Durant sa jeunesse, Shan-Yu suivait les ordres de son père et acceptait d'être un Barbare tout comme son paternel et ses frères qui n'avaient aucune pitié envers leurs victimes. Ils étaient les Rois de la guerre, et Shan Yu voyait tout ça comme une obligation à cette époque. Il n'avait même pas atteint la vingtaine qu'il avait du tuer énormément de monde, de brûler des villages en tuant des innocents par la même occasion : qu'ils s'agissaient de femmes ou d'enfants. Il était peut-être du côté des méchants, mais durant sa jeunesse, il y avait encore du bon en lui que ses frères et son père n'arrivaient pas à comprendre, faisant de lui une paria au sein de sa propre famille.
Un jour, alors qu'ils attaquaient un village, il rencontra une jeune femme d'à peu près son âge et qui était terrifiée, cachée dans un coin du village alors qu'elle avait vu mes confrères tuer ses amis, sa famille et les autres habitants du village. Shan-Yu s'était approché d'elle, et ce fut comme si elle attendait qu'il mette fin à sa vie, fermant les yeux pour attendre le sort qui lui était destiné. Mais non, la mort ne lui vint jamais. Au contraire, une main avait attrapée le poignet de la jeune femme, l'emmenant loin du danger, là où les Barbares ne se concentraient pas. Son sauveur n'était autre que le jeune Shan-Yu qui prononça ces mots : enfuyez-vous, et vous vivrez... soyez en sécurité et loin de nous. Il repartait rejoindre son peuple pour tuer et éviter tout soupçon de ce qu'il venait de faire ce jour-là. Il venait de sauver une magnifique jeune femme qu'il espérait ne plus croiser pour éviter qu'il ne l'ait pas sauvé pour rien.
Seulement, il semblait que le destin avait fait en sorte qu'ils se rencontrent pour la première fois pour les faire se recroiser quelques jours plus tard alors que Shan-Yu était parti chasser avec l'un de ses frères et quatre de leurs hommes. Ils s'étaient séparer pour attraper du gibier en sachant que la chasse allait durer plusieurs jours comme à chaque fois qu'ils y allaient. Pendant qu'il poursuivait une biche, seul de son côté, il fut surpris par quelque chose qu'il tombait d'un arbre, l'emportant avec pour tomber à terre, surprenant le cheval qui avait prit la fuite. Ce quelque chose était en réalité une magnifique jeune femme. Il n'a fallu que quelques secondes avant que le Barbare ne l'a reconnaisse et lui hurle dessus : je vous avais dit d'être loin de nous, pour votre sécurité. Il s'était relevé, ne prenant même pas la peine d'aider la jeune femme, en colère qu'elle ne l'ait pas écouté alors qu'elle aurait pu aller bien loin après plusieurs jours. La femme s'était levée à son tour avant qu'elle ne lui réponde : je n'ai aucun endroit où me rendre, les votre m'ont enlevés tout ce que j'avais, mes parents, mes frères et mes amis. Où puis-je me rendre si je n'ai plus rien pour me retenir ?
Il l'avait écouté, bien qu'il aurait du la tuer comme il avait été élevé, puis continuer sa chasse. Oui, il l'avait écouté sans agir comme un Barbare. Il faisait tout le contraire de ce qu'un Barbare devait faire. Heureusement, ses frères et son père n'étaient pas présent pour voir cette facette de lui. Le véritable Shan-Yu durant sa jeunesse. Il s'était surpris lui-même de lui proposer son aide à cette époque-là : et si je vous aidais à trouver un foyer, vous ne traînerez plus dans mes pattes ? Et c'était ainsi qu'il avait commencé un premier voyage, une aventure dans laquelle au lieu de trouver un foyer à la jeune femme, il en tomba amoureux et trouva un stratagème pour la garder auprès de lui. Il était revenu au camp, accompagné de sa bien-aimée et tirant un gibier pour montrer qu'il avait bien chassé. Quand on lui demanda qui était la belle femme qui l'accompagnait et si les hommes pouvaient s'amuser avec elle, il leur annonçait qu'il l'avait obligé à l'épouser et qu'il n'y avait personne d'autre que lui qui pouvait jouer avec le corps de la femme. Personne n'osait toucher la propriété de Shan-Yu, ce qui risquait de leur coûter la vie s'ils osaient. Elle était son premier amour, ils étaient liés et s'aimaient, bien que Shan-Yu jouait le méchant Barbare envers sa femme devant les autres. Elle s'appelait : Qian Ying.
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Le désir de vengeance est né lors d'une attaque surprise de l'armée de l'Empereur du Pays de la soie à l'endroit où s'était posé le peuple nomade et barbare connu en tant que Huns. Son père était été tué, ses frères aussi ainsi que sa femme et beaucoup de ses hommes. Suite à cet événement, brisé par la mort de son amour et des membres de sa famille bien qu'il lui restait encore son fils à peine âgé de cinq ans à cette époque-là, il enterra l'homme bien qu'il n'avait montré qu'à sa femme et devint un homme sans pitié et redoutable respecté par ses hommes pour préparer sa vengeance contre l'Empereur, et peut-être, par la même occasion, lui voler sa place pour diriger à son tour la Chine, à sa façon. Il allait se venger et personne ne pourra l'en empêcher.
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Quelques années plus tard, son armée qui s'était agrandit loin de la muraille du pays de la soie, Shan Yu qui avait bien entraîné et préparer les siens pendant deux longues années où il préparait par la même occasion une bonne stratégie pour prendre d'assaut la muraille et passer la frontière dans le but d'attaquer des villages, de semer la terreur et verser le sang, montrant à l'empereur qu'il était là, et qu'il allait bientôt atteindre son but, peu importe les conséquences : il mourrait après l'empereur, il se l'était promis. Les hommes avaient sonné l'alerte par les flammes sur les nombreuses tours de la muraille, prévenant ceux plus loin de l'arriver du danger : de l'ennemi. Les gardes du pays de la soie furent ainsi tué et l'armée passait. Sur le chemin, Shan Yu qui avait remarqué un peu d'agitation en dehors de son armée s'arrêta et fit signe à quelques hommes d'aller voir. Peu de temps après, ils lui rapportaient deux éclaireurs de l'ombre chargé de voir ce qu'il se passait et d'aller prévenir la garde et l'Empereur de ce qu'il se passait. Le chef des Huns était descendu de sa monture, glissant sa capuche pour dévoiler son identité sous la surprise et le terreur qui se lisait dans les regards des deux hommes, dont l'un d'eux prononça son nom « Shan Yu... », montrant qu'il savait de qui il s'agissait. Ils avaient raisons d'avoir peur, vu la réputation du redoutable Chef des Huns qui était connu pour n'avoir aucune pitié ainsi que de vouloir faire tomber l'Empereur pour se venger. Les habitants du pays de la soie ignoraient la raison, mais l'Empereur était au courant, ainsi que les soldats qui avaient tuer sa bien-aimée, ses frères et son père.
Il s'était approché d'eux, un sourire malveillant dessiné sur le visage, il les félicita : Félicitation messieurs, vous avez trouvé l'armée des Huns. L'un d'eux se défendait en lui disant que l'Empereur saura repousser son armée, et le Chef leur avait rit au nez avant de prononcer ces mots : Me repousser ? Mais il m'a invité. En construisant cette muraille il veut éprouver ma force ? Alors je viens relever son défi... de façon à glacer le sang qui coulait dans les veines des deux hommes. Amusé, il leur ordonnait d'aller prévenir l'Empereur pour qu'il lui envoi son armée afin de « s'amuser », disait-il. En les voyant courir, il les observait un moment avant de demander à l'un de ses archets : Combien faut-il d'hommes pour envoyer un message ? Et ce fut sans poser de question que l'archet tira sur l'un des deux hommes sans aucune pitié.
Après ce début de traversé de la muraille, Shan Yu et ses hommes avançaient lentement mais surement en direction du sud, visant principalement la Cité interdite. Ils prenaient leur temps sur le chemin, décimant des villages en ne laissant aucun survivants. Et nombreux villages y passèrent.
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Quelques jours plus tard, c'était dans le col que s'était rendu l'armée de Shan Yu, créant ainsi une embuscade envers l'armée de l'Empereur qui traversait le col dans le but de le trouver et de le vaincre. Une fusée fut déclenchée par accident venant de l'ennemi, attirant l'attention des Huns, qui, sous les ordres de Shan Yu, attaquèrent l'ennemi. A ce moment là, Shan Yu et la plupart de ses hommes n'étaient pas intervenus, ne laissant qu'une partie s'en occuper. Quand ils avaient entendu un cessez le feu provenant de l'ennemi, le Chef des Huns avait fait son apparition et avait lancé toute son armée en direction des soldats du pays de la Soie. Tous s'élancèrent jusqu'à ce que l'ennemi pointe son canon vers une montagne et tire, déclenchant une avalanche où tous durent fuir pour ne pas succomber à celle-ci. Cependant, Shan-Yu fut prit sous l'avalanche, faisant penser à l'ennemi qu'il était mort.
Ce fut quand l'ennemi n'était plus présent que Shan-Yu avait réussi à se sortir de sous la neige épaisse du à l'avalanche. En ne voyant pas son armée, ne voyant que casque et lance, il en avait conclu qu'ils étaient tous mort et pensait avoir perdu. Son cri de défaite résonnait entre les montagnes du col, se répétant en écho à tel point qu'un ennemi pourrait l'entendre. Il avait perdu ? Il ne pouvait plus se venger de l'Empereur ? Son destin était-il aussi mauvais ? Pourquoi est-ce que les méchants perdaient toujours ? Quand il vit quelques uns de ses hommes se libérer, l'espoir qui se perdait en lui se réanima et il se disait que sa vengeance n'était surement pas perdue. Ainsi, c'était avec les cinq hommes qui lui restaient que le chef des Huns marchait en direction de la capitale du pays de la Soie.
Le chef des Huns et le peu d'hommes qu'il avait désormais avaient réussi à s’infiltrer sans être repérer dans la Cité Interdite où ils attendaient le moment crucial pour s'attaquer à l'Empereur. Alors qu'ils célébraient la victoire de l'armée de l'Empereur, c'était sous un costume de dragon que ces hommes lui lançaient son armée afin qu'il la récupère depuis le toit où Shan Yu se trouvait, dissimulé aux côtés des statues sur les toits. Ses hommes sortirent de leur cachette, attirant l'empereur à l'intérieur où ils verrouillèrent les portes.
Le pire ennemi du Chef des Huns fut emmener à la vue de tous les habitants du pays de la Soie où Shan Yu se retrouvait seul face à l'Empereur, ordonnant à ses hommes de garder la porte. Ta muraille et ton armée sont tombées, avait-il dit avant de lui préciser : et maintenant c'est ton tour ! Ploie devant moi ! Les hommes eurent une grande discussion seul à seul jusqu'à ce que Shan Yu se décide de la tailler en pièce. Mais alors qu'il s'apprêtait à tuer l'Empereur, un soldat l'en empêcha. Reconnaissant le général Shang, il s'engageait dans un combat. Alors qu'il est mit à terre, des hommes en profite sous les ordres d'une femme de mettre en sécurité l'Empereur qu'ils éloignèrent de la cité interdite. Le chef se relevait, assommant le général Shang avant qu'un combat entre lui et Mulan ne soit engager. Ils se battaient sur les toits, alors que ses hommes avaient péris au combat. Et c'était cette même femme, Mulan, qui avait su le vaincre. Se sachant vulnérable, le Chef des Huns s'était fait passé pour mort, laissant le pays de la Soie en paix... tout du moins, jusqu'à ce qu'il trouve une façon de tuer l'Empereur.
Quant à son fils, il était resté dans la capital, décidant qu'il était tant pour lui d'arrêter de se battre et de rencontrer celle qui le rendra heureux.
...
Quelques années plus tard, alors qu'il cherchait toujours un moyen de se venger, il entendit parler de l'Enfer et du paradis. Il s'était rendu dans un temple non loin du pays de la Soie où il fit la rencontre d'une moine qui connaissait le secret. Shan Yu avait entendu dire par un homme étrange de la forêt enchantée que s'il tuait le moine, il obtiendrait de puissants pouvoirs et pourra vaincre l'Empereur. C'était avec la même motivation de vengeance qu'il avait toujours eut que l'ancien chef des Huns s'était rendu au temple, rencontrant cet homme en lui demandant :Parlez-moi de la nature du paradis et de l’enfer. Mais le moine lui avait répondu : Pourquoi devrais-je parler à un rustaud débraillé, dégoûtant et misérable comme toi ? ce qui eut le don de l'énerver, mais ce dernier ne s'était pas arrêté : Un misérable ver de terre comme toi, penses-tu que je devrais te dire quoi que ce soit ? Sous la colère, Shan-Yu avait dégainé son épée et pointé le cou du moine. Il était devenu cramoisie par la colère et était prêt à tuer le moine quand sa proie lui annonçait : c'est cela... l'Enfer. Ces mots avaient perturbés l'homme qui laissait tomber son bras. Voulait-il vraiment aller en Enfer ? C’est cela le paradis, avait prononcer le moine en voyant qu'il baissait son arme. Cependant, Shan Yu s'était reprit. C'était soit le paradis et perdre toute sa vie, soit l'Enfer et tuer enfin une bonne fois pour toute l'Empereur. Il souleva son épée avant de prononcer ces mots : alors si l'enfer me permet d'assouvir ma vengeance, je choisis cette route. Et il tua le moine, sentant de puissants pouvoirs l'envahir.
Dans le but d'apprendre à contrôler ses pouvoirs, Shan Yu avait voyager dans la forêt enchantée, à Arendelle et bien d'autres endroits jusqu'à ce qu'il fut prit dans la malédiction alors qu'il s'apprêtait à quitter la forêt enchantée dans le but de tuer l'Empereur.