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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Tristan Delcambre qui nous a rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par sa fiche de présentation pour luicsouhaiter la bienvenue, ou sur sa fiche de liens.
Le retour de Carrie
Merci à la belle Carrie qui nous rejoint à nouveau dans le staff.
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Aeline me lança dans les dents que j'avais insisté pour qu'elle vienne chez moi. Donc pour elle j'étais l'unique fautif. Et bien non madame quant on a un minimum de savoir vivre on ne met pas à mal la personne qui nous a invité. Je fronçais les sourcils et je lui rétorquais avant de partir à la recherche de mon épouse :
« J'ai insisté parce qu'il n'est pas normal de laisser quelqu'un dormir dehors. Par contre quand on est invité chez quelqu'un, il faut avoir un minimum de manière et de respect pour cette personne même si on vient juste de la rencontrer. »
Je récupérais mon épouse. Elle m'avait fait peur ainsi assise sur le bord de la fenêtre. Une fois rassurée, je la ramenais dans le salon et je les sommais toutes les deux à faire la paix. Bien sur elles ne voulaient pas m'écouter ni l'une ni l'autre.
« Vous êtes ridicules. J'abandonne. »
Je serrai les dents puis je prenais une grande inspiration afin de calmer mon humeur et aussi calmer la terre qui n'avait pas cessé de trembler le temps de la confrontation. Je finissais par haussais les épaules et par jurer en gaélique. J'étais vraiment fatigué de cette situation.
« Débrouillez-vous toutes les deux. Vous me fatiguez. »
Je soupirais avant de lever mes yeux au ciel et de me diriger vers mon bureau. J'avais besoin de me calmer et surtout de réfléchir à toute cette histoire. Je me demandais bien où j'avais merdé. Je ne comprenais pas pourquoi il n'y en avait pas une qui pouvait mettre sa fierté de côté. En mettant sa fierté de côté, l'une comme l'autre m'auraient prouvées qu'elles étaient matures mais en fait non je n'avais affaire qu'à des enfants. J'ouvrais la porte de mon bureau et je la refermais tout aussi rapidement. J'avais besoin d'être seul deux minutes et je pensais qu'il fallait les laisser parler entre elles. De toutes les façons, il n'y avait pas d'autre solution à mon avis.
L'alcool n'a jamais rien résolu... Mais la sobriété non plus !
Je ne m'amusais plus. Les choses avaient pris une tournure qui aurait pu mériter une bagarre générale, si nous nous étions trouvés ailleurs. En général, quand quelqu'un me parle ainsi, je cogne d'abord et je réfléchis ensuite. Mais bon, nous n'étions pas dans une taverne, ni dans le monde des contes, et je n'étais pas entièrement innocente dans l'histoire. Du coup, lorsque Romain me parla d'une manière qui aurait valu un bourre-pif à n'importe qui d'autre, je me surpris à me maîtriser suffisamment pour serrer les dents et ne pas en rajouter une couche. C'était sans doute pour le mieux. Naturellement, j'avais complètement occulté le fait que ces deux là avaient de la magie. Avec un gros temps de retard, je me dis qu'il n'était sans doute pas judicieux de les provoquer tous les deux. Romain partit sans demander son reste et, moi, je baillais ostensiblement. Pas pour foutre plus la merde, pour une fois, mais juste parce que j'étais épuisée. Demeurée seule avec Juliette, mon naturel revint au galop.
_ Et beh, quand vous vous engueulez ça doit faire des étincelles... Vous avez déjà brisé combien de maisons avec vos magies à la con ?
Eh oui, je suis comme ça. Mais je repris aussi sec.
_ Non, ne réponds pas. Je m'en contrefous. Je vais vous laisser vous rabibocher. Et si j'entends la terre gronder, je saurais que vous passez du bon temps. Amusez-vous bien les amoureux.
Vous avez bien lu, j'étais bel et bien en train de souhaiter à Juliette une bonne partie de jambes en l'air. Sur ce, je pris la porte avec un sourire faussement posé sur mes lèvres. Parce que je n'allais pas bien. J'avais espéré une nuit de répit, c'est ce que Romain m'avait fait miroiter, mais non. Je me retrouvais à nouveau seule et je n'avais plus qu'à aller retrouver ma forêt. Je titubais longuement jusqu'à parvenir à l'espace restreint qui constituait ma seule et unique possession ici. Une fois parvenue sur ma couche, je m'effondrais. En larmes, en cris, en tout ce que j'avais retenu depuis bien trop longtemps. Dans le noir de la nuit, tout cela resta étouffé par le bruit de la pluie qui s'était mise à tomber.
J'avais entendu encore quelques éclats de voix puis pour finir une porte qui claque. J'avais soupiré. Je détestais vraiment ce genre de soirée. Surtout que l'entrée de Juliette m'avait vendu du rêve. On aurait pu passer une soirée tranquille, être bienveillant avec une personne et pouvoir passer une nuit agréable dans les bras l'un de l'autre. Pourtant Juliette avait décidé de faire la princesse tout comme Aeline d'ailleurs. Il n'y en avait de toutes les façons pas une pour rattraper l'autre dans cette situation.
Je me levais de mon bureau pour aller me servir un verre de whisky. J'avais besoin de me changer les idées et prendre un verre pendant vingt-huit ça m'avait toujours fait du bien. Je sirotais tranquillement mon verre en appréciant le silence de cette pièce. Je pensais que je serais tranquille. Je n'entendais plus rien dans le salon. Au moins, elles ne s'entretuaient pas c'était un bon point.
Juliette finit par toquer à ma porte et elle m'expliqua la situation. Je lâchais un lourd soupire. Tout tournait au désastre visiblement. Les beaux jours étaient encore bien loin, trop loin à mon goût.
« On va la chercher ensemble. »
Je n'avais mis longtemps avant de prendre cette décision. Elle était à mon avis la plus juste.
« Je voulais juste passer une soirée tranquille et aider quelqu'un étais-ce trop demander ? »
Je finissais par me lever de mon fauteuil. Je faisais le tour de mon bureau puis je lui faisais signe d'approcher. Quand Juliette fut à ma porter, je la pris dans mes bras et je la câlinais. Une partie de moi détestait la voir ainsi. J'embrassais le haut de son front.
" Pourquoi vous détestez-vous autant ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? "
Je passais outre le fait qu'elle m'avait contredit devant MON invitée et que ça m'avait énervé pour essayer de la calmer elle. J'avais bien souvent agis comme cela avec elle dans notre royaume. Je souriais à cet instant présent avant de lui prendre la main.
" On va aller la chercher ensemble maintenant si tu veux bien. "
Juliette devait comprendre que ce n'était pas une punition que je lui faisais. Je voulais juste qu'elle puisse être douce et bienveillante et au fond de moi tout au fond je savais que c'était le cas. Son comportement m'avait drôlement choqué et ça remettait légèrement en doute ce que je pouvais ressentir pour elle. Je me demandais comment j'avais pu épouser une femme qui était pour cette situation du moins, le portrait craché de ma mère, cette femme que je détestais de tout mon être.