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Le calendrier de l'avent
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Mon père avait disparu depuis maintenant plusieurs semaines et je commençais sérieusement à paniquer tout le temps. Dès que mon téléphone sonnait j'avais peur que ça soit un appel pour me dire qu'il était mort ou je ne sais pas quoi d'autre. Je ne voulais pas qu'il lui arrive malheur mais en même temps je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir de son départ. Il m'avait pourtant promis de ne plus me laisser.
En plus je n'avais même pas pu lui dire que j'avais trouvé un stage auprès d'un psychiatre. Je n'avais pas pu lui dire non plus que je m'étais enfin inscrite à la faculté de médecine. J'avais pris ma vie en main et j'avais un petit ami génial qui m'aidait dans tout ce que j'entreprenais. J'avais même fini par quitter mon boulot de merde pour me consacrer à mes études de médecine.
Cependant je ne pouvais pas rester comme cela et je voulais un moyen pour arriver à le retrouver maintenant avant que je ne devienne folle totalement. Du coup, je me disais qu'il était peut être temps que je demande de l'aide à la personne qui pouvait m'aider dans cette ville et je ne voyais personne d'autre que la maire pour m'aider.
J'avais pris mon courage à deux mains et je m'étais rendue à la mairie histoire de voir la mairesse mais j'avais du avoir à faire d'abord avec sa secrétaire qui m'avait dit que Regina n'avait pas de rendez-vous tout de suite et qu'il fallait que j'attende si je voulais espérer voir la maire. Alors je m'étais assise et j'avais attendu. Trois heures plus tard on me dit enfin que je pouvais avoir un entretiens avec elle.
Je rentrais dans le bureau et je fermais la porte doucement. Je me sentais un peu ridicule mais je devais prendre mon courage à deux mains. Je me tournais alors vers la maire et je lui faisais un petit sourire.
« Bonjour... Je... Je sais que je n'ai pas rendez-vous mais... Pourrais-je vous parler ? »
Question idiote vu que j'étais déjà dans son bureau ! Je m'asseyais quand elle me dit que je pouvais le faire avant de commencer par parler.
« Je sais que vous êtes une des plus douée pour ce que j'ai à vous demander et j'espère que vous accepterez ma requête mais... »
Ce n'était pas du tout cohérent mais je voulais d'abord lui expliquer la situation du mieux que je le pouvais.
« Mon père a disparu et je voudrais le retrouver.... »
Je baissais les yeux. J'avais du mal à lui dire que j'avais besoin de son aide. Après tout, si elle savait qui j'étais peut être qu'elle ne voudrait même pas m'aider. Qui aiderait la fille d'Hadès sérieusement ?
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
La journée avait été harassante pour Regina. Non pas que la charge de travail ait été plus abondante que d’habitude, mais c’était surtout son moral en berne qui la fatiguait énormément, du moins c’était ce qu’elle pensait. Elle ne dormait pas assez, toutes ses pensées allaient vers Robin, elle ne cessait de retourner la situation dans tous les sens, à essayer de comprendre comment il avait pu la quitter après lui avoir déclaré son amour maintes et maintes fois. Le chagrin et la fatigue faisant leur œuvre, la journée de madame le maire lui paraissait interminable. Les rendez-vous s’enchaînaient sans qu’elle ne parvienne à être réellement attentive aux conversations et plaintes qu’on lui présentait. Malgré tout, elle faisait de son mieux. Louise lui annonça qu’une personne non prévue voulait la voir, et Regina crut qu’elle voulait l’achever. Elle accepta malgré tout ce rendez-vous inopiné, espérant ne pas le regretter. Une jeune femme entra timidement et l’ancienne reine la reconnut sans mal : il s’agissait de Macaria, la fille d’Hadès. L’ancien dieu des Enfers lui avait donné bien du fil à retordre depuis la levée de la malédiction, et elle espérait qu’il n’en serait pas de même pour la fille. La demoiselle entra, fermant précautionneusement la porte derrière elle. Regina la regardait approcher tout en lui faisant un signe de tête.
-Bonjour Macaria. Assieds-toi.
L’ancienne reine ne put retenir un sourire en coin.
-Eh bien puisque tu es là et que je n’ai pas acquis la faculté de lire dans les pensées, je crois qu’il est en effet préférable que tu parles.
La fille d’Hadès consentit enfin à développer un peu. Regina haussa les sourcils. -Tu veux que je le retrouve pour toi ?
A vrai dire, elle ne s’était même pas rendu compte qu’il avait disparu… Que manigançait-il encore ? Maintenant qu’elle y réfléchissait, cela faisait longtemps qu’il n’était plus venu lui casser les pieds avec ses histoires de pouvoirs absents qu’il voulait récupérer coûte que coûte. Et s’il était en passe de réussir ? L’inquiétude traversa la maire de la ville. Se pouvait-il qu’il retrouve l’étendue des pouvoirs qu’il avait aux Enfers ? Depuis le temps qu’il la menaçait avec ça… Savoir où il était serait peut-être une bonne chose. En présence de sa fille, un sort de localisation pourrait bien fonctionner. -Il a disparu, tu dis… Cela fait longtemps ?
Par cette question, madame Mills espérait une donnée précise, surtout pour savoir s’il avait eu le temps de réellement devenir une menace ou non.
Je ne me sentais pas à mon aise dans ce bureau. Je ne savais pas si j'avais bien fait de venir voir la méchante reine mais après tout elle était une spécialiste de la magie et je ne pouvais décemment pas aller voir Monsieur Gold – il me faisait bien plus peur que la reine ! Malgré toute la bonne volonté dont je voulais faire preuve dans cette nouvelle vie, je ne me sentais pas de demander des services. Surtout que je n'avais pas grand chose à offrir en compensation. Enfin j'avais hésité avant de venir la voir. Je m'étais demandé si je n'aurai pas dû demander de l'aide à Sullivan mais en même temps je me souvenais qu'il m'avait dit qu'il ne voulait pas voir mon père donc je ne pouvais pas lui demander de le retrouver. Voilà pourquoi je me retrouvais dans le bureau de la méchante reine. Après avoir échangé les banalités avec elle je restais muette, la tête baissée.
Je n'arrivais pas à mettre les choses en place dans mon esprit. Je ne savais pas comment lui demander de m'aider. C'est alors qu'elle me somma de lui dire ce que je lui voulais. J'avouais faiblement que mon père avait disparu puis je me stoppais. J'avais du mal à trouver la bonne formula pour lui demander son aide.
« Tu veux que je le retrouve pour toi ? »
J'acquiesçais. C'était exactement ce que je voulais d'elle. Je relevais vers elle des yeux un peu timide. Je la remerciais avec mon regard d'avoir compris cela.
« Il a disparu, tu dis… Cela fait longtemps ? »
Je réfléchissais. Cela faisait bien un mois qu'il avait disparu que je n'avais plus aucune nouvelle de lui et ça me rendait totalement folle. Il m'avait abandonné et c'était compliqué pour moi d'admettre que j'avais besoin de son aide.
« Ca fait presque un mois. »
Je soupirais avant de passer ma main sur mon visage. C'était compliqué. J'avais mal au cœur de me dire qu'il m'avait abandonné une nouvelle fois. Je ne voulais pas y croire et pourtant c'était la seule constatation possible.
« Il m'a abandonné une nouvelle fois. Il avait pourtant promis de ne plus me laisser. Je ne comprends pas. Je vous assure Madame Mills je ne viendrais pas vous voir si je savais comment faire pour le retrouver. »
Je soupirais. Cependant il y avait une chose qui me brûlait les lèvres.
« Mais je ne sais pas comment je vais faire pour vous remercier de m'aider si vous acceptez. Je n'ai rien. »
Je n'étais clairement pas dans une position de force.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
La première chose à laquelle Regina avait pensé lorsque Macaria lui avait fait comprendre qu’elle avait besoin de son aide pour retrouver son père, c’était que ce filou d’Hadès était sûrement quelque part en train de mijoter un mauvais coup. Et pour dire vrai, la mairesse n’avait absolument pas envie de devoir gérer les petits plans foireux de l’ancien dieu des Enfers, aussi, elle espérait vraiment se tromper. La fille d’Hadès semblait réellement inquiète pour son père, elle ne jouait pas la comédie, cela se ressentait, sans même posséder le pouvoir d’Emma.
Macaria espérait donc que la maire de Storybrooke l’aide à retrouver Hadès. Avait-il seulement envie d’être retrouvé ? Aussitôt, la belle brune s’enquit de savoir depuis combien de temps la jeune fille avait constaté la disparition de son cher paternel. La réponse ne se fit pas prier. Presque un mois. C’était énorme.
-Un mois ? Pourquoi ne t’en es-tu pas inquiétée avant ?
Un mois… en un mois, Hadès avait pu fomenter n’importe quel plan machiavélique pour tromper son monde. Regina le savait, tout ce qu’il voulait, c’était récupérer ses pouvoirs. Et les pouvoirs d’un dieu ici bas pouvaient causer nombre de dégâts, d’autant qu’elle serait sûrement la première en ligne de mire. Combien de fois lui avait-il promis qu’il se vengerait d’elle ? Tout ça à cause de la malédiction, ce cher dieu des Enfers n’avait pas apprécié d’être embarqué dedans à cause de son frère Zeus qui avait négocié avec Regina. Hadès la tenait pour responsable de son malheur, de la perte de ses pouvoirs, mais le vrai responsable n’était autre que Zeus, c’était lui qui avait voulu que son frère soit emporté par le Sort Noir. A l’époque, la méchante reine n’avait pas cherché plus loin, le dieu des dieux l’y engageait, elle avait respecté sa décision, ne voulant pas avoir de souci avec les dieux, d’autant que la malédiction n’avait pas pour vocation d’être rompue, donc jamais Hadès n’aurait dû retrouver ses souvenirs et son identité.
Macaria reprit la parole et Regina se trouva touchée par cette petite qui se sentait abandonnée une nouvelle fois par son père. Autant Hadès pouvait être un sale con, autant elle savait, pour avoir discuté avec lui, qu’il aimait profondément sa fille et qu’il voulait la protéger. Et étant une mère elle aussi, l’ancienne reine le sentait. Elle offrit un regard compatissant à sa jeune interlocutrice, penchant la tête de côté pour mieux la regarder.
-Macaria, je ne pense pas que ce soit ça. Ton père a ses défauts, certes, mais il t’aime réellement. Je ne pense pas qu’il t’ait abandonné. Je crois plutôt qu’il a fait le choix de s’isoler, mais je ne sais pas pourquoi. Allons, calme-toi, je comprends ce que tu ressens, mais rassure-toi, ça va s’arranger.
Il fallait rester positif, n’était-ce pas ce que les héros scandaient toujours ? Cette pauvre jeune fille n’y était pour rien si son père était un enfoiré, Regina ne savait que trop bien qu’on n’était pas forcément comme ses parents et elle ne comptait pas blâmer la fille pour les méfaits du père.
-Ne t’en fais pas, je vais t’aider autant que faire se peut.
D’autant que l’absence d’Hadès l’inquiétait quand même.
-Allons, tu n’as pas besoin d’une contrepartie quelconque à m’apporter, je le fais parce que c’est mon devoir. Alors déjà quand est-ce que tu l’as vu pour la dernière fois, et où ?
« Et bien parce que j'étais trop en colère après lui et que nous étions fâchés... »
Oui je n'oubliais le fait que mon père m'ait interdit de voir mon petit ami et aussi le fait qu'il m'avait super mal parlé la dernière fois que nous nous étions vu. Cependant au fils des jours j'avais de plus en plus qu'il soit vraiment parti et qu'il m'ait réellement abandonné pour toujours. Pourtant j'aimais mon père plus que n'importe qui et je le prouvais une nouvelle fois en allant trouver Régina pour lui demander de l'aide.
C'était difficile pour moi de demander de l'aide à la méchante reine parce que je savais que je ne pouvais rien lui offrir en échange de ce service. Pour tout dire j'avais quand même peur qu'elle me fasse promettre un service ou je ne savais pas quoi d'autre. Je n'avais pas d'argent pour elle et je n'avais pas d'objet magique à part la rose noire que mon père m'avait donné et que je portais toujours autour de mon cou parce que j'avais réussi à la transformer en collier. J'avais peur qu'elle veuille de ce dernier lien avec lui. J'avais peur de lui demander de l'aide mais je n'avais pas vraiment le choix. Il fallait que je me lance.
Une fois ma demande formulée, je m'attendais à ce qu'elle se moque de moi ou je ne savais pas quoi d'autre mais ce fut tout l'inverse. Elle balaya mes craintes concernant la contre-partie me disant que je n'aurai pas besoin de lui donner quoi que se soit en retour. Je portais machinalement ma main droite vers mon collier et je relevais des yeux pleins de reconnaissance vers la mairesse. Je ne pourrais jamais assez la remercier pour ce qu'elle allait faire pour moi.
« J'ai été injuste avec lui... Je lui ai dit qu'il ne pouvait pas diriger ma vie et que je verrai quand même mon petit ami même s'il n'était pas d'accord avec cela. Je crois qu'il m'en veut beaucoup. »
Je soupirais.
« Je l'ai vu chez moi il y a trois semaines. »
Je baissais encore plus les yeux. J'aurai du m'inquiéter plus rapidement. Je n'étais pas une bonne fille pour oublier ainsi mon père. Je comprenais maintenant pourquoi il m'avait laissé tombé déjà une fois et aussi maintenant.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Regina ne voulait pas faire culpabiliser Macaria de ne pas s’être inquiétée plus tôt de la disparition de son père, elle voulait juste éclaircir ce détails qui lui paraissait étonnant. Elle hocha la tête avec un sourire qui se voulait rassurant.
-Je comprends, n’importe qui aurait réagi comme toi. Ne t’inquiète pas, répéta-t-elle.
La jeune femme expliqua à l’ancienne reine la teneur de la dernière dispute qu’elle avait eue avec l’ancien dieu des Enfers. Une banale dispute entre un père et sa fille, tout compte fait. Macaria semblait tant souffrir à présent.
-Je ne pense pas que sa disparition soit un acte délibéré contre toi. Un père n’agit pas de la sorte avec sa fille.
C’était touchant de constater l’inquiétude de Macaria qui semblait penser qu’elle y était pour quelque chose. Les enfants avaient parfois des pensées irrationnelles, elle en savait quelque chose avec Henry qui avait longtemps pensé qu’elle ne l’aimait pas, ce qui l’avait profondément blessée. Il fallait trouver une solution pour localiser Hadès. Un sort de localisation pourrait déjà les informer du fait qu’il soit ou non à Storybrooke.
-Ecoute, je te propose, si tu es d’accord, d’essayer un sort de localisation. Si ton père est toujours en ville, nous le saurons rapidement. Si le sort ne fonctionne pas, cela signifie qu’il est dans l’un des royaumes de l’autre côté.
Ou qu’il était mort, mais cela, Regina préféra se garder d’évoquer cette éventualité. Côtoyer des héros lui avait appris qu’il fallait rester optimiste.
-Comme tu es sa fille, une goutte de ton sang sera suffisante.
Elle recula son fauteuil de quelques centimètres, se pencha sur le côté et ouvrit un tiroir pour en sortir une carte de la ville qu’elle déplia et étala sur le bureau. Elle retourna sa main et fit apparaître une fiole contenant la potion de localisation. La sorcière la déboucha et trempa la pointe d’un coupe-papier dedans.
-Donne-moi ta main. Ça va piquer un peu, ajouta-t-elle en tendant sa paume pour que Macaria y pose sa main.
Le procédé était simple : elle devait piquer la peau de Macaria, par exemple le bout de son doigt, pour en faire tomber une goutte de sang sur la carte. Son sang étant lié à celui d’Hadès puisque la demoiselle était sa fille biologique, la goutte une fois tombée sur la carte devait se déplacer pour indiquer avec précision l’endroit où se trouvait l’ancien dieu des Enfers. Ça, c’était dans l’éventualité où il serait encore à Storybrooke. S’il était dans un autre monde ou royaume, ou s’il était décédé, alors la goutte de sang resterait immobile. C’était aussi simple que cela.
Ce n'était pas du tout évident pour moi d'avouer que j'avais été une mauvaise fille. Je ne m'étais pas rendue compte de la disparition de mon propre père. Je m'en voulais vraiment beaucoup mais du coup le regard calme et compatissant de Regina me fit du bien. Elle ne semblait pas me juger. Elle ne me jugea pas non plus quand je lui expliquais notre dispute. Au final c'était vraiment idiot que je me sois ainsi emportée contre mon père mais en même temps il ne pouvait pas arriver dans ma vie comme cela et vouloir tout gérer comme s'il avait toujours été là pour moi. Ce n'était pas le cas. Il avait fait exprès de me faire perdre la mémoire. Il avait fait exprès de me tenir éloignée de lui soit disant pour ma sécurité mais au final il ne m'avait pas tant protéger que cela. J'étais passée pour une folle longtemps.... mais c'était fini. Visiblement Régina ne me prenait pas pour une folle au contraire. Elle voulait m'aider et je me promettais un jour de la remercier.
Alors que je semblais être perdue dans mes pensées, la reine m'en tira en me proposant un sort de localisation pour retrouver mon père. Je ne savais pas du tout comment ça fonctionnait mais j'étais prête à tout essayer pour le retrouver. J'acquiesçais frénétiquement à sa proposition. Je voulais à tout prix le retrouver et au moins nous saurions s'il était à Storybrooke. Si ce n'était pas le cas, je partirais à sa recherche. J'étais prête à tout pour le retrouver. Il n'y avait pas d'autre solution. J'avais cette sensation au fond de mon cœur qu'il était en danger et je me devais de l'aider.
« Comment cela fonctionne ? »
Elle m'expliqua les tenant et aboutissant de ce sortilège. Je la regardais déployer une carte et je me levais moi aussi pour l'observer. Je reconnaissais de nombreux lieux et j'espérais vivement que mon père était ici. Je l'observais faire et quand elle me demanda une goutte de mon sang je tendais immédiatement ma main. J'avais cette détermination dans le regard qui m'habitait parfois. Je pouvais paraître frêle et fragile mais ce n'était pas le cas. Je pouvais être dangereuse je le savais et parfois même j'en jouais. Mais là c'était plus une détermination à retrouver mon père qui se lisait dans mes yeux.
« Allez y. »
Cela pourrait me faire mal. Elle m'avait prévenu mais je m'en fichais. Je déposais ma main dans la paume de la sienne et je fermais les yeux le temps qu'elle me piquait. Je grimaçais un peu quand je sentis la pointe de l'aiguille dans ma main. Je rouvrais les yeux quand je sentais la lame quitter ma peau et je regardais avec anxiété Regina.
« Alors ? »
J'espérais vraiment qu'on allait le retrouver.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
La jeune fille était déterminée à retrouver son père, son regard ne trompait personne et Regina avait l’impression de voir un peu Henry en la personne de Macaria. Elle savait qu’il aurait la même détermination à la retrouver si elle-même venait à disparaître, et l’ancienne méchante reine espérait que la fille d’Hadès aurait sur lui le même pouvoir qu’avait eu Henry sur elle : celui de lui donner la force de changer pour être meilleure. Car l’ancien dieu des Enfers n’était toujours pas devenu en enfant de choeur, loin de là.
Madame le maire expliqua donc à la jeune femme comment elle allait procéder pour le sort de localisation. Le sang ne mentait pas, si Hadès était encore à Storybrooke, elles le sauraient bien vite grâce à ce sortilège. Macaria accepta sans condition le deal et posa sa main dans celle de la sorcière qui après avoir plongé la lame du petit poignard dans une fiole, entailla la paume de la jeune fille. Elle lui referma la main, faisant perler une goutte de sang qui tomba sur la carte, avant de lui rendre sa main et d’observer ladite carte ensorcelée. Il s’écoula peut-être cinq secondes avant que la gouttelette rouge carmin ne se mette à se déplacer, lentement.
-C’est bon signe, il est à Storybrooke !
La goutte d’hémoglobine se déplaça et s’arrêta finalement sur un point. Le cimetière. Cela ne voulait pas dire qu’il était mort, cela voulait simplement dire qu’il se trouvait là-bas. S’il avait été mort, la goutte de sang ne se serait pas déplacée d’un iota. -Il est au cimetière, Macaria. Je ne sais pas depuis combien de temps ni combien de temps il va y rester. Tu devrais te dépêcher.
Peut-être se recueillait-il sur la tombe de quelqu’un, ou pire, peut-être fomentait-il un plan. Mais Regina n’avait pas à intervenir dans les retrouvailles d’un père et sa fille, sauf si cette dernière lui demandait de venir, évidemment, elle ne la laisserait pas dans la détresse. -Est-ce que tu sais y aller ? Préfères-tu que je te téléporte là-bas ?
Ça, elle pouvait le faire pour lui faire gagner du temps afin d’être sure qu’elle retrouve son cher père. Si quelqu’un pouvait ramener Hadès à de meilleurs sentiments, c’était très certainement sa fille. Regina le savait, elle l’avait vu dans le regard de l’ancien dieu des Enfers, il aimait sa petite avec une force sincère, et sans doute ne voudrait-il pas la décevoir, tout comme Regina ne voulait pas décevoir Henry.
J'observais la carte qu'elle avait déplié devant nous tout en observant le sang qu'elle avait fait coulé dessus. J'avais beaucoup d'appréhension. J'avais peur que le sang ne bouge pas ce qui signifierait que mon père était peut être mort et je ne pourrais pas le supporter. Si j'avais perdu mon père... Pas après ce que je lui avais dit. Pas après tout ce que je lui avais dit. Je fermais les yeux une seconde histoire de ne pas céder à la pression et m'effondrer. C'est alors que j'avais les yeux fermés que j'entendis la voix de Regina s'élever. Ce qu'elle me dit me dit me fit un bien fou. Je me sentais soulagée. Je regardais la carte et je vis le sang à l'emplacement du cimetière. Je souriais, soulagée.
« J'y cours ! »
J'acquiesçais quand elle me dit de me dépêcher. Je me sentais libérer d'un poids dans ma poitrine. J'avais vraiment envie de le retrouver maintenant. Mais je devais quand même la remercier !
« Merci ! Merci vraiment Madame Mills. Merci pour tout ! »
Je faisais le tour de son bureau et dans un élan de spontanéité je la prenais dans mes bras lui faisant un câlin aussi rapide que fugace. Tout à coup, je me sentais quand même mal à l'aise d'avoir faisait cela et je me reculais rapidement d'elle.
« Je... Je veux bien que vous me téléportiez... »
Je lui souriais maladroitement. Je me sentais plus en confiance maintenant qu'elle m'avait aidé. Au moins je savais que mon père n'était pas mort et ça c'était une énorme chose pour moi. Je lui étais redevable de m'avoir aidé. Je ne savais pas comment je la remercierais mais je trouverai un moyen.
« Merci encore une fois ! »
Je lui souriais avant qu'elle me téléporte non loin du cimetière. Je cherchais alors mon père pendant un moment avant de me rendre compte que je n'avais certainement pas été assez rapide pour le retrouver. Mais une chose était sûre. Il était en vie et en ville. Je prenais mon téléphone et j'appelais mon petit ami pour qu'il vienne me chercher. Je reprendrais mes recherches de lendemain. Il serait sûrement à son bureau le lendemain matin et j'y passerai à la première heure.
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Mer 27 Sep - 13:42
