J’étais en route pour mon appartement avec Zelena à mes côtés. Nolan, Charmant ou David, peu m’importais son foutu nom, il allait regretter de m’avoir croisé ce jour là alors que la ténébreuse était en « difficulté ». Un ténébreux n’était jamais en difficulté, semblerait que le prince l’avait complètement oublié. Il s’était laissé emporter par son élan paternal pathétique à faire vomir et j’en avais littéralement plein de le cul de ce type aux cheveux blonds avec sa coupe parfaite. C’était sans compter la sœur chiante de ma tendre moitié qui allait sans doute revenir à la charge. Regina ne disait jamais son dernier mot, c’était bien connu.

Moi qui venait de déclarer ma flamme à Zelena, je m’étais fait couper l’herbe sous les pieds et ça … Je me terrais dans un mutisme en amenant ma pomme verte à mon appartement. Elle n’était jamais venu dans ce dernier. Nous allions généralement chez elle car je voulais qu’elle soit le moins possible le nez dans mes affaires douteuses. Je me refusais à lui infliger mes conneries, bien qu’elle allait sans doute en comprendre l’ampleur dans les minutes qui allaient suivre. J’appelais l’ascenseur avec nonchalance en me passant une main dans les cheveux.

- Ne regarde pas le ménage. Je ne pensais jamais t’amener ici… Du moins, pas pour l’instant.

J’entrais dans l’ascenseur en sentant la colère monter en flèche contre cette bande d’abrutis. J’appuyais sur le bouton du quatrième étage en lâchant le bras de Zelena. J’essayais de me contenir mais cette tâche devenait de plus en plus laborieuse et je pouvais sentir mes cheveux se transformer en flamme douce. J’étais à deux doigts de l’explosion colérique infernale, soit l’équivalent d’une bombe nucléaire. J’attendais que les portes s’ouvrent en tapant du pied et lorsque ce fut le cas je me dirigeait vers l’unique porte du couloir : la mienne. J’insérais ma clef dans cette dernière et ouvrait la porte en faisant signe à Zelena d’entrer en premier.

Le mot dépotoir serait parfait comme adjectif pour mon lieu de vie. Des vêtements sales traînaient partout. Des emballages de nourriture à emportés sur la table basse, la cuisine, le sol et c’était dans compter le nombre incalculable de bouteille d’alcool et de cigarettes dans le cendrier qui débordait. Je retirais mon manteau pour le balancer sur une chaise près de la porte déjà bien trop pleine de vêtements.

- Cet espèce de gros connard à osé me donner un ordre! Tu sais ce que je fais au type de son espèce? Je les réduis en poussière et je les fais souffrir le reste de leur existence aux Enfers pour l’éternité! Il se prend pour qui?!?! Pour Zeus?!?!

Je prenais un verre et le balançais contre le mur dans le fracas alors que les flammes bleus envahissaient mon corps en entier. Je continuais sur ma lancée colérique comme jamais. J’étais un peu … impulsif dans ce genre de moment.

- C’est sans compter ta pétasse de sœur qui va vouloir reprendre le contrôle de cette ville! Elle s’imagine avoir tout les droit sur notre vie depuis sa malédiction de merde! Elle ne mérite même pas d’être une reine! Elle mérite d’être baiser comme une sale pute par tout les orifices car elle nous a bien tous baiser! J’ai vendu sa putain de dette pour ravoir mes pouvoirs et pourquoi? Pour me retrouver avec elle dans les pattes!

Je m’appuyais sur le plan de travail de la cuisine et je m’allumais une cigarette. Je prenais deux bouffées ce qui fit descendre les flammes qui m’envahissaient sans pour autant les éteindre. Mes cheveux restaient en feu bleu. Je regardais Zelena dans les yeux.

- Tu veux quelque chose à boire ma chérie?

J’ouvrais l’armoire pour prendre une bouteille de bourbon et deux verres. Je faisais apparaître les glaçons et servaient l’alcool. Ce fut cul sec direct pour ma part pour ensuite fumer à nouveau ma cigarette.

Je n’avais jamais vu Hades dans un tel état de colère. Je le suivais sans rien dire mais je sentais qu’il avait besoin d’évacuer sa colère et je ne pouvais que le comprendre. J’étais vraiment heureuse de voir ma sœur se battre avec Emma mais je n’avais pas vraiment prévu que Régina allait recevoir de l’aide. Même si au fond, j’aurai du me douter que cette dernière avait encore du soutient de la part de certaines personnes. Je passais vraiment un super moment avec lui, mais il avait fallu que David vienne tout gâcher en l’espace de quelques secondes. Enfoiré.

Je suivais Hades par automatisme en me disant que ce dernier avait prit le soin de me déclarer sa flamme. Ca aurait du être un moment unique, un moment merveilleux. Mais il fallait croire que je ne méritais pas d’être heureuse. Après tout, j’en avais l’habitude, toute ma vie se résumait à ça. Hades avait l’air de s’impatienter. L’ascenseur ne devait pas être assez rapide pour lui. Ca me faisait drôle, c’était la première fois que j’allais chez lui depuis que l’on était ensemble. Il avait toujours refusé et je ne lui en avais jamais vraiment tenu rigueur. Il avait peut-être quelque chose à cacher ?

« C’est autant le bordel que ça ? »

Demandais-je d’un air amusé. Mais je n’avais pas idée à quel point j’avais raison de dire ça. J’avais essayé de faire un peu d’humour mais quand je voyais le regard d’Hades, je me disais qu’il fallait vraiment que je me taise pour le moment en tout cas. J’attendais derrière lui en attendant que ce dernier ouvre la porte de chez lui. J’entrais et je regardais autour de moi. Il y avait une odeur d renfermé assez atroce et je n’étais pas au bout de mes surprises.

Je regardais autour de moi. Mais comment faisait-il pour vivre dans une telle porcherie ? Pourtant, je savais que ce dernier gagnait suffisamment bien sa vie pour se payer une femme de ménage. Une chose était claire, je n’allais pas m’asseoir, je préférais rester debout. Il était tellement en colère, que je savais que ce n’était vraiment pas le moment de lui parler ménage.

Je l’écoutais évacuer car il en avait clairement besoin. Mais je sursautais quand il jeta le verre contre le mur. Je ne mettais pas attendue à ça même si j’aurai du. Hades était très impulsif et encore plus quand il était en colère. Il avait besoin d’évacuer et je ne pouvais que le comprendre. Je ne disais rien, je me contentais juste d’être là pour lui pour le moment. Il me demanda si j’avais envie d’un verre. Oh que oui…

« Oui, je veux bien s’il te plaît. Il faut que l’on trouve un moyen de la faire souffrir. Elle, ainsi que David. Je ne tolère pas non plus leur comportement mais dans un premier temps, il faut que tu te calmes chéri. Car on doit réfléchir à ce que l’on va faire. »

Je terminais mon verre cul sec moi aussi.

Me calmer. Comme si c’était aussi simple que ça. Elle me connaissait suffisamment que sa phrase à elle seule pouvait empirer mon cas, mais Zelena avait parlé et elle seule avait le droit de me dire de faire « coucouche panier » sans que je ne la brûle sur place.  Je me passais une main dans les cheveux en la regardant. Elle approuvait pour le verre. Je lui servais donc une généreuse portion de Bourbon. Je savais son faible pour se liquide ambré. Dans mon cas, j’avais un faible pour tous les liquides ambrés, transparents, jaunâtres ou peu importe la couleur, tant que ce dernier comprenait un taux d’alcool suffisant pour me brûler la gorge au passage.

- Tiens ma petite émeraude.

Je me mettais à marcher de long en large dans mon appartement en réfléchissant et en marmonnant des insultes pour Nolan à l’infini. Je finissais par m’échouer sur le canapé en poussant la pile de vêtements sales sur le sol avec les contenants de cartons de plat pour emportés. Je faisais signe à ma tendre et chère rousse de venir asseoir son magnifique cul sur le canapé ultra moderne de couleur noir. Je terminais de fumer ma cigarette que j’écrasais dans le cendrier déjà beaucoup trop plein et remplissais mon verre après avoir ramené la bouteille par téléportation devant moi. Ah puis merde, une autre clope ne me ferait pas de mal. Je me massais les sourcils en soupirant avant que finalement une idée pointe le bout de son nez. Un sourire, plus que diabolique, se dessinait sur mon visage. Oh oui, j’étais un véritable génie.

- J’ai eu une idée absolument magnifique pour Nolan. Ce petit connard va supplier sa mère de venir le sauver. Tu sais que tu m’inspires ma chérie ? Ça doit venir de ton regard absolument fabuleux et hypnotisant.

Je me levais du canapé pour aller près de la fenêtre. Je regardais Storybrooke en rigolant comme jamais. Hop, une gorgée de bourbon avant de divulguer ma somptueuse idée.

- Tu n’es pas sans savoir que j’ai créé un petit business légèrement lucratif en ville. Je me devais, en tant que maire, de créer de l’emploi pour cette ville et quoi de mieux qu’un peu de cocaïne et d’héroïne pour faire passer ce temps de merde que sont les fêtes de Noël. Tu crois qu’un kilo de coke caché dans la voiture de Nolan serait suffisant ? Deux se serait mieux non ? Emma est shérif … je pourrais dénoncer son père et il se retrouvait sous les barreaux. Le pauvre David Nolan pas Charmant ne serait plus le modèle de pureté qu’il dit être.

Je tournais mon regard vers la somptueuse femme qui détenait mon cœur.  Par tous les Dieux, qu’elle était belle en cet instant.

Hades avait un tempérament de feu et en vue de sa nature, il n’y avait vraiment rien d’étonnant à ça. Je savais que j’étais mal placée pour lui demander de se calmer, car quand on parlait de ma sœur, je me mettais exactement dans le même état que lui. Mais Nolan n’en valait vraiment pas la peine. Il ne méritait pas qu’Hades se mette dans un tel état. Je comprenais tout à fait sa colère ceci dit, mais j’avais appris avec le temps que la colère pouvait nous aveugler. Il me tendait le verre que je prenais en souriant.

« Merci. »

Je buvais une gorgée de ce délicieux nectar. J’avais un faible pour le vin mais j’avais appris à aimer le Bourbon depuis que j’étais avec lui. Je le regardais faire les cents pas et je croisais les bras sans lâcher mon verre. J’avais de la peine de le voir ainsi et je ne comprenais pas comment il pouvait vivre dans un tel endroit. Il me faisait signe de venir m’asseoir à côté de lui. Je prenais sur moi et je m’exécutais car je savais que ça lui faisait plaisir. Tout à coup, sans crier gare, une idée lui traversa l’esprit.

« Je t’écoute, dis moi tout. Oh espèce de flatteur, comme si tu avais besoin de moi pour avoir des idées machiavéliques. »

Je lui caressais la joue et je posais mon verre sur la table basse en prenant soin de croiser mes jambes. Ce dernier finit par se lever et il alla vers la fenêtre. Je ne le quittais pas du regard et je ne pouvais m’empêcher de lui regarder ses fesses. Bon sang, il était vraiment bien foutu.

Plus je l ‘écoutais, plus un sourire se dessina sur mes lèvres. Cet homme était vraiment fantastique et il avait vraiment des idées excellentes. J’avais tellement hâte de voir la déception sur le visage d’Emma. Cependant, j’espérais qu’elle allait y croire. Car je savais qu’elle ferait tout pour vérifier si c’était un coup monté ou non. Je me levais et j’allais poser mes mains sur les épaules d’Hades.

« C’est une excellente idée mais il va falloir taper encore plus fort et cacher des faux papiers de trafique de drogues chez lui. Car je suis certaine qu’Emma va tout faire pour l’innocenter. »

Je tournais ma tête et je regardais l’appartement d’Hades, je n’en pouvais plus… D’un claquement de doigts, je e rendais à nouveau impeccable .Bon sang, comme ça faisait du bien.

Zelena était une femme avec un amour immense en elle, peu importe ce que l’on pouvait dire d’elle. Je souriais en sentant sa main délicatement contre ma joue et je fermais les yeux. Elle était mon monde et toute ma vie, même si elle se promenait sur un balai. Un moyen de locomotion que je ne comprenais pas dans le pays d’Oz. Sans doute avait-elle également un chaudron pour faire ses potions comme toutes les sorcières. Potions que nous pourrions utiliser en temps et lieu si l’envie nous en prenait. Je divaguais dans ma tête en continuant de regarder la ville et je me passais une main dans les cheveux. Je me retournais finalement pour découvrir mon appartement propre, mais quand je dis propre c’est … Une salle de bloc opératoire.

- Par tous les démons de l’enfer Zelena! Que diable as-tu fais à mon appartement? Je suis totalement terrifié de voir ma table basse aussi nue. Remarque … ça me donne une meilleure idée de toutes les choses qui pourraient se produire sur cette dernière …. Toi … nue … Merci ma pomme verte pour cette merveilleuse idée.

Je faisais réapparaître de l’alcool dans mon verre. J’étais ivre maintenant. La cocaïne plus tôt avec le mélange de vin et de bourbon m’avait tué maintenant. Je marchais vers Zelena avant de m’écraser dans le canapé. Je me mettais à rire comme jamais. Un fou rire comme seul les fous pouvaient en avoir. Je riais sans fin, suffisamment pour en avoir les yeux qui pleuraient. Mon Dieu que c’était drôle. Est-ce que je devenais fou? Ou bien est-ce que je l’étais déjà?. Je regardais Zelena en souriant.

- Cette idée me fait rire. Nolan assit sur la banquette arrière de la voiture de sa fille. C’est tellement jouissif, comme une bonne éjaculation après une longue période d’abstinence. Dit moi … Tu crois que les fantômes ont encore ce genre de plaisir? Les pauvres sont comme les momies. Ils sont secs de tous plaisirs charnels. Je me sens d’humeur 7 pêchers capitaux.

Là, mon esprit décidait de partir au quart de tour dans une réflexion des plus étranges. Je frôlais le désespoir en buvant mon verre et en me lamentant comme le pauvre alcoolique et drogué que j’étais. J’avais forcé la dose.

- Clairement la gourmandise n’est pas notre rayon, mais la luxure et …. ah non attend l’alcool c’est un aliment? Il est fait à base de plantes et de fruits en majeur partie. De fermentation de blé … Chérie … Parfois je bois le réseau veineux d’un épouvantail… JE SUIS CANNIBALE! Les corbeaux vont venir me picorer et la grande faucheuse va me ramener aux Enfers sans que j’ai à utiliser de portails ou de pouvoirs! Je vais finir … en vulgaire tas d’os défraîchis … sous terre sans personne. POURQUOI ZEUUUUS? POURQUOI? Je ne suis pas un vampire! Je ne suis pas sans coeur et sans âme. JE VEUX VIVRE, JE VEUX SENTIR MON COEUR BATTRE!

Je râlais toujours en me passant les mains dans le visage. J’avais laissé tomber mon verre par terre et je regardais ensuite Zelena. Je montais mes pieds sur le canapé, pour me mettre dans une position accroupie sur ce dernier. J’avançais férocement et primitivement vers elle en grognant. Je hurlais ensuite comme un loup-garou durant une nuit de pleine lune. J’avais vraiment abusé.

- JE SUIS FOU D’AMOUR POUR TOI ZELENA! LE ZOMBIE QUE J’ÉTAIS EST PARTIE!

Je passais par dessus le haut du canapé pour tomber par terre dans un bruit sourd sur le dos. Je lâchais un gémissement de douleur avant de me remettre à rire.

- Bébé … j’ai abusé. Fais moi l’amour et embrasse moi. Recouvre mon corps de miel et de Nutella si ça peut te faire plaisir !

Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais un doute qu’elle n’allait pas le faire. Pourtant, j’étais un homme sincère en ce moment.

Après avoir donné un bon coup de propre à l’appartement d’Hades grâce à la magie, je me sentais vraiment mieux. Voilà un appartement digne d’un Dieu. Même si je savais très bien que ce dernier était déprimé par rapport à ses pouvoirs, et sur ce point-là, je ne pouvais que le comprendre. Une fois le tout terminé, je faisais apparaître un verre de vin et je buvais une gorgée. Aux dires d’Hades, j’avalais de travers et je me mettais à tousser. Moi nue sur cette table basse avec lui au dessus de moi ? Oh bon sang… Ce serait tellement bon… C’était en effet, une idée à mettre de côté et à ne pas négliger le moment venu.

« Eh bien, j’ai fais en sorte que cet appartement soit habitable et que je puisse m’asseoir où bon me semble sans risquer de me prendre toutes les maladies de la terre… En ce qui concerne la table basse, c’est une excellente idée pour tout dire. »

Après avoir avalé ma gorgée de vin, je prenais le soin de me lécher les lèvres avec sensualité. Je savais que je ne pouvais pas résister à Hades, mais je savais que lui non plus. Je le regardais venir vers moi. Je sentais un agréable frisson parcourir mon corps mais Hades s’écrasa sur le canapé au dernier moment et se mit à rire. J’haussais un sourcil. Je savais qu’il était complètement ivre, comme souvent d’ailleurs. Alors je terminais mon verre en le laissant se calmer.

« J’avoue que la déception d’Emma serait énorme sans parler de celle de Blanche-Neige. Donc oui, je suis tout à fait d’accord avec toi. Mais enfin de quoi tu parles ? Qu’est-ce que les fantômes ont à voir avec ça ? »

Mon Dieu, mais il délirait complètement… Son cerveau était vraiment en train de partir dans tous les sens et je ne pouvais pas y faire grand chose. Plus j’y pensais, plus je me disais qu’il fallait vraiment que je change son alcool en soft car là, ça devenait vraiment grave.

Mais pour tout dire, son discours me faisait de la peine. On dit que quand on est saoul, on a tendance à se confier plus facilement ou à dire la vérité. Hades en avait marre de cette situation et il maudissait son frère autant que je pouvais maudire ma sœur. Et si ce soir je faisais en sorte que ce dernier retrouve ses pouvoirs ? Après tout, il fallait juste un baiser d’amour véritable et je savais très bien qu’au fond de moi, je l’aimais.

Il s’avançait vers moi de façon primitive et je reculais par reflex. Quand il avait bu, il était capable du pire comme du meilleur. J ‘étais bien placée pour le savoir. Mais il finit par tomber et je portais ma main à ma bouche. Pendant une fraction de secondes, j’avais eu peur pour lui, mais quand il se mit à rire, j’en faisais tout autant et j’allais vers lui.

« Relève toi dans un premier temps, on verra dans quel état tu seras. »

Je lui tendais la main. Je n’avais rien contre l’idée de lui faire l’amour, même si je préférais qu’il soit sobre et non bourré.

Même avec la tête en bas et à l’envers, Zelena était une femme sublime. J’étais follement amoureux d’elle et je souriais bêtement en rigolant. Mon regard était impossible à détacher d’elle. Elle était bien trop parfaite. Lorsqu’elle me tendait la main je la regardais d’abord avec un regard idiot. Pourquoi elle me tendait la main au juste? J’avais complètement oublié ce qu’elle avait dit quelques secondes plus tôt. Je prenais sa main avec douceur et je tirais Zelena sur moi directement sur le sol. Je posais un nombre incalculable de baiser sur cette dernière.

- Hummmm ta peau est si douce ma chérie. Ma pomme verte d’amour. Tu es une pomme d’amour verte à moi.

Je passais une main dans ses cheveux en souriant bêtement. Je ne me souvenais pas la dernière fois que j’avais été aussi ivre dans les derniers mois, mais là j’avais plus que forcé la dose. Je prenais une mèche rousse pour en sentir l’odeur. Je pouvais passé des heures à humer le parfum de ma douce sorcière de l’Ouest. L’amour pouvait nous faire faire de drôle de chose. Dans un certain sens, je comprenais beaucoup plus le comportement de Blanche-Neige et de Charmant Nolan. Ils étaient des âmes sœurs. Un peu comme moi et Zelena. Nous nous étions retrouvé malgré une bourde horrible de ma part et ça … c’était merveilleux. J’avais l’impression de goûter au bonheur que Zeus m’avait retiré. Au final, j’avais aussi droit de sourire et de rire en profitant de la vie pleinement.

Bon … Je profitais sans doute un peu trop des bonnes choses de la vie comme l’alcool, le sexe et la drogue. Mais, que serait cette dernière si je ne mettais pas un peu de piquant? Je me sentais ramollir doucement et ma main glissait des cheveux et de la hanche de Zelena pour s’écraser lourdement sur le sol. Ma vue était brouillé et le noir m’envahissait grandement. Oops, je devais sans doute faire une légère overdose d’alcool et de cocaïne. Un petit dodo et se serait réglé. Je marmonnais mollement à Zelena quelques paroles.

- Une clef … sur le crochet … Pour toi … Tu es …. chez toi ici …

J’avais la nette sensation que la pièce tournait comme jamais auparavant. J’avais horreur de cette sensation de perte de contrôle totale. Je préférais nettement l’héroïne pour ce genre d’effet.

- Je t’aime mon amour … tellement.

Le noir complet me prenait ensuite. Je me mettais à ronfler, mais j’avais été sincère comme jamais. J’étais amoureux de Zelena Mills et je voulais un avenir avec elle. Je voulais la voir chaque matin au réveil et le soir avant de m’endormir. Si c’était ça le bonheur et l’amour véritable alors je ferais tout pour l’obtenir, même si pour ça je devais tuer ...

Hades me fixait et je devais bien avouer que ça me mettait un peu mal à l’aise. Heureusement, cet homme avait un sourire à tomber et je me concentrais là dessus. Je lui tendais la main pour l’aider à se relever, mais il regardait cette dernière sans vraiment comprendre ce que j’attendais de lui. Il finissait par me la prendre mais pas pour se relever, il en profitait pour me tirer vers lui. Je poussais un cri de surprise.

« Hades ! Qu’est-ce que tu fais ? »

Je lui faisais un joli sourire et je sentais mon corps frissonner sous les baisers qu’il me donnait. Je ne l’avais pas vu aussi ivre depuis un bon moment et pour tout dire, ça me faisait de la peine. Il était triste de ne plus avoir ses pouvoirs et je comprenais tout à fait sa détresse. Mais malheureusement pour lui, je ne pouvais rien faire à mon niveau, à part, le soutenir du mieux que je pouvais.

« Oui, je suis tout à toi. »

Je souriais à ses compliments et je le laissais passer sa main dans mes cheveux. Je lui caressais doucement le visage en souriant. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que j’aimais cet homme et qu’il m’aimait aussi. Je ne savais pas o cette relation allait me mener mais tout ce que je savais, c’est que je ne voulais pas que cette dernière s’arrête. Il fallait que je l’aide à retrouver ses pouvoirs et je ferai tout pour ça. Je voulais qu’il soit heureux, il le méritait tellement après tout ce qu’il avait traversé à cause de son frère et de ma sœur. Mais mon sourire se perdait bien vite quand je comprenais que ce dernier était en train de perdre connaissance.

« Hades ? Hades, ouvres les yeux, regarde moi… »

Il était en train de faire une overdose et il pouvait très bien y rester cet imbécile ! Il n’a plus de pouvoir, il est donc humain. Mais avant qu’il ne sombre, j’avais bien entendu ce qu’il était en train de me dire ? Il me donnait une clef de chez lui ? Il me proposait que je vienne quand j’en avais envie ? Il finissait pas me dire qu’il m’aimait. Je souriais et d’un claquement de doigts, je le faisais doucement apparaître sur son lit. Je posais doucement ma tête contre son torse et je fermais les yeux.

« Je t’aime aussi. »

Je ne tardais pas à m’endormir contre lui.