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 [FB] Tu tombes à pique!

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Message# Sujet: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Dim 16 Juil - 20:21

A savior who falls at a peak
Anne Bonny & Rozen March

Voilà déjà deux mois que tu parcours cette nouvelle contrée, tu as perdu tes repères, mais tu tiens bon la barre. Tu as un but, et tu es décidée à le réaliser. Retrouver la suite de la collection de livres qui te permettra de mettre un terme et une réalisation finale des travaux de ton défunt père. Tu as arpenté la forêt en suivant les courants de voyageurs. Tu te poses les soirs dans les auberges et tavernes qui parcourent ton chemin, il faut dire que tes maigres économies ne t'on aidé que les premières semaines de ton périple. Tu as alors eu l’idée d’user de ton instrument chéri, Oscar pour illusionner les gérants et les clients afin de manger et loger à l’œil. Pour certains, c’est l’illusion parfaite, une bonne publicité et un émerveillement pour les yeux. Mais pour d’autre s'est vu d’un mauvais œil, la magie qu’ils voient est de mauvais augure. Comme d’habitude, tu ne contrôles pas ce que les gens peuvent voir dans tes illusions, seul l’imaginaire de ces personnes touchées par tes particules magiques sont maîtres de leurs visions. Et comme toujours, c’est quitte ou double, blanc ou noir…

Cela fait déjà deux jours que tu campe dans cette taverne ou transite beaucoup de voyageurs et d’aventuriers. Tu ne t’intéresses pas trop au mouvement qui se passe ici, ce qui t’intéresse, c’est d’avoir des indices sur le lieu où tu pourras trouver cette collection de livres précieux. Premier soir, tu uses de ton violon pour entourlouper le gérant et les clients et manger à t’en déchirer le ventre, subrepticement, tu t’es accaparé une chambre libre sans qu’il ne le sache. Le lendemain sous l’étonnement du gérant, tu lui rappel que tu avais payé, et le souvenir inventé que tu lui as offert la veille grâce à Oscar le fait douter, mais il laisse passer pour ce jour. Tu ressens quand même sa méfiance à ton égard. Mais tu laisses couler, il s’apaisera peu être ce soir lors de ta prochaine représentation publique. Bizarrement tu prends goût à ce pseudo vole non anticiper. Tu prends de l’assurance dans tes actions alors que la toute première fois tu claquais des dents à l’idée que cela se retourne contre toi. Mais à avoir trop d’assurance cela peut t’être dangereux pour toi et surtout ta survie dans ces lieux. Mais comme toujours tu ne penses pas à tout cela au moment T de ton entourloupe. Le gérant vient de nouveau te voir pour payer ton repas et renouveler la chambre si tu le désires. Avec un grand sourire, exactement comme hier, tu lui réponds avec une voix mielleuse « avec joie tavernier, mais laissez moi vous offrir un petit spectacle à vous et vos clients en remerciement de votre délicieuse cuisine et votre hospitalité » haussant les épaules celui-ci ne voit pas directement le mal dans ce geste.

C’est alors qu’en montant sur la table, tu fais une référence bien courbée à toute la clientèle « Bonsoir mesdames et messieurs ! Je vais avoir la joie de vous jouer un petit air de part chez moi, je ne vous direz qu’une chose, fermez les yeux et laissez vous emporter par la musique » souriante ton attitude extravertie et excentrique en fait sourire plus d’un, c’est alors que tu empoignes Oscar et le portes à ton épaule pour commencer les premières notes de musique. Tu portes ce je ne sais quoi typique de Wonderland qui rassure les gens qui t’adressent un regard. Ta bouille est loin d’attirer l’effroi chez les autres, alors autant en profiter. La musique commence à s’intensifier et c’est à ce moment-là, a force de frottement qu’Oscar libère sa magie chimique. Les particules s’envolent dans la pièce close et restreinte, les gens affichent un sourire béat sur leur visage, le tavernier commence à goûter à ton enchantement envoutant, tu ne sais pas bien ce qu’ils peuvent voir mais une chose est sure, cela les rend aussi gaga que des hommes fou d’amour ou des fou tout court. Si une personne rentre à ce moment précis il se demanderait ce qu’il se passe ici en voyant des personnes parler à un poteau, ou alors embrasser un balai. Le Tavernier lui pleure toutes les larmes de son corps en parlant à sa cruche, tu es très au courant que les souvenirs et illusions que tu génères ne sont pas toutes roses et pétillants.

Tout dépend de l’état d’esprit de la personne qui reçoit tes particules. L’effervescence à son sommé, tu décides de laisser la pièce dans son délire et t’éclipser en piquant une clé de chambre. Tu choisis bien celle qui est le plus éloignée pour ne pas être repérée par un quelconque bruit que tu pourrais faire. Commençant à monter tu es jouissive de ton coup pleinement mené et gagnante. Mais en arrivant au premier pallié de l’établissement, tu te retrouves nez à nez avec la femme du propriétaire. « Bonsoir…. » Tu la joues comme si tout allait bien, mais en la voyant descendre, tu toussotes et la regardes « faite attention, je ne sais pas ce qu’il se passe en bas, mais ils semblent tous ….. Envoûtes par l’alcool » la saluant tu te figes en l’entendant rire « Mon Kevin ne boit plus depuis des années, cela m’étonnerait franchement s’il en faisait partie » tu clignes des yeux espérant ne pas mettre le feu aux poudres en attisant la curiosité de sa femme sur toi. Hier tout allait bien, elle n’était pas là, ce soir elle n’a pas été touchée par la magie chimique de ton instrument. Espérons qu’elle ne fasse pas le remplacement. Te faufilant dans la dernière chambre possible, tu inspires commençant à ressentir un certain petit stresse face à la femme.

Évidemment, c’est trop beau pour durer, une fois ça va, deux fois gare à toi ! Et c’est ainsi que tu en découvres l’amère réalité. Vers minuit alors que tu t’étais bien mise au chaud dans ce lit douillet tu te fais réveiller par un fracas sans nom de la porte de ta chambre qui se fait littéralement défoncer par le propriétaire « je t’ai trouvée sale sorcière…. !!! » Choquée, tu ne sais pas vraiment où tu te trouves et te fais fermement amener en bas en te trainant pratiquement par le bras. La colère se sent à mille lieux venant de lui. « Oui c’est elle qui m'a prévenue ! » Écarquillant les yeux tu vois une véritable cours d’honneur pour toi en chemise de nuit ….Très élégant soit dite en passant. Tenant la jupe de ta chemise par pudeur tu regardes tous ses regards accusateurs sur toi. C’est ton procès en petit comité tu ne prends pas dix ans pour le comprendre. « Elle nous a envoutée avec son instrument ! » Ou alors « C’est surement un sbire de la méchante reine » hum…Non, tu n’as rien avoir avec leurs histoires de reine maléfique et princesse rescapée tu es juste de passage, mais tu ne peux pas ouvrir la bouche que tu reçois une violente gifle de la part de la femme du gérant. C’était le geste de trop, tu ne tolères pas qu’on lève la main sur toi, avec ou sans tort de ta part. Sans te contenir tu approches vivement et lui rends sa gifle en un furieux coup de tête frontale « j’autorise personne à me toucher c’est clair !! J’ai tué personne que je sache, j’ai juste abusé de mon violon pour avoir à manger un endroit pour dormir ! J’ai rien avoir avec vos histoires locales j’appartiens à aucun clan ni groupe …..Et je suis PAS une sorcière bande de pecnot ! »

Oui …. Quand on ne réfléchit pas avant de parler ça peu causer plus de tords que l’on pense lorsque l’on déverse des mots par impulsion. Malheureusement tes mots comme ton geste n’a fait qu’engendrer la haine de ce tavernier. Tu as levé la main sur sa femme chérie et tu ne l'as pas ratée au vu du sang qui s’écoule de son nez. Tu comprends une fois de plus que tu vas te recevoir la leçon de ta vie vue le regard noir qu’il te lance…. « On se calme….Elle m'a frappé sans raison j’ai juste répondu ! » Quand on est impulsive et irréfléchie on se met dans des situations désastreuses, et malgré cela tu ne le comprends toujours pas.
electric bird.

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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Dim 16 Juil - 22:15

Tu tombes à piques !
Feat Rozen D. March & Billy N. O’Brien

Carénage du Revenge ! ça allait prendre un certain temps… Nous avions vogué pendant plusieurs mois sans prendre le temps d’entretenir la coque du navire, elle était vraiment dans un sale état. Devoir rester aussi longtemps à terre me rendait nerveuse, qui savait si quelqu’un n’allait pas découvrir ma véritable identité et mon véritable métier. Adam Bonny était peut être un commerçant de tissus honnête, mais ce n’était pas le cas d’Anne Bonny, elle, elle était une pirate. Je priais pour ne pas rencontrer de connaissances que j’aurais déjà abordées ; ça m’aurait mise dans une situation quelque peu compromettante. Mais si mes souvenirs étaient bons, je ne m’étais pas aventurée par ici depuis un certain moment déjà. Par conséquent, je ne devrais pas m’attirer trop d’ennuis.

Pour occuper mon temps pendant que mon bateau se refaisait une beauté, je me baladais dans la ville portuaire. C’était un lieu bien ennuyeux, il n’y avait rien à y faire. La seule occupation plaisante que je pouvais trouver, c’était d’aller siroter un verre de rhum dans la taverne. Hm… Il était encore un peu tôt pour aller boire. Je haussais les épaules et continuais mon petit bonhomme de chemin à la recherche d’une occupation. Même en parcourant la ville en long et en large, je ne trouvais rien à faire. C’était hallucinant ! Comment une ville pouvait être aussi terne, sans vie, ennuyeuse ?

Ce fut dans un long soupir que je retournais vers le Revenge. De loin, dans le noir, et avec un peu de brume, la coque avait l’air d’être en meilleur état, mais de près en pleine lumière du jour, c’était toujours un carnage. Mon pauvre bâtiment, que t’avais-je donc fait ? J’espérais que les hommes allaient vite me le remettre à flot ! Heureusement qu’on n’avait pas attendu plus longtemps pour nous arrêter, on aurait fini par couler sinon.

N’ayant rien d’autre à faire, je me mis moi aussi au travail. Caréner était une tâche physique, longue et laborieuse. Mes hommes, qui savaient que j’étais une femme, cherchaient parfois à me préserver de cette besogne. Cependant, c’était souvent eux qui avaient besoin de s’arrêter pour se remettre de l’effort, je tenais toujours bon et ne montrais aucune faiblesse physique. Il était hors de questions que je me montre plus faible que mes matelots. J’étais leur capitaine, et c’était à moi de les élever vers le triomphe et la gloire, c’était sur moi qu’ils pouvaient se reposer lors des moments difficiles. Je devais me montrer aussi forte qu’eux, voire plus forte encore ! Ce n’était pas toujours aisé, mais j’avais été élevé à la dure, pour être la meilleure. Et Jack, malgré sa gentillesse, ne m’avait jamais laissée chaumer, il m’avait toujours fait faire la même tâche que ses hommes. La seule chose, c’était qu’il avait été plus attentionné envers moi.

La journée fut longue et fatigante, nous avions bien avancé dans le carénage. J’étais fière mon équipage et de moi-même. Je leur laissais donc quartier libre pour la soirée, nous reprendrions le travail le lendemain. Avant de me rendre à la taverne que j’avais repérée plus tôt, je retournais voir mes cartes pour étudier l’itinéraire que nous allions utiliser lors de notre prochain voyage. De nombreux galions étaient en mer en ce moment, il devait y avoir un mariage princier en préparation, ou quelque chose comme ça. Quoiqu’il en soit, c’était très bon pour les affaires ! Plein de trésors à piller, plein de pièces d’or et d’objets précieux à dérobés. Tout était parfait pour que nous passions un bon mois ! Je m’applaudissais moi-même devant la réussite de mon itinéraire tracé, je m’autorisais aussi une soirée quartier libre.

Même s’il était tard, il y avait encore un bouquant pas possible dans la taverne. Tout le monde avait l’air d’avoir bu trois bouteilles de trop… Mon dieu, quel spectacle. Malheureusement il n’y avait pas d’autre lieu pour boire un verre. Je m’assis au fond de la salle et attrapais une bouteille quasi pleine en passant, son propriétaire n’avait pas l’air d’avoir besoin de ce rhum, il était déjà bien éméché. Si j’avais su, je n’aurais pas pris la peine de me costumer en homme, personne n’aurait remarqué la présence d’une capitaine femme. Enfin, ce n’était pas grave… Et finalement, le calme revint petit à petit, tout le monde semblait avoir repris ses esprits, comme s’ils avaient tous été victime d’un mauvais sort. Hm… Etrange. Mais ça ne me concernait pas, ce n’était pas mon problème. Je retournais à ma bouteille et finit par me mettre à l’aise.

Je m’étais endormie. Mon chapeau était baissé sur mes yeux, j’avais les jambes croisées sur la table. Et bien, ils étaient plutôt sympathiques de ma laisser m’étendre ainsi. Tant mieux. J’ouvris un œil en entendant un énorme raffut… Toute la salle entourait quelque chose, ou quelqu’un. J’écoutais d’une oreille attentive ce qui se passait. Des accusations de sorcellerie, une servante de la Méchante Reine. Il y avait aussi une odeur de sang. Et bien évidemment, la victime se défendait, et elle se défendait plutôt bien, elle avait l’air drôle. Ça commençait à aller loin, et la demoiselle semblait bien embêtée… Allez Anne, fais donc une bonne action avant d’aller te coucher, sauve la demoiselle en détresse. Pourquoi pas après tout ? Je m’étais ennuyée toute la journée, un peu d’action ne me ferait pas de mal. Je pris mon pistolet, et tirait dans le plafond en espérant que personne n’était couché au dessus. Tous les yeux se tournèrent vers moi, et je pointais mon arme vers le propriétaire de la taverne sans bouger de ma place.

- Si monsieur ne veut pas laisser la demoiselle tranquille, je fais exploser le peu de cervelle qu’il a dans son crâne. Et madame n’aura alors plus que ses yeux pour pleurer sur le corps de son défunt mari. J’essayais de prendre ma voix grave d’Adam Bonny.

J’entendis des protestations et me levais pour lancer un regard noir à toute l’assistance. Je vins arracher la jeune femme des griffes de son agresseur et la gardais contre moi.

- Cette demoiselle est avec moi, je venais justement la chercher. J’attendais qu’elle se réveille pour la ramener sur mon navire. Si quiconque à un problème avec elle, il aura à faire à moi, la  capitaine Anne Bonny, capitaine du Revenge… Oui, oui, Anne Bonny... Vous savez ce que ça veut dire ? Tiens, voila de quoi payer ce qu’elle te doit.Je balançais quelques pièces à tavernier et me tournais vers l’inconnue. Je vois que tu as fait une grosse sieste… On rentre maintenant.
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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Lun 17 Juil - 11:36

A savior who falls at a peak
Anne Bonny & Rozen March

Tu te figes de tout ton corps en entendant le coup de feu. Quoi maintenant tu vas mourir d’une balle dans la tête, tu sais que tu mourrais jeune. Mais pas aussi tôt quoi ! Tu cherches du regard d’où vient le bruit avant d’entendre une femme interpeller toute l’assembler. Le monde s’arrête de tourner. Un femme oui, vu ses habits pas de premier rang, et vu la bouteille de rhum à la main pas de première fraîcheur. Par la plus heureuse des chances de cocu, elle s’interpose entre la foule meurtrière et toi qu’on veut mener au bûcher des sbires de cette fameuse reine. Tu pousses alors les gens pour avoir un minimum d’espace pour respirer et les foudroie du regard. Tu grognes encore mais la « sauveuse » s’empare littéralement de toi pour te garder contre elle. Tu restes quelque peu surprise de ce geste. Mais n’en dis rien, au moins là ils ne cherchent pas à t’écorcher vive. Un capitaine, tu l’aurais vu à dix lieux. Une pirate en chair et en os ! Et qui plus est, prenant ta défense ! Une certaine fierté te couvre. Tu souris en coin prenant son aide à pleine main. Mais celle-ci débordée par son sauvetage cherche à te faire sortir. Mais tu ne peux pas, tu lâches son emprise et repars vers l’intérieur. « Je ne pars pas sans mon violon » tu ne quittes jamais Oscar à n’importer quelles fins. La femme du propriétaire se fixe devant toi avec Oscar dans les mains. Rien qu’a l’idée qu’une pouilleuse pareille ose le toucher ton sang ne fait qu’un tour. « Rends-moi ce violon…. »

Ta voix n’a plus rien de rigolo, de marrant ou de cocasse. Tu es froide, hautaine et grassement remontée. Qu’on te touche, c’est un fait, mais qu’on ne pose pas ses mains sales sur Oscar. Tu approches vivement et la fixes, ce regard que tu ne montres quand contexte de dernier retranchement. Tu n’aimes pas laisser ta violence prendre le dessus mais s’il le faut tu la déverseras sur cette femme. « Je ne te le répéterais pas……. » Celle-ci commence à sourire en prenant ton ami de la plus outrageante des façons sans aucune délicatesse, sans aucun respect pour l’instrument. « Après tout ce que tu as fait ici, on a le droit de brûler ce truc…. Au moins on est sûre que tu ne ferras de mal à personne d’autre ! » Tu n’as rien entendu mis a part le mot « brûler » ton regard s’obscurcit et tu ne réfléchis plus, tes gestes prennent le dessus sur tes pensés Tu ne réponds plus qu’à tes pulsions, et pas les plus agréables. Ta jambe part toute seule vers l’estomac de cette femme et lui assène un violent coup pour la frapper contre la table la plus proche. Elle n’en prend pas un second pour déjà être au sol inconscient.

« T'as cherché la merde …Ne viens pas pleurer maintenant ! »
Tu approches pour prendre ton violon comme la plus délicate des choses de ce monde. Oscar est tout pour toi. Et personne n’aura le droit de le toucher mis a part toi. Évidement son mari ne reste pas les bras croisé, voyant sa femme se faire battre aussi facilement il d’approche comme un ours mal léché pour terminer le travail sur toi, mais le plateau en bois qui sert à couper les viandes et charcuteries sera plus rapide que lui et son poing filant. Ne demandant pas ton reste tu t’en sers comme une arme et le frapper en plein visage, pour finir par s’occuper de son service trois pièces avec un bon coup de genou. Inspirant tu les regardes tous avant de passer au-dessus des deux amants en grande enjambées pour rejoindre le capitaine Anne Bonny. Si tu ne te trompes pas de nom.

« C’est bon. On se tire, sinon je vais me faire découper en morceaux. »
Tu suis les pas de cette femme un peu silencieuse avant de finir pas te détendre Oscar contre toi comme un doudou. Etant en pyjama, chaussure heureusement, tu as laissés toutes tes affaires là bas. Heureusement que ce ne sont que des vêtements, le plus important était dans tes bras. Mais son étui pour le protéger était resté dans l’auberge. « Merci au fait…. Je ne sais pas pourquoi tu t’es interposé mais merci en tout cas » tu la regardes avec des yeux de chat presque. Avant de redescendre sur terre. « Par contre je t’arrête tout de suite je ne suis pas pleine d’or, je ne peux pas payer ton aide, tu ne vas pas me faire le coup de la planche ou me forcer à servir sur ton bateau maudit ? » Un large frisson s’empare de toi, en petite tenue s'est compliqué d’affronter le froid de la nuit. « J’ai froid madame la pirate…. J’ai laissé tous mes vêtements à l’auberge. »
electric bird.

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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Lun 17 Juil - 14:51

Tu tombes à piques !
Feat Rozen D. March & Billy N. O’Brien

Aidez les autres. Vous parlez d’une idée brillante ! Je voulais bien essayer de sauver la peau de la jeune femme, mais si elle cherchait les ennuis aussi, je ne pouvais rien y faire. Et puis, pour l’aider, j’avais quand même fait éclater mon identité au grand jour ! Elle pourrait me remercier d’une autre façon ! Elle n’était pas obligée de faire un autre scandale… Toute une histoire pour un violon, elle pouvait en avoir plein d’autres ! Pourquoi vouloir récupérer celui là tout prix ? La sauver, je voulais bien, mais pas au prix de ma propre vie !

Levant les yeux au ciel, je la regardais faire en soupirant. Elle avait peut être du caractère, mais là, c’était surtout de la stupidité pure. J’aurais pu aller récupérer son violon discrètement plus tard, elle n’était pas obligée de faire toute cette histoire. Je m’accoudais au bar et attendis qu’elle ait terminé de s’attirer les foudres de tout le monde. J’écoutais ce qui se passait et regardais ce qui se passait du coin de l’oeil, prête à intervenir si ça allait vraiment trop loin.

- Allez, rendez le violon à la demoiselle, qu’on n’en parle plus…

Apparemment, madame la tavernière n’était pas de mon avis, elle voulait mettre le violon au feu. Je n’étais pas sûr que la demoiselle soit d’accord avec elle. Eh bah ! Quel coup de pied, elle avait plus de force qu’elle en avait l’air. Soudain, je vis le tavernier approcher, je n’eus le temps de pointer mon pistolet sur lui que l’inconnue lui fit comprendre qu’elle était quelque peu… Désappointée et fâchée.

- Oui… C’est une façon de faire aussi. Marmonnai-je pour moi-même.

Jamais je n’aurais pensé qu’une planche à découper pouvait servir d’arme. C’est qu’on en apprenait tous les jours. Un spectateur à côté de moi regardait la scène bouche bée. Il avait un verre d’alcool à la main. Je le lui pris avec un grand sourire, levai mon verre à son attention en souriant et en but une gorgée. Pff, de la piquette. Son propriétaire réagit à peine, il était complètement saoul et fasciné par la scène. Ma petite protégée finit par revenir vers moi. Elle était enfin décidée à partir.

- C’est bon ? Tu as fini ? Répliquai-je exaspérée.

Je le vais les yeux au ciel et la repris sous mon bras en lançant un regard noir à ceux qui approchaient. Entre le petit démon que j’avais en ma compagnie et ma réputation, personne n’allait revenir lui faire la misère. Heureusement. Mais il fallait quand même que j’assure mes arrières. La carénage du Revenge allait encore être retardé. Je ne pouvais pas rester ici longtemps, sinon la marine allait arriver et j’allais avoir des ennuis. Le bras sur l’épaule de la jeune femme, je l’emmenais vers le port, il fallait retourner sur mon bateau, on y serait plus en sécurité. En chemin, elle me remercia pour mon aide.

- Je t’en prie. Je l’ai fait sans raison, c’est juste ma bonne action du jour, je me suis ennuyée toute la journée, alors j’avais besoin d’une distraction pour ma soirée.

Très vite, elle m’informa qu’elle n’avait pas d’argent, elle ne pouvait pas me payer, elle enchaina en me demandant si elle finir à la planche ou finir au service d’un bateau maudit. Je levais les yeux au ciel, fatiguée par tous les stéréotypes qu’on attribuait aux pirates. Que des bêtises sans queue ni tête !

- Je ne veux rien en retour, je l’ai fait parce que j’en avais envie c’est tout. Il faut arrêter avec ces âneries, on n’envoie pas tout le monde à la planche et il n’y a pas de bateau maudit dans les parages. Mon navire est tout à fait normal et il est très bien entretenu.

Au port, le Revenge se démaquait des autres, il avait quelque chose que les autres n’avaient pas. Il semblait vivant, il imposait sa présence. C’était un navire fier avec de la prestance ! Et c’était surtout le navire de mon cher Jack, je ne l’échangerai pour rien au monde. Je fis monter l’étrangère sur le pont et commençais à l’emmener vers la cabine quand mon quartier maître vint à ma rencontre.

- Pas de question James, j’ai autre chose à faire, je t’expliquerai plus tard. Le carénage va devoir attendre, dis aux hommes de se réveiller. Nous allons bientôt partir.

Il me regardait, ahuri, pendant que je poussais notre invitée dans ma cabine. Quelques secondes plus tard, j’entendis du mouvement sur le pont. Mon équipage se réveillait et commençait à se préparer pour larguer les amarres. Je ne dis rien, et ouvris un vieux coffre qui était au pied de mon lit, j’en sortis une couverture en laine et quelques affaires.

- Je n’ai pas le temps d’aller récupérer tes affaires, alors voila de quoi t’habiller pour un petit moment. La couverture devrait te tenir chaud.

Je fis le tour la pièce et pris un gros sac que je lançais sur les affaires que je venais de sortir pour qu’elle puisse les ranger. Puis, je me servis un verre de rhum de ma réserve personnelle. C’était beaucoup mieux que la piquette de la taverne ! Si une couverture pouvait tenir chaud, un bon verre d’alcool faisait le même effet.

- Maintenant que tu as de quoi survivre par temps froid, je te laisse le choix. Soit tu descends maintenant avant que je ne prenne le large. Soit tu viens avec nous jusqu’au port voisin où je te déposerai, tu seras comme ça, loin du tavernier et de sa femme… Pourquoi t’as pris autant de risque pour ton violon, franchement ? ça aurait pu être beaucoup plus simple si tu n’avais pas fait autant d’histoires.
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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Lun 17 Juil - 17:15

A savior who falls at a peak
Anne Bonny & Rozen March

C’est qu’elle a de grandes jambes cette Madame la Pirate, tu essaies de courir presque à côté pour suivre la cadence. Pourquoi elle fuit la taverne encore plus vite que tu ne l’aurais fait. L’entend répondre que tes mots ne sont que des stéréotypes mal argumentés. Mais pour ton âme tu es sa bonne action de la journée, une chance qu’elle soit passée par là alors. Et pas près d’un orphelinat ou d’un mouroir. Tu comprends que la route vous emmène vers le port, donc son navire ! Tu vas voir un vrai navire de pirate pour la toute première fois. Qui plus est en présence de son capitaine, un vrai rêve de gosse ! Tu en pétilles d’impatience mais tu commences à fatiguer aussi, avoir joué avec Oscar pour gagner ta croûte, t’as vidé de l’énergie foudroyante qui fait partie de toi. Le vent salé commence à te faire sentir, le bruit des vagues qui cogne le ponton du port. On y est presque ! Elle se dirige vers l’un d’eux, il est magnifique, tu as des étoiles dans les yeux, tu n’es jamais monté dans un bateau pirate. Dans un bateau tout court en fait. Tu restes collé à elle comme une petite chose qu’elle à trouvé sur la route. En montant tu rencontres un homme, James ! Tu souris de toutes tes dents « Bonsoir James ! » Répliques-tu alors que le capitaine Bonny lui somme de ne pas poser de question sur ta présence sur le navire. Amusée tu la laisses toujours guider, une fois à l’intérieur tu la regardes, la cabine, de haut en bas. C’est comme dans les histoires qu’on raconte. Tu es presque fascinée par ce qu’il t’arrive.

Tu n’oses pas toucher, tu as vu qu’elle avait la gâchette facile à la taverne. Tu restes immobile comme une gamine dans son coin le temps qu’elle t’implique dans un geste quelconque. Tu percutes alors qu’en quelques secondes qu’elle veut lever l’ancre et partir, avec toi dedans ! Tu la regardes avec de grands yeux mais tu n’as à peine le temps d’ouvrir les yeux qu’elle te lance une couverture et quelques affaires. Tu les attrapes tous à la lancé et les gardes avec toi « merci ! » Tu ne sais pas si elle l’a entendu mais pour une pirate qui s’ennuie elle est très généreuse ! Tu n’attends pas pour commencer à t’habiller, après tout c’est une femme. Pas besoin d’être pudique. Elle a plus de seins que toi ! Bref. Tu enfiles les vêtements qu’elle t'a offerts et la regarde un peu paniquer. Tu veux pas partir à l’aventure avec elle, même si elle est tout à fait charmante et accueillante dans son genre. Tu as aussi une mission à accomplir de ton côté. Heureusement elle souffle sur tes angoisses naissantes en t’expliquant qu’elle va dans le port suivant. Un long soupire s’échappe de tes lèvres. Mais ce qu’elle demande après te vexes, parler d’Oscar est un point sensible pour toi. Mais elle t'a sauvé la mise elle mérite quand même une explication. Soupirant cette fois tu poses ton séant sur le bord d’une chaise « J’accepte de descendre au prochain port, en temps normal j’aurais adoré partir à l’aventure avec toi, tu as l’air tellement …. » Tu ne sais pas vraiment comment qualifier ce qu’elle t’inspires en un seul mot alors tu lèves tes bras et dessines comme un arc-en-ciel avec tes mains « fantasmagorique » tu trouves que ce mot pour l’instant, mais elle à l’air d’une femme de poigne, sauvage, sombre, mystérieuse, déterminée. Une femme de rêve, d’inspiration. Oui tu juges vite les gens, et tu espères ne pas trop te tromper.

« Mais j’ai quelque chose à retrouver avant, ensuite en ce qui concerne Osc…Hum mon violon s’appelle Oscar. » Dis-tu en la pointant du doigt comme pour assumer un fait important. « C’est plus qu’un vulgaire violon, c’est mon seul vrai ami, ma dernière famille. Mon père me l'a offert quand j’étais petite…Et…. Je pense qu’il est là pour me soutenir, et me réconforter dans les moments durs. » Tu ne vas sûrement ne pas lui dire qu’il te parle, vu le nombre de réactions déplaisantes que tu as reçu en le disant à certaines personnes. Tu évites de le dire maintenant. Te levant tu t’approches d’elle plus sérieuse cette fois-ci « tu vois, pour te donner un exemple, je vais prendre ton bateau. Je suppose que pour une pirate de ton envergure ton navire fait partie de toi, c'est un membre à part entière de ton équipage. Et bien je considère Oscar comme ceci. C’est mon compagnon de route, mon meilleur ami, mon confident. Et ça …. « Magie » si on peu l’appeler comme ça. M’as sortie de bien des situations. Donc, oui, je pourrais tuer pour le récupérer. Ca répond à ta question ? » Tu entends alors les hommes de ce navire s’affairaient de toutes part pour partir de ce port comme si la peste se jetait sur eux. « Pourquoi tu fuis toi ? » Oui, tu comprends vite qu’elle aussi fuit quelque chose, et ce n’est sûrement pas le tavernier et sa femme. Tu approches de la porte, tu as envie de voir cette effervescence de matelot ripou travailler le bateau. C’est comme si tu étais dans un conte pour enfants. L’ouvrant tu regardes le spectacle presque émerveillée. « C’est sympa d’être pirate ? » Question conne, mais il fallait que tu la poses, à Wonderland il n’y a pas de pirate, enfin peu être dans le royaume rouge mais pas dans le tien, ou alors tu n’étais pas aux bons endroits pour les croiser. D’un coup tu vois certaines personnes te dévisager curieux de voir ta frimousse dans la cabine d’Anne. Tu fronces les sourcils « Quoi… ? » En le fixant à ton tour.

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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Lun 17 Juil - 18:28

Tu tombes à piques !
Feat Rozen D. March & Billy N. O’Brien

A peine les vêtements entre ses mains qu’elle commence à s’habiller. Par respect pour sa personne, je détournai le regard pour aller boire un verre de rhum tout en réfléchissant à ce que j’allais faire d’elle. La demoiselle ressemblait à une enfant, son regard s’illuminait devant tout ce qui l’entourait. Sans doute n’avait-elle jamais vu de navire pirate, voire aucun navire tout court. Pour moi, c’était mon quotidien, ma vie de tous les jours… Mais ça restait en enchantement de sentir le vent marin soufflé sur le visage, entendre les vagues se fracasser sur la coque, crier des ordres pour faire avancer le Revenge. Quitter un jour les mers ? Je crois que j’en suis incapable. J’étais fille des océans, citoyenne de la liberté, défenseuse de la piraterie ! Ma vie était là, sur ce pont, avec mes hommes et ma volonté. Il ne me manquait que Jack. Jack… Je soupirais et me tournais vers ma protégée lorsqu’elle fut habillée.

Elle avait l’air préoccupée, mais lorsque je lui proposais de la déposer au prochain port, elle semblait soulager. Oh non, je ne voulais pas d’une enfant sur mon navire. J’avais assez de problème avec la marine, je ne pouvais pas m’occuper d’une gamine, aussi charmante soit-elle. Apparemment, elle avait une mission à accomplir, c’était pour cette raison qu’elle ne voulait pas venir avec moi. Elle me qualifia de « fantasmagorique » en dessinant un arc en ciel dans les airs. Hm… Elle avait l’air aussi perchée qu’enfantine parfois.

- Fantasmagorique hein ? Si tu veux… J’étais quelque peu septique.

Vint ensuite la question du violon. Elle semblait y tenir comme à la prunelle de ses yeux, et je ne comprenais pas pourquoi elle avait pris autant de risque pour le récupérer. Son violon avait un nom… Oui, pourquoi pas. Après tout, mon bateau avec nom aussi… Hm… Je l’écoutais avec attention en essayant de comprendre ce qu’elle m’expliquait. Elle considérait son violon comme un ami, et c’était aussi une sorte de souvenir : un cadeau de son père. Elle comparait  son lien avec son violon, avec les relations que les pirates ont avec leur navire. Mais elle cita un mot qui me figea un instant « magie ». La magie ! Je ne voulais plus avoir à faire à elle, qu’elle se tienne loin de moi ! et si son violon était magique, j’étais ravie de savoir qu’elle allait partir avec lors de notre prochaine escale. La magie n’apportait rien de bon, alors moins j’avais à faire à elle, mieux je me portais. Je ne dis rien à ce sujet, je préférais l’ignorer.

- Oui, je comprends… Le Revenge… U
ne longue histoire nous lie tous les deux. Chaque pirate tient le même discours : son navire est le meilleur, le plus rapide, capable d’affronter n’importe quelle tempêter. Je ne fais pas exception à la règle. C’est un bon navire, le meilleur que j’ai vu… Et je ne m’en séparerai pour rien au monde. Il fait aussi vivre un lointain souvenir…
Dis-je avec nostalgie et en caressant du bout des doigts le bois du bateau.

J’avais vécu tellement de chose avec le Revenge, un vrai compagnon de route. Comme Oscar était le compagnon de route de mon invitée.
Pendant que nous discutions dans ma cabine, mon équipage se préparait à reprendre la mer. Car nous ne pouvions pas rester ici, la jolie petite inconnue me demanda d’ailleurs ce que je fuyais.

- Je fuis ce que fuient tous les pirates : la marine. Dans la taverne, j’ai crié haut et fort que j’étais Anne Bonny, et ma réputation de pirate n’est plus à faire. Mes ennemis vont arriver ici dans peu de temps. Une fois que je t’aurais débarquée au port voisin, je prends aussitôt le large pour éviter les ennuis. Ma tête est mise à prix, alors je ne peux pas rester longtemps au même endroit sous ma véritable identité.

Pendant que je répondais à sa question, elle s’approcha de la porte. Sans doute était-elle curieuse de voir comment fonctionnait tout un équipage de marin. Je pris les devants et lui ouvris la porte. Chaque homme connaissait sa place et savait ce qu’il avait à faire. Mon équipage était stable depuis un moment, je n’avais pas eu de nouveaux mousses depuis plusieurs mois déjà, alors tout fonctionnait à merveille. Je n’avais quasiment plus d’ordre à donner pour les manœuvres quotidiennes. La miss me demanda ensuite si c’était sympa d’être pirate. Si ça ne l’était pas, je me serais déjà rangée pour être une femme honnête.

- « Sympa » ? Le mot est faible chérie. Déclarai-je en riant, amusée. C’est bien plus que ça. C’est jouissif, enthousiasmant et même libérateur. Tu n’obéis à aucune foi, aucune loi, aucune règle. Tu es maître de ton destin, tu fais ce qui te plait. Tu prends sans te justifier, tu aides qui tu souhaites, tu fais absolument tout ce qui te plait. Tu es plus libre que quiconque. Tu n’obéis qu’à ta volonté. Le seul inconvénient ? La couronne et sa marine. Les pirates restent des hors la loi et aux yeux des « Justes », il faut respecter les lois. Mais ces lois sont faites par les Hauts, et ils oublient le peuple. Nous pirates, nous nous sommes révoltés contre ces lois pour montrer notre présence et montrer notre désire d’aller à l’encontre des ces règles stupides et égoïstes de rois et reines.

Je parlais avec conviction, avec mon cœur et mon âme. Respecter les règles et lois, je l’avais fait par le passé, mais c’était fini. Maintenant, je n’écoutais plus que ma propre voix et personne d’autre. Personne ne pourrait plus me soumettre, plus personne ne me dicterait ma conduite. J’étais libre, et heureuse. Je n’avais pas besoin de plus. Soudain, je sentis le regard de Billy et de Tom tournés vers nous. Notre invitée de marque l’avait remarqué aussi, et voulut savoir ce qui se passait. De ma voix forte et sèche, je m’adressais aux deux hommes.

- Le premier qui la touche, je le balance par-dessus bord, c’est compris ? Même pas un regard, rien ! Retournez à vos postes, on part maintenant !

Sans rien ajouter, je pris la demoiselle avec moi vers la barre pour commencer la manœuvre qui nous permettrait de quitter le port. Je lançais un sourire désolé  à ma protégée.

- Excuse-les, ils sont encore jeunes tous les deux, et ils n’ont pas l’habitude de manquer de compagnies féminines et ils n’osent pas me lorgner comme ils l’ont fait avec toi. Ne fais pas attention, ce sont de bons gars hormis cela.

Les mains sur la barre, je me sentais entière. Je faisais partie de ce navire, comme il faisait partie de moi. Nous ne faisions qu’un, je le connaissais par cœur et je savais quoi faire pour affronter n’importe quel obstacle. Que ferais-je sans ce navire ? Pas grand-chose, je dois l’avouer. Fermant les yeux, je laissais mon instinct et mes habitudes faire le travail, tourner de quelques degrés la barre, le remettre droit, demander d’ouvrir telle ou telle voile, tout était naturel. De temps en temps, je rouvrais un œil pour être sûr que je n’avançais pas vers un autre navire ou autre chose, mais tout se passe bien. Je me tournais vers la petite invitée.

- Au fait, comment tu t’appelles ? Va te chercher à manger ou à boire dans les cales. Remonte ensuite. Je reste là.

Elle avait l’air épuisée. Manger ne lui ferait pas de mal. J’espérais juste qu’elle n’allait pas faire de bêtise. Je savais que Tom et Billy allaient faire passer le message : personne n’avait le droit de la toucher. Sinon, il aurait à faire à moi. Et même si je n’en avais pas l’air, je pouvais me montrer d’une cruauté sans nom, surtout quand on me désobéissait…

Au bout de quelques minutes, nous étions en mer, loin du port. Je nous dirigeais vers le port voisin, et demandais à des hommes de baisser la voilure quand j’entendis James m’interpeler. Je posais mon regard sur lui, il tenait la demoiselle par le bras l’air fâché. Je soupirai…

- Tom ! Viens prendre la barre ! Je laissais la barre au matelot et allai voir mon quartier maître avant de regarder celle qui semblait être fautive. Qu’as-tu fait pour mettre ce pauvre James de cette humeur… ?
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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Lun 17 Juil - 21:18

A savior who falls at a peak
Anne Bonny & Rozen March

Le mot bizarre qui sort de ta tête semble être étranger à son esprit. Tu souris amusée, mais ce n’est pas grave, tu voulais la complimenter, mais si elle ne comprend pas tu ne lui en veux pas. Elle comprend quand même le lien que tu as avec Oscar, ce qui te ravit et t’enchantes encore plus, au moins une personne qui ne trouve pas cela dément d’aduler un objet au lieu d’une personne. Tu souris soulagée, et confiante envers sa personne. « Je me séparerais jamais d’Oscar non plus alors on se comprend sur un point au moins » tu te retrouves par la suite au pas de la porte de sa cabine avec deux jeunes gens qui te reluque de la tête aux pieds, c’est gênant mais amusant, ils ne semblent pas avoir vu de femme de leurs vies ou quoi ? En plus ils ne peuvent pas se plaindre leur capitaine est splendide ! Contrairement à elle tu es loin d’appartenir au dictat de la beauté classique avec tes cheveux bi colore et tes dents du bonheur. Mais ça fait toujours plaisir d’être défigurée, même si ce n’est pas pour de bonnes raisons. Soit. Tu reportes ton regard sur la capitaine qui t’explique enfin pourquoi et qui elle fuit de la sorte. Tu plisses alors les sourcils et retrousses le bout du nez « mais tu as commis quel crime pour en arriver là ? Tu viens de quel royaume ? » c’est vrai, c’est surprenant d’être chassé comme un gibier par les gardes royaux tu ne sais ou au point de fuir comme la peste c’est gens. Ton regard se perd sous cette exultation de travail que tu ne connais pas du tout. Tout le monde semble connaître leur rôle sur ce navire. Sans même qu’elle est quelque chose à dire.

C’est impressionnant à voir quand même, tu souris impressionnée par tant de professionnalisme, une vraie entreprise sur les mers. Et qui plut est dirigée par une femme ! Tu baisses les yeux en voyant que parfois l’injustice envers ce que les justes seule juges de la loi se permettent de dire ce qui est bon ou pas pour la communauté. C’est triste mais c’est comme cela que le monde marche parfois. Tu sursautes quand elle met en garde les deux voyeurs. Amusée tu leur tires la langue, être dans les bonnes grâces de la capitaine alors autant en profiter. Tu la suis alors jusqu’à la barre de navigation, c’est impressionnant à voir quand même en réalité. Ce truc rond qui fait guider tout le navire, en tout cas en la voyant tu vois rapidement que c’est une habitude, comme toi et jouer de ton violon les yeux fermés. Tu restes encore impressionnée, par tout ceci. Tout ce qui t’entoure. C’est excitant. Tu ne la lâches pas du regard, comme une fan adulant sa star. Vous quittez le port, le large s’offre à vous tu respires ce vent qui frappe le visage. C’est plutôt agréable, même si surprenant au premier abord. Tu lèves le regard quand elle te donne la permission de manger quelque chose ou boire, tu ne refuses pas quand il s’agit de manger. La bouffe c’est la vie ! Tu hoches la tête et t'approches d'elle "je m'appelle Rozen March. Enchantée madame" avec un petit gestes tu la salut comme une bourge le ferrait dans ton esprit avant de chercher ton chemin, tu la déjà dis, tu n’es jamais monté sur un navire. Alors trouver les cuisines… Autant demandé à un aveugle de voir. Du coup tu interpelles l’un des petits gars qui te regardait. « Billy…..Tom ? » Tu ne sais pas vraiment à quel prénom il se retourne mais il semble encore plus gêner de te regarder que de te parler. « C’est ou les cuisines ? » Tu t’approches et chuchotes « je dirais rien a ta capitaine détend toi »

Celui-ci rit et avance pour te monter, tu le suis sans aucune animosité, il avait une bonne bouille. Descendant vers l’intérieur, tu le suis comme son ombre c’est assez petit comme locaux quand même. Malgré que ça navigue sur de vastes territoires. « C’est petit quand même…Vous tenez tous là dedans ? Vous n’êtes pas trop serré ? » Arrivez en bas tu reconnais ce qui peut être une cuisine « vous mange quoi d’habitude, enfin je veux dire, un truc facile à manger je n’ai pas envie de faire la cuisine…. Les mouvements de votre bateau passent mal je crois…. » Intrigué celui-ci n’ose pas encore te parler vu les ordres de sa capitaine. Ce que tu comprends, c’est alors qu’il te sort de la charcuterie, des fruits, du fromages et des chocolats…… DES CHOCOLATS. Tes yeux s’illuminent d’un coup sec et tu viens l’enlacer comme s’il t’avait demandé en mariage. À ce moment précis le cher Billy semble prit au dépourvus par ton élan de tendresse. Ceux qui ne sont pas habitués son très dérangés quand tu fais ce genre de chose. « merci merci merci ! » Tu t’empares des chocolats après lui avoir embrasser la joue. C’est comme ça que tu te mets au sol pour manger la fournée de chocolat qu’il t'a laissé. Vu son état de choc, tu en as pour un petit moment « t’en veux…..hum…. Laisse tomber t’as pas l’air bien » tu hausses les épaules en continuant à te goinfrer comme une ogresse en manque de douceur. Cela fait bien longtemps que tu n’as plus eu le goût du chocolat sur ta langue « t’as tord il e…. » Subitement tu te sens mal, mais très mal. Le bateau tangue de plus en plus et tu découvres à tes grands regrets que tu ne supportes pas la mer. En tout cas pas dans un endroit.

« Tu te tiens le ventre, tu as des nausées, tu vois le bateau bouger de trop. « Je ne me sens pas bien matelot… » Tu te lèves voulant aller vers lui pour trouver une solution mais tu deviens aussi blanche qu’un drap. Il percute enfin que ça ne va pas. Il s’approche mais trop tard, tu vas rendre toute ta journée dans un tonneau pas trop loin d’ici. Une forte odeur d’alcool s’en échappe ce qui te fait encore plus défaillir. Une deuxième fois dans le tonneau celui-ci panique légèrement en appelant un certain James. JAMES le quartier maître ! Pour essayer de ne pas être inutile il vient te tenir les cheveux en essayant de te calmer. En fait ta juste le mal de mer, lui pense sûrement que t'a chopé la scarlatine où tu ne sais quoi « je vais mourir … » Tu ne te sens pas bien du tout es tes mots ne rassures pas du tout ton compagnon de vomis. Le quartier-maître descend et vous voit au-dessus du tonneau de rhum et commence à faire des hypothèses un peu trop hâtives. Dans ton état tu essaies surtout de ne pas vomir sur les gens « je veux prendre l’air !!! Sortez-moi borde !!! » Le quartier-maître n’attend pas persuadé que vous avez piqué dans la réserve du capitaine, son rhum préféré. Tu te laisses portée en saluant Billy de la main. Une fois devant Bonny tu la regardes à demi là avant de ponctuer sa phrase par un relent gras de poulet en sauce à quelques centimètres de ses chaussures « désolé…. Sa bouge trop pour moi …. » Espérant que celle-ci comprenne que la mer et toi ça fais dix.  
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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Lun 17 Juil - 22:31

Tu tombes à piques !
Feat Rozen D. March & Billy N. O’Brien

Elle posait parfois des questions étranges. Ne savait-elle donc pas pourquoi on poursuivait les pirates ? C’était évident pourtant. Nous étions tous chassés par la marine, traqués comme des animaux, traités comme des malpropres, comme des bêtes. Les pirates étaient considérés comme du gibier de potence, c’était aussi simple que ça. Je me demandais d’où elle venait pour ne pas savoir ce genre de chose, mais dans le fond, ça ne me regardait pas, et c’était sans importance. J’allais lui apprendre ce que c’était que d’être pirate, c’était une vie riche et passionnante. Cependant, il y avait aussi beaucoup d’inconvénients, nous sommes persécutés et pendus en exemple. Ce qui ne nous empêchait d’être encore nombreux sur les sept mers, et de continuer d’enrôler de jeunes gens !

- Le royaume d’où je viens n’a pas d’importance, je vole tous les navires qui passent à ma portée. Le pire des crimes que j’ai commis, c’est celui d’être pirate. Les pirates sont des voleurs, et la royauté n’aime pas les voleurs qui pillent ses précieux navires. Il y a quelques années, j’ai déjà été capturée, mais j’ai réussi à m’échapper, autant dire que l’orgueil de la royauté n’a pas trop apprécié qu’une fille comme moi réussisse à lui filer entre les doigts.

C’était il y a quelques années déjà, et pourtant, j’avais l’impression que c’était hier que j’avais trahi mon capitaine. Je l’avais abandonné aux mains de la marine par orgueil également : il s’était rendu, et nous avions dû nous rendre avec lui. Ça m’avait mise hors de moi, alors je m’étais échappée toute seule et je l’avais abandonné à son triste sort. Il a été pendu, tué devant une foule de spectateurs alors que je me faisais tranquillement la malle après avoir menti, après avoir déclaré que j’étais enceinte. Si le jour même j’étais fière de moi, aujourd’hui je le regrettais et je m’en voulais énormément. J’espérais qu’il me pardonnait d’où il était. Jack était mon capitaine, mon ami, mon frère, il avait fait de moi celle que je suis aujourd’hui : une femme pleine d’assurance, sur d’elle et forte. Je lui devais beau, et je l’avais remercié en me détournant de lui. Pardonne moi…

Mes hommes se mirent au travail pour larguer les amarres. En les regardant, on pouvait croire à un ballet parfaitement chorégraphier, chacun savait ce qu’il avait à faire. Leurs mouvements étaient fluides et assurés. Mon équipage connaissait son rôle par cœur. J’étais fière d’eux et fière de ce que j’avais accomplis. J’étais une femme, et je m’étais hissée à la hauteur des hommes. Oh oui, je pouvais être fière de moi. Et je devais avouer que sentir le regard admiratif de la jeune femme sur moi me faisait plaisir, mon égo était ravi.

Aaaah… Billy et Tom, les plus jeunes recrues. Ils avaient encore les hormones en pleine ébullition, c’était donc évident qu’ils allaient zyeuter la petite invitée. Mais je les arrêtais bien vite dans leur réflexion, hors de question que ce genre d’affaire ait lieu sur mon navire, surtout avec une passagère temporaire.  

A la barre, j’étais dans mon univers, seule face au monde entier, prête à braver tous les obstacles, à combattre tous mes ennemis ! J’étais capitaine du Revenge, et bon sang que j’étais heureuse d’être ici ! Avec le plus parfait des naturels, je nous fis quitter le port en quelques manœuvres, les yeux fermés, profitants de l’odeur de la mer, du vent marin. Je sentais le plancher du pont sous mes pieds, je ressentais chaque vague qui venait se fracasser sur la coque de mon bâtiment. J’étais dans mon élément, seule au monde. Enfin, j’avais l’impression d’être seule au monde, Rozen March était là, et elle avait une mine à faire peur, c’était donc naturellement que l’envoyais chercher à manger. Il ne manquerait plus qu’elle me tombe dans les bras !

Pendant l’absence de la jeune femme, j’observais mes hommes, tous se tenait à carreau. Tiens… Où était donc passé Billy ? Je lui aurais fait si peur qu’il serait allé se cacher dans son hamac ? Non, quand même pas… Il était sans doute allé se soulager. Je haussais les épaules et me mis à regarder la mer. Heureusement que nous n’allions pas loin, elle était un peu agitée ce soir, le vent soufflait pas mal. Une tempête se préparait sans doute. Une fois arrivés au port voisin, nous allions devoir y rester le temps que ça passe. Fichtre ! Soudain, James apparut avec Rozen. Vite, je demandai à Tom de reprendre la barre et j’allais voir mes deux voyageurs pour savoir ce qui c’était passé.

- Capitaine, Billy et elle étaient entrain de se servir du rhum ! Ils servaient dans votre rhum ! M’explique le quartier maître.

Et vlan ! Voila qu’elle vomit à côté de mes bottes. Je reculai d’un pas sans baisser les yeux sur les restes de son dernier repas. Charmant… Vraiment. Je laissais échapper un second soupire en comprenant que la demoiselle avait le mal de mer. C’était bien ma veine tiens ! Qu’allais-je pouvoir faire d’elle pendant la traversée ? Il était hors de question qu’elle souille tout mon navire.

- Piller mon rhum ? Tu crois vraiment qu’elle veut piller mon rhum dans son état ? Je crois surtout que son estomac va passer par-dessus bord. Mademoiselle March a le mal de mer ! Et si elle avait le nez dans mon rhum, je pense qu’elle a surtout vomi dans le tonneau. Jette-moi ce tonneau par-dessus bord avant que quelqu’un d’autre ne tombe malade. Quand ça sera fait, dis à Billy de me nettoyer tous les dégâts causés par notre invitée, puis reprendre son poste, je lui parlerai plus tard ; toi, reprends la barre et envoie Tom à la vigie. Je vais m’occuper d’elle. On va devoir rester au port un petit moment, une tempête se prépare.

Je passais le bras de Rozen sur mes épaules et l’emmenais vers sur le grand pont.

- Allez viens. Et dire que tu aurais aimé venir à l’aventure avec moi, la « fantasmagorique » capitaine pirate…

Nous nous retrouvions près de la rambarde, elle pourrait ainsi vomir à loisir par-dessus bord. Je sortis une flasque de rhum de la poche intérieur de mon manteau et la lui tendis.

- Bois-en une gorgée, ça te fera du bien. Maintenant, tu fixes l’horizon. Si tu as encore envie de rendre ton repas, tu te penches par-dessus bord.

Je m’accoudais sur le bois du navire et attendais de voir si le mal de Rozen allait finir par passer. Le mal de mer était quelque chose qui m’était complètement inconnu, et j’étais ravie que ça soit ainsi. J’aurais été bien malheureuse sinon. Son calvaire n’allait pas durer longtemps, nous en  avions pour à peine de trente minutes de voyages, et vu le temps qu’il faisait, nous n’aurions pas la marine aux trousses. Ça allait bien se passer.

- ça va mieux ? Si j’avais su que tu avais le mal de mer, je ne t’aurais pas proposé de manger. Que faisait Billy dans les cuisines ?
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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Mar 18 Juil - 10:30

A savior who falls at a peak
Anne Bonny & Rozen March

« JAI PAS BU DE RHUMEUH !!!! » Ne pas crier, sa donne encore plus la gerbe ! Heureusement que ton estomac s’est vidé depuis le temps. Tu n’as plus vraiment grand-chose à rendre alors tu laisse Bonny t’emmener vers le bord. Tu t’accroches à la rambarde comme si celui-ci est ton salut. Les houles, les vagues qui se fracassent sur la coque. Le mélange des deux ne t’aide pas des moindres. Tu halètes comme une femme enceinte qui va accoucher. Elle te tend une fiole tu restes perplexe, mais la prend, si elle te dit que ça te ferra du bien. Tu bois d’un coup sec et te mortifies sur place, de l’alcool bon sang ! C’est fort !! « Sa pique !!! » Tu grimaces comme un chat mangeant du citron. Tu lui rends rapidement la fiole n’en voulant plus, inspirant grandement tu essaies de faire comme elle t’explique et fixes l’horizon. Respirant calmement la nausée commence à laisser place à un meilleur sentiment. « Je ne savais pas que j’avais le mal de mer…Désolé. » Ça se calme, enfin tu te laisses tomber à genoux pour reprendre un peu de force et la regardes. « Il m’a juste guidé, je ne savais pas ou étais les cuisines alors je lui ai demandé. Et du coup il a été gentil il m'a servit de quoi manger il a été très charmant ne le punis pas ! »

Oui le pauvre, il a juste été gentil avec toi, rien de méchant. « il a même pas osé me parler vue tes ordres… » Tu commences à voir les lumières du port qui s’annonce dans le large. « Vous êtes si reconnue que ça ? Désolé… c’est peu être vexant mais là d’où je viens on ne parle pas vraiment des pirate, et je suis sortie de chez moi il y a peu, pour justement retrouver des objets. Et je me fiche un peu des histoires locales. Même si cela doit être passionnant. La reine Regina, ce Mec ténèbres machin chose. Ou alors toi … Je suis un peu le genre de fille qui sort de sa bulle, ce n’est pas pour te vexer que je ne connais pas ton nom hein ? » Tu la regardes espérant qu’elle comprenne que ce n’est pas trop ta faute si tu ne la connais pas par ses actes. C’est juste que tu ne t’intéresses pas à ce genre d’histoire, plus vite tu retrouveras ses livres plus vite tu retourneras à Wonderland. Tu entends le seau et la serpillière plus loin vers la barre, tu comprends que c’est ton dérangement qui est en train d’être nettoyé. Tu te retournes et vois le petit roux gentil. « DESOLE…. Je n’ai pas fait exprès … » Tu es désolé que ce soit lui qui passe derrière tes dégâts mais dans ton état tu peux à peine lever une petite cuillère. « Dis…..Y a un moyen que je te remercie de ce que tu as fait à l’auberge ? »

« A au fait, « fantasmagorique » c’est un compliment, c’est … C’est comme si je te comparais à une licorne tu vois ? » Tu souris comme tu peux, heureusement le temps se calme et le bateau avance plus doucement. « Ben tu vois… Je vais devoir abandonner mon rêve de devenir pirate. Tu me l'as vraiment bien vendu en tout cas, j’ai cru m’y voir dans tes paroles. » Tu te relèves alors un peu pour t’étirer et calmer tes maux de ventre. « dis moi…C’est peu être indiscret …Mais pourquoi t’es devenue pirate ? »
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Message# Sujet: Re: [FB] Tu tombes à pique!   [FB] Tu tombes à pique! Icon_minitime1Mar 18 Juil - 12:05

Tu tombes à piques !
Feat Rozen D. March & Billy N. O’Brien

- Je vois bien que tu n’as pas bu de rhum. Allez, viens.

Tous les ordres étaient donnés. James, Tom et Billy avaient tous les trois une tâche à effectuer. Ils seraient assez occupés pour ne pas faire d’autre bêtise, ou rapporter je ne savais quoi d’autres. J’emmenais donc Rozen sur le pont principal et tâchais de faire passer son mal de mer. Je n’avais pas beaucoup d’expérience dans ce domaine, les marins que je recrutais, savaient très bien s’ils pouvaient voguer en haute mer ou non, alors je n’avais jamais eu ce problème là. Il était très rare que je prenne des voyageurs avec moi, c’était même la première fois aujourd’hui. Mon navire était un navire pirate, pas un navire de croisière, alors pourquoi je prendrais des voyageurs qui ne me serviraient pas ? Rozen faisait exception à la règle, j’avais juste voulu la sauver des griffes du tavernier et de sa femme folle.

Oui, le rhum ça pique quand on n’a pas l’habitude. Mais ça allait finir par la réchauffer, elle et son estomac, ça devrait lui faire du bien. Et de toute façon, le rhum est le remède de tous les maux ! Tu as mal ? Bois du rhum ! Tu n’arrives pas à dormir ? Bois du rhum ! Tu as soif ? Bois du rhum ! Tu veux oublier quelque chose ? Bois du rhum ! Tu es saoul ? Ah non, là faut arrêter le rhum ! Cette stupide pensée me fit doucement sourire.

- N’en parlons plus, tu as de la chance qu’on ne va pas loin. Après, je n’ai jamais entendu dire que le mal de mer tuait les gens, tu ne crains rien.

Elle finit par s’asseoir à même les planches du pont. Je restais debout, à fixer l’horizon, attendant de voir les lumières du port. Alors que je regardais loin devant moi, elle m’expliquait ce que faisait Billy avec elle :  il lui avait juste montré les cuisines.

- Il fera juste la plonge, je ne compte pas le punir plus que ça. Il n’a rien fait, il a juste été dans les cuisines. La rassurai-je.

Et il fallait croire que j’avais effrayé ce pauvre Billy, il n’avait même pas osé parler à Rozen après mes menaces. J’étais peut être une femme, mais je m’étais déjà montrée dure et cruelle envers ceux qui me désobéissaient. Justement, parce que j’étais une femme, j’avais l’impression que je devais me montrer encore plus ferme que les hommes pour avoir du respect et être persuadée qu’on ne me ferait rien, aucun mal. Ma cruauté était mon gage de survie dans le monde de la piraterie. Je n’étais méchante gratuitement, mais je me trouvais juste. J’avais besoin du respect de mes hommes pour garder mon statut de capitaine.
Rozen m’expliqua ensuite pourquoi elle ignorait autant de chose sur les pirates, et sur mon univers en général. Elle n’était pas de chez nous, elle venait d’un univers où la piraterie semblait inexistante, et même les plus grands personnages de notre histoire lui étaient inconnus avant qu’elle ne vienne chez nous. Mais d’où venait-elle ? Comment pouvait-on ignorer qui était la Méchante Reine et le Ténébreux ? Ces deux là, on ne pouvait pas ne pas les connaître !

- Pour ta survie dans ce royaume là, intéresse-toi un peu aux histoires locales quand même. Si tu croises la Reine Regina ou le Ténébreux, fuient les, ne t’approche pas d’eux. Ne fais jamais de marché avec le Ténébreux, jamais, c’est compris ? J’ai peut-être été gentille avec toi, mais méfie toi des pirates en général… Surtout de Barbe Noire. Si tu croises le capitaine Crochet, dis lui que tu me connais et que je t’apprécie, d’accord ?

Je me fiche bien qu’on me connaisse ou pas. Moins de personne me connaissent, mieux je me portais, je devais l’avouer. Devoir se cacher et fuir, ça devenait laçant, c’était le revers de la médaille de la piraterie. Elle se tourna soudainement vers Billy pour s’excuser. Il la regarda, avant de faire vivement non de la tête pour lui répondre et de reprendre son travaille de plonge, il était rouge pivoine ça me fit doucement rire. Je me penchais vers Rozen et glissais quelques pièces dans sa main.

- Emmène le boire un verre à l’auberge, ça lui fera plaisir. Je lui parlerai avant.

Eh bien Anne ? Tu te ramollis ? Tu es bien douce et gentille aujourd’hui. ça m’arrivait de temps en temps, il ne fallait pas m’en vouloir. J’étais pirate mais aussi une femme, et j’appréciais les jolis histoires, si elle voulait se faire de Billy un ami, soit. Et ça ne ferait pas de mal aux jeunes garons, ça le décoincerait peut être un peu, il était très timide.  
Doucement, Rozen reprit des couleurs et elle m’expliqua ce que voulait dire « fantasmagorique »… Elle me compara à une licorne. Quoi ? Ces chevaux avec une corne sur la tête, douce comme un agneau et qui ne s’approchent que des jeunes filles vierges ? C’était à ça que je ressemblais dans son esprit ? Mais enfin ! Je n’étais pas une licorne ! Enfin, pour lui répondre je me contentais de lui faire un petit sourire. Elle avait l’air d’apprécier les licornes et de les admirer, c’était déjà ça. Apparemment, sans le mal de mer, elle aurait été prête à vivre une vie de pirate, ça me fit plaisir.

- Si un jour tu n’as plus le mal de mer, je t’emmènerai faire un tour plus grand. Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Vint ensuite une question plus épineuse, et plus douloureuse : pourquoi étais-je devenue pirate ? mon regard s’assombrit et je regardais les vagues se rompre sur la coque. La réponse était simple : parce qu’un stupide pirate m’avait pris mon William, et que j’avais voulu me venger. Hormis Jack, personne ne le savait, il était le seul à connaître ce secret, ce passé que je cachais férocement. Je relevais doucement le visage vers Rozen.

- Parce qu’un pirate m’a pris le plus précieux de mes trésors, et que j’ai voulu le lui faire payer. C’est un pirate, Calico Jack, qui m’a aidée à me venger. Puis cette vie de hors la loi m’a plu et je suis devenue pirate sous le commandement de Jack avant de devenir moi-même capitaine. Mon ton était amer, c’était un lourd passé.

Ce fut à mon tour de boire une gorgée de rhum, pour oublier ces quelques paroles qui m’arrachaient le cœur. J’avais perdu Willy à cause d’un pirate, et j’avais perdu Jack par orgueil. J’avais perdu les deux personnes à qui je tenais le plus, je n’étais peut-être pas si heureuse que ça après tout. Je laissais échapper un soupir quand soudainement, on m’appela pour faire rentrer le bateau au port.

- Reste là, je reviens.

Sans rien ajouter d’autre, je retournais à la barre pour amarrer le navire, les hommes étaient prêts avec les cordages. Ce fut le cœur plus lourd que je fis mes manœuvres, perdue dans mon passé, me demandant ce que je serais aujourd’hui si Willy était toujours là, et si je n’avais jamais rencontré Jack. J’y réfléchis un instant, et lorsque le navire fut attaché au quai, je mis ces sombres pensées de côté. J’allais voir Billy, passant mon bras sur ses épaules, je l’éloignais de l’équipage pour lui parler.

- Ne parlons plus de l’accident qui s’est passé dans les cuisines. Tu as voulu être sympathique avec elle, voila tout. Elle voudrait vraiment se faire pardonner de t’avoir attiré des ennuis, alors je t’autorise à lui parler, fais ce que tu veux de ton quartier libre, que ça soit avec elle ou sans elle.

Je le lâchai et retournai voir Rozen. Elle devrait se sentir beaucoup mieux sur la terre ferme.

- Mademoiselle est arrivée à destination.

Je lui fis une courbette, amusée. En me redressant, je sentis une présence derrière moi, c’était bien évidemment Billy. Je lui souris et m’écartais doucement.

- Je vous laisse la mes lapins, je dois aller payer pour avoir le droit de rester là. Je reviens.

Je mis tous mes cheveux dans mon chapeau et descendis du Revenge pour aller payer ma place au port. Bien évidemment, cette fois je me présentais comme Adam Bonny, commerçant en tissus qui s’est fait surprendre par la mer quelque peu mouvementé. Une fois mes frais payés, je remontais à bord de mon bâtiment.
(c) sweet.lips
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