Le grand jour était arrivé. Le jour où Regina allait comprendre qu’elle avait eu tort de me voler, tort de jouer avec moi. Depuis quelques temps je m’étais laissé tenter par une alliance avec quelques-uns des plus grands méchants de leur temps : Cora (maman de Regina), Zelena (sœur de Regina), Walsh (lui je ne sais pas trop quel antécédent il avait avec celle qui fut jadis mon élève, mais il se tapait Zelena à l’occasion donc peut-être qu’il voulait mettre son grain de sel uniquement pour faire plaisir à sa belle, et enfin l’investigateur de tout cela : Frollo (lui aussi je n’avais pas cherché à savoir ce qui le poussait à aller contre Regina, peut-être qu’au départ il avait fait ça pour atteindre Robin, mais maintenant qu’il était mort (enfin au dernière nouvelle) je ne savais plus ce qui le motivait). Donc, tout ce beau monde et moi-même avions attendu le moment opportun pour frapper, Regina était affaiblie et seule, et mieux que tout elle s’était fait engrosser par le défunt archer. Que demander de plus ? Sans compter que ce matin notre chère et tendre mairesse s’était accordé une excursion or de la ville avec sa meilleure amie, et une autre blonde insignifiante.
Ce jour était béni.
Pour une fois j’allais au travail avec entrain et bonne humeur sous les traits d’Adonis, je saluais tout le monde avant de mettre en place mon plan d’action. C’était très simple, il me suffisait de faire tomber l’hôpital et pour ça quoi de mieux que ma merveilleuse malédiction du sommeil. Après avoir hypnotiser toutes les infirmières en service, je leur avais gentiment demandé d’introduire mon sortilège réduit à l’état de potion dans le corps de leur patient et en quelques heures ses derniers étaient tombé dans un sommeil éternel.
La suite des réjouissances avait été encore meilleure. Armée du cœur du directeur de l’hôpital et de trois autres je m’amusais à faire naitre une certaine zizanie entre les services et en deux heures l’hôpital était mis à feu et à sang. Les employés se battaient sans vergogne entre eux, les visiteurs quant à eux avaient fini par remarquer l’état de santé de leur proche se dégrader et s’étaient également joint à la mêlé pour faire entendre leur voix. Ivre de rire dans le bureau du directeur j’admirais le merveilleux chaos que j’avais créé en me demandant comment se débrouillait les autres.