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Happy Endings Chronicles
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Message# Sujet: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Lun 7 Aoû - 22:03

Je l'avais cherché pour je ne sais quelle raison. Après notre première nouvelle rencontre je n'avais pu effacer son visage de mon esprit. J'avais besoin juste de savoir où elle était ce qu'elle faisait. J'avais décidé de faire des efforts notamment en l'invitant à dîner un soir où je ne travaillerais pas. Cependant quelle fut ma surprise quand je me trouvais une première fois puis une seconde puis une troisième puis une dixième fois devant une porte qui ne s'ouvrait pas.

Du coup j'avais pris la mouche me mettant en être qu'elle m'avait menti et que j'avais été idiot de croire un seul instant ce qu'elle m'avait dit. Malgré tout, je revenais tous les jours afin de voir si elle n'était pas de retour. Si elle était de retour je pourrais au moins lui dire qu'elle n'était qu'une menteuse mais pour le moment je ne faisais que chou blanc. Je ne savais pas combien de temps j'avais passé à l'attendre exactement mais elle devenait une obsession tout simplement.

Ce soir là j'avais encore décidé de lui laisser une dernière chance. J'avais fini mon travail assez tôt et c'était la raison pour laquelle j'avais décidé de me rendre vers vingt heures chez Juliette ou plutôt à l'adresse que je connaissais parce que visiblement elle était comme mes souvenirs : évanouie dans la nature ! J'avais enfilé une chemise blanche et un jean histoire d'être plus à l'aise que dans mon uniforme de garde du corps. Puis je m'étais rendu devant sa porte et j'avais toquer comme tous les soirs précédant. J'avais attendu dix secondes avant de lever les yeux au ciel et de tourner les talons jusqu'à ce que j'entende la porte s'ouvrir et ma fureur refaire surface.

« Où étais-tu ? »

Je sentais la terre trembler sous mes pieds mais je devais me contrôler. Je ne lui demandais pas son avis, je rentrais dans son appartement sans ciller. Je fermais la porte avec mon pied et j'attrapais son poignet.

« Tu avais dit que tu ne me laisserais pas et tu disparais pendant des jours ! Tu te fous de moi ? »

Je riais de ma propre bêtise et de mon incompréhension. Je ne voyais pas pourquoi cela me touchait autant. J'avais vu Neilina pendant les jours où elle n'était pas là et je n'avais pas à me plaindre bien au contraire. Alors pourquoi cela me touchait-il autant ?

« Tu me dois une explication Juliette. »

Mais je ne pouvais me retenir de l'attirer à moi pour l'embrasser. Puis je la faisais reculer. Je voulais quand même mon explication. Elle m'en devait une et elle ne devait pas me mentir. Je ne me remettrais pas encore d'un mensonge.
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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Mer 9 Aoû - 10:58



► Le lendemain de son retour à Storybrooke après l'accident causé par Rozen
Welcome back
juliette & romain
La nuit avait été courte, agitée et terriblement angoissante, c’était la première nuit que j’avais passé dans mon appartement depuis que j’étais revenue de cette escapade forcé avec Rozen dans le monde des contes. Cette nuit, dans un milieu enfin sûr et digne de confiance avait bien trop reposé mon esprit qui était entrée en phase analyse de la dernière semaine que je venais de passer. Des jours sans fins qui avaient manqué de me faire revivre le lourd tribu de mon passé. Ce harem qui m’avait transporté bien des années en arrière lorsque j’étais un cygne blanc. La perte momentanée de mes pouvoirs, les questions incessantes de Rozen concernant mes marques de fouets sur le dos ainsi que la multitude de cicatrices qui ornaient mon corps depuis l’année de mes vingt ans, mais si c’était seulement ce retour dans le passé qui m’avait chamboulé. Il y avait pire que cette honte qui détruisait mon esprit, pire que d’avoir retrouvé l’armure de la pute des cygnes pour survivre dans un univers hostile. Pire que d’avoir envisagé de m’amputer pour nous libérer du piège dans lequel on été lamentablement tombé. Je n’avais de cesse de retracer l’attitude de Rozen face à la violence, au sang et à la mort. Elle avait tué une arène entière pour nous sortir de l’impasse dans laquelle elle nous avait menées. Chose que j’avais été prête à faire moi aussi seulement, Rozen y avait pris un cruelle plaisir. Je l’avais vu se délecter de la souffrance qu’elle infligeait, avant de rire ouvertement face à la peur. Ce n’était pas ma Rozen. L’être avide de sang capable de faire naitre des monstres répugnant détruisant tout sur son passage, cette version d’elle m’effrayait et ce qui m’effrayait le plus c’est qu’elle l’avait exploité par ma faute, uniquement parce que j’avais été foutrement incapable de nous protéger.

C’était sur cette fin que j’étais restée bloquée toute la journée. Mon unique occupation annexe avait été de soigner la légère brûlure allergène que le bracelet qui avait retenu mes pouvoirs prisonnier avait laissé sur ma peau.

Dix-neuf heures sonna et mon téléphone se mit à faire son horrible complainte pour m’apprendre que Louise tentait de me joindre, répondant au bout de la troisième sonnerie, j’apprenais que cette dernière rentrerait tard car elle avait prévu de sortir. En soit cela m’arrangeait ainsi je ne serais pas obligé de me terrer dans ma chambre comme une thermite en tentant de lui faire croire que j’étais simplement fatiguée. Justifiée mon absence d’une semaine avait déjà été compliqué, et j’avais usé de la minable excuse que j’étais en formation pour le travail pour l’expliquer.

C’est donc pendant que je m’occupais de soigner ma marque de brulure sur le poignet le cœur lourd qu’un frappement sur la porte me tira de mes pensées avec violence. Mon cœur s’affola au même moment, j’avais peur et je savais que ce n’était pas Louise qui était de retour. J’avais laissé Dawn à Petit-Jean et ses derniers étaient bien assez occupés pour ne pas venir me rendre visite, Belle essayait de sauver son mariage avec Rumple, et Robin était certainement avec Petit-Jean et Dawn ainsi que Roland bien décidé à reprendre sa vie en main sans Regina a ses côté. En somme tous mes amis étaient occupé, enfin sauf Rozen, elle j’ignorais où elle se trouvait et pour l’instant je m’en satisfaisais. Le cœur lourd, je prenais donc mon courage en main pour aller ouvrir, consciente que ma tête devait faire peur à voir.

Interdite je regardais la silhouette masculine vêtue le plus simplement du monde d’une chemise et d’un jean avant que cette dernière ne se retourne m’offrant ainsi le spectacle de mon mari. Était-ce une autre de mes hallucinations ? Souffrais-je encore de la chaleur ? Non, depuis que j’avais retrouvé mes pouvoirs ses variables n’avaient plus d’emprise sur moi. La voix de ce dernier me frappa de plein fouet et je baissais la tête. La terre trembla et je me rattrapais à l’embrasure de la porte avec ma main blessé toujours incapable de parler, j’essayais de savoir si c’était réelle ou non. Sans me demander mon avis ce dernier entra en force dans mon appartement en serrant plus que nécessaire mon poignet réveillant la douleur sourde que je tentais de réparer depuis que j’étais revenue. Laissant échapper un gémissement de douleur je revoyais le visage de tout les hommes m’ayant déjà tenu ainsi passer sur le sien et je grimaçais avant que la voix de mon mari ne me ramène du tréfonds de mes souvenirs pour me demander plus gentiment et avec un réel ton de supplice des explications. Il était réel. J’étais enfin arrivée à une conclusion mais avant que je n’aie eu le temps de dire quoi que se soit je me retrouvais dans ses bras mes lèvres capturées par les siennes me permettant de retrouver un brin de sérénité avant qu’il ne s’éloigne et ne lâche mon poignet me laissant interdite tandis que mes yeux se remplissaient de larme :

« Je ne voulais pas partir … »

M’humectant les lèvres je détournais le regard avant de m’adosser au bar qui séparait le salon de la cuisine afin de rester debout consciente que comparé à lui je détonnais avec ma piteuse apparence dans mon short de sport noir et d’un débardeur gris anthracite.

« C’était un accident Rozen m’a jeté un haricot magique mûre quand j’étais en train de faire autre chose, il est tombé et ont a fini dans les terres du Sud de notre monde, un désert aride et peuplé de barbare qui nous ont fait prisonnière et qui avait réussi à faire disparaitre mes pouvoirs grâce à un maudit bracelet. On a donc mit un peu plus de temps pour s’échapper que si j’avais été en mesure de foudroyer toutes les personnes qui se trouvaient sur mon chemin, mais on a fait de notre mieux … »

Retenant mon envie de pleurer je ravalant mes larmes avant de terminer mon explication en relevant les yeux vers lui :

« Une fois sortie de notre petit enfer on a erré dans le désert avant que notre flotte aérienne nous retrouve et nous ramène à Wonderland. Les mages m’ont soigné et je suis revenue à Storybrooke. »

M’humectant les lèvres, je sentais mes doigts jouer avec mes cicatrices des avant bras tandis que j’haussais les épaules en concluant :

« Donc je suis vraiment désolée que tu m’ais cherché en vain et crois moi j’aurais préféré être ici et tenir ma promesse plutôt que là-bas … »

Contrairement à ce qu’il semblait pensé il n’avait pas quitté mes pensées une seule seconde, même lorsque le soleil et la chaleur m’avaient rendu malade mes hallucinations c’était lui. C’était toujours lui et personne d’autre, bien qu’il ne le comprenne pas. La culpabilité que je ressentais d’or et déjà vis-à-vis de la par sombre que Rozen avait été contrainte d’exploiter pour nous sauver me terrassait déjà mais couplé à celle d’avoir failli à ma parole vis-à-vis de mon mari ne m’aidait pas à me faire sentir mieux. Mon regard se jetant vers l’extérieur je poussais un léger soupir en voyant le ciel sombre et orageux qui était clairement dû à mon état psychologique avant de demander à Romain :

« Désires-tu quelques chose à boire ? »  

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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Mer 9 Aoû - 19:35

C'était bizarre de faire une scène à une femme qu'on ne considère même pas comme sa femme mais je le faisais quand même. Parfois j'étais un véritable idiot comme là mais au moins je faisais mon possible pour m'impliquer dans sa vie alors elle ne pouvait pas m'en sortir comme cela. Elle me devait une explication.

« Je ne voulais pas partir … »

Baliverne. Je fronçais les sourcils et je lâchais exaspéré :

"Alors pourquoi es-tu partie !"

Je voulais comprendre et faire taire cette colère et cette peur en moi parce que oui j'avais eu peur quand je ne l'avais plus trouvé. Je m'étais demandé s'il ne lui était pas arrivé quelque chose et ça m'avait fait mal de me dire que je ne la verrai plus jamais.

« C’était un accident Rozen m’a jeté un haricot magique mûre quand j’étais en train de faire autre chose, il est tombé et ont a fini dans les terres du Sud de notre monde, un désert aride et peuplé de barbare qui nous ont fait prisonnière et qui avait réussi à faire disparaitre mes pouvoirs grâce à un maudit bracelet. On a donc mit un peu plus de temps pour s’échapper que si j’avais été en mesure de foudroyer toutes les personnes qui se trouvaient sur mon chemin, mais on a fait de notre mieux …Une fois sortie de notre petit enfer on a erré dans le désert avant que notre flotte aérienne nous retrouve et nous ramène à Wonderland. Les mages m’ont soigné et je suis revenue à Storybrooke. »

C'était étrange comme histoire mais une petite voix me disait que c'était fort probable avec Juliette. Tiens c'était bien la première fois que je pensais à elle comme Juliette et non pas comme l'épouse forcée.

« Donc je suis vraiment désolée que tu m’ais cherché en vain et crois moi j’aurais préféré être ici et tenir ma promesse plutôt que là-bas … »

J'espérais qu'elle ne me mentait pas mais en même temps je voyais bien à son regard qu'elle ne disait que la vérité. Du coup, j'acquiesçais inconsciemment mais comme je le faisais avant pour lui signifier que j'avais compris et que je ne lui en voulais plus.

« Désires-tu quelques chose à boire ? »
"Un café s'il-te-plait."

Je lui souriais puis je la regardais faire. Elle semblait vraiment mal et ça me gênait qu'elle soit dans un état pareil. Je voulais l'aider mais je ne savais pas comment m'y prendre ni même comment me placer avec elle. Tout serait tellement plus simple si je pouvais récupérer mon coeur.

"Ne pars plus sans moi. Je sais que je ne reconnais pas encore mais je me suis fait à l'idée d'avoir une femme alors ne part plus jamais sans moi."

Si elle m'aimait vraiment elle comprendrait ma requête surtout qu'apparemment elle avait pour habitude de s'évaporer sans que je ne puisse rien n'y faire. Je sortais alors de ma poche arrière de pantalon un livre que j'avais acheté pour elle. C'était "Roméo et Juliette" de William Shakespeare. Je lui posais à côté d'elle alors qu'elle me servait mon café.

"J'ai trouvé ça... Je l'ai lu et... Si tout ceci est vrai je dois vraiment t'aimer plus que de raison."

Je lui souriais gentiment et peut être que pour la première fois depuis nos retrouvailles je la regardais avec amour.
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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Ven 11 Aoû - 1:22



► Le lendemain de son retour à Storybrooke après l'accident causé par Rozen
Welcome back
juliette & romain
Je ne savais pas comment régir face à Romain, il me faisait une scène allant même jusqu’à me saisir le poignet pour me faire entrer et me forcer à le suivre, lui qui en temps normal n’aurais jamais osé agir de la sorte de peur de devenir comme un des hommes qui m’avaient maltraité dans ce bordel dans lequel il avait eu tant de mal à me sortir. Ce bordel qui avait noirci mon cœur et la pureté de mon âme à tout jamais en me laissant des marques beaucoup plus profonde que celle ancrée sur ma peau. Mais si par le passé j’aurais incendié ce dernier pour avoir fait preuve d’un tel manque de délicatesse, aujourd’hui je me contentais de récupérer mon poignet déjà bien endolorie avec autorité mais silencieusement, j’étais fatiguée. Fatiguée et juste assez torturée pour le faire, il réclamait des explications et je lui en donnais du mieux que je pouvais, bien que je fusse encore incapable de lui avouer dans quel endroit j’avais été faite prisonnière. Malgré tout, en lui parlant je me revoyais attachée par des chaines reliant mon cou et mes mains comme un animal. Je sentais encore le souffle putride du prince sur la peau tendre de mon coup me jurer que je deviendrais son épouse à l’issu du combat de Rozen. Des frissons d’effrois me saisissaient de toutes part mais je tentais de ne rien laisser paraitre, j’avais envie de beaucoup de chose mais pas de lui aspirer de la pitié. Alors je lui exposais les faits sans réussir toutefois à le regarder droit dans les yeux de peur qu’il ne décèle dans mes pupilles toutes la tristesse et la culpabilité haineuse que je pouvais ressentir à l’égard de ses nouveaux évènements. Ce n’est qu’une fois les aveux exposés que je relevais le regardaient à nouveau pour lui demander s’il désirait quelque chose à boire, après tout même sans domestique pour me servir j’étais tout de même capable de recevoir une personne en usant des bonnes mœurs sociales. Ce dernier finissait par me commander un café et j’acquiesçais avant de me retrouver devant la machine infernal destiné à sortir cette boisson. Bon je devais avouer que j’aurais préféré qu’il me demande un thé, mais j’allais m’en sortir après tout c’était qu’une machine expresso et Louise m’avait déjà montré comment elle marchait. Saisissant donc une tasse et la fameuse dosette, je réalisais sa boisson avec brillo. Une victoire qui me mit en joie lorsque le liquide brun s’échappa de la machine pour en remplir sa phrase, un sentiment qui fut amplifié lorsque la requête de Romain me parvenait. Il me demandait de ne plus partir sans lui. Mon cœur ayant un raté je me retournais vers lui pour lui sourire un peu moins tristement que précédemment avant de répondre pendant que son café finissait de couler :

« C’est d’accord, je ne partirais plus sans toi… »

Je savais qu’il avait accepter mes explications, il avait hoché la tête comme par le passé, en usant des mêmes mimiques, même s’il ne se rappelait plus son corps lui se souvenait de tout, songeais-je tout en prenant son café pour lui servir, avant de me retourner pour apporter le reste du nécessaire à la dégustation, à savoir une cuillère à café, du sucre et des petits gâteaux. Ce n’est qu’une fois que je lui donnais ses derniers éléments que ce dernier sortait de sa poche arrière un livre qu’il posa à côté de moi. Mon regard se portant sur ce dernier je lisais son titre et mes lèvres s’étirèrent en un sourire. C’était le premier ouvrage que j’avais lu quand j’étais arrivée chez Louise, elle l’avait dans sa bibliothèque et je l’avais lu en une journée, un léger rire s’échappant de mes lèvres je lui répondais :

« Oui, j’étais ton tout et toi le mien, sur ce point William Shakespeare avait vu juste, nous étions plus que deux enfants rois capricieux désireux d’avoir ce qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir. Mais cette version de l’histoire est quelque peu différente de l’originel, surtout en ce qui concerne la fin, même si j’avais envisagé cette option… »

Prenant le livre dans mes mains je laissais mes doigts caresser la reliure du livre avant de le retourner pour regarder le visage de l’auteur et le résumé qui avait été fait sur notre histoire avant de relever les yeux sur mon mari :

« Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir été là pour toi encore une fois la semaine dernière, … C’est-il passé quelque chose ? »


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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Lun 25 Sep - 9:58

Je ne lui demandais pas grand chose. Je voulais savoir où elle était. Si j'étais son époux comme elle le disait je me devais de la protéger et comment le faire si j'étais loin d'elle ?

« C’est d’accord, je ne partirais plus sans toi…  » 

J'acquiesçais et je lui adressais un sourire de remerciement. Il n'y avait rien à ajouter de plus. La conversation repris quand je lui montrais le livre de Shakespeare.

« Oui, j’étais ton tout et toi le mien, sur ce point William Shakespeare avait vu juste, nous étions plus que deux enfants rois capricieux désireux d’avoir ce qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir. Mais cette version de l’histoire est quelque peu différente de l’originel, surtout en ce qui concerne la fin, même si j’avais envisagé cette option… » 

Je levais un sourcil. Est-ce que j'avais aussi envisagé cette option ? Je ne savais pas. Je ne pouvais pas le savoir de toutes les façons mais ça me contrariait qu'elle ait pu y penser elle.

« Je suis sincèrement désolée de ne pas avoir été là pour toi encore une fois la semaine dernière, … C’est-il passé quelque chose ? » 

J'haussais les épaules avant de boire une gorgée de café. Il ne s'était pas passé grand chose à part que je n'avais pas retrouvé mon cœur. Il faudrait peut être que je demande à Régina son aide pour retrouver cette partie de moi. Après tout elle était une spécialiste en magie.

« Rien de spécial. Je commence des recherches sur ce qu'il me manque mais je n'arrive pas à trouver le moindre indice. »

Et ça commençait par m'énerver au plus haut point. J'avais besoin de comprendre et sans mon cœur c'était un peu compliqué.

« Tu m'as manqué. »

Je ne savais pas pourquoi je disais cela. D'ailleurs je n'avais même pas compris pourquoi j'avais eu tant besoin de la chercher. Il y avait des choses qui me revenaient en tête mais dont je n'avais toujours pas l'explication. Alors embarrassé, je lui murmurais des excuses assez pitoyables :

« Pardon je ne sais pas pourquoi... »

En fait si. Si j'avais eu mon cœur j'aurai su que c'était parce qu'elle m'avait déjà abandonné deux fois et que je ne voulais plus jamais que ça se reproduise. Si j'avais eu mon cœur j'aurais su que c'était parce que je l'aimais plus que tout au monde et que je ne voulais que son bonheur tout le temps, assurément.

« Je veux... »

Je caressais sa joue avec la paume de ma main puis je me penchais pour l'embrasser tendrement. A chaque fois que je l'embrassais j'avais l'impression de récupérer un morceau de mon âme, une morceau de moi me permettant peut être d'y voir un peu plus clair dans mon esprit. Les nuages qui tapissaient mon crâne s'estompaient peu à peu me laissant entrevoir quelque chose que je n'aurais jamais cru. Elle était ma femme et bien que je ne m'en rend compte que maintenant je ne pouvais pas nier les frissons de mon corps quand je la regardais ou même les souvenirs en rêves qui commençaient doucement à me torturer.

« Je suis désolé pour tout ça. »

Je la faisais se caler dans mes bras et tendrement je prenais le poignet que j'avais saisi fortement tout à l'heure pour le masser entre mes doigts. Mon autre main caressait doucement de son épaule et descendait le long de son bras. Quelque chose se passa à ce moment là. J'eus comme un flash et je fermais les yeux pour retenir chacune des images qui venaient de traverser mon esprit. Alors s'en m'en rendre compte mais avec une sincérité extrême je lui disais :

« Je t'aime Juliette. »

Mon front se posa sur ses cheveux. C'était étrange de se sentir ainsi. Il fallait vraiment que je récupère au plus vite mon cœur, que je sois enfin complet et que je puisse enfin la retrouver totalement.
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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Mar 26 Sep - 8:17



► Le lendemain de son retour à Storybrooke après l'accident causé par Rozen
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juliette & romain
Je crois que jusqu’ici je n’avais jamais vraiment compris la définition précise de l’expression : marcher sur des oeufs. A dire vrai jusqu’à ce jour, je me riais de cette expression. Pourtant face à l’homme que j’aimais elle ne m’avait jamais parue si parlante. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire. J’attendais qu’il parle. J’exécutais ses requêtes tel un robot. J’avais peur de faire quelque chose de travers. Peur de dire un mot de trop qu’il ne pourrait accepter. J’avais peur qu’il s’en aille et ne me brise le coeur. Il n’avait plus le sien, mais il avait toujours le mien et lui seul pouvait me faire plier définitivement, bien qu’il n’en avait aucunement conscience. J’en venais même à lui parler de mes pensées suicidaires. Des pensées que j’avais eu lors de notre première séparation. Promise à un autre homme que je haïssais. Condamnée par mon père qui avait condamné lui même mon mari au bagne, jusqu’à ce que j’épouse l’homme qu’il m’avait choisi. Même Enzo Capulet, avait compris que pour me faire obéir il pouvait user de Roméo. A son froncement de sourcil, je comprenais qu’il se demandait si lui aussi s’était posé cette question, et je murmurais avec un sourire triste, le regard voilé par les souvenirs :

« Tu n’avais pas envisagé cette option. Tu savais que pour sortir du bagne dans lequel mon père t’avais envoyé, je devais épouser Pâris et tu étais bien décidé à sortir de là au nez et à la barbe de tous pour m’empêcher de faire cela… Tu ignorais seulement le laps de temps dont tu disposais… Donc tu n’as pas eu le loisir de penser à d’aussi funeste chose… »

Laissant un léger rire s’échapper de mes lèvres, je sentais une boule de tristesse se bloquer dans ma gorge lorsque je repensais à la cruauté de mon père. Le jour où il avait décidé de me vendre comme un piètre bien pour appuyer sa position et conclure une alliance afin d’écraser les Montaigu. C’était le jour où l’homme que j’idolâtrais depuis l’enfance avait perdu ses ailes et toute sa grandeur, lorsqu’il m’avait saisi par les épaules en me secouant pour me faire taire et m’apprendre qu’après l’enterrement de mon cousin j’épouserais ce Pâris de malheur et que de surcroit je devais m’estimer heureuse qu’il ne m’enferme pas dans mes quartiers. Une prisonnière dans sa propre maison, c’était sa vision jusqu’à ce que je ne m’enfuie. Jamais mon père aurait pu imaginer que je me serais dispensée des funérailles de mon cousin. La voix de mon mari me ramena à l’instant présent lorsqu’il répondait à ma dernière question concernant ce que j’avais loupé. Mon regard greffé sur lui, je l’écoutais, il avait tenté de retrouver son coeur en vain. Je voyais l’énervement dans ses yeux, et ça me rendait folle d’être tout bonnement incapable de l’apaiser ou de l’aider. Alors que je cherchais les bons mots ce dernier laissa échapper que je lui avais manqué. Une simple phrase qui arrêta mon coeur, tandis que des milliers d’émotions passaient dans mes pupilles, avant qu’il ne me murmure des excuses, souriant pour tenter de dissimuler ma tristesse je secouais la tête pour lui faire comprendre qu’il n’avait rien à se faire pardonner. Sa main se posa sur ma joue et automatiquement mon coeur s’arrêta à nouveau tandis que je levais les yeux vers lui. Que voulait-il ? Ce dernier m’embrassa et mon coeur s’affola tandis que je lui rendais son baiser ma main venant rejoindre la sienne sur ma joue tandis qu’automatiquement mon corps contournait la table pour me rapprocher de lui. Ce dernier rompu notre baiser pour s’excuser et me caler entre ses bras et je me laissais faire heureuse de retrouver cette part de moi, mes yeux se remplissant de larme tandis que je lui répondais après avoir respiré son odeur et tout en caressant sa joue avec ma main libre :

«  Ce n’est rien, je te pardonnerais toujours Roméo Montaigu quoi que tu puisses faire ou dire. Il en a toujours était ainsi et il en sera toujours ainsi. »

Ma réponse était criarde de sincérité et de vérité. C’était ce qui m’agaçait le plus, mon incapacité à rester en colère contrerai. Le jour où il avait tué Tybalt j’avais été ivre de rage une heure tout au plus avant d’être accablée par la culpabilité et la tristesse. Lui en vouloir était plus fort que moi, ce dernier massant le poignet qu’il avait maltraité quelques minutes auparavant je ne pus m’empêcher de laisser échapper un léger gémissement de soulagement. Être ainsi blottie contre lui, me faisait oublier mes tourments, ses caresses faisaient naitre des frissons dans tout mon corps tandis que son autre main cajolait mon poignet souffrant, bien que je craignais qu’aussi proche il ne puisse voir toutes mes cicatrices. Je savais que celle de mon buste était camouflée ainsi que mes marques de flagellation, mais les brulures étaient toujours là. Comment réagirait-il face à elles ? Lui qui lui avait toujours maudites, à juste titre certes, mais je savais que cette version là de mon mari ne me laisserait pas me taire dans le silence. Cette version là voudrait comprendre et j’avais peur de devoir lui raconter. Par le passé j’étais déjà pétrifiée de peur à l’idée qu’il puisse vouloir me rendre justice, mais dans ce monde j’avais peur qu’il me rejette définitivement. Cette idée me pétrifiait. Mes doigts jouaient avec ses boucles rousses tandis que mon autre main lui frôlait le bras, et que je me laissais entourer de son essence, pour oublier mes craintes et faire taire mon esprit trop vif. Il fut le premier à rompre le silence qui s’était installé pour me dire qu’il m’aimait. Son timbre de voix autant que ses mots mirent fin aux jeux de mes doigts tandis que je perdais une larme de joie face à aucun de sincérité. Pour la première fois depuis longtemps il ne me voyait plus comme une imposture. Me détachant un instant de lui je me penchais légèrement et l’embrassais avec douceur et passion à la fois, avant de rompre le baiser pour murmurer contre ses lèvres :

« Tu m’as tellement manqué, plus que tu ne pourras jamais l’imaginer,… Je t’aime »

Les yeux brillants de larmes, je souriais pleinement heureuse, presque libéré de mes craintes sur le fait qu’il voie ou non mes cicatrices. Chaque chose en son temps, je savais qu’à un moment ou à un autre le charme allait être rompu et que comme il avait l’habitude de le faire depuis que nos chemins s’étaient croisés il me repousserait, et me questionnerait mais pour l’heure je préférais ne pas y penser. Calant ma tête dans le creux de son cou comme j’avais l’habitude de le faire, je laissais mes doigts poursuivent leur petit jeu avec la tignasse rousse de mon mari, jusqu’à ce que je ne rigole un court instant.

« Je viens de me rendre compte d’une chose, … Je ne sais même pas comment tu t’appelles dans cette ville »

J’avais fait beaucoup de supposition à ce sujet mais j’avais toujours eu trop peur pour aller voir Emma et lui en demander davantage. Lui souriant patiemment je lui caressais le visage du bout des doigts avant d’ajouter :

« Ne t’en fais pas je n’essayerais pas de m’immiscer dans ta vie, je sais que tu as besoin de temps pour comprendre… »

C’était un juste retour de manivelle lorsque j’y réfléchissais, lui aussi il avait du réfréner ses envies et ce pendant des mois après qu’il m’eut sortie de la maison des cygnes. Il avait dû faire attention à tout ses faits et gestes, il avait dû m’entendre hurler dans mon sommeil et sursauter dès qu’il passait sa main sur moi. Je savais que cette situation l’avait peiné. Avoir sa femme, le corps de sa femme, mais avec l’esprit d’une bête sauvage et apeurée. Je lui devais d’être patiente, même si à l’heure actuelle il ne pouvait comprendre, il finirait par savoir comment je pouvais savoir cela.


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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Mar 26 Sep - 21:27

Je me posais tellement de questions sur ce passé qu'elle semblait connaître à l'inverse de moi. Cependant je n'osais pas poser ces questions parce que c'était trop difficile pour moi d'admettre que je ne pouvais pas le savoir moi même. J'avais besoin d'elle mais c'était comme si je sentais que ce n'était pas dans notre « norme ». Je gardais alors mon regard interrogateur me disant que si elle me connaissait aussi bien qu'elle semblait le dire, elle me dirait ce que je voulais savoir sans avoir à lui réclamer.

« Tu n’avais pas envisagé cette option. Tu savais que pour sortir du bagne dans lequel mon père t’avais envoyé, je devais épouser Pâris et tu étais bien décidé à sortir de là au nez et à la barbe de tous pour m’empêcher de faire cela… Tu ignorais seulement le laps de temps dont tu disposais… Donc tu n’as pas eu le loisir de penser à d’aussi funeste chose… » 

Le bagne... Les cicatrices dans mon dos venaient donc peut être de là-bas. Machinalement je portais ma main dans mon dos pour toucher à travers ma chemise les cicatrices. Je n'avais jamais vraiment cherché d'où ça venait avant. Maintenant tout devenait beaucoup plus clair.

« Et j'ai réussi à ne pas te faire épouser Paris vu que tu es ma femme. »

C'était bien la première fois que je lui disais qu'elle était ma femme et les yeux vers le sol je commençais par me sentir coupable de ne pas la reconnaître elle qui semblait pourtant si importante à mes yeux. Elle pour qui visiblement j'avais bravé de nombreux dangers.

« Ce n’est rien, je te pardonnerais toujours Roméo Montaigu quoi que tu puisses faire ou dire. Il en a toujours était ainsi et il en sera toujours ainsi. » 

Cette phrase provoqua qelque chose que je n'aurais jamais cru en moi. Je me sentais sourire comme jamais je ne lui avais souri depuis notre rencontre. Je voulais juste qu'elle sache combien cela pouvait me faire du bien de la voir ainsi, plus sereine qu'à notre première rencontre même si je ne la sentais pas totalement libre. Je l'embrassais alors comme je l'aurais certainement fait avant. J'avais envie de l'embrasser alors que je ne me faisais pas prier. Elle répondit à mon baiser pour mon plus grand plaisir et je profitais au mieux de sa présence à mes côtés.

« Tu m’as tellement manqué, plus que tu ne pourras jamais l’imaginer,… Je t’aime »

Je souriais une nouvelle fois. A chaque fois que je me trouvais proche de Juliette je récupérai des émotions qui n'étaient pas miennes depuis quelques temps alors je me disais qu'être auprès d'elle ne pourrait pas être une mauvaise chose surtout que je n'étais plus vraiment en colère, j'essayais juste de comprendre pourquoi elle et pas une autre pourquoi j'avais l'air si proche d'elle mais que je n'arrivais pas à m'en souvenir.

« Toi aussi tu m'as manqué. Ce n'est pas très clair encore mais tu m'as manqué. »

Et je me sentais mieux avec elle. Je me sentais apaisée. J'avais bien entendu connu des femmes pendant la malédiction mais je ne m'étais jamais senti aussi serein que maintenant à côté d'elle Je l'écoutais me parler et j'avais l'impression que le temps s'arrêtait. Peut être que j'étais en train de tomber amoureux de ma femme.

« Je viens de me rendre compte d’une chose, … Je ne sais même pas comment tu t’appelles dans cette ville » 

Je riais lâchant sa main et resserrant mon étreinte autour d'elle avec douceur.

« Je m'appelle Romain... Romain Whitechappel. »

Je lui souriais. J'aimais beaucoup ce nom qui me semblait plus proche de moi que Roméo bien que ce dernier sonnait quand même bien à mes oreilles. Pensant que tout allait bien je ne comprenais pas pourquoi elle me dit :

« Ne t’en fais pas je n’essayerais pas de m’immiscer dans ta vie, je sais que tu as besoin de temps pour comprendre… »

Cela me fit froncer les sourcils. Du temps ? J'avais déjà perdu assez de temps à ne pas la reconnaître et maintenant que j'avais accepté qu'elle était ma femme elle ne voulait plus faire partie de ma vie ou du moins elle ne voulait pas s'imposer... Non ce n'était pas normal du tout. Je n'étais pas du tout d'accord avec cela.

« Tu as tous les droits de t'immiscer dans ma vie... Je veux que tu t'immisces dedans Juliette. »

J'approchais mon visage du sien et je frôlais mon nez contre le sien. Pourquoi avais-je autant besoin de douceur avec elle ? Avec Neilina c'était la passion pure avec Juliette c'était juste une bonne relation, un bon déroulement, une envie folle de rester auprès d'elle et peut être de l'aimer. Oui je retombais vraiment amoureux de cette femme et un peu plus après chaque minute à ses côtés.

« Empêche de partir loin de toi je t'en supplie. »

J'avais murmuré cela avant de l'embrasser tendrement et longuement. J'avais besoin d'elle, de sa présence. Je ne rompais le baiser que pour respirer à nouveau avant de reprendre possession de ses lèvres toujours avec douceur et tendresse.
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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Mer 27 Sep - 19:46



► Le lendemain de son retour à Storybrooke après l'accident causé par Rozen
Welcome back
juliette & romain
L’interrogation de mon mari qui ressemblait plus à une affirmation me fit échapper un léger rire jaune. Il n’avait pas réussi à sortir à temps. Comment aurait-il pu, mon géniteur ne lui avait laissé aucune chance d’y parvenir. Caressant son visage avec tendresse, je racontais la suite de l’histoire consciente que j’arrivais de plus en plus proche de ma pente glissante, celle de la maison des cygnes :

« Non, mais tu aurais préféré que je concède ce mariage…. Nous nous étions mariés avant que tu ne tue Tybalt. J’en conviens on a pas respecter les usages. Je n’avais même pas de robe de marié digne de ce nom. Nous savions que jamais cet union ne serait consentit par nos familles, alors on l’a fait en cachette. Tu avais tes deux meilleurs amis avec toi, et moi ma soeur et ma nourrice. »

Marquant, une pause je ne pus m’empêcher de sourire, même si nous avions fait cela de manière grossière et précipitée ce jour restait l’un des plus beau de toutes ma vie.

« J’avais même réussi à te faire entrer dans ma chambre. Notre première nuit ensemble était dans la demeure des Capulet et étrangement tu avais adoré l’idée d’être un véritable hors la loi. »

Ajoutais-je en riant, avant de me reprendre, perdant un peu de ma bonne humeur, avant de poursuivre d’un air plus sombre, bien que j’avais fini par me faire une idée et que refaire le passé ne servait à rien :

« Je pense que c’est lorsque tu es parti que tous c’est gâté, des servants avaient dû te voir et des rumeurs se sont mis à circuler sur nous deux. Ce qui a certainement mit Tybalt hors de lui, enfin bref la suite tu la connais. »

Marquant un nouvelle pause, je détournais le regard. J’étais incapable de soutenir son regard pour la suite de mon récit. Alors que je me retrouvais en train de jouer avec un des boutons de sa chemise je poursuivais :

« Mon père ne t’avait laissé aucune chance. Tu as été jugé sans que je ne sois mise au courant quelques heures après la mort de Tybalt. Quand le jugement est tombée, tu as été exilé et Rosaline s’est empressée de venir me prévenir. Moi j’étais restée au chevet de mon cousin, dévastée, rongée par la culpabilité. J’avais perdu la notion du temps jusqu’à ce que ma soeur m’apprenne la nouvelle. J’ai voulu partir plaider en ta faveur, mais mon père m’a arrêté en pleine ascension et m’a appris qu’après l’enterrement de Tybalt qui aurait lieu à l’aube j’épouserais Paris. »

Ma voix se brisa un instant et je m’humectais les lèvres :

« J’ai essayé de protester, mais sans Tybalt pour raisonner mon père, je savais que j’étais condamnée. Je suis partie. J’ai supplié ma nourrice de partir te chercher, mais elle a refusé. Elle me demandait d’être raisonnable et d’accepter ce mariage. Pour moi cette option était même pas envisageable. C’est là où j’ai songé à me tuer. Morte, tu aurais été libéré du bagne. Seulement, je ne voulais pas que nos derniers moments ensemble se passent ainsi alors j’ai fait ce que personne aurait cru possible, enfin tout le monde sauf Rosaline. Je me suis dispensée des funérailles de mon tendre cousin en partant lorsque tout le monde avait succombé aux bras de Morphée. Je pensais que la magie pouvait nous aider, alors je suis allée là où les rumeurs m’avaient dit d’aller. Rosaline m’avait suivi, et je n’avais pas eu assez de temps pour la faire partir. La vieille femme m’avait donné une potion qui aurait dû nous téléporter jusqu’à toi, mais il n’en fut rien. Ce n’était que de vulgaire somnifère, et on a été enlevé et retenue prisonnière dans une demeure, jusqu’à ce que tu nous retrouves. »

Bon j’avais enjolivé l’histoire, mais c’était mieux ainsi. Je n’étais pas prête à lui conter la suite. J’avais jamais été prête pour cela. J’espérais qu’il ne poserait pas plus de question. Je savais que s’était son orgueil qui l’empêcher de trop m’en demander. Bien que d’ordinaire je n’aimais pas jouer avec ses faiblesses, actuellement c’était différent. La vérité était trop lourde et dégradante à porter. D’ailleurs, ce dernier avait bien assez à faire en tentant de comprendre ses sentiments et les flux de pensées qui semblaient le tourmenter. Pourtant à mesure que le temps filait, je retrouvais mon mari. Ce qui me donnait des ailes. Il s’excusait pour ce qu’il me faisait vivre et je balayais ses excuses d’un revers de main en lui apprenant une chose qu’il n’avait jamais entendu auparavant : qu’il serait toujours pardonner. Cette nouvelle sembla le mettre en joie car à l’entente de cette dernière, Roméo me souriait comme rarement il l’avait fait. Une attitude qui m’avait moi même fait sourire. J’adorais le voir heureux. Avant que je n’ai eu le temps de dire quoi que se soit de plus ce dernier s’empara de mes lèvres et je lui répondais avec passion et un dévouement parfait. Lorsque je récupérais mes lèvres je lui murmurais quelques vérités et cela le faisait encore plus sourire avant qu’il ne m’embrasse à nouveau. Mon coeur se gonflait de joie à chacune de ses caresses.

Légèrement attelant nous nous écartâmes l’un de l’autre et je logeais ma tête dans le creux de son cou, fermant les yeux d’aise, respirant son odeur, craignant toujours qu’il ne finisse par me repousser. Quoi que je fasse cette perspective me hantait, enfin sauf quand il me touchait. C’est pendant ce moment de sérénité que je réalisais que j’ignorais la nouvel identité de l’homme contre lequel j’étais blottie. Honteuse, je lui demandais en tentant de repousser mon mal-être, mais face à ma question Roméo riait. Ce qui m’offrait une occasion d’entendre ce doux son et qui me faisait sourire à mon tour tandis que je l’écoutais. Romain WhiteChappel. Hochant la tête je le répétais en un murmure pour voir comment il sonnait dans mes oreilles avant de tenter de le rassurer en lui promettant de lui laisser sa liberté. Je pensais que cela lui ferait plaisir, même si ça me coutait de faire ça mais il n’en était rien. Avec douceur ce dernier me demanda d’abandonner cette idée, libérant mon coeur d’un sacré poids avant de me supplier de l’empêcher de partir. Automatiquement, je sentais une larme quitter mes yeux, tandis qu’il m’embrassait, nous nous arrêtions juste pour reprendre nos respirations et avant même que je ne puisse comprendre comment j’avais fait pour me réorienter, je me retrouvais à califourchon sur lui. Mes jambes à chacune des extrémités de son corps, mes mains réfugiés dans sa chevelure de feu tandis que j’approfondissais notre baiser, débordante de passion. Vingt-huit ans de privation totale m’avait rendu assez entreprenante et son attitude avait écrasé mon envie première de ne pas lui sauter dessus. Mes mains commençaient à défaire sa chemise avant que je ne reprenne mon souffle et que l’existence de mes marques ne se rappellent avec violence à mon esprit coupant net mes envies. Mordant ma lèvre inférieur je retenais mes larmes avant de me reculer légèrement histoire de moins le sentir contre ma peau. L’angoisse me tiraillait à nouveau tandis que mes poings se serrer contre mes cuisses et que je relevais les yeux vers un Romain assez décontenancé.

« Je ne sais pas ce que tu comptes faire, enfin si j'avais bien ma petite idée ... mais il faut que tu saches autre chose… »

Fermant les yeux, je luttais contre mon orgueil qui m’avait toujours hurler de taire cette année que j’avais passé au bordel et je poursuivais en rouvrant les yeux, mais en regardant le sol, incapable de le regarder, fallait pas non plus trop m’en demander.

« Je t’en pris essaie de garder l’esprit ouvert, … pendant mon année de captivité, j’ai … j’ai ....»

Fermant les yeux une fois de plus je passais une main tremblante dans mes cheveux avant de croiser les bras autour de mon corps comme pour me protéger de cette vérité que je finissais par lâcher avec rapidité d’une voix brisée et faible :

« J’étais dans une maison close. J’ai été flagellé, mutilé, battu et violé…. Tout n’as pas disparu … J’en … J’en ai encore des marques, ….  »

Mes joues étaient inondées de larmes tandis que je restais la tête baisser avant que je ne les sèche et que je ne choisisse de lui montrer. Autant que ce soit de mon plein gré plutôt qu’il ne s’en aperçoive de lui même. Retirant mon débardeur, je serrais les dents, fuyant toujours son regard, cette fois j’en étais quasiment sur j’allais devoir reprendre place en face de lui et rester à bonne distance de sécurité. Perdant une nouvelle larme je la laissais s’échouer sur mes lèvres attendant sa réaction.


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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Dim 15 Oct - 17:33

Je l'écoutais me raconter ma propre histoire et à mesure qu'elle m'expliquait le tout je me sentais de mieux en mieux. J'avais vraiment l'impression de réapprendre à me connaître moi même. J'avais l'impression de retrouver une partie de mon âme même si tout n'était pas encore bien en place dans mon esprit. Je n'arrivais pas à croire que j'avais pu faire tout cela et tout cela par amour pour elle, pour cette femme qui semblait me porter tant d'estime. J'avais vraiment l'impression d'être un roc chose que je n'étais plus sûr d'être. Bien sur je pouvais le devenir à nouveau si je lui faisais totalement confiance mais en sachant qu'il me manquait quelque chose je ne voulais pas me faire avoir. J'avais vraiment envie de croire tout ce qu'elle me disait. Je l'écoutais donc avec attention, un large sourire éclairant mon visage alors que j'essayais de m'imaginer comme un chevalier servant à son service en somme. Alors qu'elle parlait je lui prenais sa main et j'entrelaçais nos doigts. Je pourrais peut être m'y faire après tout. Avoir une épouse et l'aimer. C'était tout à fait dans mes cordes. Il fallait juste que je me laisse un peu plus aller et je décidais de le faire tout de suite.

C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je lui demandais de ne pas sortir de ma vie. Je voulais qu'elle reste avec moi. J'avais besoin de savoir si elle serait vraiment là pour moi. C'est pourquoi je lui demandais de rester avec moi quoi qu'il arrive. Alors je l'embrassais tendrement mais la passion me gagnait. En fait mon corps réagissait comme par habitude alors que ma tête se demandait pourquoi j'avais tout à coup envie d'elle. Je l'avais trompé avec Neilina et pas qu'une fois pendant la malédiction et je me sentais bien dans les bras de mon amante. Mais je ne me sentais pas aussi bien que là. Alors que je profitais de mes baisers échangés, je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle se retrouve à califourchon sur moi. Malgré ma surprise, je me laissais aller à ce moment et j'enlaçais sa taille tendrement alors qu'elle semblait vouloir rendre les choses plus passionnelle. Je sentais l'envie monter plus rapidement en moi, ce qui m'amenait à l'embrasser à mon tour avec une passion que je ne me connaissais pas. J'avais bien entendu eu de l'envie pour Neilina mais si je devais comparer les deux femmes je me rendais compte que j'avais plus envie de Juliette que de Neilina. J'avais plus envie de plaire à cette parfaite inconnue que de plaire à Neilina. Je tenais cette jeune femme dans mes bras et je l'embrassais avec plus de passion que ce que je pensais. J'étais prêt à passer la deuxième quand elle finissait de me déshabiller quand elle se stoppa. Je reprenais mon souffle et je la regardais. Elle semblait mal à l'aise et elle avait les larmes aux yeux. Non je n'avais pas voulu cela. Je voulais qu'elle me sourit. Qu'est-ce que j'avais fait de mal ?

« Je ne sais pas ce que tu comptes faire, enfin si j'avais bien ma petite idée ... mais il faut que tu saches autre chose… » 

Je la regardais perdre tous ses moyens et baisser les yeux au sol. Je caressais doucement son dos comme pour l'encourager à me dévoiler ce qu'elle avait sur son cœur. J'avais juste envie qu'elle se sente bien et visiblement ce n'était pas le cas.

« Je t’en pris essaie de garder l’esprit ouvert, … pendant mon année de captivité, j’ai … j’ai .... » 

Je m'imaginais le pire et j'avais raison de penser comme cela.

« J’étais dans une maison close. J’ai été flagellé, mutilé, battu et violé…. Tout n’as pas disparu … J’en … J’en ai encore des marques, …. »

Mes mains se posèrent sur ses joues et mes pouces caressaient doucement ses joues jusqu'à ce qu'elle s'arrête de pleurer. Elle était belle. Je la trouvais belle et même si je voyais ses cicatrices, cela ne me rebutait pas. Je passais ensuite mes mains sur son buste avec tendresse.

« Je crois que nous avons tous nos cicatrices. Et ce n'est pas pour cela que je t'aimerais moins. Je les miennes moi aussi. »

Je relevais son menton vers le mien et je l'embrassais avec douceur une première fois puis une seconde fois. Je lâchais ses lèvres et je plongeais mon regard dans le sien.

« Ne détourne plus jamais le regard du mien parce que je ne te laisserai pas seule. Je suis là maintenant. »

Je caressais doucement son dos avant que mes lèvres aillent se loger dans son cou pour une multitude de petits baisers tendres.

« Je ne te laisserai plus jamais seule. »

lui murmurais-je tendrement à l'oreille.
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Message# Sujet: Re: welcome back ▬ juliette <3   welcome back ▬ juliette <3 Icon_minitime1Lun 16 Oct - 18:45



► Le lendemain de son retour à Storybrooke après l'accident causé par Rozen
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La peur et la honte tiraillaient chaque  passerelle de mon corps. Mon esprit luttait contre mon orgueil qui me demandait de me taire tandis que mon cerveau lui ne voulait pas que Romain apprenne d’une mauvaise manière la seconde vie que j’avais eu. Seulement, comment bien annoncer cela ? Il n’y avait aucune manière de faire qui était correcte ou acceptable. Les larmes roulaient sur mes joues tandis que j’avais délié mes mains aux siennes. J’étais en train de tout gâcher. Mes poings serrés contre mes cuisses, les bras croisés sur mon buste je sentais à peine les caresses de mon mari dans mon dos tant la guerre que je me menais été intense. A force d’hésitation et de balbutiement, je finissais par lâcher le morceau, le regard rivé sur le carrelage tandis que mes joues étaient couverte de larme qui tombaient selon leur trajectoire soit sur moi, soit sur lui, soit sur mes lèvres qu’importe. Je bougeais uniquement pour retirer mon débardeur afin qu’il puisse mettre une image sur mes mots. Face à cette révélation je sentais ses mains qui étaient postées dans mon dos s’évincer et je me mordais la lèvre, me préparant à l’idée qu’il me repousse une bonne fois pour toute. Mon coeur battait à tout rompre, mes yeux s’étaient refermés à l’instar de ma respiration qui s’était coupée, mais contre toute attente ses mains se posèrent sur mes joues et ses pouces caressèrent mes joues séchant mes larmes qui n’avaient de cesse de s’écouler. Sous la surprise, je sentais mes yeux se rouvrir, m’humectant je recommençais à respirer, légèrement secoué par quelques sanglots. Je devais me contrôler, j’entendais la pluie s’abattre contre les fenêtres de l’appartement. J’osais à peine imaginer dans quel état j’avais mis l’extérieur. Me concentrant sur le contact de Romain, je finissais par calmer mes larmes avant que sa voix ne détende ma nuque qui jusque là luttait pour que mes yeux ne regarde pas dans se direction. « Nous avons tous nos cicatrices ». Il avait raison, mais que se soit les siennes ou les miennes, j’étais la principale responsable de leur présence. Une fois de plus je sentais mes dents se refermer sur mes lèvres sous le coup de la culpabilité, tandis que sa main caressait mon buste, créant dans un même mouvement des frissons là où il passait. J’étais encore intimement persuadée que quand son esprit aura intégrer l’information il me demanderait de me lever. J’étais prête. Enfin, c’était ce que je n’avais de cesse de me répéter comme si a force de le penser j’allais atténuer ma peine. Comment pourrait-il accepter une femme dont il ne se souvenait pas et qui avait été une prostituée pendant plus de 365 jours ? Je me haïssais assez pour que cette idée soit persistante, je l’avais toujours cultivé. L’unique moment où je l’avais abandonné c’était quand j’avais porté son enfant avant qu’il ne meurt. Ses doigts quittant mon buste je prenais une grosse inspiration avant que deux de ses doigts ne se posent sous mon menton pour m’inciter à lever le visage vers lui. La peur de croiser son regard, me poussant à fermer les paupières, je sentais ses lèvres se poser sur les miennes. Sous la surprise je ne lui répondais pas et rouvrais les yeux, avant qu’il ne réitère et que cette fois je parvienne à laisser mon corps accepter sa marque de tendresse. Après un court instant, ce dernier lâcha mes lèvres et planta son regard dans le mien. La tendresse et l’amour présent dans ses pupilles me firent frissonner, il n’avait pas l’air en colère. Pourquoi est-ce qu’il n’était pas en colère ou même dégouté ? Je me dégoutais moi-même ! Avait-il entendu ce que je lui avais dit ? J’avais pourtant été droit au but. L’incompréhension devait se lire sur mon visage. Ses mots quand à eux mirent fin au battement de mon coeur. Mes lèvres s’entrouvraient sous la surprise tandis les perturbations extérieures se calmaient. Il ne me laisserait plus seule. Il était là. J’étais incapable de lui répondre. Sa réponse me décontenançait. Mon esprit essayait d’interpréter ses mots bien que mes lèvres s’étiraient en un sourire. Ses doigts caressaient mon dos et les frissons refirent leur apparition avant que se lèvres ne glissent contre mon cou, me faisant ainsi échapper un soupir d’aise. Il multipliait les baisers et je sentais une larme de joie cette fois ci quitter mes yeux en même temps que mon Roméo répétait ses propos me faisant ainsi sortir de mon mutisme.

« Je ne survivrais pas à une autre séparation... »

Lâchais-je en un murmure, avant de lâcher mon débardeur pour poser mes mains sur son torse que j’avais dénudé avant toutes ses péripéties. Cueillant ses lèvres, je l’embrassais tendrement avant de lui rendre l’usage de ses dernières pour laisser les miennes glisser vers son cou que j’embrassais également avant que la passion de nos corps moitiés nu l’un contre l’autre ne balaye littéralement mes craintes en faisant taire mon esprit. Mes mains se baladant sur son buste parfait, je mordais la peau tendre de son cou avant de l’embrasser avec passion, pendant que ma main droit tirait un peu sur ses boucles et que nos corps se rapprochaient. Libérant ses lèvres j’embrassais son épaules avant de lâcher en un soufflement emplie d’amour :

« J’ai besoin de toi »

Mes lèvres glissant vers sa mâchoire, je sentais mes doigts taquiner son jean avant de le déboutonner avec agilité tout en murmurant contre ses lèvres :

« J’ai envie de toi »

Ma main qui avait libéré l’emprise du bouton sur son jean allait dans son dos tandis que je l’embrassais avec la même fougue qu’antan, ne lui laissant pas le loisir de me répondre. C’était à lui de choisir dorénavant, afin de lui faire comprendre cela une bonne fois pour toute je le libérais le coeur battant à la chamade, avant que je ne reprenne ma respiration pour murmurer au creux de son oreille :

« Je suis à toi »


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