce dernier me rappela une dernière fois le peu d’information qu’il m’avait donné afin que je n’oublie pas. Je ne savais pas vraiment comment j’allais me rendre dans ce nouveau monde, mais j’eut rapidement la réponse à ma question lorsque je vit Zeus ouvrir une sorte de portail juste devant nous, je fus tout de même surpris je n’avais jamais rien vu de tel, un passage entre deux monde. Il me souhaita bonne chance et m’invita à entrer dans le portail. Je jetais alors un dernier regard vers Megara qui était au loin. Je pris ensuite une inspiration, dégainai au cas où mon glaive et mon bouclier, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber en arrivant…  Je m’avançais donc vers le portail et le traversa…

La première chose que je senti c’était la différence de température, il faisait plus froid ici, et j’étais assez peu vêtu ! Je remarquai ensuite que la nuit était tombée, qu’il avait pour seule lumière la lune… Je regardai dernière moi et vis le portail disparaitre sous mes yeux. Bon bah voila… on y est… et il n’y avait pas de chemin de retour ! Je commençais à m’avancer doucement, je remarquai des arbres autour de moi, puis je remarquai également que j’étais sur un pont. J’avançais encore de quelques pas et vit un panneau sur lequel était inscrit « Bienvenu à StoryBrooke ».

-Bon… bah au moins je suis au bon endroit ! Mais où précisément…

Je décidais donc de suivre cette route, logiquement, elle devrait me rendre à cette ville, si ce monde fonctionne de la même manière. Je marchais donc en restant sur mes gardes, et au bout d’un petit moment de marche tout de même, je commençai à apercevoir de la lumière qui devait certainement venir des feux de la ville. Je décidais de couper par un petit chemin de terre qui semblait être un chemin plus court pour atteindre la ville. Soudainement, j’entendis un bruit venir de plus loin en face, je me cachais alors derrière un arbre. Je retenais mon souffle pour être le plus silencieux possible, je ne savais quel genre d’affreuse bête rodait dans ces bois ! J’entendis le bruit se rapprocher… des bruits de petite branche qui cassait, de feuilles retournées, quelqu’un ou quelque chose marchait vers ici… Que devais-je faire ? Rester caché, ou bien attaqué ? La tension montait en même temps que ces bruits de pas ! J’apercevais également un genre de faisceaux lumineux, d’où cela pouvait-il bien venir ? Lorsque les bruits de pas furent tout proches, je bondissais d’un seul coup de ma cachette en poussant un cri pour effrayer mon adversaire et tout en brandissant mon glaive et en me protégeant avec mon bouclier !

-AAAH qu’importe quel genre de créature vous êtes, vous trépasserez sous la puissance de mon… AAH ! Dis-en étant soudainement aveuglé par une forte lumière. Quelle est cette sorcellerie !!

Je tentais de me protéger de cette lumière avec mon bouclier, je ne voyais rien, j’entendis seulement l’autre chose ou personne, pousser également un cri !

La recherche. Bientôt j’allais devenir membre du cabinet du shérif, associée avec Emma et spécialisé dans la recherche de personne et ou de bien. Ces pensées me distrayaient, cela m’amusait en quelques sorte. La nuit était en train de tomber sur la ville, et moi j’étais toujours en train de chercher l’ours en peluche de Roland. J’étais venue le chercher à la sortie de l’école et comme toujours nous avions joué ensemble avant que je ne le ramène à son père. Cette fois ci, Roland avait voulu jouer au grand méchant loup dans la forêt et c’est donc ce que nous avions fait, puis ce fit le tour du cache-cache et comme souvent je m’étais prêtée au jeu. Malheureusement, pendant une de nos activités ce dernier avait perdu son ours en peluche. Ce même jouet qu’il avait pour habitude de trimballer partout où il allait. Pour son âge cette attitude n’avait rien d’étonnant, mais même s’il m’avait assurer que ce n’était pas grave, je savais que son ami lui manquait. Ses yeux s’étaient emplis de larme lorsqu’il s’était aperçu de la disparition de son ours. Naturellement, Roland avait fini par déterminer qu’il était un grand garçon et qu’il n’avait plus besoin de son ours, mais c’était un mensonge. J’étais intimement persuadée qu’il avait dû en emprunter un à Henry pour tenter de s’endormir ce soir. Cette pensée me rendait malade. C’était pour retrouver cette fameuse peluche que je m’étais retrouvée à crapahuter dans les bois, armée d’une lampe de poche que j’avais voler à Louise pour l’occasion. J’avais toujours un peu de mal à comprendre comment elle fonctionnait, mais la n’était pas la question, j’aurais tout le loisir de demander à Robin ou encore à Belle comment ce drôle d’objet fonctionnait quand je les verrais.

Alors que j’approchais des limites de la ville toujours sans la moindre trace de monsieur ours, je me retrouvais face à un homme faiblement vêtue, armée d’un bouclier et d’un glaive qui sortait de dieu sait où en poussant un hurlement bestiale vers ma position. Laissant échapper un cri de surprise, je brandissais ma lampe de poche vers lui, pendant que ce dernier profanait des menaces de mort à mon égard. Automatiquement, je sentais les éléments se rallier à ma cause en une bourrasque de vent tandis que je répondais en gardant mon regard bien encrée sur son glaive :

« Vous sortez d’où vous ? »

Jugeant son accoutrement, je songeais qu’il devait certainement venir de notre monde, une contrée bien lointaine à la mienne c’était certain. Baissant ma lampe de poche afin de cesser de lui brandir cette dernière dans les yeux j’ajoutais :

«  Il n’y a pas de magie la dedans, juste de la science, mais ne me demandez pas comment cela fonctionne je n’en sais rien ! »

Expliquais-je avant de demander :

« Qui êtes-vous ? »

sa tenue :