Le silence, ce foutu silence qui habitait nos appartements privés depuis son retour. J’avais é.tét si heureux de la revoir en vie, mais elle semblait comme morte à l’intérieur. Je ne comprenais pas pourquoi. J’ai su que Emma était … Les mots me manquaient, une boule se formait dans ma gorge à chaque fois que j’osais y penser. Non pas ma fille … pas ma belle Emma, mais le destin en avait décidé autrement. Je ne comprenais pas tout les détails et Blanche ne disait rien. Elle se terrait dans un mutisme qui commençait à me rendre complètement fou. Je décidais donc ce jour là, au milieu du repas de rompre ce silence qui avait beaucoup trop duré. Je prenais une grande inspiration en la regardant, passant une main dans mes cheveux.
- Bon ça suffit Blanche tu vas me dire se que tu as. J’en ai assez de ton silence, ça devient excessivement lourd. Tu sais que tu peux tout me dire et je ne comprends se qui t’en empêche en ce moment ! Tu n’as plus confiance en moi ?
Je posais une main sur la sienne dans un premier temps. J’allais tenter de ne pas m’énerver, si je devenais agressif ou en colère elle n’allait pas me parler et je voulais la soulager du mal qui la rongeait. Je devais donc prendre sur moi, mais diable que c’était difficile. J’avais envie de hurler, de balancer un verre contre un mur pour qu’elle parle. La souffrance de ma femme était également la mienne, nous étions si lié, si proche, une véritable osmose. Mais pour la première fois depuis le début de notre relation je ne comprenais pas sa souffrance. Je me doutais qu’Emma y était liée. J’avais de la peine moi aussi. Je voulais tant prendre notre fille dans mes bras et lui dire que nous allions trouver le moyen de la ramener dans le côté de la lumière en laissant ce côté obscur. - C’est Emma c’est ça ? Nous trouverons le moyen de la ramener je te le promets mon amour, mais je t’en pris Blanche parle moi. Je t’aime ma chérie.
Je ne la quittais pas des yeux. Hors de question qu’elle se sauve en prétextant avoir quelque chose à faire. Cette conversation devait avoir lieu, elle avait une raison d’être j’en était certain. Je me levais donc pour la prendre dans mes bras en l’enlaçant de dos malgré la chaise. Je posais un baiser doux et aimant sur le dessus de sa tête. - S’il te plait Blanche…
Le mutisme m’avait envahie depuis mon retour. Je ne faisais comme si de rien n’était avec ma cheville blessée, je n’avais pas besoin de la magie dans l’immédiat pour me guérir. Ma blessure était bien plus profonde, beaucoup plus encré en moi. J’avais mal, j’avais commis l’irréparable en la voyant souffrir et agonisé. Je n’avais pas pus me résoudre. Non, Emma n’avait pas le droit de mourir alors que je venais tout juste de la retrouver. Elle n’avait pas le droit de m’abandonner ainsi, mais quand j’ai vu que Regina n’arriverait pas à la sauver je m’étais tourner vers lui. Cet homme si je pouvais l’appeler ainsi. J’avais fait un « deal ». J’ignorais se qu’il allait me demander et je commençais à m’en ronger les sangs de plus en plus.
J’étais assise avec David dans nos appartements pour manger. Il avait été rempli de 1001 attentions, mais moi je ne lui avais rien rendu. Je restais morte de honte de peur, chaque fois que je posais mon regard sur cet homme qui partageait ma vie je sentais monter cette douleur d’une promesse rompue. Après tout, c’est se que j’avais fait. J’avais rompue ma promesse de ne plus aller vers Rumple. Il toucha ma main avec délicatesse et mes yeux se posèrent sur les siens. Il était calme, serein, aimant et surtout ouvert à la discussion. Il pensait que je n’avais plus confiance en lui alors qu’en fait j’avais honte. J’ouvrais la bouche pour souffler une réponse en monosyllabes. - Non, j’ai confiance en toi David ce n’est pas ça je …
Il parlait d’Emma et mes yeux ne pouvaient faire autrement que se remplir de larmes. L’angoisse me prenait et l’étau se resserrait au niveau de ma poitrine. J’étouffais je n’avais qu’une envie c’était de prendre mes jambes à mon coup et aller sur le balcon pour hurler mon désespoir et ma douleur. Étais-je une si mauvaise mère pour avoir fait ce choix ? Ma fille ne l’était plus réellement, elle n’était devenue que noirceur et colère. Avant même que je ne bouge David m’enlaça, mes mains allèrent sur les siennes après ce baiser et ma tête se pencha vers l’avant. Je ne pouvais empêcher les larmes de couler. Les soubresauts qui me prenaient étaient intense et je finissais par dévoiler mon secret dans les sanglots.
- J’ai demandé à Rumple de sauver Emma, j’ai fais un « deal » avec lui. Si tu savais comme je m’en veux. Je ne pouvais rien faire d’autre David. Je ne pouvais pas la laisser mourir !
J’attendais la réponse avec crainte… David n’allait pas être content.
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Mar 27 Nov - 16:08
