Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Tristan Delcambre qui nous a rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par sa fiche de présentation pour luicsouhaiter la bienvenue, ou sur sa fiche de liens.
Le retour de Carrie
Merci à la belle Carrie qui nous rejoint à nouveau dans le staff.
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J’avais mis le mode pilote automatique. Il n’y avait que comme ça que je parvenais à tenir. J’étais une reine, j’avais des apparences à maintenir et pourtant je n’avais qu’une envie : l’étrangler, la foudroyer et me venger. J’essayais de contrôler les divers scénarios qui naissaient dans ma tête. Je voulais la faire souffrir. Je voulais qu’elle ait mal autant que j’avais mal en cet instant. Les fourmillements dans mes doigts n’annonçaient rien de bon, mais heureusement, je parvenais à me contenir en me rappelant que je n’étais pas un monstre et que je ne devais pas le devenir. Cependant, ne pas lui faire de mal physiquement ne voulais pas dire que je ne pouvais pas me montrer cruelle avec elle verbalement parlant.
« Vous croyez ? »
Je secouais la tête désemparée :
« La vie humaine ne valait donc rien à vos yeux ? »
Je n’attendais pas tellement de réponse de sa part. Je connaissais déjà la réponse. Elle en avait que cure tant qu’elle parvenait à ses fins elle se foutait pas mal des conséquences de ses actes et j’en avais la preuve.
« S’ils étaient rentrés chez eux je l’aurais su … Leurs femmes ne seraient pas constamment en train de me demander si je les avais retrouvés dès que je revenais d’une quête ! Ils sont peut-être ici, je l’espère. »
Serrant les dents, je détournais le regard en secouant la tête. J’avais honte pour elle. Elle ne méritait pas l’absolution, elle pouvait s’excuser autant qu’elle le voulait elle ne l’obtiendrait pas. J’ignorais comment Robin avait fait pour l’aimer malgré ses crimes. J’allais la congédier quand sa voix se fit encore entendre pour me donner des conseils. Sentant des larmes percés mon masque de glace, je m’humectais les lèvres :
« Il veut la paix, il l’aura. J’ai beaucoup de défaut mais je respecte son choix aussi douloureux soit-il »
Je ne savais pas comment on allait pouvoir arranger les choses entre nous. Pour une fois j’avais fait de réel effort pour ne pas le perdre dans cette ville et il avait tout mis à la poubelle en un claquement de doigt. Je lui avais tout passé. J’avais le droit d’être fatigué. Sentant une larme rouler sur ma joue je l’essuyais avant de lui répondre :
« Non, je n’en ai plus. »
Me raclant légèrement la gorge, je me décollais de la table et prenais une grande inspiration :