Encore ce matin, maman n’était pas au mieux de sa forme, le fait qu’elle ait du mal à se guérir de son cancer me faisait mal au cœur, papa était mort quand j’étais petite et maman risquait aussi de partir, je ne pouvais me résoudre à l’abandonner, je me promis de travailler deux fois plus pour pouvoir subvenir à nos besoins, après tout, c’était ce que j’avais de mieux à faire non ? Cependant, j’étais fatiguée mon heure de sport intensive, mais je ne broncha pas et après être passée à l’appartement, avoir embrassée ma mère, je me suis rendue au travail.
Il était quatorze heures trente quand je commença le boulot, je m’inquiétais beaucoup pour l’état de santé de maman mais je savais qu’elle allait s’en sortir, je ne perdais pas espoir, elle avait intérêt à s’en sortir. Je trouverais le moyen de lui donner toutes les possibilités pour se guérir de cette foutue maladie. Je servis plusieurs commandes mais alors que j’avais deux décas sur mon plateau, j’étais perdue dans mes pensées lorsque je rentra dans une femme brune. Très vite, je me rendis compte de qui était cette dite jeune femme et je me recula de quelques pas.
« Oh Madame le Maire, je suis vraiment désolée, je ne regardais pas où j’allais. Attendez, je vais vous arranger ça. » dis-je en tentant tant bien que mal d’essuyer la tache plutôt disgracieuse qui s’était crée sur son chemisier très certainement cher « Je suis vraiment vraiment désolée. » dis-je alors que je voyais le regard de Granny qui se posait sur moi alors que je récupérais les deux tasses qui s’étaient éclatées par terre.
Ce que je pouvais être maladroite, c’était impensable, j’avais sans doute commis une erreur qui me couterait cher. Je releva le regard vers celle qui dirigeait la ville et qui me foutait clairement la frousse. Me mordant la lèvre inférieure, je posa mon regard sur la tache sur son chemisier qui était vraiment pas belle du tout et reprenant finalement la parole, je tenta le tout pour le tout.
« Si je peux faire quoi que ce soit pour me faire pardonner, je le ferais… » dis-je simplement.
En même temps que pouvais-je faire d’autre ? J’avais aggravé la tâche sur son chemisier, j’avais cassé deux tasses, j’avais salit le sol et en plus, je me foutais clairement la honte devant tout le restaurant. Regardant la mairesse dans les yeux, j’attendais une réponse de sa part. Espérant juste qu’elle n’allait pas trop m’en vouloir.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
L’heure de la pause déjeuner était finie, et Regina avait décidé de passer au Granny’s pour prendre un café à emporter avant de rentrer au bureau, où tout un tas de choses l’attendait. Depuis qu’elle avait décidé de mener sa petite expédition dans le monde des contes, madame le maire ne lésinait pas sur les préparatifs. Une poignée de volontaires l’accompagnerait et elle se devait d’assurer au maximum leur sécurité, en rassemblant autant d’informations que possible avant le départ qui approchait à grand pas. Autant dire que le sommeil de l’ancienne reine était amoindri par la contrariété que représentait le risque de ce voyage. Néanmoins, elle n’avait pas le choix, elle devait agir.
C’est donc un peu préoccupée que madame le maire entra au Granny’s. Beaucoup de gens sortaient, ayant fini leur déjeuner sur le pouce, certains autres prenaient un café accompagné d’une pâtisserie pour les plus gourmands. Regina entra pour à son tour se mettre au bout de la petite file s’attente quand une serveuse la percuta de plein fouet avec son plateau à la main, ce qui eut pour effet de lui renverser l’une des deux tasses de déca en plein sur son chemisier blanc. Regina sursauta et fit un pas en arrière tandis que les deux tassent en porcelaines se fracassaient au sol. Sans qu’elle n’ait le temps de rien faire, la serveuse se précipita pour essayer d’éponger la tâche du chemisier blanc hors de prix que portait madame le maire, se répandant en excuses. Regina, fronçant les sourcils, se retint d’un commentaire désagréable. Il y a de cela quelques années, elle aurait pesté en déclarant haut et fort que son chemisier valait plus que la vie de la jeune femme. Elle se contenta de soupirer en roulant des yeux.
-Ce n’est rien, laissez ! marmonna-t-elle en essayant de se défaire de cette demoiselle qui était vraiment trop maladroite pour ce genre de poste.
Voilà à présent qu’elle demandait ce qu’elle pouvait faire. Regina se retint une nouvelle fois d’exprimer sa mauvaise humeur et se contenta d’un sourire de circonstance.
-Préparez-moi un café noir à emporter.
Sans attendre, elle se dirigea vers les toilettes où elle posa son sac et sa veste par-dessus le sèche-main avant de retirer son chemisier pour le passer sous l’eau. La tâche avait été frottée par cette idiote, elle était donc déjà incrustée dans la soie. Regardant de part et d’autre si elle était bien seule, Regina passa ses mains par-dessus le tissu taché. Une lumière blanche en émana et la tache disparut. Satisfaite, elle se rhabilla et sortie de son sac un long foulard de soie bordeaux qu’elle noua autour de son cou, laissant tomber les pans pour cacher l’emplacement de l’ancienne tâche.
Je dois dire que j’avais énormément l’esprit ailleurs en ce moment et ce n’est pas peu dire. Respirant longuement, je serra le pendentif que j’avais autour du cou dans le creux de ma main et retourna derrière le comptoir avant de faire couler un café noir pour la mairesse. Voyant le regard de Granny, je compris qu’elle ne m’en voulait pas mais qu’il fallait que je fasse un peu plus attention.
Je dois dire en même temps qu’être à la fois Vicky et Vaiana, ce n’était pas chose facile. Je savais que dans la ville, il n’y avait pas que des gens honnêtes et que le cœur de Te Fiti était en danger, je me devais de le protéger et je devais aussi retrouver ma famille, entre ça, entre le cancer de ma mère de la malédiction, je dois dire que ça faisait vraiment beaucoup à encaisser. Mais j’étais forte, comme grand maman me l’avait dit en me donnant ce médaillon. J’allais réussir ce que je faisais et peut être que je pourrais retourner à Motunui.
Une fois que le café fut prêt, je le referma et le tendis à la Mairesse qui venait d’apparaître vers le comptoir.
« Je vous l’offre…pour me faire pardonner » lui dis-je finalement.
Devais-je lui dire ? Devais-je lui demander ? Je savais qu’elle cherchait un moyen de se rendre dans la Forêt Enchantée et si par ce biais, je pouvais retourner chez moi pour rendre son cœur à Te Fiti ? Alors que la mairesse s’apprêtais à quitter le café, je me dirigea vers elle.
« Madame Mills, attendez ! » m’exprimais-je.
Prenant mon courage à deux mains, je respira longuement et repris finalement la parole lorsque je me trouva en face d’elle, espérant surtout qu’elle accepte de m’aider si je l’aidais également.
« J’ai entendu dire que vous cherchiez un moyen de vous rendre dans la forêt enchantée. » murmurais-je, ignorant si les habitants étaient au courant ou non avant de finalement reprendre tout en vérifiant qu’il n’y avait pas de regards indiscrets. J’ouvris mon médaillon et pris le cœur de Te Fiti dans ma main avant de le montrer à la Méchante Reine. « Il s’agit du cœur de la déesse Te Fiti, là d’où je viens, elle est celle qui a crée la nature, et même la vie. Cet objet a été convoité par un nombre incalculable de personnes car ils pensaient que le posséder donnerait la possibilité de posséder le pouvoir de la création. Il fut volé par le demi dieu Maui et j’étais en route pour le rendre à Te Fiti lorsque votre sortilège m’a amenée ici. »
Rangeant le cœur dans mon médaillon, je posa mon regard sur la brune avant de reprendre.
« Je ne pourrais pas me rendre dans la forêt enchantée à cause de ma famille d’ici mais je voulais vous demander de me ramener un coquillage très important pour moi, il pouvait me mener à Te Fiti et c’est une sirène du nom d’Ariel qui le possède. Bien sûr, je ferais ce que vous voudrez en échange si vous acceptez de m’aider. »
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Spoiler:
Désolée, j'étais genre très très très inspirée
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Ressortant des toilettes du Granny’s Dinner, Regina constata que la petite écervelée qui avait manqué de la brûler au second degré avec du café incandescent en avait préparé un autre à emporter pour elle selon ses ordres. La maire de la ville s’approcha alors du comptoir et s’apprêtait à poser un billet vert à côté du gobelet lorsque Vicky déclara qu’elle le lui offrait pour se faire pardonner. Un sourire ironique aux lèvres, l’ancienne méchante reine secoua la tête.
-Je n’ai pas besoin de votre pitié. Vous voulez vous faire pardonner ? Soyez plus vigilante et ne brûlez pas les gens à coup de café.
Elle déposa donc le billet et attrapa le gobelet.
-Gardez la monnaie.
S’approchant de la porte qui lui permettrait de quitter cet établissement dans lequel elle venait sans plaisir tant qu’on la regardait de travers, elle entendit néanmoins que la jeune serveuse la rappelait. Encore ! Mais que voulait-elle à la fin. Regina se stoppa alors qu’elle avait posé sa main sur la poignée métallique de la porte.
-Oui, mademoiselle Evans ? demanda-t-elle en se retenant de rouler des yeux.
Là, le discours qu’elle lui servit lui parut encore plus inacceptable que le café renversé sur son chemisier hors de prix. Elle parlait ouvertement de la Forêt Enchantée, de magie, de déesse ! Heureusement, madame le maire remarqua la prudence dont avait fait preuve Vicky avant de déblatérer tout ceci, elle avait regardé de part et d’autres que les consommateurs ne soient pas trop près pour entendre.
-Venez par là ! lâcha Regina en la tirant par le coude à l’extérieur.
Là, le bruit de la route empêcherait définitivement quiconque de les écouter. La jeune femme lui montra donc le cœur de la déesse, lui expliquant ce qu’elle voulait faire. Regina était un peu à bout de patience, elle n’était pas venue là pour qu’on lui raconte une histoire, elle avait bien assez à planifier. En entendant Vicky déclarer que sa mission avait été interrompue par la malédiction. Etait-ce là une manière de lui reprocher ce qu’elle avait fait ? Regina avait espéré qu’avec tous ces mois écoulés depuis la levée de la malédiction, elle n’en serait plus à encore présenter des excuses, et que chacun aurait accepté son sort et sa nouvelle vie. Soupirant, elle laissa néanmoins la jeune fille continuer. Il ne s’agissait pas de reproche en réalité mais d’un service demandé. Eh quoi, parce qu’elle l’avait déplacée ici, il faudrait qu’elle fasse ses courses ? Elle voulait un coquillage… Ridicule !
-Me prenez-vous pour un coursier, mademoiselle ? demanda-t-elle d’un air hautain.
Elle était sur la voie de la rédemption, certes, mais cela ne faisait pas d’elle un larbin ! Et qu’on lui demande des services comme si c’était une obligation, du moins c’était son ressenti, l’agaçait fortement. Mais elle ne voulait pas qu’on l’accuse de mentir sur ses bonnes intention, aussi se calma-t-elle.
-Une sirène, vous dites ? Vous savez, le but de mon expédition est d’aller dans le désert de Glaces pour essayer d’arranger le problème… Je ne pense pas trouver de sirène dans un tel milieu.
Et faire un détour par les Sept Mers était impensable. Si encore elle avait été seule, pourquoi pas, mais là, il y aurait tout un petit groupe avec elle, et elle ne pouvait se permettre de risquer leur vie pour un simple coquillage. Regina connaissait Ariel, elle faisait partie de ces princesses qu'elle avait tourmentée en essayant d'accomplir sa vengeance envers Blanche-Neige. Elle l'avait privée de sa voix ensorcelante un long moment. Il était donc peu probable que la sirène voudrait coopérer, même si elle disait venir de la part de son amie... Quoi que.
-Ecoutez… Je ne veux pas vous dire non, mais je ne peux vous dire oui. Je verrai ce que je peux faire lorsque j’y serai. Je ne vous promets rien.
Cette réponse serait sans doute loin de satisfaire l’intéressée, mais Regina ne pouvait faire autrement pour le moment, et ses priorités n’étaient pas ce coquillage.
En même temps, j’étais face à la méchante reine, enfin ex méchante reine. Enfin vous m’avez compris. Mais alors qu’elle s’apprêtait à partir, je me décidai à la rattraper et à lui expliquer ce qui me tracassait. La seconde d’après, je me retrouvais à l’extérieur du restaurant avec la Mairesse avant que je ne lui montre le cœur de Te Fiti et que je lui explique tout se qu’avait causé sa malédiction et ajouta que j’avais besoin de son aide pour mettre la main sur le coquillage qui me mènerait à Te Fiti.
Je me mordis la lèvre inférieure en levant le regard vers la jeune femme.
« Oh non Madame Mills, je ne me permettrais jamais. » avouais-je.
Je lui expliquai donc qu’il s’agissait d’une jeune sirène du nom d’Ariel qui détenait mon coquillage et qu’elle se trouvait dans la forêt enchantée. Que je ne pouvais pas me rendre là-bas vu le cancer de ma mère de Storybrooke. J’espérais vraiment que la Mairesse pourrait me venir en aide mais si elle refusait, je comprendrais également. Un léger sourire naquit sur mes lèvres lorsque je me rendis compte qu’elle ne refusait pas.
« Oui une sirène. Je crois qu’elle se trouve justement dans la Forêt Enchantée, enfin je l’ai vu là-bas la dernière fois que j’y étais. Je comprends totalement Madame Mills, je sais que faire un détour par le Royaume des Sept Mers est compliqué… » énonçais-je.
Je ne savais pas qu’elle était en mauvaise entente avec la petite sirène, mais j’espérais qu’elle pourrait tout de même me venir en aide. Posant ma main sur mon médaillon où se trouvait le cœur de Te Fiti, la jeune femme m’exprima le fait qu’elle ferait son possible pour me ramener le coquillage. Je me retins de la serrer dans mes bras et repris finalement la parole.
« Merci quand même Majesté, si vous pouvez me le ramener tant mieux, sinon je me débrouillerais mais merci de ne pas avoir refusé ma demande. J’ai vraiment besoin de retrouver Te Fiti pour pouvoir lui rendre son cœur et sauver ma famille et mon île. Si je peux faire quelque chose pour vous, n’hésitez pas à me demander, je vous suis redevable que vous le vouliez ou non. » énonçais-je à la reine.
Et j’étais heureuse d’être redevable envers la Reine car j’aimais venir en aide aux gens et je sentais au fond de moi que la Reine aurait besoin de mon aide à un moment ou à un autre.
« Est-il vrai qu’il y a des humains en ville ? » demandais-je à la Reine. J’étais intriguée.
Je repris finalement la parole « Parce que vous sembliez gênée tout à l’heure quand je parlais de la déesse de mon monde à l’intérieur. »
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Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
L’avantage avec Vicky Evans, c’était que même si elle avait des demandes un peu saugrenues après avoir commis une bourde, au moins, elle était respectueuse. Regina ne se voyait pas lui refuser sa demande sur le principe, mais dans la réalité des faits, elle savait qu’il n’y avait qu’une infime chance qu’elle croise, en plein désert de glace, une sirène, et encore moins celle précisément qui détenait le fameux coquillage qu’elle recherchait. Fort heureusement, sa jeune interlocutrice sembla comprendre. Sa situation était compréhensible, mais comme l’ancienne reine essayait de le lui faire comprendre, ce n’était absolument pas la priorité. Si elle était intelligente, elle comprendrait.
-Peut-être qu’une fois le problème reine des glaces résolu, je pourrai vous envoyer de l’autre côté pour que vous puissiez vous-même résoudre votre problème ? proposa-t-elle.
Vicky annonça alors qu’elle lui était redevable. Regina écarquilla les yeux avant de secouer la tête.
-Non, je vous assure, ce n’est pas la peine, d’autant que je n’ai rien fait encore…
Et là, la jeune serveuse posa une question à la maire de la ville… une question qui lui fit se demander si la demoiselle avait vécu sur Mars durant ce dernier mois. Surprise, Regina haussa un sourcil.
-Eh bien oui, c’est vrai, c’est bien pour ça que j’ai demandé à tous la plus grande prudence dans les propos à tenir en public. J’ai bien insisté auprès des réfugiés, mais votre question me laisse à penser que je devrais peut-être faire une piqûre de rappel. Il en va de la sécurité de chacun. Je n’étais pas gênée, mademoiselle Evans, j’étais inquiète que l’on puisse vous entendre. Au mieux, vous passeriez pour folle auprès des habitants du monde sans magie, mais dans le pire des cas, nous risquerions gros. Je ne cherche pas à vous effrayer, mais seulement à vous montrer que la réserve que je demande n’est pas superflue.
Les jeunes gens étaient parfois incrédules face aux dangers du monde, et le monde sans magie en renfermait bien plus qu’il n’en laissait paraitre.
-Si vous n’avez pas d’autres questions, je vais vous laisser reprendre votre service pour pouvoir regagner le mien.
Il était vrai qu’elle avait beaucoup à faire avant le départ pour le désert de glace. Et en plus maintenant il fallait qu’elle pense à ce foutu coquillage détenu par la sirène qu’elle avait maudite il y avait de cela des années… Si par miracle elle la rencontrait, quelle pourrait bien être l’approche ? « Je j’ai pourri la vie pendant un moment mais donne-moi ton coquillage, c’est pour une de tes amies ! ». Il y avait peu de chance qu’elle la croit. Il y avait de toute façon beaucoup moins de chance qu’elle ne la croise.
« Ce serait génial si vous pouviez faire cela Madame Mills. » lui énonçais-je lorsque la brune m’énonça qu’elle pourrait me renvoyer dans notre monde quand elle se serait occupé du cas de la Reine des Glaces. J’expliqua à la jeune femme que je lui étais redevable si elle me rendait service. J’ignorais encore qu’à son retour, je me trouverais face à Ariel qu’elle aurait ramené de la Forêt Enchantée. Je savais qu’il fallait que l’on fasse attention en parlant de la magie mais je demandai confirmation à la Mairesse. Je savais qu’il y avait des humains en ville mais je devais en avoir le cœur net. Et elle le confirma. Elle ajouta également que c’était pour notre sécurité à tous.
Ne la quittant pas des yeux, j’écoutais ce qu’elle me disait avant d’énoncer qu’elle n’était pas gênée mais inquiète qu’on ait pu m’entendre. Il est vrai qu’auprès des habitants du monde sans magie, je serais passé pour une cinglée tout au plus et on serait en danger s’ils apprenaient l’existence de la magie. « Je comprends Madame le Maire, je serais prudente désormais et ne parlerait de notre vie dans le monde des contes que lorsqu’il n’y aura pas d’habitants du monde sans magie autour de nous. », je serais mon médaillon dans ma main, je sentais la puissance du cœur de Te Fiti mais je savais également qu’il commençait à perdre de son pouvoir. Il fallait à tout prix que je puisse rendre son cœur à Te Fiti.
Peut-être que le monde sans magie était dangereux mais je rêverais de pouvoir mettre un pied dans ce monde qui pour moi était magique. Passant ma main dans mes cheveux, je respirai longuement et pose mon regard sur la Mairesse avant de lui faire un sourire gêné. « Oui d’accord. Merci en tout cas Madame le Maire » énonçais-je avant d’ajouter « Et encore désolée pour votre chemisier. ». Il était clair que j’espérais de tout mon cœur qu’elle puisse trouver ce coquillage et que je puisse sauver ma famille et mon île, quoi que j’ignorais s’ils étaient à Storybrooke ou non. Regardant la mairesse partir, je tournai les talons et poussa la porte du Granny’s avant de repasser derrière le comptoir, mon médaillon brillant légèrement. Servant des cafés ainsi qu’une assiette de lasagnes, Granny compris très vite que j’étais pensive et pas assez dans le boulot, elle exprima le fait qu’il fallait que je me pose un peu. Je respirai longuement et pris le temps de boire un peu et de manger quelque chose afin de me vider la tête, espérant au fond de mon cœur pouvoir régler mon problème.