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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Que serait notre relation sans un peu de pyromanie ? Je soupirai. C’était lui qui attisait en moi cette envie irrépressible de faire tout cramer, et surtout lui. Il avait un humour bien à lui et il fallait être d’humeur pour le supporter. Mais soit, il avait l’air d’être prêt à faire un effort, même si ce qu’il disait avait de quoi faire bondir une personne normale. J’utilisais un peu de magie pour réapparaître en tenue de yoga, puis je fis apparaître deux verres de whisky, un dans sa main et un dans la mienne, ainsi qu'une bouteille, et fis entrechoquer mon verre avec celui de mon mari.
- Bien, scellons cet accord avec un bon verre de whisky.
Je savais que ça lui ferait plaisir. J’ingurgitai la totalité du verre avant de le poser sur la rampe de bois. Je ne l’écoutais déjà plus, quelque chose attirait mon attention, mais quoi ?
- Attends une seconde, chut, ferme-la une minute…
Je tendis l’oreille, essayant d’être attentive. Je n’avais certes plus l’habitude du bruit du vent dans les arbres, mais j’avais comme l’impression qu’on nous espionnait. C’est alors que je repérai au loin un individu comme caché derrière des buissons. Avec un peu de magie, je le fis apparaître devant nous. C’était une sorte de mécanisme de défense, mais je réalisai soudain que cette entreprise pourrait mettre en danger ce mortel qui, a priori, ne nous avait fait aucun tort. Hades allait sûrement trouver le moyen de s’énerver et… à bien regarder cette inconnu, il était beaucoup trop beau pour subir le courroux du dieu des Enfers, même si ce dernier avait beaucoup moins de pouvoir sur cette terre hors de son domaine. Je soupirai, j’avais un peu peur de ce qui allait arriver et je m’empressai alors de m’envoyer un second verre de whisky.
- On peut savoir ce que vous faisiez monsieur ? On vous attendait pour il y a cinq minutes !
J’improvisais totalement mais je ne voulais pas que mon infernal mari le tue.
- On m’avait dit que les profs de yoga étaient ponctuels.
Je repris un verre de whisky, il me fallait au moins ça. Je commençai à avoir la tête qui tournait mais tant pis.
- Je vous préviens, on est débutants, pas vrai Hadichou ?
Je manquai d’éclater de rire au surnom que je venais de trouver moi-même à mon mari, mais après tout, c’était un truc de mortel de se donner des petits noms ridicules, non ? Autant se fondre dans le décor...
Ah les femmes. Ma femme en était bel et bien une pour être aussi casse-couille par moment. Elle trouvait cependant le moyen parfait de sceller notre accord : du whisky. Je prenais le verre en rigolant et le buvait lentement en la regardant. J’étais absorbé par mes propres paroles lorsqu’elle me demandait de me la fermer. Là je sentais la rage monter en moi ainsi le feu des enfers. Je terminais mon verre cul-sec en grinçant des dents.
- Je te demande pardon ?
Là, le comportement de la méchante reine changeait drastiquement. Quelque chose avait attiré son attention et j’espérais fortement que ce n’était rien de dangereux car malgré ce que l’on pouvait croire que je tenais à ma femme un minimum. Elle faisait apparaître un homme devant nous et mes yeux se remplirent de colère et sans aucun doute de feu. J’étais furieux. C’était qui ce connard avec une gueule de Casanova bas de gamme ? J’allais ouvrir la bouche et tendre la main pour l’étrangler lorsque Regina le sermonnait sur son retard. Je haussais les sourcils. Ce type ? Professeur de Yoga ? Sérieusement ?
- Attend un cours avec lui ? C'est quoi son nom ?
J’étais stupéfait. Non clairement ce n’étais pas un enseignant dans cet discipline physique. Je croisais les bras sur ma poitrine en regardant ma femme maintenant trop légèrement vêtue à mon goût. Elle s’enfilait les verres les uns après les autres et je lui retirais le dernier des mains. Elle n’avait pas mon niveau de tolérance pour l’alcool et tenter de me suivre était une sacré mauvaise idée de sa part.
- Pomminette d’amour si cet homme est un professeur de Yoga alors moi je suis Peter Pan qui veut devenir un adulte.
Je me vengeais un peu en l’appelant Pomminette. Elle avait simplement à ne pas m’appeler Hadichou. Des histoires que je perde toutes crédibilités dans mon travail quotidien.
- Alors monsieur le professeur de Yoga ? Ne me faites pas croire que ces vêtements sont ceux que vous allez porter pour le cours ? Ça me semble légèrement inflexible comme tissus et les enseignants de yoga portent des vêtements permettant une grande souplesse au niveau des articulations.
Je posais mes mains sur les hanches de ma femme en signe de possession avant de mettre mon menton sur son épaule. Je lui murmurais doucement à l’oreille en souriant.
- Mais toi tu es déjà hyper souple ma Pomminette d’amour.
acidbrain
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Certains disent de moi que je suis un vrai emmerdeur, qu'un jour où l'autre, il faudra que je cesse de me conduire comme un adolescent en lutte perpétuelle contre l'autorité d'un patron. Mais la vie n'est-elle pas trop courte pour se soucier de ce que l'on pense de vous ? Contentons-nous de vivre l'instant présent, de ne rien prendre pour acquis. Carpe Diem ! Et c'est poussé par ce précepte qui guidait désormais ma vie, que je m'étais retrouvé à sillonner anonymement les routes et à me poser aujourd'hui ici, l'appareil en main, à photographier cette femme qui venait d'attirer mon regard. Preuve que je n'étais pas le roi du camouflage, il lui avait fallu peu de temps avant de me remarquer. Et avant que je puisse me résoudre à mettre les voiles honteux d'être pris sur le vif, mes talons se tournèrent contre ma volonté et me menèrent au couple. Je compris alors d'où me venait cette fascination. J'avais affaire à une sorcière, une rencontre qui raviva les souvenirs d'une vie passée. Putain !
« - Vous m'attendiez ? » Visiblement, elle semblait me confondre avec quelqu'un d'autre. Les sorcières n'étaient pas censées être plus perspicaces ? Du moins, celle que j'ai connue par le passé l'étaient. Mon regard se posa ensuite sur l'époux, bien plus hostile et ça peut se comprendre quand on voit l'épouse qu'il se traîne. Était-il lui aussi de la même engeance ? Je n'eus pas le loisir d'étayer mon hypothèse, car déjà le mari suspicieux reprenait l'interrogatoire et je voyais bien à l'attitude de sa femme, que cette dernière souhaitée me préserver. « - Ah oui pardon. Effectivement, je donne des cours, mais pas de yoga. Monsieur a vu juste. Moi, je m'occupe de la photographie, d'où ma présence avec l'appareil. Vous aviez la chance de bénéficier d'une magnifique lumière et je m'en serais voulu de ne pas tenter de prendre quelques clichés ! » J'excellais dans le mensonge, une aptitude que se doit d'avoir un bon chasseur. Ce que je ne suis plus depuis des années, forcé de constater malgré tout que j'avais encore quelques vieux restes.
« - Sur ce, je m'excuse de vous avoir dérangé ! » Je continuais à jouer la comédie, les humains ayant tendance à ne pas percevoir la magie. « - Amusez-vous bien ! » Mon regard traîna sur l'épouse avant se croiser furtivement celui du type puis je décidais de les laisser. Ils étaient des sorciers, je n'en avais pas le moindre doute, mais j'avais raccroché, ce n'était donc plus mon affaire.
We’re here now,and this is true.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Le whisky était toujours une bonne idée pour désamorcer une situation de crise avec Hades. J’avais été inspirée de le faire apparaître avant la dite situation. Le type qui nous prenait en photo était bien trop canon pour le laisser être pulvérisé par un dieu frustré. Fort heureusement, le bellâtre, qui n’était en effet pas professeur de yoga, parvint à sauver ses fesses, charmantes au demeurant, et à s’esquiver avant qu’Hadès ne le carbonise. J’en étais ravie. Je me tournai vers le dieu des Enfers, espérant l’empêcher de fulminer. - Bon ben… je me suis trompée, ça arrive. On va devoir se débrouiller. « Pomminette », sérieusement ? Je crois que tu n’as jamais dit d’aussi… mignon ?
Puis j’esquissai un sourire.
- Moi je suis souple, c’est vrai, mais toi, il va falloir travailler ça Hadichou. Allez viens, on s’échauffe.
Je commençai à faire quelques étirements, intimant du regard à mon infernal mari de faire comme moi. Puis, je m’installai sur un tapis de yoga et tentai un enchaînement que j’avais vu faire par quelques maudits aux Enfers. - Tu crois que c’est comme ça le chien tête en bas ? demandai-je tandis que mes paumes de mains et mes pieds étaient à plat sur le sol et que mon corps formait comme un triangle. Essaie toi aussi.
J’essayai de rester bien droite, mais n’ayant pas l’habitude, c’était assez précaire comme équilibre. - Hadichou, qu’est-ce que tu fais ? Je t’entends plus, c’est jamais bon signe… T’es encore en train de mater mes fesses ?
Le type semblait se sauver en courant avec son appareil photo. Il faut croire que même sans pouvoir j’avais le dessus sur bien des situations. Je rigolais intérieurement et je m’allumais un cigare. Autant faire mon traitement d’inhalothérapie avant de faire du yoga. J’étais dans ma petite bulle et je rigolais en écoutant Regina. J’avoue que « Pomminette » c’était mignon comme surnom. Je souriais avant de lui répondre entre deux bouffées de cigare.
- Si tu veux ma belle « Pomminette » je t’appelle comme ça quand tu veux.
Je levais les yeux au ciel. Je détestais ce surnom qu’elle venait de me trouver. Non mais « Hadichou » … Sérieusement? J’ai l’air d’un gamin de 5 ans qui joue avec des petites voitures? Heureusement que nous n’avions pas d’enfants car sinon le ciel aurait mieux fait de nous tomber sur la tête!
- Arrête de m’appeler comme ça sinon je te surnomme le fruit pourri!
Je ne répondais plus rien et je la regardais s’installer pour faire des étirements. Je me mettais derrière elle en penchant la tête d’un côté puis de l’autre. Ma femme était peut-être la pire des « bitch » de l’univers et de tous les royaumes confondus mais elle avait un cul absolument parfait. Elle avait une position plus que précaire et surtout qui me donnait des idées pas très saines. J’écrasais mon cigare avant d’aller poser mes mains sur ses hanches en collant mon bassin sur ses fesses. Je lui caressais le dos doucement. Elle voulait savoir ce que je faisais, j’allais lui répondre en toute franchise.
- J’admirais en effet tes fesses. Respire doucement en étirant ta colonne. Pousse sur tes mains en gardant appuie sur tes pieds. Je te soutiens tu ne perdras pas l'équilibre.
J’appuyais sur son dos doucement en souriant. Finalement le yoga, c’était plutôt intéressant comme sport. J’avais une vue magnifique sur les courbes de ma femme et j’étais de bonne humeur. Il donnerait une bonne introduction pour un sport beaucoup plus primaire dans quelques heures.
- Sérieusement ma chérie cette position me donne d’autres idées qui ne sont pas très chastes.
Je rigolais et je lui claquais doucement une fesse. Le bruit de claquemetn semblait résonner dans ce lieu vide.
acidbrain
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Comme il pouvait être con ! Une vraie tête de cochon ! Lui avait le droit de me donner un surnom mais pas moi ? Bon, on avait éviter de justesse une crise avec l’intrusion du bellâtre mortel, alors je n’allais pas me plaindre. J’avais décidé que nous ferions des activités détente comme tous les mortels en vacances, j’étais bien décidée à tenir le cap. Pas de prof de yoga, tant pis, je commençai les divers étirements, moulée dans ma tenue de gym. Hades semblait se délecter du spectacle, grand bien lui fasse, moi, je voulais me détendre. J’en étais rendue à avoir la tête en bas, me demandant ce que fichait mon mari car ne pas l’entendre, c’était prendre le risque de le voir faire une connerie. Mais il était toujours là et vint même se coller à moi pour… m’aider ? Je n’avais pas l’habitude et même si je me doutais bien qu’il assouvissait là une sorte de plaisir égoïste, je me trouvais bien contente qu’il ne soit pas désagréable pour une fois.
- Merci, me surpris-je à répondre.
J’écoutais ses conseils en m’étonnant qu’il semble autant s’y connaître.
- Comment tu sais tout ça, toi ?
Ce n’était certainement pas le genre à regarder des vidéo de yoga sur internet… Je sentis alors sa main claquer ma fesse après qu’il m’ait fait pas de ses idées fort peu chastes et je me mis à sourire.
- Tu perds jamais le nord toi, hein ?
Je me redressai en me tournant vers lui.
- ça se mérite, très cher. Ce n’est pas parce que tu es mignon cinq minutes que je vais t’accorder tout ce que tu veux. Sois adorable jusqu’à la tombée de la nuit, et tu pourras assouvir toutes tes idées « pas très chastes », dis-je en mimant des guillemets.
Puis, je me remis à faire d’autres exercices.
- Tu devrais en faire aussi, respire ce bon air dénué de toute odeur de pourriture infâme.
Oui, les Enfers, ça puait l’oeuf pourri, vraiment.
- Moi perdre le Nord? Je suis une vrai boussole ambulante. Je ne perds jamais le Nord lorsque je vois quelque chose d’aussi agréable que la vue que j’ai en ce moment ma chérie.
J’essayais d’être gentil avec Regina. Elle avait hautement mérité ses vacances, mais je restais quand même le Dieu des Enfers qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Je continuais d’appuyer doucement au niveau du bas de son dos en souriant. C’était un peu trop agréable comme activité. Je levais les yeux au ciel alors qu’elle me disait que j’étais mignon.
- Je suis pas « mignon », je suis compréhensif et aimant d’accord? Simplement pas d’une façon normale et les Enfers ne sentent pas la pourriture… Elles sentent le brûlé et la chair calciné c’est une nuance importante ma pomminette.
Je la lâchais doucement en retirant mon chandail pour me mettre torse nu. Elle avait bien le droit de regarder ce superbe corps qu’était le mien. De nombreuses femmes se battraient pour coucher avec moi. Je prenais la pause du guerrier en m’étirant comme il faut et en respirant. Finalement, ce calme avait quelque chose de relaxant. Le bruit de l’eau et le vent qui soufflait un peu dans les branches des arbres. Aucun cris, aucun hurlement, que le son de nos respirations tranquille. Nous étions un couple incendiaire qui avait une légère tendance à se lancer des boules de feu à la gueule durant les querelles, mais nous restions un couple unis.
Je n’aurais jamais penser survivre à un mariage aussi longtemps. J’avais enchaîné les conquêtes durant longtemps en repoussant chaque jour celle qui porterait le titre de reine des Enfers. Un jour, Cora m’avait offert la main de sa fille. J’avais longuement hésité avant d’accepter. Regina n’était pas une femme facile, bien au contraire. Elle aimait le pouvoir autant que moi je détestais Zeus. J’ouvrais les yeux lentement après avoir enchaîné quelques positions. J’avais ma dose. Je me retournais pour lui faire face. Les choses manquaient cruellement d’actions dans l’immédiat. - Dit moi au moins que tu as une activité qui bouge un peu plus aujourd’hui car là je vais pas tenir en place à être aussi calme. Tu me connais … Je ne manque jamais d’énergie.
J’avançais lentement vers elle comme un prédateur avec mon regard qui devenait en feu. J’étais un homme dangereux dans les faits et elle était une femme dangereuse. Ensemble nous avions le pouvoir quasiment absolue et rien ne pouvait nous arrêter.
acidbrain
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Les vacances avaient bel et bien commencé, je n’en revenais pas, Hadès était… agréable. Il parvenait à tenir cinq minutes sans me faire une réflexion désagréable, il était même en train de m’aider à faire mes exercices de yoga, en glissant des compliments dont lui seul avait le secret. Venant de lui, tant que ce n’était pas une insulte accompagnée de sa crinière enflammée, je le prenais bien. L’entendre dire qu’il était aimant me fit pouffer de rire une seconde, je manquai presque de m’étouffer vu que j’avais la tête en bas, et je me relevai pour lui faire face.
- D’accord, répondis-je. Et, très bien, pardonne mon erreur olfactive. Toujours est-il que j’aime bien l’odeur des bois, peut-être qu’on pourrait… je sais pas, en rapporter un peu pour refaire la déco, juste dans notre petit coin ?
Parce que, pourriture ou chair calcinée, autant dire que cette odeur ne me plaisait guerre et en avoir plein les naseaux pendant des siècles, c’était assez barbant. J’enviais souvent l’épouse de Zeus, elle pouvait se prélasser sur des nuages, et cette petite conne trouvait toujours le moyen de se plaindre. Hadichou retira son haut et machinalement, je posais mes yeux sur son torse si bien dessiné. La lumière naturelle du jour avait quelque chose de flatteur, cela changé de la lueur des flammes, du rouge et du sombre qu’il y avait dans notre royaume. Il n’y a pas à dire, j’adorais ces vacances. Je l’observai s’étirer sans me défaire de mon sourire. Peut-être que ces vacances que j’avais « un peu » imposées lui feraient du bien aussi. Bien vite, il me fit comprendre qu’il avait besoin d’action, de mouvement. J’avais souvent l’impression d’être mariée à un éternel adolescent hyperactif qui ne savait pas se satisfaire de la tranquillité. Bien des âmes enfermées dans notre royaume en avait pâti, subissant les idées les plus farfelues de leur dieu. J’esquissai un sourire en coin en me rapprochant à mon tour, glissant mes mains sur sa ceinture que je décrochai.
- Tu veux de l’action ? Très bien…
Je ne tardai par à dégrafer son pantalon que je laissai choir au sol pendant que ma bouche paraît son cou d’effleurements et mordillements. Tandis qu’il se retrouvait en caleçon, je reculai d’un pas et le regardai avec un regard espiègle.
- Tu veux du mouvement ? Parfait, on fait la course !
Et sans attendre, je le poussai à l’eau. Le lac était immense et nous pourrions nager et nous rafraîchir. D’un mouvement de poignet, je troquai ma tenue de yoga pour un bikini aux couleurs des flammes de l’enfer, et plongeait pour le rejondre.
Je regardais Regina en haussant un sourcil. Refaire la décoration des Enfers avec des trucs en bois? Elle était sérieuse la Martha Stewart de la Forêt Enchantée. Je poussais un profond soupir en me passant la main derrière la tête. Refaire la décoration … Mais pourquoi? C’était bien le rouge et le noir avec une ambiance chaleureuse et brûlante non? Je pourrais mettre ma main au feu que dans 3 semaines elle me sortait une collection de vases et de peinture de la collection Pomme d’enfer.
- Si ça peut te faire plaisir ma pomminette … Mais juste un petit coin. Je n’ai pas envie de dénaturé notre demeure.
Qu’est-ce que je venais de dire là? Je venais carrément de lui offrir la décoration de notre intérieur sur un plateau. J’allais le regretter comme jamais je le sentais. Je la regardais ensuite dans les yeux avec mon merveilleux regard fantastique. Elle était sans doute l’une des seules à s’approcher de moi lorsque je la regardais dans les yeux. Elle glissait ses mains sur ma ceinture et la décrochait. Les choses devenaient soudainement vraiment intéressante et moins … relaxante. Je passais une main dans ses cheveux pour retirer quelques mèches folles.
- Tu lis dans mes pensées mon coeur.
Elle laissait mon pantalon tomber sur le sol et je souriais alors que sa bouche effleurait mon cou et me mordillait. J’adorais quand elle était comme ça et c’était une chose relativement rare en fait. J’étais en caleçon devant elle avec une légère érection naissante alors qu’elle me regardait dans toute ma splendeur.
- Attend une quoi?!
J’avais a peine le temps de me rendre compte de ce qui se produisait que je me retrouvais le cul dans l’eau. Elle m’avait bien eu sur ce coup là. Je remontais à la surface rapidement pour la voir plonger et me rejoindre. Je claquais des doigts pour me changer également. Le maillot était beaucoup plus approprié pour l’activité même si j’avais relativement horreur de l’eau.
- Regina! Tu vas me payer ça je te jure!
Je n’étais pas dans mon élément. Poséidon était bien plus à l’aise que moi la solution aqueuse. Néanmoins, je balançais de l’eau à ma femme en rigolant comme un gamin. C’était la première fois depuis de longues années que je pouvais me permettre de lâcher mon fou de cette façon.
- Je vais t’attraper vilaine sirène.
Regina nageait comme un thon échoué et je n’étais pas mieux, mais au moins cela me permettait d’oublier de faire des mauvais coups … Pour l’instant.
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Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Ces vacances m’avaient donné le goût d’avoir un peu de verdure dans notre royaume sombre et nauséabond. J’avais négocié pour avoir juste un petit coin, ne serait-ce qu’un mini carré d’herbe avec un arbre… Bref, Hadès avait accepté et je ne comptais pas abuser de sa « générosité » car je savais qu’il pourrait péter un câble à tout moment et faire cramer l’objet de mon souhait.
- Promis, tu ne le remarqueras même pas.
Lui semblait d’humeur câline et moi j’avais envie de m’amuser. C’était mes vacances après tout. Alors, après l’avoir un peu aguiché et déshabillé, je le jetai à l’eau dans le lac. A mon tour j’y avais plongé après avoir revêtu magiquement la tenue adéquate. Remontant à la surface, je l’entendais s’égosiller et râler et moi j’éclatai de rire. Et visiblement, le rire était communicatif, enfin ce qui l’amusait c’était de me balancer de l’eau à la gueule. J’en fis de même, ravie de ne pas voir ses cheveux se transformer en flammèche.
- Tu es bien plus mignon quand tu ris. Mais tu ne m’auras jamais vieille truite !
Je me mis à nager en essayant de m’éloigner de lui puisqu’il voulait m’attraper, tâchant de ne pas mourir de rire en le voyant faire. Oui parce que rire et nager, c’était assez incompatible et le fou-rire risquait de me faire boire la tasse, plus encore que les précédentes éclaboussures de mon mari. Je tâchai de nager le plus vite possible en faisant un maximum d’éclaboussures avec mes pieds pour l’empêcher de me voir ou m’atteindre. Puis, je plongeai radicalement à pic pour tenter de lui échapper. L’eau n’était pas son élément mais j’ignorai à quel point il était à l’aise ou non avec. Oserait-il me suivre en profondeur, sachant que ses pouvoirs étaient grandement limités dans ce monde ? Je passai en dessous de lui en laissant facilement deux mètres de distance, j’étais presque au fond du lac, et retrouvai la surface le plus loin possible derrière lui.
- Par ici, lançai-je joyeusement.
C’était assez amusant de jouer dans l’eau comme des gamins. Je voulais un lac aux Enfers ! C’était décidé, il nous fallait un truc comme ça pour se détendre, c’était beaucoup mieux que regarder des âmes en perdition errer dans le Styx sans aucune possibilité d’en revenir jamais. Sérieux, ça m’ennuyait au plus haut point passé les cinquante premières années, je ne savais pas comment il faisait pour trouver cela toujours aussi fun.
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Dim 15 Déc - 16:58
Que serait notre relation sans un peu de pyromanie ? Je soupirai. C’était lui qui attisait en moi cette envie irrépressible de faire tout cramer, et surtout lui. Il avait un humour bien à lui et il fallait être d’humeur pour le supporter. Mais soit, il avait l’air d’être prêt à faire un effort, même si ce qu’il disait avait de quoi faire bondir une personne normale. J’utilisais un peu de magie pour réapparaître en tenue de yoga, puis je fis apparaître deux verres de whisky, un dans sa main et un dans la mienne, ainsi qu'une bouteille, et fis entrechoquer mon verre avec celui de mon mari.
Ah les femmes. Ma femme en était bel et bien une pour être aussi casse-couille par moment. Elle trouvait cependant le moyen parfait de sceller notre accord : du whisky. Je prenais le verre en rigolant et le buvait lentement en la regardant. J’étais absorbé par mes propres paroles lorsqu’elle me demandait de me la fermer. Là je sentais la rage monter en moi ainsi le feu des enfers. Je terminais mon verre cul-sec en grinçant des dents. 
Ces vacances m’avaient donné le goût d’avoir un peu de verdure dans notre royaume sombre et nauséabond. J’avais négocié pour avoir juste un petit coin, ne serait-ce qu’un mini carré d’herbe avec un arbre… Bref, Hadès avait accepté et je ne comptais pas abuser de sa « générosité » car je savais qu’il pourrait péter un câble à tout moment et faire cramer l’objet de mon souhait.
