Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Un louveteau ? Jouer ? Jappant et sautant de plus belle tout autour d’elle je confirmais par mon comportement ses propos.
La langue pendante, je captais par tous mes sens les cadeaux de la nature, les parfums, le goût de l’eau de la rivière, sa fraicheur, les sons nocturnes de la forêt. Que du bonheur.
Entrant dans la danse, elle se mit à répondre à mon jeu. Plusieurs fois, elle usa de sa force, peut-être pour me rappeler que je devais toujours néanmoins faire attention. Peut-être pour me montrer mes limites.
C’était la première fois que j’étais sous cette forme de loup, mais la sensation était indescriptible. Encore mieux que ce que j’avais imaginé.
Je me sentais libre comme jamais. Heureux. Débarrassé de l’armure que j’enfilais tous les jours pour mener à bien les intérêts du Jolly Roger. Capitaine sûr de lui, intrépide, sans remords et bardé de responsabilités. Là, je n’avais plus à faire mes preuves ou à maintenir une apparence. Juste à être moi.
Lorsqu’elle me fit tomber au sol pour la dernière fois, je restais immobile. Les paupières fermées. Je voulais jouer un peu. Je tentais de calmer ma respiration et me concentrais pour que mon corps soit tout mou. Inerte. Comme si j’avais perdu connaissance.
Elle s’amusait trop à mon goût. Je voulais lui rendre la monnaie de sa pièce. A ses questions je ne répondis pas. Tout comme à son coup de langue. J’attendis qu’elle commence à se poser des questions et à s’inquiéter avant de soudainement me redresser et de lui attraper le cou, avec les pattes, avec les crocs. Sans mordre vraiment.
« J’AI GAGNE ! »
C’était moi qui l’avais attrapé non ? Roulant sur le sol avec elle, je me retrouvais néanmoins sous elle sans savoir comment. Elle était indubitablement la plus forte.
« Egalité ? » Demandais-je en tentant de l’attendrir avec un petit air malheureux.
(c) sweet.lips
Dernière édition par Killian Jones le Sam 17 Fév - 8:42, édité 1 fois
[center] Naturellement, j’avais toujours été une louve dominante, et c’était sans doute pour cette raison que je me sentais bien dans mon rôle de capitaine. En jouant, il m’arrivait de montrer à Killian qui « commandait ». Dans le fond, je ne voulais pas le commander, ou faire autorité sur lui, c’était juste mon penchant naturel. Ce n’était rien de méchant, juste de légères démonstrations de force. Ça restait bon enfant, ça restait des jeux de louveteaux, et ça ne semblait pas lui faire la moindre peine.
Ne contrôlant pas toujours ma force, je finis par lui rentrer dedans avec une certaine violence, et je l’avais mis à terre. Comme pour m’excuser, je lui léchai la joue en demandant si j’avais gagné. Après tout, je l’avais mis par terre, c’était donc moi qui l’avais vaincu non ? Il ne répondit pas tout de suite, faisant le mort.
- Killian ?
Je ne l’avais pas poussé assez fort pour lui faire mal... J’approchais mon museau de lui pour le bouger un peu et la forcer à se lever.
- Je sais que tu fais semblant alors lève toi...
Il m’attrapa soudainement avec ses pattes, ses crocs légèrement refermés sur mon cou. Contre lui, nous roulions sur le sol, mais je fis en sorte de me retrouver sur lui. Je n’étais pas d’accord, c’était moi qui avais gagné, parce que je l’avais eu la première... Le regardant de haut, il me fit une tête de malheureux pour me demander si ce n’était pas finalement une égalité entre nou.
- Hm... D’accord pour cette fois. Mais tu ne m’aurais pas toujours comme ça.
Je lui remis un coup de langue sur la joue.
- Alors ? Que penses-tu de la vie de loup ? Demandai-je curieuse.
Elle n’avait pas été dupe. Sûrement la trahison de mon cœur qui battait la chamade alors que je faisais tout pour le calmer.
J’avais réussis néanmoins à la surprendre à moitié et finalement j’avais atteint mon but puisqu’elle avait décrété l’égalité. Pour cette fois.
Son coup de langue sur ma joue fut apprécié à sa juste valeur. Allongé sur le côté, je levais mon museau vers les étoiles.
« J’adore ! »
Mes yeux brillaient de plaisir, je me sentais vivant comme jamais. « Merci pour ce merveilleux cadeau. »
Il n’y avait pas de mots pour la remercier. Levant la patte ou me manquait l’extrémité, je l’invitais à se blottir contre moi. Tranquillement, je laissais mon corps se reposer. Mes battements de cœur et mon souffle s’apaiser. Si le bonheur pouvait être décrit, il devait sûrement ressembler à cela. « Je suis heureux et toi ? »
Quel changement d’état d’esprit par rapport aux quelques heures précédentes ! Mon équipage n’allait pas me reconnaître, mais il se douterait probablement de qui m’avait ainsi transformé.
Dire que j’étais prêt à quitter ce monde. A rejoindre Milah pour ne plus souffrir, pour ne plus me sentir coupable. Et j’aurai raté cette merveilleuse communion avec la nature, avec elle. J’aurai loupé tant de chose. Même ma vengeance me semblait moins importante pour le coup. Effectivement, sous forme de loup, l’on pensait différemment. La liberté était le mot clé. Celui qui représentait le mieux cette sensation qui envahissait chaque parcelle de mon corps et de mon esprit. « La vie est merveilleuse à tes côtés. »
Oui, je trouvais vraiment la vie merveilleuse. Et ce grâce à elle. Elle m’avait probablement sauvé la vie ce soir, même si elle n’en avait pas conscience.
Tournant ma gueule vers elle, je la dévorais des yeux comme pour graver chaque poil, chaque courbe, chaque trait de sa face sauvage que je trouvais magnifique.
[center] Le voir aussi heureux du cadeau, le voir apprécier la vie de loup me faisaient tellement plaisir. J’étais contente de le voir ainsi. Le bonheur lui allait mieux que l’abattement que j’avais vu peint sur son visage au début de nos retrouvailles. Et la forme de loup lui seyait à ravir.
Il était devenu ma famille. Ma meute même. Et sans doute ne l’attaquerais-je plus jamais. La louve avait fini par apprécier pleinement Killian, à l’accepter et à lui faire pleinement confiance. Elle avait besoin de la compagnie de ses congénères. Les loups n’étaient pas faits pour être seuls. Avoir retrouvé un compagnon de jeu lui avait fait plus que bien.
- Je suis ravie que ça te plaise autant.
A son invitation, je vins me blottir contre lui. Comme toujours, je me sentais bien à ses côtés. En sécurité. J’aurais pu rester des heures ainsi. Perdue au milieu de la forêt, avec lui. Il déclara qu’il était heureux, et voulait savoir si je l’étais également.
- Je… Je crois que je n’ai jamais été aussi proche d’être pleinement heureuse depuis des années… Mais il me manque toujours… Il y a toujours ce vide en moi, ce manque…
Je ne voulais pas lui faire de peine… Je ne voulais pas lui mentir non plus. Mon fils me manquait, et le louveteau manquait à la louve. Nous aurions voulu le voir grandir et l’avoir à nos côtés. Rien ne semblait pouvoir effacer son absence.
- Je me sens tout de même mieux quand tu es là. Ta présence m’apaise et comble un peu ce manque.
Je lui léchai de nouveau la joue. Remerciement et marque d’affection de ma part. Il me donnait envie de sourire, et de profiter de ce que la vie pouvait encore offrir, parvenant à me calmer mon chagrin en étant simplement là.
- La vie est plus douce à tes côtés, je me sens bien avec toi.
Je le laissais me regarder, avant devenir glisser ma tête sous la sienne pour une tendre étreinte.
Nous étions complémentaires. L’un auprès de l’autre nous vivions une harmonie indescriptible. Le temps était aboli. Les soucis. Les aléas de la vie.
Bien sûr, il resterait toujours et à jamais le vide laissé par la disparition de son fils mais j'espérais l’atténuer un peu. D’un coup de museau, j’essayais de la réconforter ou au moins de lui montrer mon soutien. Cela sembla assez bien fonctionner et l’un contre l'autre nous aurions pu nous endormir. A la belle étoile.
Combien de temps étions nous restés ainsi, à écouter la douce musique des battements de cœur de l'autre ? Je sentis un frémissement parcourir mon corps alors que je reprenais ma forme humaine, elle toujours lovée contre moi. Je n’avais pas envie de bouger et pourtant il le fallait. Je caressais encore l’épaisse fourrure avant de m’asseoir. « Je crois qu’il va falloir y aller ? »
Un petit pincement serrait mon cœur. C’était fini. Je retrouvais néanmoins vite mon sourire. C’était juste fini pour ce soir. Il y avait d’autres biscuits. Et plein d’autres soirées avec Anne. « On poursuit sur le Jolly Roger ? A moins que tu ne m’ais ramené une bouteille de tes réserves comme promis. »
Je n’oubliais pas son engagement, j’avais aussi hâte de déguster son nectar.
Lui tendant mon bras, je l’invitais à venir s’y poser une fois repris sa forme humaine pour rentrer de façon discrète sur le navire choisis.
Les deux jours suivants passèrent très vite. Trop vite. Comme toujours lorsque nous étions ensembles. Sauf que cette fois, nous avions aussi le plaisir d’aller courir de nuit sous forme de loups. Un plus non négligeable même si nous devions être prudents avec les chasseurs qui s’étaient déployés et avaient organisés des battues qui ne donnèrent rien. Nous étions bien plus malins qu’eux.
[center] J’aurais pu m’endormir dans cette forêt contre lui. Il réchauffait autant mon corps que mon cœur. Sa présence m’apaisait et me faisait oublier mes peines et son absence. Les yeux fermés, je laissais la musique de son pouls me bercer. Encore un peu, et j’aurais sombré dans les bras de Morphée mais il avait bougé. Me redressant doucement, je le regardais et compris qu’il avait en fait repris forme humaine. L’heure sous forme de loup s’était déjà écoulée…
Je le regardais alors qu’il faisait glisser ses doigts dans ma fourrure. Il finit par s’asseoir pour me demander s’il fallait y aller. Pour lui répondre et me faire comprendre, j’hochais la tête avant de lui lécher la main. Le loup manquait déjà à la louve, elle avait tant apprécier sa compagnie… Mais nous avions encore quelques soirs devant nous pour profiter encore un peu de la forêt et de la liberté. Pour pouvoir communiquer en tout simplicité avec lui, je finis par reprendre forme humaine.
- Allons sur le Revenge. Je t’ai mis des bouteilles de vin et de whisky de côté à ton attention. J’ai aussi préparé des fioles de salive que je n’ai pas pensé à te donner la dernière fois. Tu pourras te soigner, soigner tes hommes même quand je ne suis pas là.
Je pris le bras qu’il me proposait et nous regagnâmes tranquillement mon navire.
- Je crois que la louve t’a adopté dans sa meute… Elle ne t’attaquera plus, même quand tu seras sous forme humaine. Elle t’aime bien.
Nous avions passé une bonne soirée. Les jours qui suivirent, se passèrent tout aussi bien. Nous étions pleinement retrouvés, avant de nous quitter une nouvelle fois, tout en se promettant de nous retrouver encore et encore.
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Ven 16 Fév - 9:49
