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Happy Endings Chronicles
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Message# Sujet: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Mer 2 Aoû - 8:35

It's time to follow me... please ?




L'impensable s'était produit : Gaston avait disparu. Il était parti pour le château du Ténébreux et n'en était jamais revenu. Tout cela parce le sorcier avait kidnappé sa promise, la princesse Belle. Lefou éprouvait des sentiments contradictoire concernant cette histoire. Il avait honte de l'admettre, mais, lorsqu'il avait entendu que Rumpelstiltskin était apparu au conseil de guerre pour emporter la princesse en échange de la fin de la guerre contre les ogres, il en avait éprouvé du soulagement. Cette intervention du sorcier mettait fin à la guerre et aussi fin aux fiançailles entre Belle et Gaston. Une double bonne nouvelle pour lui, non ? Il s'en voulait de penser ainsi, surtout qu'il s'était réjoui un peu trop vite.

Bien sûr, Gaston n'avait pas su passer à autre chose. Comment l'aurait-il pu ? C'était un héros ! Un chevalier ! Et une bête avait capturé sa princesse devant ces yeux. Lefou avait essayé de le disuader, mais, pour une fois, il n'avait pas su trouver les mots pour le calmer. Pire, la colère de son héros s'était retournée contre lui. À cause de cela, il n'avait pas osé l'accompagner. Un autre point de sa longue liste de regrets.

Au fond de lui, il le savait, sa présence n'aurait rien changé. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Gaston, son héros, son modèle et bien plus encore, était au mieux prisonnier du Ténébreux et au pire... Il ne voulait pas songer au pire. Le pire signifierait qu'il ne pouvait plus rien faire.

Il avait paniqué. Il s'en voulait déjà tellement de ne pas avoir été là. En ne voyant pas Gaston revenir, il s'était dirigé vers le village pour essayer de rallier la foule. Seul, il ne pouvait rien faire, mais s'il arrivait convaincre tout un village à le suivre jusqu'au château du Ténébreux... Et c'est là que son plan échoua. Gaston, lui, aurait réussi. Lefou reçut des moqueries et des rires. C'était un sacré coup dur. Le genre de réaction qui vous vaccinait à vie de tenter quelque chose. Pendant un temps, ce fut le cas. Seulement, le remords et un coeur brisé étaient deux puissantes choses.

Malgré son échec, il avait l'impression de ne pas avoir tout tenté pour sauver son idole et cette impression le rongeait jour après jour. Voilà comment Lefou se retrouva dans une taverne près du port, loin de chez lui avec toutes les pièces d'or qu'il avait pu rassembler, c'est-à-dire pas grand chose. Dès qu'il avait franchi la porte, le trac l'envahit, lui noua la gorge. Mentalement, il entendait de nouveau les rires subit lors de sa première tentative au village. Le voyageur prit une grande inspiration puis souffla doucement. Il n'allait pas faire une annonce, ne voulant pas reproduire son précédent échec. Lefou inspecta les occupants de la taverne et s'approcha de personne ayant l'air de sacré bagarreur, ignorant qu'ils s'agissaient de pirate membre de l'équipage d'Anne Bonny.

"Salutations bonnes gens." Commença-t-il un sourire crispé afin d'attirer leur attention. "Vous, je parie que vous ne direz pas non à une aventure." Déjà, son assurance fondait comme neige au soleil en voyant le regard de ces interlocuteurs se tourner vers lui pour le juger des pieds à la tête. "Contre... Euh... Rémunération ?" Proposa-t-il finalement, sa voix s'éteignait à mesure qu'il poursuivait cette question jusqu'à en être réduit à un couinement.

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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Mer 2 Aoû - 14:15

It’s time to follow me… Please ?
Feat Théodore L. Braid

C’était un bon mois! Nous avions fait de nombreuses prises importantes, nos calles étaient pleines de marchandises et d’or. Nous pouvions donc fêter nos victoires pendant quelques jours avant de reprendre le large ! C’était pour cette raison que je nous avais arrêtés dans un port plutôt tranquille pour que chacun puisse dilapider son butin comme bon lui semblait. Je conseillais tout de même à l’équipage de faire quelques économies, ce n’était pas tous les jours que nous aurions autant de chance, il fallait savoir faire une petite réserve pour les mauvais jours. Après, ce n’était qu’un conseil, chacun faisait ce qu’il voulait de ses biens. Personnellement, j’avais assez bien joué la fourmi pour pouvoir vivre confortablement si un jour j’avais envie de prendre ma retraite dans ma carrière de pirate, mais ce n’était pas demain la veille que ça allait arriver. J’aimais cette vie de dangers, d’aventures, et de découvertes. Chaque matin, je me réveillais avec un nouvel horizon qui se dessinait devant moi, aucun jour ne se ressemblait, aucune routine ne pouvait s’installer. Un jour c’était le calme plat, le jour suivant j’affrontais vents et marées ! C’était une vie trépidante et riche, je ne pouvais pas rêver mieux. C’était comme pirate que j’étais heureuse, jamais je ne pourrais retourner dans ma vie de simple bourgeoise fortunée, c’était trop ennuyeux, trop monotone, trop vide.

Habillée en homme, j’accompagnais mes matelots vers la taverne la plus proche. Nous fîmes une entrée plutôt remarquée, tout le monde s’était tourné vers nous, mais on s’en moquait bien. Nous prîmes une table entière rien que pour nous et commençâmes à boire comme des trous, nous profitions des bons plaisirs que nous offrait la vie. La seule chose que je ne tolérais pas, c’était les mains baladeuses de mes hommes sur les serveuses, on ne touchait pas aux dames, sinon je sortais les crocs ! Et ça, ils le savaient bien. Ce fut tout de même dans la joie et la bonne humeur que nous trinquions à nos réussites et à ce bon mois plein de bonnes choses. Comme des frères, nous échangions quelques anecdotes drôles sur notre vie en mer. Tom nous parlait du jour où, sans le vouloir parce qu’il était trop saoule, il avait pris Lucas pour une dame et avait essayé de coucher avec lui. Voila, c’était les petits gaffes qu’on aimait bien partager entre nous autour d’un verre de rhum. Contrairement à eux, j’essayais tout de même de garder l’esprit assez clair, connaissant mes limites en matière de boisson.

Les heures passèrent, certains hommes partirent relever ceux qui étaient restés veilleur sur le Revenge, d’autres étaient entrain de siester la tête sur la table. Moi, j’étais confortablement installée au fond de mon siège, jambes croisées sur la table, chapeau sur les yeux. J’avais bien envie de piquer un somme moi aussi tiens… Je commençais à fermer les yeux lorsque j’entendis une voix masculine qui essayait d’attirer l’attention des hommes présents dans la taverne. J’ouvris un œil. Un sourire apparut sur mes lèvres, ce petit gaillard me faisait de la peine. Il avait l’air de manquer totalement d’assurance. J’écoutais son petit discours. Au fur et à mesure de ses trois courtes phrases prononcées, le peu de confiance qu’il avait en lui disparaissait. Il était ridicule. Mes hommes avaient à peine réagit, préférant se concentrer sur leur verre.

- Allons, allons camarade ! Ecoutons donc ce que cet homme a à nous dire ! Par contre monsieur, j’avoue que vous faites bien pâle figure comme orateur ! Il va falloir mettre un peu plus de conviction, je suis sûre qu’une femme ferait mieux que vous pour attirer l’attention de ces hommes ! Me moquai-je.

J’avais essayé d’adopter ma voix la plus grave qui soit. Peut-être qu’un peu plus tard je lui ferai la surprise de dévoiler mon véritable sexe et de lui montrer qu’il s’était ridiculisé face à une dame. Quelques hommes avaient ricané suite à ma petite intervention. Mon équipage savait très bien qui j’étais, et ça les faisait toujours un peu rire de me voir rire au nez d’un homme. Ils connaissaient mon petit côté joueur et enquiquineur.

- Par contre monsieur, je dois vous prévenir que vous essayez d’engager mes hommes ! Et je trouve ça intolérable ! Dans quelle aventure voulez-vous me les embarquer ?

Jamais, au grand jamais mes hommes ne partiraient avec un autre capitaine. Et encore moins avec un homme qui avait si peu de charisme et peu confiance en lui.

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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Mar 8 Aoû - 0:09

It's time to follow me... please ?




Lefou avait pu bafouillé une poignée de mots, ce qui était bien plus que ce dont il s'était senti capable en entrant ici. Sa demande bafouillée, il leva les yeux sur les hommes qu'il avait osés abordé. Rien. En était-il étonné ? Pas vraiment. Il le savait, il n'était pas un grand orateur. Il n'était qu'un simple boulanger doublé à un petit bricoleur du dimanche. Son peu de confiance en soi fondit complètement à son deuxième essai. À nouveau, il n'y avait rien d'étonnant. Les seuls moments où il avait pu attirer l'attention par le passé, c'était lorsqu'il vantait les mérites de Gaston, et cela, en sa présence. Seulement, Gaston n'était plus là. C'était ça, le problème, justement.

Le regard paniqué, se tordant les doigts nerveusement, il contemplait le manque de réaction des personnes qui apparaissaient d'un genre peu recommandable, maintenant qu'il les regardait plus attentivement. Peut-être, devrait-il s'estimer chanceux de n'être que simplement ignoré. Peut-être, risquait-il de finir... Honnêtement, il y avait tellement de possibilités qu'il était incapable de finir cette spéculation. "Alors..." Osa-t-il commencer, sans parvenir à continuer.

Heureusement, pour lui, une voix se fit entendre, ce qui mit fin à sa tentative d'attirer l'attention. La remarque était moqueuse, pourtant, le regard de Lefou brillait d'une lueur de reconnaissance devant cette intervention. Il rit nerveusement devant la blague, bien qu'il en ignorait le véritable sens de la plaisanterie. "Je sais, je ne suis pas un bon orateur, et même un enfant exprimerait mieux ces désirs que moi." Avoua-t-il sincèrement en baissant les yeux. Il essaya ensuite de relever la tête et de modifier sa posture dans une tentative de paraître plus sûr de lui. "Cela ne remet pas en cause la justesse de ma quête." On aurait dit une phrase récité par coeur. Ce qui n'était pas loin de la réalité puisqu'elle provenait d'une histoire qu'il avait entendue et réentendue au point d'en connaître chaque mots par coeur. Il avait essayé de se demander : qu'aurait dit un héros et la phrase était sortie toute seule. Lefou eu une lueur d'espoir. Peut-être qu'en continuant sur cette logique, il allait pouvoir trouver le courage de formuler sa requête de manière suffisamment inspirante pour qu'elle soit acceptée ? Le problème est que, tel un comédien incapable d'improviser, il se retrouva incapable de rebondir sur les remarques de son interlocuteur qui le forçait à dévier de son texte.

"Oh... Je... Je suis désolé." S'excusa-t-il platement devant la révélation concernant les hommes qu'il avait essayé d'engager. "J'ignorais qu'ils étaient à vous..." Commença-t-il tout d'abord, avant de se rendre compte que la formulation pouvait être vexante. "Non ! Je voulais dire..." Rectifia-t-il assez rapidement. Il se racla la gorge dans l'espoir de faire disparaître la nervosité dans sa voix. "Hum... C'est donc avez-vous qu'il faut négocier ?" Un seul interlocuteur semblait un défi moins difficile à relever pour sa timidité que devant une table remplie de regard dédaigneux ou moqueur. Surtout pour un projet aussi insensé que le sien. Devant la question au sujet de ces intentions, Lefou parut encore plus mal à l'aise, si ce miracle était possible. Il lançait des regards aux alentours, comme s'il était soudainement devenu le centre de toutes les attentions, même si ce n'était pas le cas. "A dire vrai, il s'agirait..." Commença-t-il lentement. Il prit une grande inspiration et se pencha pour souffler la suite : "... de monter une expédition vers le château du Ténébreux." Voilà, il l'avait dit. Ces muscles se crispèrent en souvenir à sa précédente humiliation. "Contre rémunération, comme je l'ai dit." Osa-t-il ajouter timidement, au cas où ce détail rendrait ce projet moins fou.

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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Mar 8 Aoû - 18:05

It’s time to follow me… Please ?
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Mais c’était qu’il essayait de me voler mes hommes ce bougre ! Heureusement que mes hommes m’étaient fidèles et qu’il était très mauvais orateur. Il n’arrivait même pas à capter l’attention des mes hommes les plus réveillés ! Il avait beaucoup de progrès à faire…. C’était navrant pour lui. On avait qu’une envie en le voyant : se moquer de lui et le refaire descendre sur terre à coup de pieds aux fesses. Il y avait des personnes qui devaient s’abstenir de faire des discours, il se tournait juste en ridicule. Je ne pus m’empêcher de faire une intervention pour montrer à ce petit monsieur comment on réclamait l’attention de son auditeur. Lorsque je pris la parole, mes hommes, mais aussi ceux que je ne connaissais pas, levèrent le regard vers moi. Je leur souris et leur demandais d’écouter ce pauvre orateur, sur un ton moqueur.

Il avait tout à fait raison, un enfant ferait beaucoup mieux que lui aussi. En même temps, les enfants avaient rarement honte de ce qu’ils faisaient, ils s’exprimaient tout simplement, et attirait l’attention avec leurs petites bêtises. Hm… Peut-être que si cet homme tombait, il finirait par avoir l’attention de tout le monde ? Et en plus, on rirait bien. Il avait une requête à faire. On pouvait bien l’écouter, ça ne couterait rien, mis à part un peu de temps. Il essayait de prendre sur lui pour parler, mais lorsque je lui annonçais que les hommes qu’il essayait d’enrôler les miens, il perdit complètement ses moyens. Pathétique.

Il essaya de s’excuser maladroitement, se mélangeant dans les pinceaux dans ses propos. J’attendis patiemment qu’il termine de tourner en rond, à chercher les mots justes. Mes matelots levèrent un œil vers lui avant de l’ignorer de nouveau. Ils s’enfichaient bien, ce qui leur importaient à ce moment là, c’était le rhum et les jolies filles, peut-être une bonne sieste aussi.

- En effet, les négociations c’est avec moi. Et je suis très dure en affaire. Venez-vous asseoir en face de moi !

Bien évidemment, j’essayais d’avoir la voix la plus grave possible et de cacher mon visage avec mon chapeau. Je ne voulais pas lui faire la surprise tout de suite de dévoiler mon véritable sexe. Je devais d’abord jouer un peu avec lui, histoire de savoir qui il était vraiment ! Il parlait lentement, inspirait, soufflait… Cachée derrière mon chapeau, je fis les grands yeux. Allez au château du Ténébreux ! Quelle idée de fou !

- C’est une plaisanterie monsieur ? Personne ne s’aventurera chez le Ténébreux ! Je n’ai jamais eu affaire à lui, et je ne veux jamais avoir affaire à lui ! Et ça, vous ne pouvez rien faire, même avec tout l’or du monde ! Vous vous engagez dans une quête suicidaire monsieur. Et je refuse de mettre mes hommes en danger pour vos folies !

C’était un cinglé. Personne ne le suivrait ! Surtout qu’il manquait cruellement d’assurance, il ne saurait convaincre personne ! Et surtout, il le pourrait guider aucun homme dans cette folle aventure. En plus d’être sans charisme, il avait des idées saugrenues ! il n’avait rien pour lui, tout ce qu’il entreprendrait ne serait qu’un échec cuisant.

- Arrêtez vous là dans cette recherche, abandonnez ces idées et retournez chez vous lire des romans d’amour. C’est le seul conseil que je puisse vous donner et ça, gratuitement.

Je ne me moquais plus, mais j’étais très sérieuse. Mourir bêtement serait inutile. Autant qu’il rentre chez lui, qu’il aille devant sa cheminer pour lire un livre. Il n’avait pas l’air très courageux en plus, alors pourquoi s’engouffrer dans de telles aventures.

- J’insiste. Rentrez chez vous, passez votre chemin.
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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Lun 14 Aoû - 23:25

It's time to follow me... please ?




La différence de niveau était indéniable. En quelques mots, l'autre personne avait réussi à capter l'attention non seulement de ces hommes, mais des parfaits inconnus des tables voisines. Lui n'avait pu obtenir qu'un bref regard. Sans doute la réaction la plus positive qu'il ait eue depuis qu'il s'était lancée dans ce plan insensé. Un plan qui demandait prestance et charisme : deux qualités dont la Nature ne l'avait pas gratifié.

Apprendre que ces hommes appartenaient à quelqu'un lui fit éprouver un mélange de soulagement et de malaise. Soulagement de devoir négocier et, par conséquent, dialoguer avec une seule personne au lieu d'affronter plusieurs regards. Malaise d'avoir commis un acte aussi impoli que maladroit en cherchant à s'approprier la possession d'autrui. Deux sentiments pourtant contradictoires, ce qui provoqua quelques maladresses lorsque Lefou tenta de les exprimer.

Au bout d'un moment, Lefou eu le sain réflexe de s'arrêter avant de continuer à s'enfoncer à chaque nouvelle parole formulée. Il eut un mince sourire et acquiesça en silence alors que son interlocuteur l'invita (ou lui ordonna ?) de s'asseoir. Il s'installa nerveusement et osa souffler son projet, et, surtout, sa destination. Le château du Ténébreux. Un projet complètement fou auquel il n'arrivait pas à renoncer. Malgré les moqueries, malgré les échecs, il espérait toujours obtenir un oui.

"Je suis malheureusement on ne peut plus sérieux. Je regrette." Affirma-t-il, sans une hésitation ou un bafouillage. Un vrai miracle qui témoignait de sa motivation.

Le discours qu'il reçut en réponse, hélas, il s'y attendait. Il l'avait entendu dans toutes les variantes existantes. Oui, c'était suicidaire, oui, c'était de la folie. Clairement, ce n'étaient pas ces maigres économies qui motiveraient qui que se soit. Entrer dans le château du Ténébreux sans y être invité revenait à encourir sa colère. Lefou avait retourné son projet dans tous les sens. Même profiter de l'absence du sorcier n'était pas dépourvu de risque, et c'était le plan le plus optimiste qu'il avait imaginé.

"Croyez-vous que je ne saches pas à quel point ce projet est fou ? Que je n'en ai pas conscience ? Il ne s'agit pas d'une aventure, mais d'un sauvetage. Un ami est parti affronté le Ténébreux et n'en ai jamais revenu. C'était un chevalier, un héros ! Je..."
Il s'interrompit sous le coup de l'émotion, une de ses mains serrait son torse au niveau du coeur, comme si celui-ci était en train de se déchirer, révélant le vrai sentiment qui l'étreignait concernant une émotion qui dépassait le stade de l'amitié. "Je... Je dois savoir. Je dois essayer. Sans doute, est-il mort, mais peut-être est-il seulement prisonnier. Peut-être que je peux faire quelque chose pour lui ou bien que mon intervention suicidaire ne changera rien. Cette incertitude me tue !" Avoua-t-il douloureusement. "Pitié, tout ce que je possède, je suis prêt à vous le donner. Et plus encore, je suis prêt à être votre débiteur, le reste de ma vie, s'il le faut." Supplia-t-il enfin en posant ces maigres économies sur la table. "Vous, ils vous écouteront." Conclut-il avec un geste vague englobant le reste des occupants de la taverne.

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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Mar 15 Aoû - 13:48

It’s time to follow me… Please ?
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Assez sèchement, j’ordonnais à l’orateur devenir s’asseoir avec moi afin que nous puissions faire à faire, même si je doutais fortement que l’on puisse arriver à un arrangement. Quelqu’un qui avait si peu foi en lui n’aspirait pas confiance, je n’avais donc aucune envie de passer un marcher avec lui. Il ne saurait pas conduire mes hommes, et ces derniers se demanderaient pourquoi j’aurais confié leur vie à cet idiot. Mais pour lui faire plaisir, je fis mine de m’intéresser à son projet et l’écoutais avec attention.

Quelle ne fut pas surprise en apprenant qu’il voulait se rendre au château du Ténébreux. Il était à la fois un idiot et un fou. Personne saint d’esprit ne s’aventurerait à suivre une telle quête. Par chance, je n’avais jamais eu à rencontrer ce sorcier, cette bête ou ce monstre, appeler le comme vous voulez. Le dernier de mes souhaits était bien de le mettre en colère. Il était évident que si nous ne voulions pas avoir de gros ennuis, il valait mieux éviter d’avoir à rencontre ce sorcier très puissant. J’étais assez douée pour m’attirer des problèmes sans ça, je n’allais pas m’en rajouter d’autres. Cependant, le petit gros semblait assez déterminé étrangement, pour lui c’était une affaire très sérieuse.

Je continuais de l’écouter, et de le regarder. Il semblait très émotif, ses mains serrant son torse du côté gauche, du côté du cœur. Il y avait une histoire de cœur dans tout ça. Oh ! Mais c’était qu’il était en fait un sodomite ? J’avais l’impression que ses sentiments allaient à un homme. Dans le fond, je n’avais rien contre les relations des hommes entre hommes, ou de femmes entre femmes, mais ça me faisait quand même bizarre. J’avais reçu une éducation bourgeoise et c’était le genre de chose qu’on essayait d’éviter. Mais étant sur un navire quasiment composé que d’hommes, j’avais surpris certains de mes matelots se soulager entre eux lors de longues traversées.

- Quel homme a donc volé votre cœur pour vous pousser à prendre un tel risque ? Qui a pu vous engager dans une mission aussi dangereuse monsieur ? Demandai-je avec tout le naturel du monde.

Même s’il n’était pas sûr de lui face à un public, je devais avouer qu’il semblait vraiment déterminé dans sa tâche, je pouvais au moins lui accorder ça. Mais il pouvait se mettre à genoux devant moi, je refuserais de l’aider. C’était son combat, pas le mien. Je ne mettrais la vie des mes hommes et la mienne en danger pour sa quête amoureuse. Peut-être était-ce égoïste, mais je pensais à mes matelots qui s’étaient engagés pour trouver des trésors, et pas pour jouer aux sauveurs. Je pouvais comprendre le besoin de cet homme de savoir ce qui s’était passé avec l’homme qu’il aimait, mais ce n’était en rien mon problème et il ne semblait pas avoir quoi que ce soit qui puisse m’intéresser ou me servir.

- Je suis navré monsieur… ? Mais je ne peux pas accéder à votre requête, à la fois pour ma sécurité et celle des mes hommes… Je ne veux pas m’engager dans une telle mission suicidaire. Je suis sincèrement désolé. Et si je leur dis d’aller au château du Ténébreux, les trois quarts de mes hommes partiront, ils ne sont pas fous.

Les plus censés préféreraient abandonner le Revenge plutôt que d’affronter le ténébreux. Ils avaient tous entendus des histoires à son sujet, et préféraient l’éviter. J’étais comme eux. J’étais vraiment désolée pour lui. Mais je ne ferais rien d’aussi dangereux pour mes matelots. Je lui fis donc un sourire désolé, avant de reprendre.

- J’espère que vous trouverez un jour quelqu’un d’assez courageux pour vous aider et que vous aurez les réponses à vos questions… Permettez tout de même que je vous offre un verre. J’appelais une serveuse et lui commandais deux verres de rhum. Une fois tous les deux servis, je levais mon verre. - A votre mission, mais aussi à votre amour perdu. Puissiez-vous le retrouver un jour.

Je bus une gorgée de mon rhum, lui refaisant un sourire d’encouragement.
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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Lun 4 Sep - 22:19

It's time to follow me... please ?




Il n'avait aucune chance de mener à bien son projet. Lefou en avait conscience. Admettons qu'il trouve des gens aussi fou ou suffisamment cupide pour le suivre, il ne se voyait pas diriger un groupe. Il serait incapable de leur donnée des directives ou d'imposer son opinion. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'essayer, encore et encore. Jusqu'à quel moment ? Jusqu'à ce qu'il ait visité la moindre taverne existante de ce monde, sans doute. Cette fois, il était tombé enfin sur un interlocuteur acceptant de l'écouter jusqu'au bout, ce qui lui donna assez de courage pour évoquer la destination de cette folle aventure qu'il tentait de planifier.

Ces chances de convaincre son interlocuteur à son point de vue étaient déjà très maigres, mais, elles venaient de passer à zéro en évoquant le Ténébreux. Curieusement, se fut en cet instant qu'il parla avec le plus de fermeté, sans bafouiller ou presque. Cette mission, bien que suicidaire, lui tenait à coeur et c'est en toute franchise qu'il s'exprima.

"Ce n'est pas ce que vous croyez." Dit-il aussitôt en baissant les yeux, mi-timide mi-honteux, comme à chaque fois qu'il était question de ces sentiments envers Gaston, sentiment qu'il se refusait d'admettre. "C'est un héros, le plus grand héros de cette terre, il m'a sauvé la vie durant la guerre contre les ogres, alors, si je peux lui rendre la pareille..."

Oui, c'était de l'admiration et non de l'amour. C'est ce qu'il essayait de dire, c'est ce qu'il essayait de croire. Un détail qui était dérisoire puisque sa priorité était de retrouver son héros. Sachant que cette conversation pouvait être écourtée, il mit cartes sur table en déclarait être prêt à payer n'importe quelle somme contre l'aide de son interlocuteur. Ce n'était pas grand chose, mais, il ne voulait pas avoir de regret.

Il poussa un soupir lorsque un blanc laissé dans la conversation lui demandait indirectement son nom. "Appelez-moi Lefou, c'est toujours ainsi qu'on fini par me nommer, alors autant brûler les étapes." Avoua-t-il sur le ton déprimé de celui qui avait été trop de fois victime de la même blague. "Je comprends. Je suis désolé d'avoir voulu sacrifier vos hommes dans une quête égoïste." Continua-t-il tristement.

Comme il s'en voulait de sa propre couardise ! Pourquoi n'était-il pas assez courageux pour aller défier le Ténébreux ? Pourquoi avait-il aussi peur pour sa vie alors que l'ignorance concernant le sort de Gaston le tuait à petit feu ? Sa mine sombre se transforma en sourire timide alors qu'on lui témoigna un semblant de compassion. "Merci." Dit-il sincèrement.

Il regarda avec une certaine incertitude la consommation apportée par la serveuse. Il n'avait jamais bu ce genre de boisson ! D'un autre côté, il serait très impoli de refuser un verre généreusement offert. "A vos prochains voyages, qu'ils soient prospère." Répondit-il, par politesse. Puis il avala une gorgée. Même s'il s'y était pris avec précaution, le goût le prit par surprise et il toussa à peine la gorgée avalée. "Vous savez... c'est..." Arriva-t-il à dire entre deux quintes de toux. "Je vous l'ai dit, ce n'est pas ce que vous croyez." Il avait bien entendu qu'Anne avait parlé d'amour perdu. "Il est fiancé, alors..." Il n'acheva pas sa phrase comme s'il espérait que cet argument suffisait.

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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Mar 5 Sep - 13:48

It’s time to follow me… Please ?
Feat Théodore L. Braid

Jamais, au grand jamais je ne m’aventurerais sur les terres du Ténébreux, c’était une folie, un suicide, une mort certain. Je ne voulais pas courir le risque, et surtout, je ne voulais pas faire courir ce risque à mes hommes qui avaient confiance en moi. Et même s’ils m’étaient loyaux, je pouvais être certaines que la moitié, voire plus, me quitteraient si j’entreprenais un tel projet, surtout si c’était pour un homme que nous ne connaissions pas, et qui n’avait pas l’air de savoir ce qu’il faisait. Je trouvais ça malheureux de voir un homme avoir si peu confiance en lui, mais ça m’amusait également. J’avais une vilaine tendance à me moquer de la faible gente masculine… Que voulez-vous ? On ne pouvait pas changer l’orgueil d’une femme au fort caractère.

Et ce pauvre monsieur pouvait être aussi convainquant qu’un capitaine, que je refuserais son offre. C’était décidé, c’était un non, je ne l’aiderais pas. Mais je pouvais quand même lui donner quelques conseils, dont celui de renoncer à cette quête, ça ne servait à rien, c’était dangereux. Mais en discutant avec lui, je finis par comprendre. C’était une quête amoureuse ! Il aimait celui qui avait été fait prisonnier par le Ténébreux ! Je comprenais maintenant pourquoi il était prêt à prendre un tel risque. Le sentiment amoureux m’était inconnu, et je n’y croyais pas vraiment, mais au cours de ma vie de pirate, j’avais rencontré des personnes en maladie d’amour, et ça pouvait leur faire faire des choses insensées ! Le seul sentiment que je connaissais et que je pouvais comparer avec le sentiment amoureux, c’était mon amour pour William. Je pouvais comprendre en partie les motivations de cet homme dans sa mission.

Il ne semblait guère être d’accord avec ce que j’avançais. Il m’expliquait que je me trompais, il disait simplement qu’il voulait sauver un héros, l’homme qui lui avait sauvé la vie et à qui il voulait rendre le même service. Il se sentait redevable et admiratif. J’étais plutôt septique face à ce qu’il disait. Mais que pouvais-je dire ? Ce n’était pas mon problème…

- Si vous le dites… Lâchai-je avec nonchalance.

Je n’allais quand même pas contredire ce petit monsieur qui semblait tout savoir. Un jour, il comprendrait peut-être les véritables sentiments qui l’animent. Et puis, en discutant, il finit par se présenter, apparemment, il avait pour surnom « Lefou », il m’invita à l’appeler ainsi puisque je finirais forcément par l’appeler ainsi. C’était déjà ainsi que je le qualifiais…

- Avec de telles entreprises, il semble logique qu’on vous prenne pour un fou. Mais si vous avez une motivation qui justifie un tel acte, vous n’êtes pas si fou que ça.

Bien évidemment que je refaisais allusion à son amour pour son homme. Mais il pouvait entendre ce qu’il voulait dans mes dires. Après tout, il ne comprendrait peut-être pas mon sous entendu. Cet homme me faisait sincèrement de la peine, et j’espérais qu’il allait pouvoir arriver à son but un jour un autre, par n’importe quel moyen… Il s’excusa tout de même pour son égoïsme.

- Mais ce n’est rien, j’ai refusé et personne n’en est mort, tout va bien. Et ce n’et pas si égoïste de vouloir sauver quelqu’un. Lui soufflai-je avec un petit sourire.

Si je trouvais cet homme méprisant, je finis par ressentir une certaine compassion pour lui, ou plutôt de la pitié. Il me faisait vraiment de la peine. Il ressemblait à un petit labrador abandonné sous la pluie, seul et sans défense. Mais je n’étais pas une bonne sœur, je ne pouvais pas l’aider. Je pouvais juste lui offrir un verre de rhum pour essayer de le réconforter. Le rhum pouvait soigner tous les maux ! Au moins de façon éphémère.

- Merci monsieur Lefou ! Mais ne vous en faites pas pour nous, nous faisons toujours bonnes prises ! M’exclamai-je.

Je bus une gorgée de mon verre, en même temps qu’il buvait la sienne. Lefou se mit alors à tousser, me faisant gentiment rire. Je lui tapotai délicatement le dos pendant qu’il essayait encore de se justifier.

- Allons mon bon monsieur, ce n’est que du rhum, remettez-vous. Fiancé ? Et alors ? ça peut se rompre des fiançailles ! Tout est possible, j’en sais quelque chose.

Je lui fis un clin d’œil avant d’enlever mon chapeau, laissant alors couler une cascade de cheveux bruns jusque dans le milieu de mon dos, enlevant mon long manteau et me laissant apparaitre telle que j’étais : une femme dans le rôle de capitaine pirate. Beaucoup de monde dans cette taverne savait qui j’étais vraiment, je ne risquais presque rien. Et mes hommes qui avaient vu mon petit manège viendraient à ma rescousse un cas de gros souci.

- Si une femme peut être capitaine, vous pourrez retrouver celui que vous chercher et lui dire ce que vous ressentez pour lui. Quoi que vous puissiez ressentir pour lui : admiration, amitié ou encore amour. Ne perdez pas espoir monsieur Lefou. Lui dis-je avec un sourire réconfortant.
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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Jeu 5 Oct - 23:56

It's time to follow me... please ?




Lefou était un passionné. Il n'y avait que dans ces moments-là qu'il pouvait s'exprimer sans bégayer. Malheureusement, ces moments étaient toujours courts, sa timidité ne tardant pas à redonner signe de vie lorsque son cerveau finissait par assimiler le fait qu'il s'exprimait un peu trop librement. Sa quête était vouée à l'échec, il savait que la meilleure chose qui pouvait lui arriver concernant ce projet, c'est de ne jamais trouver de volontaires, pourtant, il n'avait pu s'empêcher de laisser parler son coeur en expliquant les raisons qui l'empêchaient de renoncer. Comme toujours, les mots avaient dépasser sa pensée, exprimant une vérité qu'il se refusait d'admettre, mais qui n'échappa pas à son interlocuteur.

Il n'en fallut pas plus pour qu'il se remette à bredouiller, assurant qu'il ne s'agissait pas d'amour, mais d'admiration. Il sentait le scepticisme de son interlocuteur, ce qui le poussait à se noyer dans ces explications. Non, ce n'était pas de l'amour. Mieux que de l'admiration, il se sentait redevable envers le héros qui lui avait sauver la vie durant la guerre contre les ogres. Dans ces conditions, il était logique de tout faire pour rendre à son tour un service similaire, n'est-ce pas ?

"Oui." Affirma-t-il en acquiesçant, plus pour se convaincre lui-même que son interlocuteur alors que ce dernier commenta d'un 's'il vous le dites' après ces explications. Lefou se força à ne pas insister. L'idéal serait que la conversation se poursuive sur un sujet constituant un terrain plus paisible, sauf qu'on lui demanda son nom. Il n'y avait que lui pour être aussi fataliste sur le fait de se présenter. Il avait longtemps qu'il avait renoncé à dire son véritable nom puisque le sobriquet de Lefou revenait invariablement et lui collait aux basques. De ce fait, il en était arrivé au stade où il se présentait directement sous ce surnom.

Il eut un petit sourire désolé alors que le capitaine lui dit qu'il était logique qu'on le prenne pour un fou avec le genre de projet qu'il essayait d'accomplir. La suite, par contre, l'étonna. "Merci." Bredouilla-t-il en baissant les yeux, encore surpris qu'on puisse comprendre son point de vue. Il ne comprit pas le sous-entendu à ces sentiments, ou plutôt, il choisit de ne pas le comprendre.

Lefou fut pris de culpabilité. Au début, son interlocuteur l'avait intimidé, mais, maintenant qu'ils avaient discuté, il s'en voulait d'avoir autant insisté au sujet d'un plan qui était quasiment suicidaire. Il pouvait comprendre que le capitaine ne pouvait et ne voulait risquer la vie de ces hommes pour accomplir la quête d'un autre.

"Vous avez raison, ce n'est pas égoïste, c'est plutôt lâche de ma part d'envoyer des inconnus accomplir quelque chose que je n'ai pas le courage d'accomplir moi-même." Déprima-t-il. Il était très doué pour se fustiger tout seul, c'est grâce à cela que les personnes voulant se moquer de lui finissait toujours par se lasser. À quoi bon s'acharner sur quelqu'un qui se mettait plus bas que terre tout seul ? Cela perdait tout son intérêt.

Afin d'éviter de se morfondre d'avantage, il décida de boire une gorgée de rhum après avoir émis un toast en faveur de cette personne qui s'était donné la peine de lui tenir compagnie. Très mauvaise idée ! Le goût de la boisson lui prit à la gorge comme si celle-ci était en feu. Cette découverte tomba au plus mauvais moment puisque cela fut au moment où Lefou essayait de justifier à nouveau son lien avec Gaston. Rien de pire pour donner un coup dans votre crédibilité que de tousser en essayant de se montrer convainquant. Grâce aux tapes dans son dos, il se remit tout doucement de cette première expérience avec un alcool fort.

Alors qu'il pensait être au bout de ces surprises, le capitaine enleva son chapeau et révéla être UNE capitaine. Lefou ne chercha même pas à cacher sa surprise. "Mais vous... Alors vous..." Bredouilla-t-il en se demandant si ce n'est pas sa seule gorgée de rhume qui le faisait hallussiner. Très vite, le passionner d'histoire pris la relève. "Soudainement, j'ai un millier à questions à vous poser. Comment avez-vous fait ? Qu'est-ce qui vous a décidé à prendre la mer ?" Demanda-t-il, curieux d'en savoir plus.

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hrp : je suis affreusement désolé pour l'attente :cachecache:
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Message# Sujet: Re: (fb) It's time to follow me... please ? - Anne   (fb) It's time to follow me... please ? - Anne Icon_minitime1Ven 6 Oct - 22:29

It’s time to follow me… Please ?
Feat Théodore L. Braid

Si j’avais au début ressenti un certain mépris pour ce personnage, j’avais fini par développer une certaine affection pour lui. La même affection que j’aurais pu porter pour un adorable petit chiot labrador. Il avait quelque chose d’adorable qui me faisait penser à un petit animal blessé que j’avais envie d’aider. Malheureusement, ce dont il avait besoin, je ne pouvais pas le lui donner, je tenais beaucoup trop à es hommes pour les laisser s’aventurer dans une aventure aussi folle et qui aurait fait avancer mon bâtiment si j’aurais laissé partir tout mon équipage avec Lefou ? J’avais besoin d’eux, et ils étaient suffisamment intelligents pour savoir qu’on ne traitait pas avec le Ténébreux. La plus part d’entre nous n’avaient jamais eu de malheur de croiser sa route, mais les « on dit » avaient fait beaucoup de chemin, et je savais qu’il était préférable de rester loin de lui. A moins d’être réellement dans l’obligation d’aller le chercher, je l’éviterais à tout prix…

Vint ensuite un sujet plus intéressant… Les sentiments de petit personnage haut en couleur. Ainsi, il aimait la personne qui était pris au piège dans le château du Ténébreux. Il ne voulait pas l’admettre, pour lui, ce n’était que de l’admiration, peut-être de la reconnaissance, mais de l’amour. Je n’allais pas trop insister, ce n’était pas mes affaires après tout. Il s’en rendrait bien compte un jour ou l’autre. Et sans doute n’étais-je pas la mieux placer pour parler d’Amour. Je n’étais pas sûre de croire au grand amour, mais les petites amourettes, ça existait ! Et les histoires sérieuses aussi d’ailleurs. Enfin, il faisait ce qu’il voulait de sa vie.

Si je pouvais être dure dans mes propos, je ne disais que la vérité et ce que je pensais. Certains actes étaient complètement fou, mais selon les raisons qui nous menaient à les accomplir, nous étions plus ou moins excusés… Certaines choses pouvaient justifier nos choix, nos décisions et nos actions. L’amour était parfois le grand moteur de notre vie, nous poussant à faire des choses insensées. C’était l’amour maternel qui m’avait guidée dans ma vie, ça m’avait mené à faire des choses plus ou moins bien… Mais je regrettais aucunement le choix que j’avais fait jusque là. A quelques exceptions près. Mes regrets étaient nullement liés à William, mais à d’autres personnes. Préférant mettre de côté ses sombres réflexions, je reportais mon attention sur Lefou.

- Je vous en prie.

La compassion n’était pas le sentiment qui m’habitait le plus, mais il m’arrivait d’en faire preuve. Il n’y avait qu’à me voir en compagnie de cet homme. J’essayais de le réconforter comme je le pouvais, avec quelques mots, quelques conseils. Ça semblait le toucher. Je ne pouvais pas faire mieux malheureusement, c’était tout ce que je pouvais lui apporter. Le rhum pourrait peut-être l’aider un peu aussi. C’était un grand allié contre le chagrin ! J’écoutais ensuite sa déclamation de remords.

- Allons… C’est oublié. Vous avez compris vos erreurs et vous ne les commettrez plus… Vous trouverez une solution à vos ennuis, et tout ira mieux. Ne soyez pas trop dur envers vous-même.

Il n’y avait guère mieux à dire, je ne savais pas comment le consoler. J’optais donc pour la solution : l’alcool. Je demandais deux verres de rhum à la serveuse qui nous les ramena rapidement. Ça allait peut-être lui faire oublier pendant un instant ses problèmes, s’il le fallait, je lui paierais même une bouteille ! Quoi que j’en aurais peut-être pas besoin, il n’avait pas l’air d’avoir l’habitude d’en boire. Sans doute qu’au bout de deux ou trois verres, il serait déjà ivre ? S’il pouvait juste être un peu pompette et joyeux, ça serait mieux, il aurait le cœur en joie ! Et pour essayer de lui remettre du baume au cœur, lui montrer que rien était impossible, je lui relevais l’un de mes petits secrets : j’étais une femme et une capitaine pirate. Comme quoi, avec un peu de persévérance, on arrivait à ses fins. Ce fut alors la cascade de questions.

- Pour commencer, j’ai rencontré les bonnes personnes pour m’aider… J’ai d’abord rencontré le célèbre Calico Jack, aussi connu sous le nom de Jack Rackham. Il était mon capitaine et mon ami, l’un des frères que mon cœur a choisi. Il m’a beaucoup aidée, et m’a tout appris. Par la suite, j’ai appris toute seule, sans jamais me laisser faire. J’ai montré qu’une femme était tout aussi capable qu’un homme, j’ai fait mes preuves et je me suis imposée. Comme tous les hommes ici présent, je suis une pirate, et ce n’est pas mon sexe qui va m’empêcher d’être capitaine.

Jack… L’un de mes plus grands regrets. Si seulement je lui avais dit au revoir comme il se le devait. Pardonne-moi Jack. Je ne cessais de lui demander pardon lorsque je pensais à lui. La seconde question fit passer un voile de tristesse dans mon regard. C’était William qui m’avait poussée à prendre la mer et à devenir pirate… Je me ressaisis bien vite, ne voulant pas montrer mon chagrin à un inconnu. J’optais pour une réponse plutôt vague.

- C’est la vengeance qui m’a poussée à prendre la mer… Des pirates m’ont pris mon trésor, alors j’ai voulu me venger. Lorsque ça a été fait, je suis restée en mer avec Jack. Cette vie me plait.

C’était la réponse que je donnais à chaque fois, « on m’avait pris mon trésor », on n’avait surtout pris une partie de ma vie et de moi. Mais je n’avais pas fini de me  venger, il me manquait le commanditaire de ce meurtre à mon tableau de chasse. Et je savais que je finirais par avoir sa tête, quoi que ça m’en coûte. Je fis un petit sourire à Lefou.

- Votre curiosité vous souffle-t-elle d’autres questions ?
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