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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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❝ Et si l'histoire était différente❞The hour of vengeance has struck at last !Mushu était horrifié par sa propre audace. Pourquoi avait-il agi ainsi alors qu'il n'avait rien à faire de ces villageois ? Qu'est-ce qui lui avait pris ? Pourtant, il continuait sur sa lancée, incapable de s'arrêter. Pire, sachant que son temps de parole était compté, il accéléra l'allure. "C'est la vérité, vous êtes mort de toute façon, la seule chose que vous pouvez faire, c'est..." Il n'eut pas le temps poursuivre que la méchante reine se leva, furieuse et que l'Asiatique sentit un étau invisible se serrer autour de sa gorge, l'empêchant de respirer. Il tomba à genoux grâce à un coup de pied donné par l'autre sadique et il ouvrit la bouche dans une tentative désespéré de reprendre son souffle, tel un poisson hors de l'eau.
Au manque d'oxygène s'ajouta la douleur. L'étau invisible se resserrait. Mushu fut traversé par une pensée. Il avait espéré sa fin, se disant qu'après cette horrible douleur, il obtiendrait la paix. Une pensée bien naïve pour une personne qui avait subit la tyrannie de deux maîtresses du mal depuis aussi longtemps. Il aurait dû se douter que ce ne serait pas si facile, que son calvaire ne faisait que commencer. L'Asiatique fut contraint magique d'approcher. Il essaya de résister, mais il rampa inévitablement vers la reine qui affichait un sourire mauvais.
"Pi... Pitié... Je regrette." Souffla-t-il en se tenant le cou, dans une tentative impossible de se défaire de l'étreinte invisible autour de sa gorge, gaspillant ces dernières brides d'oxygène pour une supplique qui, il le savait pourtant, ne sera pas écouté.
Il manquait de plus en plus de souffle et pourtant sa torture ne faisait que commencer. Mushu sentait la sueur froide perler sur son front tandis qu'une boule de feu était apparue dans la main de Regina. Il sentit le métal de son collier chauffer. La sensation s'intensifia jusqu'à ce que le métal fonde. Un cri de surprise et de douleur s'échappa de ces lèvres. La victime se recroquevilla, espérant que son calvaire allait prendre fin. N'avait-il pas été suffisamment puni pour son audace ? Concentré sur sa souffrance, il ne remarqua les autres tours de passe-passe de la reine, du moins avant qu'elle ne lui attrape la langue. Ces yeux s'agrandir d'horreur et il émit une protestation étouffé, suivit d'un nouveau cri lorsque la pointe perça sa langue. On le jeta en arrière, à nouveau, Mushu ne réalisa que trop tard qu'il venait de passer de charybde en scylla. Il était trop occupé à cracher le sang qui lui envahissait la bouche suite à sa blessure. Le jeune homme n'avait même pas entendu le sort que Regina lui réservait : le changer en dragon pour qu'il tue les villageois. Il était encore bien loin de réaliser l'horreur douloureusement ironique de ce qui l'attendait. Toute son attention reposait sur la fameuse fiole dont il avait pu constater l'efficacité.
Mushu essaya de fuir, mais, tout ce qu'il put faire fut de ramper mollement à reculons. En deux enjambés, on pouvait le rattraper, même moins que cela. La pointe de la flèche ne fit que frôler sa joue et pourtant la douleur ressentie fut pire que lorsque son collier avait fondu. Sachant ce qui l'attendait, le jeune homme se recroquevilla couvrant son visage dans une tentative de le protéger. "Non. Non ! Je regrette, pitié." Bredouilla-t-il de nouveau. Sa tortionnaire lui tira violemment par les cheveux, l'obligea à redresser la tête et à surtout ouvrir la bouche. Le cri qui suivit fut étouffé grâce au poison occupé d'attaquer ces cordes vocales. Mushu étouffa un sanglot alors que des larmes de douleurs coulaient sur ces joues. Il n'eut pas le temps de s'apitoyer sur son sort. Son calvaire ne semblait pas vouloir prendre fin.
Il ne pouvait plus protester. Il ne pouvait plus essayer de fuir. Il ne pouvait que subir le nouveau tour qu'on lui réservait. Mushu lança un regard suppliant puisqu'il ne pouvait rien faire d'autres. Sans une once de pitié, la reine lui arracha le coeur. Avant qu'il ne puisse s'en étonner, son corps le brûlait et c'est à ce moment-là qu'il réalisa pleinement ce qui l'attendait. Cette douleur, il savait ce qu'elle signifiait. Il l'avait ressentit à chaque fois que Regina s'amusait à le faire passer d'une forme à l'autre, sauf que la sensation était bien plus douloureuse, car le changement était plus progressif que d'habitude. Il se tourna vers les villageois en voulant les supplier de fuir au plus vite, mais aucun son ne franchit ses lèvres.
Avant que l'idée d'utiliser cette transformation à son avantage lui traverse l'esprit, l'ordre franchit les lèvres de la reine. Mushu secoua sa tête reptilienne, essayant de résister, grattant le sol de ces griffes. Rien n'y fit, il sentit le désir de tuer ces villageois l'envahir. Le dragon se tourna vers les villageois craintif qui avait reculer alors qu'il se redressait de toute sa taille, devenu impressionnante. Pour la première fois, il allait devenir un véritable dragon... Les circonstances ne lui firent ressentir aucune joie devant un événement qu'il avait souvent espéré depuis sa première transformation. Un grognement hostile s'échappa de sa gorge encore meurtrie par le poison ingéré.
Le massacre commença. Il avait juste assez de conscience pour savoir ce qu'il faisait, sans avoir assez de volonté pour arriver à interrompre ses gestes. Il se montra étonnamment créatif dans ce petit jeu macabre, tuant ces innocents qu'il avait tenté de prévenir de manière assez variée : brûler, dévorer ou piétiner. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de ce village, même les bâtisses avaient subi la colère du dragon.
Lorsque Mushu reprit forme humaine, il se souvenait du moindre geste qu'on l'avait obligé à faire, de la sensation des os brisés sous ses pattes, de l'odeur de la chairs brûlés finissant en cendre, du goût des victimes sur sa langue. Devant ce dernier souvenir, il fut pris de nausée.
Ce qu'il avait fait ce jour-là n'arrêta pas de le hanter, au point de subir la suite comme un automate. Il se sentait vide, mort à l'intérieur. Le temps s'écoula et l'archer ne revenait toujours pas avec la prise promise. Anne ne pouvait s'empêcher de narguer Regina sur ce point et, bien sûr, c'était Mushu qui en subissait les conséquences. Sachant que ces tourments ne prendraient jamais fin, il subissait le plus passivement possible. À chaque déglutition, il ressentait une douleur sourde dans sa gorge à l'endroit où le poison avait agi sur ces cordes vocales. Condamné au mutisme, il n'aurait pas pu protester, de toute manière.
Lorsque Robin fit son entrée au palais. Mushu ajustait sa dernière création sur la reine qui avait exigé une nouvelle robe. Il fut surpris de l'entrée de l'archer, mais encore plus de voir qu'il avait réussi. L'Asiatique lança un regard empli de crainte d'abord à Regina et ensuite à l'autre tordue, ne sachant pas quel réaction il ne devait redouter le plus, avant de finalement baisser les yeux en direction de Blanche-Neige. Ainsi donc, l'espoir était définitivement mort.
❝ QUEENS OF DARKNESS+ et si l'histoire était différente, et si nous avions réussi à rester ensemble ❞The hour of vengeance has struck at last ! Le plan était parfait, quoi de mieux que de punir l’impudent en le forçant à commettre l’irréparable, ce dont il accusait précisément ses deux maîtresses. Evidemment, avant cela, Mushu avait un peu souffert entre les mains sadiquement expertes, ou expertement sadiques, au choix. Comme promis, après avoir infligé un châtiment digne de cette vermine à sa langue trop bien pendue, elle laissa le dragon humanisé aux bons soins de son amie tandis qu’elle s’occupait du cas de leur « source », le seul qui avait enfin daigné parler pour indiquer la direction de la fuite de la princesse Blanche-Neige. Aussitôt l’archer disparut dans cette voie tandis que la méchante reine achevait la balance et que Mushu, douloureusement transformé en dragon enfin de taille acceptable, exécutait sa besogne. Nul doute que sa souffrance mentale, une fois redevenu humain en se souvenant de l’horreur de ses méfaits, serait à la hauteur de ce qu’il avait subi physiquement. Cette pensée réjouissait la reine qui ne pouvait se défaire de son sourire mauvais tandis que la bête à écailles procédait à un véritable carnage dans ce village dont, bien vite, il ne restait plus rien. Satisfaite en voyant les dépouilles déchiquetées ou carbonisées, pour celles qui étaient encore visibles et non dans l’estomac du dragon, et les ruines fumantes du village de traites, la belle brune se tourna vers son carrosse.
-Rentrons.
Elle avait passé un pacte avec l’archer, il était donc parti lui chercher sa traîtresse de belle-fille. Néanmoins, Anne, qui sans doute trouvait le temps long, n’avait de cesse de lui dire combien elle avait été faible de baisser sa garde pour les beaux yeux d’un bellâtre et qu’elle s’était faite avoir encore une fois, que lui pas plus que les autres ne lui rapporterait sa proie. Lui dire cela alors qu’elle avait redonné apparence humaine à leur serviteur forcé pour qu’il lui fasse ce qu’elle appelait « une robe de la victoire », c’était un peu inconvenant. Debout sur une sorte de promontoire, alors que l’asiatique épinglait, Regina se tourna vers son amie, ce qui fit que l’une des aiguilles tenues par le pauvre torturé l’avait piquée.
-Aïe ! lança-t-elle en le foudroyant du regard avant de lui assener une gifle dont le bruit résonna dans toute la pièce.
Elle posa ensuite son regard complice sur la Méduse.
-En fait je n’ai rien senti. Et tu ne parviendras pas à gâcher cette journée, j’ai un bon pressentiment. C’est aujourd’hui que la princesse va payer.
La reine se tourna à nouveau vers son miroir, admirant son reflet au rendu qu’elle qualifiait de sublime. Oui, elle était la plus belle, contrairement à ce que cet idiot de miroir magique suspendu au mur pouvait prétendre. Et de toute façon, d’ici peu, il n’y aurait plus de doute possible. Un petit sourire aux lèvres, elle passa ses mains sur l’étoffe précieuse qui couvrait son buste. Ce Mushounet était peut-être un peu trop bavard, mais il avait des doigts d’or. Aussi pouvait-on jouer avec sa langue et ses cordes vocales, mais certainement pas ses mains. La tenue qu’elle portait à présent était sans conteste la plus jolie que la méchante reine ait eu l’occasion d’avoir. Et pourtant, chacun savait qu’elle était détentrice des toilettes les plus somptueuses. Ou alors était-ce le fait de la nouveauté ? Allez savoir.
Au bout d’un moment, alors que le dragounet achevait les finitions aux pieds de la reine, le bruit sourd de la porte qui s’ouvrait et se refermait se fit entendre, ainsi que des bruits de pas… et pas que d’une personne. Regina tourna le dos à son miroir pour voir ce qu’il en était, et constata avec une joie non dissimulée que Robin était de retour, et pas seul visiblement puisqu’il ramenait avait lui Blanche-Neige ! La reine sentit son cœur bondir de bonheur dans sa poitrine, autant dire que c’était un sentiment assez enfoui chez elle. Elle lança un regard en coin à son amie.
-N’ai-je pas toujours raison ? lui lança-t-elle, en attendant que l’archer et sa prisonnière n’arrivent à elles.
Alors que Robin poussa brutalement Blanche pour qu’elle s’écroule à genoux aux pieds de Regina, cette dernière mit un coup de pied à Mushu pour le propulser un peu plus loin, afin d’avoir plus de place pour contempler ce magnifique spectacle.
-Tu es tout pardonné, très cher.
Son sourire ne désemplissait pas. Son visage n'exprimait qu'un mot: ENFIN. D’un mouvement leste, elle bondit de son perchoir et fit deux pas pour arriver à la hauteur de sa belle-fille qui la regardait de sa mine renfrognée.
-Oh, je déteste quand tu fais cette tête de baudroie.
Elle lui marcha sur la main, écrasant ses doigts sous ses talons tout en se tournant vers Anne.
-Ne trouves-tu pas qu’elle a une tête de baudroie lorsqu’elle se renfrogne ainsi ?Allons, poursuivit-elle en se penchant vers Blanche qui grimaçait de douleur. Ton père vantait tant les mérites de ton visage angélique.
Regina retira son pied de la main de la princesse et l’attrapa par les guenilles qu’elle portait (on ne pouvait décemment appeler cela des vêtements) pour la redresser sans aucune délicatesse.
-Espèce de scélérate, tu vas enfin payer pour ce que tu m’as fait, déclara-t-elle, les dents serrées. Mais pas tout de suite.
Retirant une main de son col mal cousu, elle la plongea violemment dans sa poitrine pour lui en sortir le cœur.
-Avant, nous allons nous amuser un peu.
Un sourire mauvais ornait ses lèvres, avant qu’elle ne se tourne vers Robin et Anne.
-Voulez-vous jouer avec moi ? Je propose que nous inventions un jeu. Faites parler votre imagination, mes amis.
Un regard plein de dédain à Mushu et puis elle le fit approcher tout en attrapant son cou à distance pour l'amener à côté de la princesse, horrifiée de voir un innocent souffrir à cause d'elle.
-Mushupitchou, tu vas participer aussi... Il nous faut trouver comment.
Anne aurait sûrement une idée, c'était indéniable.
❝ REGANNE+ et si l'histoire était différente, et si nous avions réussi à rester ensemble ❞The hour of vengeance has struck at last !La chose insignifiante nous suppliait. Laissant un rire sadique s’échapper de ma gorge je secouais la tête clairement déçu. Il pensait réellement que nous aurions pitié de ses jérémiades ? Il avait besoin d’une bonne leçon et nous étions des institutrices parfaite pour se genre de leçon. Il commença par passer dans les mains de la loutre puis je lui assainissais le coup fatal avant de laisser la douce Regina l’envouter en lui arrachant le cœur pour lui ordonner de tuer tous les villageois. Quel dommage moi qui comptait en laisser un vivant pour qu’il puisse raconter aux autres gueux des environs le prix qu’il en coutait de nous défier. Qu’importe, il restera à ses fameux gueux que les dépouilles moitiés éventré des villageois leur imagination fera le reste. Pendant que Mushu obéissait, je me dirigeais vers l’endroit d’un des paysans du coin m’avait indiqué pour me donner l’emplacement de l’endroit où se trouvait Blanche-Neige. Après avoir évité une flèche, je l’avais retrouvé et bien que la piste fût erronée j’avais tué la demoiselle passant mes nerfs royaux sur cette dernière avant de retourner vers le puits, l’empoisonner consciente que cela allait contaminer les villages voisin puis je retournais sur mon trône attendant la fin de la tuerie. Robin était parti accomplir sa mission et je continuais d’être sceptique à son sujet, mais j’avais tout de même décidé de lui donner le bénéfice du doute.
Une fois de retour au château, je faisais payer à Regina sa faiblesse, je n’avais pas encaissé son retournement de veste face à Robin, d’ailleurs les mots de ce dernier n’avaient eu de cesse de résonner dans mon esprit. Il avait insinuait que mon sang n’était pas royale et il avait raison j’étais la fille d’une prostitué qui avait été adopté par des nobles pour remplacé leur défunte fille. Ce passage de ma vie avait pourri l’ensemble de mon enfance, le poids du mensonge avec lequel j’avais appris à vivre avant de tuer toutes ma famille adoptive et de me faire passer pour morte pour retrouver Regina. Face à ses mots j’aurais apprécié que mon amie prenne ma défense mais son admiration pour l’archer lui avait donné des œillères. J’étais persuadée qu’elle s’était fait avoir alors oui quand les jours passèrent je ne me gênais pas pour lui faire savoir qu’elle s’était fait avoir et que j’avais raison. En guise de réponse cette dernière torturait Mushu et m’assainissait un regard de braise. Elle voulait que je me taise mais il en était hors de question. D’ailleurs elle gardait espoir et avait demandé à notre esclave à écaille de lui confectionner une robe majestueuse pour le jour où elle se présenterait face à son ennemie jurée. Chose que naturellement Mushu fit avec application, après tout s’il voulait que je lui guérisse ses cordes vocales il devait le mériter et cela commencer par nous obéir au doigt et à l’œil. Un lancement de douleur me fit sortir de mes quartiers tandis que le pauvre malheureux récoltait une gifle mythique qui me fit sourire, avant que je ne lève les mains en l’air avec une moue faussement convaincu :
« Naturellement Regina, nous allons dire cela comme ça, mais permet moi d’en douter ! Quoi qu’il en soit la robe est sublime ! »
Sur ses mots je partais dans mes quartiers peaufinaient mes nouvelles inventions de torture, ainsi que mon poison. De temps à autres je pensais à cet homme que j’aurais dû épouser, mais je me reprenais rapidement. A quoi bon remuer le passer cet Athos était promis à la vraie Anne de Winter, puis jamais je n’aurais été heureuse enchainé à un homme. Ce fut l’agitation qui me fit sortir de ma tanière, une fois de plus j’haussais la tête en signe d’admiration envers l’allure de Regina avant d’être bouche-bée devant l’arrivé de l’archer tenant en otage la femme que nous recherchions ardemment depuis des années. Cette dernière se retrouva a genoux devant Regina et je sentais mon visage se tordre en un sourire tandis que je m’adossais au mur. Voilà qui promettait d’être intéressant. Cette dernière lui écrasa les doigts et je secouais la tête attendrie avant de m’avancer vers elles afin de donner mon avis à Regina comme elle me l’avait si gentiment demandé. Passant mon doigt parfaitement manucuré sur la joue de cette dernière, je lui saisissais les joues pour mieux l’admirer tandis que cette dernière se débattait :
« Tu as terriblement raison. Cette guenon n’a rien d’élégant, je comprends mieux pourquoi les gueux des environs lui vouent un culte, elle est leur égale. »
La repoussant, je la jetais à terre avant de reculer pour me retourner vers Robin et ajouter légèrement a contre cœur :
« Félicitation l’archer, je me suis trompée sur vous ! »
Me retournant vers la scène de vengeance de mon amie, je croisais les bras sur ma poitrine et les regarder, la belle-fille et la belle-mère enfin réuni. Face à l’invitation de Regina je laissais un léger rire s’échapper de mes lèvres pour répondre :
« Ô mais avec plaisir, je n’osais pas m’immiscer dans ces tendres retrouvailles familiales. »
M’arrêtant à côté de Regina, je posais ma main sur son épaule avant d’appeler en tapant dans mes mains,
« Mushu mon dragounet chéri, tu veux retrouver ta voix n’est-ce pas ? Voilà des semaines que tu paie le prix de ton insolence et j’ai envie de te guérir. Tu sais que je le ferais parce que je suis la seule et unique personne a connaitre l’antidote à tes maux. »
Souriant avec un air faussement compatissant, je jetais un coup d’œil à Blanche Neige je me retournais une fois de plus vers Mushu pour lui demander :
« Aurais-tu l’amabilité de lui bruler les cheveux s’il te plait »
Sur ses mots, je sortais ma dague de sa cachette avant je demander à Regina :
« Ma loutre ! Que dirais-tu si nous gravions tous les maux de Blanche-Neige sur sa peau ? En commençant éventuellement par traitresse ? »
NECESSARY EVIL Et si Robin avait cédé aux ténèbres
Jadis, les suppliques éveillaient toujours en moi, une once de pitié. Comment ne pas détourner le regard face à tant de détresse ? Les hommes qui m'ont élevé étaient faits de ce bois, de ces valeurs qui empêchent un homme de tourner les talons lorsqu'on le supplie d'une quelconque manière. Je ne détournais jamais le regard, pensant panser toutes les plaies de ce monde en proie à bien des tourments. Dieu, que ma pitié était grande ! Et dire que j'ai perdu tant d'années à écouter les suppliques, à prendre en pitié l'Humanité qui elle ne s'est pas gênée pour engendrer des coprolithes par centaines. Des êtres avides de pouvoir, de conquêtes, de puissance, mais délestées de valeurs, de grandeurs, de tous les principes que des hommes vertueux se sont embêtés à m'enseigner. Je dois vous avouer qu'il m'a fallu de la souffrance, beaucoup de souffrance pour comprendre que ça n'a servi à rien et qu'il n'est nul besoin de perdre son temps à accorder une quelconque importance à la morale, à la pitié puisque de toute façon, on vous prend tout. Là, je me pencherais vers vous, le regard vide pour certains et chargé d'une lueur malsaine pour d'autres et je vous direz à vous qui m'écoutez, qu'entre haut et bas l'abîme est plus profond. Et que ceux qui sont en bas sont maintenus en bas pour que restent en haut ceux qui y sont déjà. De ceux d'en haut la bassesse est sans bornes. Mais rien ne changerait s'ils devenaient meilleurs, car le système est ainsi fait. C'est un système bestial et sans raison. Il n'y a pas de fins heureuses. L'amour ne triomphe pas des épreuves. Et non, Blanche Neige, ton prince Charmant ne viendra pas te sauver. Je lui arracherai la tête avant sois en certaine.
Robin pénétra donc les lieux traînant derrière lui la captive. Il était victorieux, mais ne laissait rien paraître. Pour dire vrai il s'en fichait éperdument. On lui avait donné une mission en échange d'un coup de pouce salutaire. Il avait accompli sa foutue mission et malgré le charme de l'une des odieuses sorcières, il attendait son du. « -Je ne cherchais nullement votre pardon ! C'était juste pour la forme milady !» Son regard d'acier se posa ensuite sur la blonde forcée elle aussi de reconnaître son erreur. « -Vous me pensiez incapable de trouver une princesse et de la ramener ici n'est-ce pas ? Je n'en attendais pas plus. Et comme de toute évidence, je ne serais pas recomposé comme il se doit, du moins dans l'immédiat, je vous laisse vaquer à vos occupations. » Son regard se posa sur Blanche-Neige qui le suppliait encore du regard « -Nul recours que la force, où la force fait loi. L'homme est le seul recours, là où vivent des hommes. Je trouve que c'est une belle conclusion princesse. Ainsi, vous pourrez voir une dernière fois que même avec un cœur pur, on n'échappe pas aux ténèbres. Les fins heureuses ? *rire* Adieu. » Il tourna dès lors les talons, mais s'arrêta une dernière fois sans tourner le dos et s'adressa directement à Regina sans même la regarder « -N'oubliez pas notre accord Milady ! » Puis il s'en alla, laissa la pauvre Blanche Neige aux mains de sa belle-mère et de sa foldingue d'amie nul doute que la princesse ne passerait la nuit. Et peu importe pour Robin. Après une princesse ou de moins qu'est-ce que cela change ?!
❝ Et si l'histoire était différente❞The hour of vengeance has struck at last !La couture était la seule chose qu'il l'apaisait. L'unique chose qu'il savait qu'on ne lui enlèverait jamais. Sa dernière mésaventure lui avait prouvé que, malheureusement pour lui, ces talents étaient appréciés au point qu'on ne le libérait jamais, même après un geste de rébellion qui aurait coûter la vie à bien d'autres personnes se risquant a formuler ce genre de remarque. Elles l'avaient souffrir psychologiques et physiques, elles l'avaient privé de sa voix, mais elle avaient également veillé a ce qui ne lui arrive rien aux mains.
À peine rentrer et Regina lui avait commandé ce qu'elle nommait une robe de la victoire. Rien qu'au nom, l'Asiatique devina qu'il devrait se surpasser. Quelle chance. En se concentrant sur la création et l'assemblage, il pouvait essayer de fuir les images du carnage qu'il avait commis sous sa forme de dragon. Chaque fois qu'il y repensait, ces mains tremblaient et il devait faire son possible pour éviter cela, surtout en ce moment où il était en pleine séance d'essayage afin d'ajuster sa dernière création.
Le tailleur plaçait des épingles aussi rapidement que la précaution le lui permettait, redoutant ce qu'il pourrait arriver s'il venait à piquer la méchante reine. Hélas, il ne put prévoir un geste brusque de la reine qui s'était retourner vers la sadique numéro deux. L'Asiatique se figea, horrifié par son geste maladroit. Il essaya de formuler une excuse, mais n'obtenu qu'un petit râle inaudible à cause du poison que lui avait administrer Anne sur les cordes vocales. Avant qu'il ne puisse se tenir la gorge devenue douloureuse à cause de sa tentative de prendre la parole, Mushu fut giflé avec une telle violence, qu'il en tomba à la renverse.
Docilement, il se remit presque aussitôt au travail, malgré la douleur qui lui brûlait sa joue, la tête baissée dans une attitude qu'il espérait plus docile que piteuse. Il n'osa lever le regard qu'au moment où la reine se contemplait dans son reflet. Mushu redoutait plus que tous le jour où une de ces créations déplairait à sa tortionnaire. Heureusement, ce jour-là n'était pas aujourd'hui, elle semblait l'adorer et Anne y alla d'un compliment. Ilse décrispa légèrement devant cette double bonne nouvelle tandis qu'il réprimait un soupir de soulagement.
Il se trouvait littéralement au pied de la reine pour finir le bas de la robe lorsque l'archer fit son entrée. Mushu le regarda comme s'il venait de voir un fantôme, et le désespoir remplaça vite la surprise en voyant la prise ramener par le nouvel arrivant. Blanche-neige était capturé. Tout espoir était donc mort. D'un coup de pied, on lui fit comprendre douloureusement que l'heure n'était plus à la couture. Cette fois, il était bien décidé à se faire oublier, se contentant d'observer la scène. De toute façon, que pouvait-il faire ? La dernière fois lui avait servi de leçon. Mushu grimaça lorsque Regina arracha le coeur de sa belle-fille. Un geste qui lui rappelait des souvenirs désagréable. Et voilà, il allait encore assister à un jeu tordu de ces sadiques.
Le mince espoir de ne pas y prendre par s'effaça rapidement. Son sang se glaça alors qu'il subit un regard dédaigneux de la part de la méchante reine. À force, il pouvait décrypter ce genre de regard et leur signification. Oh non, non, non, non, non. Mushu eut un mouvement de recul. Trop tard, il fut traîné magiquement jusqu'à la princesse captive. Il avait beau essayer de s'agripper au tapis ou au moindre espace entre les pierres du sol, rien n'y fit.
Mushu essaya de protester ou de supplier alors qu'on lui annonçait qu'il participerait aussi, à nouveau, tout ce qu'il obtenu, c'est une douleur à la gorge. Le rire d'Anne le fit frissonner. Il était bien placer pour savoir le genre de torture que pouvait mettre au point ces deux-là quand elles unissaient leur effort. Que l'archer ne participe pas au jeu n'était même pas un point en la faveur des futures victimes. Certes, une troisième personne aurait sans doute empiré leur malheur, mais celle qu'ils devaient le plus craindre restaient dans la partie.
L'Asiatique sursauta en entendant son nom. Voilà, il n'allait pas tarder à connaître son sort. Quelle ne fut pas sa surprise d'entendre Anne lui demander s'il voulait récupérer sa voix. Instinctivement, il porta sa main à sa gorge. L'incrédulité et la surprise ainsi qu'une pointe d'espoir étaient perceptibles sur son visage. Oui, il savait qu'Anne était la seule à pouvoir le guérir, mais il redoutait le prix qu'on allait lui demander. Car ce ne serait pas gratuit, n'est-ce pas ? Il devait forcément avoir un piège.
La fausse compassion ne dura pas. Sur le ton le plus naturel du monde, Anne lui demanda de brûler les cheveux de blanche-neige, aussi simplement que si elle avait demandé qu'on lui passe le sel à table. Mushu lança un regard horrifié devant cette demande, la main toujours posée sur sa gorge. Il se tourna lentement avec une expression désolé vers la princesse. Elle lui demanda de ne pas faire ça, qu'il n'était pas obligé, mais si, si, il était obligé. Que pouvait-il faire d'autres ? Il n'avait même plus de voix pour s'excuser ! Il remua les lèvres pour articulé silencieusement 'je suis désolé' puis se concentra.
Même sans sa perle, il lui restait une mince réserve de magie, détail qu'il avait essayé de garder pour lui, au cas où une occasion se présenterait. Il fallait croire qu'on ne pouvait rien cacher à ces tortionnaires. Mushu prit une grande inspiration et souffla une flamme d'une taille modeste, bien suffisante pour accomplir ce qu'on lui demandait.
Le tailleur se recroquevilla aussitôt après son exploit, se bouchant les oreilles. La douleur était à la fois physique, à cause, de sa gorge meurtrie que mentale puisque l'odeur des cheveux brûlés lui rappelait les villageois qu'il avait massacré de la sorte. Sans parler des cris. Il devait faire beaucoup d'effort pour ne pas trembler comme une feuille devant ce souvenir.
❝ QUEENS OF DARKNESS+ et si l'histoire était différente, et si nous avions réussi à rester ensemble ❞The hour of vengeance has struck at last ! La journée n’aurait pu être meilleure. La robe de la victoire était finie et sublimait la magnifique personne de la méchante reine, l’archer au physique fort agréable à regarder était revenu et avec la proie escomptée, ce qui voulait dire qu’elle avait gagné, Regina était enfin sortie vainqueur de cette lutte qu’elle menait depuis des années. Son sourire ne désemplissait pas tant elle était heureuse à présent. Evidemment, Anne ne se priva pas pour avouer qu’elle ne l’en aurait pas cru capable, et l’air fier qu’arborait Robin ne le rendait que plus attirant. Se mordillant la lèvre inférieure, la reine l’autorisa à quitter la grande salle, non sans jeter un coup d’œil à son charmant fessier. L’archer, tout en gagnant la porte, ne manqua pas de lui rappeler leur marché.
-Je n’oublierai pas !
Il quitta la pièce et les festivités purent commencer. Regina échangea un regard complice avec son amie de toujours qui semblait partante pour jouer. La brune obligea leur esclave à écailles à s’approcher tandis que la blonde lui ordonna de brûler les cheveux de la princesse. Cette dernière suppliait le dragon de ne rien en faire, qu’il pouvait changer d’avis. Regina éclata d’un rire sadique avant d’attraper sa belle-fille par la gorge, avec la magie, resserrant son étreinte pour l’étouffer.
-Crois-tu vraiment que je lui laisserais le choix ? Je ne veux plus t’entendre si ce n’est pour hurler de douleur.
Elle la relâcha, la laissant choir au sol aussi mollement qu’un étron, tandis que Mushu s’exécutait. C’est alors que, sous les cris de douleur de la princesse qui se recroquevillait, Anne eut une nouvelle idée, celle de graver sur la peau de la princesse tous les griefs retenus contre elle. La reine applaudit avec un immense sourire. -Belette, tu as toujours les meilleures idées !
D’un mouvement du poignet, elle stoppa les flammes sur la tête de Blanche-Neige. Il ne fallait pas qu’elle en meure. Ses cheveux étaient désormais quasiment inexistants et son crâne commençait déjà à cloquer. D’ailleurs, la jeune femme s’était évanouie. Agacée, Regina fit signe à un garde qui se chargea de l’attraper pour la maintenant debout. Là, la reine s’avança et lui flanqua une gifle dont l’écho se répandit dans la pièce. La belle-fille se réveilla, le regard hagard.
-Ce n’est pas fini, princesse.
Ce dernier mot avait été prononcé avec un rictus de dégoût. D’un signe de tête, elle fit comprendre au garde qu’il fallait l’emmener dans un cachot. Sans attendre, elle le suivit, intimant à Anne et Mushu de les suivre. Elle fit enchaîner la princesse au mur d’une cellule afin qu’elle soit obligée de rester debout. Lançant un regard rieur à son amie, la reine fit apparaître un poignard dans ses mains.
-Ma belette, tu aurais bien un petit poison avec lequel enduire la pointe de cette lame ?
Attendant que son amie s’exécute, elle déchira le vêtement du dos de Blanche pour mettre à nu sa peau. Puis elle reprit le poignard.
-Alors, nous avons dit « traitresse » en premier. Parfait. T…
Elle commença ainsi à graver de la pointe de la lame le mot. Evidemment, la princesse, qui tentait de retenir ses cris, ne put résister bien longtemps à hurler, et plus elle criait, plus Regina était contente, ne dissimulant pas son sourire. Lorsqu’elle acheva le dernier E de la fin du mot, le sang avait tellement dégouliné le long du dos de la prisonnière que sa chemise en était rouge écarlate.
-Il me semble qu’un peu d’acide permettrait de fixer d’avantage cette œuvre. Pas vrai belette ?
Elle fit apparaître dans le creux de sa main un citron coupé en deux et l'envoya à Mushu.
-C'est toi qui auras l'honneur de le faire. Allez, secoue-toi les écailles !
❝ REGANNE+ et si l'histoire était différente, et si nous avions réussi à rester ensemble ❞The hour of vengeance has struck at last !Je savais que Mushu finirait par m’obéir d’une manière ou d’une autre, il était égoïste peut-être autant que moi et il aimait fanfaronner, être infirme il ne pouvait le supporter et je lui offrais l’occasion de retrouver un peu de sa « grandeur ». Il était faible et il le ferait, même si ses lèvres se mouvaient pour targuer une excuse, je laissais un sourire machiavélique étirer mes lèvres et les cheveux de l’ennemi de ma meilleure amie se mirent à brûler. Une odeur épouvantable mais jouissive envahissait la pièce autant que les cris de souffrance de l’agaçante princesse. Relevant Mushu, je brisais l’étreinte de ses mains sur ses oreilles avant de lui saisir le menton pour le forcer à regarder tout en murmurant ;
« Tu crois que je n’ai pas vu que tu tentais de t’excuser ? Tu es à nous Mushu ! C’est ta conduite qui nous a forcés à te demander de faire cela, tu aurais dû réfléchir avant d’agir ! »
Lâchant son menton, je déposais un baiser sur sa joue consciente que le jour où il avait tué un village entier le hantait j’ajoutais :
« Souviens toi, si tu veux retrouver un peu de ta dignité fait ce que l’on te demande et cesse donc d’écouter ta conscience, tu es ennuyant lorsque tu l’écoute et tu sais ce qu’il arrive quand je m’ennuie ? »
Je n’attendais pas la moindre réponse, pas même un hochement de tête il savait et je le savais, lançant un regard à Regina qui avait mit fin au flamme, je croisais les bras en l’attente de la suite du spectacle. Lorsqu’elle me demanda si je possédais un poison, je laissais un ricanement s’échapper de mes lèvres tandis que la belle blanche neige me regardait avec un air haineux. M’agenouillant face à elle, je lui caressais la joue et elle se retirer tandis que je riais de plus belle pour ajouter :
« Tu sais ma loutre que j’ai tout les poisons que tu désires, mais avec ses magnifiques brûlure sur son crâne, je pense que j’ai ai un qui fera le même effet, si tu veux bien m’excuser je vais le chercher et pour l’acide, c’est une idée parfaite !»
Repartant dans mes quartier j’en saisissais un qui avait la vertu de brûler tout ce qu’il touchait, une vertu très rare que j’avais eu beaucoup de mal à trouver, on ne trouvait pas partout des écailles et du sang de dragon ainsi que des coquilles d’œuf de dragon. Revenant vers les lieux du crime je tendais ma fiole en ajoutant avant que Regina ne la saisisse :
« S’il te plait n’en gaspille pas, j’ai eu toutes les peines du monde pour le confectionner !
- Alors le gaspille pas sur moi sorcière »
Laissant un hoquet de surprise me soulevait la poitrine, je jouais la femme blessée avant de me mettre à hauteur de Snow tout en laissant la Méduse prendre le dessus sur moi sous son regard horrifier avant de murmurer :
« Chérie, je ne suis pas une sorcière, je suis bien pire »
Me relevant je lui écrasais les doigts de la main avant de demander à mon amie :
« J’ai toujours rêvé d’arracher un cœur, pourrais-je essayer ainsi nous pourrions la pétrifié de part et d’autre sans risquer de la tuer. J’aimerais qu’elle comprenne ce qu’il en coute d’insulter une divinité de sorcière »
❝ Et si l'histoire était différente❞The hour of vengeance has struck at last !Les cris, ils pouvaient tenter de les étouffer en se bouchant les oreilles, mais l'odeur, l'odeur il ne pouvait rien faire contre cela. Il ne pouvait pas empêcher les souvenirs de remonter en sentant le fumet particulier qui s'échappait des cheveux brulés. Mushu ferma les yeux au point d'en avoir mal. En vain. Il n'aspirait qu'à une seule chose : qu'on l'oublie. Il allait vite réaliser que ce désir était tout aussi illusoire qu'un espoir de liberté.
On le releva de force, l'Asiatique résista un peu mais céda vite alors qu'on l'obligea à enlever ses mains de ces oreilles. De nouveau, il pouvait entendre les cris, ce qui provoqua une grimace douloureuse. Il essayait de regarder n'importe où sauf dans la direction de sa victime mais l'investigatrice de cette idée lui saisit le menton pour le forcer à contempler son oeuvre. Avec horreur, Mushu comprit que sa tentative d'excuse avait été vue. Il baissa piteusement les yeux, se sachant incapable de dire quoique se soit. Était-ce cette docilité qui lui avait valu un baiser sur la joue ? Cela ne lui procura aucune joie. Surtout parce que le baiser fut suivi de la promesse de perspective plus douloureuse s'il redevenait "ennuyeux".
Son regard resta baisser sur son oeuvre. La princesse s'était évanoui à cause de la douleur. Il ne reste rien de ces cheveux. Devant cette vision, Mushu ne pouvait s'empêcher de trembler en portant une main à sa gorge. Il se souvenait des paroles de Blanche-Neige mais il se souvenait également de ce qui était arrivé la dernière fois qu'il avait tenté quelque chose. Il avait revu ces espérances à la baisse. Il avait obéi, il allait donc retrouver sa voix, non ? Non ? Cette récompense tardait pourtant à venir et l'Asiatique n'osa faire un geste pour la réclamer, redoutant d'empirer son cas.
À la place, il suivit le déplacement des gardes avec inquiétude, comme s'il redoutait qu'ils ne s'en prennent à lui également. Il trésaillit devant la gifle administré pour réveiller la prisonnière. Mushu eut une grimace compatissante.
La suite du spectacle se déroulerait dans un cachot. L'Asiatique suivit le mouvement, tête baissée dans une attitude docile qui ne le quittait plus depuis ce qui s'était passé au village. Quel autre choix avait-il ? ça parlait de poison, ces muscles se raidirent à ce souvenir mais il resta dans sa contemplation du sol depuis un coin de la pièce, espérant de nouveau qu'on oublie son existence, savourant le fait de rester humain un peu plus longtemps que d'habitude. Il ne leva la tête que lorsque Anne revint. Son regard plein d'espoir et son attitude qui trahissait une attente laissaient deviner qu'il espérait que la dame avait pris l'antidote pour lui en même temps que le poison réserver à la prisonnière.
Très vite les cris mirent fin à cette espérance. Regina était occupée à tracer le mot traitresse sur le dos de sa belle-fille. Mushu se protégea de nouveau les oreilles en fermant les yeux, se recroquevillant dans son coin. L'Asiatique sursauta alors qu'il sentit un poids lancé sur ces jambes. Il ouvrit les yeux avec la crainte de constater un macabre cadeau, du genre un oeil ou pire, tout était possible avec ces cinglés. Non, ce n'était qu'un citron coupé en deux. Le tailleur regarda le fruit avec étonnement et le prit avec prudence. Le "secoues-toi les écailles" tombèrent et Mushu se leva avec empressement, ne voulant pas être puni pour sa lenteur.
❝ QUEENS OF DARKNESS+ et si l'histoire était différente, et si nous avions réussi à rester ensemble ❞The hour of vengeance has struck at last ! Anne se plaisait tout autant que Regina à malmener la prisonnière que toutes deux avaient passé tant de temps à essayer de débusquer, et la reine ne dissimulait pas le plaisir qu’elle avait à voir Blanche-Neige prise au piège. La méduse voulait apprendre à arracher un cœur, voilà qui avait de quoi les occuper un peu. La méchante reine tiqua un peu à la réflexion de son amie.
-Allons, belette, « sorcière » n’est pas une insulte. J’en suis une moi-même.
Mais comme elle l’avait dit précédemment, rien ne saurait gâcher cette merveilleuse journée. Ils se rendirent tous au cachot du sous-sol pour pouvoir continuer les festivités. Anne était revenue avec des préparations de son cru et Regina avait mis en application l’idée de son amie : écrire en toutes lettres les péchés de la scélérate. Ainsi, le mot « traîtresse » était gravé désormais dans son dos de l’écriture de la belle-mère de la princesse. La reine avait ordonné à Mushu de sceller cela avec l’acide d’un citron. Comme toujours, le dragon redevenu humain agissait avec bien trop de lenteur à son gout, et elle ne s’était pas privée pour lui asséner un coup de pied au derrière pour le motiver un peu à se remuer, non sans échanger un regard complice avec sa meilleure amie. La méchante reine se délecter des cris et gémissements de douleurs de la princesse alors que Mushu passait le citron sur chacune des lettres gravées à la pointe de la lame d’un couteau enduit de poison. L’asiatique avait terminé et avait reculé jusqu’au mur. Regina passa devant lui en le toisant du regard.
-Tu vois, quand tu veux, tu peux obéir.
Ses pas la menèrent jusqu’à sa belle-fille toujours enchaînée. Nul doute que si les chaînes ne retenaient pas ses poignets, elle se serait écroulée au sol. Sans ménagement, Regina la retourna de telle sorte qu’elle soit dos au mur et face à elles.
-Alors, ma chère Anne, tu voulais apprendre à arracher un cœur. Voilà comment il faut procéder.
Elle plongea sa main dans la poitrine de la princesse et en retira le cœur rouge brillant de celle tant appréciée par les pécores environnants.
-Tout est une affaire de concentration, tu vois ? A ton tour, essaie.
La reine replaça le cœur de l’insupportable demoiselle à sa place.
-Fais bien attention à ne pas trop le serrer. Si tu l’écrases, on ne pourra plus jouer avec elle.
Elle lança un regard ponctué d’un sourire carnassier vers Mushu.
❝ REGANNE+ et si l'histoire était différente, et si nous avions réussi à rester ensemble ❞The hour of vengeance has struck at last !Sorcière n’est pas une insulte, levant un sourcil vers Regina, je lui souriais. Je n’avais jamais dit cela. Mais appelons un chat, un chat. Je n’étais pas une sorcière. J’étais une gorgone. J’étais une semi-immortelle. En rien une sorcière, je n’étais capable d’aucun acte magique contrairement.à elle. Seulement, je ne cherchais pas à la contredire. Je ne voulais en aucun cas lui gâcher son plaisir. Elle avait attendu ce moment toutes sa vie et j’étais bien décidée à tout mettre en oeuvre pour qu’elle en savoure chaque seconde. L’histoire de graver les péchés de sa belle-fille dans sa chair, plaisait énormément à Regina, et naturellement, je souriais. La voir aussi heureuse me plaisait. Mushu fut contraint de participer à l’oeuvre en faisant s’écouler du jus de citron dans les marques de Snow. Naturellement, cela lui demanda beaucoup d’effort. Je ne supportais pas de le voir aussi proscris sur lui même, il devait s’endurcir ce n’était pas compliqué quand même ! Cette femme était horripilante et à la clé il y avait son objectif final : retrouver sa voix. Je ne comprenais pas sa réaction, mais je ne lui en disais pas plus.
Rapidement mon attention fut absorbé par Regina qui me proposait de m’enseigner l’art de l’arrachage de coeur. Attentive, je la regardais faire non pas sans une pointe d’admiration. Lorsqu’elle me demanda d’essayer je demandais alors que Regina replaçait le coeur de Snow dans sa poitrine :
« Je n’ai pas de magie en moi autre que la Gorgone, penses-tu que cela suffise ? »
Je doutais fortement de moi sur ce point là, mais j’allais essayer. Sait-on jamais, savoir faire cela pouvait m’apporter un avantage supplémentaire sur les moyens de tortues une personne. Après tout j’ignorais comment le coeur pourrait réagir face à un empoisonnement direct, cela pouvait être drôle à voir. Regina m’ait demander de faire attention afin de ne pas abimer son jouet. Concentrée j’allais essayer, quand Regina proposait que j’essaie sur Mushu. Me retournant vers notre styliste je fronçais les sourcils en ajoutant :
« J’en crève d’envie mais si je le tue, il ne pourra jamais finir ma robe »
Problème pathétique ? En aucun cas en tuant Blanche-Neige nous allions faire une magnifique réception et il était tout bonnement or de question que je participe à cette fête sans une robe neuve.
« Non, il a même pas commencé ma robe ! »
Déclarais-je sans la moindre once de compassion pour sa vie, j’apportais seulement le point de vue pratique du dragon, mais avant que Regina ne me contre je riais en frappant dans mes mains avant d’ajouter en regardant Snow :
« Par contre, j’ai une idée ! Et si on faisait apparaitre son prince chéri ! Il doit forcément chercher sa tendre et douce femme. Nos garde aurons qu’à le pécher et en attendant que je sois performante, on pourrait user d’un de nos prisonniers ? Alors qu’en dis-tu ? »
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