Elle est au milieu de la foire. Elle illumine le parc et le ciel. Aucune grande roue n’avait été installée dans Central Park depuis plus d’une vingtaine d’années. Le maire a mis le paquet pour avoir des gens à cet événement et, peut-être, amener plus de touriste. Elle donne une magnifique vue sur le parc et les petites attractions. Vous pouvez voir le labyrinthe entièrement et profiter d’un bon moment.

Attention cependant, vous devez être deux dans les nacelles. Vous pouvez venir seul, mais vous serez avec un parfait inconnu. Le tour dure environ cinq minutes. C’est le moment de discuter ou encore de manger des sucreries que vous avez acheté ou gagné durant votre soirée. Si ce n’est pas merveilleux! Tant que vous n’avez pas le vertige.

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Le règlement dans cette section.

- Pas de tours précis. Vous pouvez vous promener dans chacun des thèmes si cela vous tente.
- Pas de double-post, on laisse un ami répondre avec amour entre les deux.
- Maximum 500 mots pour garder une certaine fluidité.
- Les actions en spoiler.

J’avais investie environ 50 000$ dans cette fameuse foire organiser par la mairie. J’avais fait le don pour aider la ville et c’était moi, entre-autre, qui avait fourni les prix en proposant des entreprises locales histoire de faire rouler l’économie. Il était donc normal que je me rende sur place le jour même pour profiter de toute cette organisation monstrueuse. J’avais demandé à Dylan Grey de m’accompagner à cette merveilleuse foire. J’avais décider de porter un vêtement que j’avais dessiner et tout droit sortie de Londonia. Je m’étais coiffée comme à l’époque. J’avais donné le tout à la maison Chanel pour avoir leur expertise. Le résultat était à couper le souffle. J’avais prévue de rejoindre Dylan chez lui. J’avais loué une limousine pour l’occasion histoire d’être tranquille et de profiter d’une bonne coupe de champagne. Mon chauffeur avait l’habitude. Je souriais en attendant devant chez Dylan. Il vivait dans l’Upper East Side comme moi donc c’était facile. Je le laissais entrer dans la limousine et je relevais doucement la tête avec mon grand chapeau de couleur pourpre.

- Contente que tu aies accepté de m’accompagner Dylan.

Oh Dorian… Je me souvenais de notre fuite qui n’avait duré qu’une nuit avant que mon mari ne vienne me reprendre. J’avais goûter la liberté mais également à l’échec ce jour-là ce qui m’avait enfoncé encore plus dans ma dépression. Je servais une coupe de champagne à Dylan avant que nous nous mettions en route pour la foire de Halloween. Je sortais de la limousine une fois sur place pour observer  la place en me disant que l’argent avait été bien investie. Heureusement, car sinon j’aurais tapé du poing sur la table du maire dès le lendemain matin. Je me faisais prendre en photo par les journalistes au bras de Dylan et je saluais rapidement le maire avant de marcher lentement dans les attractions. C’était si beau. Je regardais la grande roue en tenant le bras de Dylan avec douceur.

- Je suis heureuse de passer ce moment avec toi Dylan. Que dirais-tu d’un tour de grande roue pour commencer?

Je trouvais cela romantique et j’avais envie de profiter de la vue. Nous montions rapidement dans une petite nacelle et ma main gantée rejoignait la sienne et mon regard se plongeait dans le sien. Je goutais à nouveau à quelque chose qui pouvait ressembler au bonheur. Moi, qui n’avait connu que la tristesse et les malheurs dans ma vie intime.

- Alors, tu as fait de nouvelles acquisitions pour le musée?

J’avais une seule envie c’était de joindre mes lèvres aux siennes comme après ce fabuleux repas et cette nuit ensemble. Je devais me retenir un peu.

Ses yeux, ses lèvres, ce visage. Depuis que j’avais croisé le regard de Wenda, je ne pensais plus qu’à elle. C’était drôle, j’avais vraiment l’impression de la connaître depuis toujours. J’avais envie de passer mon maximum de temps libre avec elle. Mais ce n’était pas toujours chose facile, elle était très prise et moi aussi. Je travaillais toujours beaucoup mais je m’en fichais car je n’avais pas de femme et par conséquent, pas de vie familiale. Je disais toujours en plaisantant que j’étais marié à mon travail ce qui n’était pas si faux quand on y pensait.

Une fête foraine allait avoir lieu en ville et cette dernière avait été financée par Wenda qui avait eu la délicate attention de m’y inviter. Pour tout dire, ce n’était pas vraiment ma tasse de thé, mais pour être avec elle, j’était prêt à tout. J’avais donc accepté cette invitation. Sa limousine arriva devant chez moi et j’étais déjà prêt à l’attendre. Je portais une tenue décontractée, ça me changeait des complets. Je montais dans la limousine et la vision de Wenda me coupa le souffle. Elle était absolument magnifique ! Merde, si j’avais su, j’aurai mis une tenue un peu plus classe.

« C’est un plaisir Wenda. Tu es absolument magnifique ! Si j’avais su que c’était une journée habillée, j’aurai mis un complet. »

Mais je n’avais plus le temps de me changer à présent. Une fois la limousine partie, je pris la main de Wenda et j’y déposais un baiser. Je ne la lâchais pas durant tout le trajet. Une fois arrivé, je lui donnais la main pour sortir et je posais avec elle devant les journalistes.

« Je suis heureux moi aussi. Oui, c’est une excellente idée, allons-y. »

Je lui proposais alors mon bras et je me dirigeais vers la grande roue en regardant autour de moi.

« C’est vraiment magnifique ! »

Je prenais place dans la nacelle avec elle et je lui caressais le dos de sa main gantée avec mon pouce. Elle était magnifique la vue aussi d’ailleurs. Elle me disait quelque chose, mais je ne l’écoutais pas, je n’écoutais que mon instinct. Je l’embrassais en lui caressant la joue.

Oh Dylan! Il avait complètement zappé de se mettre un complet pour l’occasion. Il faut dire que mon habit était plutôt classe dans l’immédiat. Même s’il venait du film Titanic. J’avais toujours eu un faible pour les vêtements de cette époque qui me rappelait ceux que je portais à Londonia. Je m’étais donc fait un petit plaisir en mettant ce dernier. J’avais pris son bras avec une immense douceur pour me rendre à la grande roue. Je me sentais presque comme une petite fille et les souvenirs que j’avais de Dorian étaient de plus en plus clairs. Je me souvenais des nombreuses lettres que j’avais échangé avec lui et je me rappelais son regard alors que j’étais dans le jardin. Ce regard … Le dernier que j’avais vu avant de me tirer une balle dans la tête dans ma chambre en me fixant le miroir après avoir coupé ma longue chevelure rousse et blonde. La vie avait cessé de m’habiter de façon net et précise en quelques secondes. J’en avais fait des cauchemars encore la nuit dernière en repensant à ce moment.

Je tâchais de nous trouver un sujet de conversation alors qu’il caressait le dos de ma main. Il ne semblait pas m’écouter. Je le regardais et j’étais plus que surprise de sentir ses lèvres se joindre aux miennes en public. Je répondais à son baiser avec douceur avant de le cesser pour mieux le regarder dans les yeux. Mon coeur battait comme jamais. Je posais une main délicate sur sa joue avec douceur. Heureusement que j’avais utilisé un rouge à lèvre sans transfert!

- Alors c’était donc ça que tu voulais? Tu aurais dut me le dire avant.

Je l’embrassais cette fois en oubliant de profiter de la vue. J’étais si bien. J’étais si heureuse d’être avec lui en cet instant. Rien n’aurait pus être plus parfait.

- Tu me donnes une faim bien différente que celle de manger des tartes. Gardons-nous de la place pour un dessert après si tu le veux bien.

Je n’étais pas vraiment le genre d’homme qui fréquentait les parcs d’attraction, mais je savais que Wenda serait heureuse si je l’accompagnais. Comme je me doutais que je ferai quelques manèges avec elle dont j’ignorais la nature, j’avais opté pour une tenue décontractée. Je l’avais embrassé sans réfléchir, laissant parler ma pulsion. Quand elle posa sa main sur ma joue, une drôle de sensation m’envahit. C’était comme si je l’avais déjà vu faire ce geste sur moi. Mais je savais très bien que c’était impossible. Elle interrompit mon baiser et je plongeais mon regard dans le sien en souriant.

« Je ne savais pas comment te le dire. J’avais peur de t’effrayer. C’est étrange, mais j’ai l’impression de te connaître depuis longtemps. Est-ce que ça te fait ça aussi ? » J’espérais que cette dernière n’allait pas me prendre pour un fou. Elle avait faim de moi tout comme j’avais faim d’elle. « Oui je suis bien d’accord avec toi. Même si gouter des tartes ça me tente bien aussi. »